jeudi 18 juin 2015

724 Mémoires d'une éducation sévère 18


9.2 Visite médicale


Ces mots suffirent pour remplacer l’humiliation de Lucie par une « sacrée trouille ». Quand Madame le docteur la fit entrer avec Nadège dans son cabinet, elle avait les jambes en coton. Après avoir écouté Nadège, la doctoresse se pencha sur le cas de Lucie en l’examinant minutieusement de la tête au pied avant de prononcer un son verdict :

Au premier abord cette jeune fille me semble en parfaite santé. Rien ne s’oppose à une participation chez les majorettes. Nous sommes de bon espoir que le bilan sanguin confirmera mon impression. Je vous tiendrai au courant.

J’ai remarqué que votre élève bénéficie chez vous d’une éducation de plus stricte en jugeant les stries sur ses globes fessières. Avec quelle fréquence reçoit-elle des châtiments corporels ?

Elle passe par une phase particulièrement difficile pour s’adapter aux bonnes manières. Je dois recourir au martinet très souvent, parfois plus d’une fois par jour.

Voyez ma façon de penser. Nous acceptons dans ce village uniquement des candidatures de filles adultes qui ont toutes un point en commun : Elle se comportent en adolescentes dans le meilleur des cas malgré leur âge. Elles peuvent librement choisir leur tutrice et changer à tout moment de ménage, voire quitter notre communauté. Elles présentent sans exception un retard considérable qui demande des méthodes en conséquence pour les mettre à niveau.

Tu te sens malheureuse chez ta tutrice, Lucie ?,

demanda le médecin.

Notre héroïne fut surprise par la question. Jamais cette pensée eut effleuré son esprit. Sur les milles choses qui lui passaient quotidiennement par la tête, aucune ne tournait autour de l’idée de se voir en malheureuse victime d’un cruel destin qui s’acharnait sur elle.

Au contraire. Je suis très heureuse chez Nadège. Elle n’est jamais injuste avec moi. Je ne suis punie seulement quand je le mérite.

Les regards de tutrice et élève se croisèrent et Lucie remarqua la profonde émotion qu’occasionnait sa réponse. Elle n’avait jamais vu Nadège aussi émue et fière de sa protégée. La doctoresse, satisfaite des explications, continua son enquête pour mieux cerner la cause des fâcheuses gestes.

Penchons nous d’abord sur les irritations de la zone génitale. Depuis quand faites-vous porter la ceinture à votre élève la nuit ?

Hm…trois semaines environs. 

Les symptômes ont-ils débutés à cette date ?

Dès le lendemain.

Sans vouloir mettre vos compétences en doute, peu d’éducatrices sont au courant du bon emploi de la ceinture. Sur une point de vue physiologique je conseille toujours un rasage total de la zone pubienne y compris les grandes lèvres et le sillon anal. Cela évite la friction et les irritations. Suivez mon expérience et prévenez moi au cas absence d’amélioration.

Faites-vous porter la ceinture en permanence à votre élève ?

Non. J’estime cette mesure adaptée pour la nuit, mais inutile en journée. Je n’ai pas envie que Lucie se laisse envahir par ses pulsions dans son lit. Elle a besoin de son sommeil. Je ne suis pas contre la détente, mais à fréquence raisonnable et sous contrôle pour mieux forger le caractère.

Vous avez une façon très autoritaire d’enseigner, Nadège et vous devriez être un peu plus permissive parfois. L’éducation que Lucie endure chez vous est particulièrement sévère. Comprenez-moi bien, j’approuve entièrement vos méthodes. Une jeune fille a besoin de repères, même à vingt et deux ans comme Lucie. Il est tout à son honneur qu’elle approuve vos méthodes. Cela témoigne d’une grande capacité de discernement et elle vous fait entièrement confiance.
Ma secrétaire médicale aussi est éduquée en ce sens et je ne manque jamais de fermeté avec elles. Pourtant elle n’aimerait pas être à la place de votre élevé.

Malgré sa bonne volonté, Lucie a du mal à s’accommoder à une discipline aussi poussée. Elle vit chez vous dans une tension permanente et pour compenser elle se réfugie dans ses fantasmes. Quand elle n’en peut plus, elle provoque une punition, seul moyen d’échapper à la pression pendant un moment.

Accordez-lui plus souvent un apaisement complet en guise de bonne conduite et tout ira au mieux.

Quant aux vilaines habitudes j’aurais besoin de renseignements complémentaires. Lui passez-vous un lubrifiant avant d’administrer le suppositoire ?

Bien naturellement. Je prépare le terrain par un petit massage de quelques minutes de la zone extérieure, puis de la zone intérieure pour permettre une meilleure absorption.

La sentez-vous réticente à ce traitement ?

Au début oui, mais plus maintenant. Elle est coopérative et ne pose aucune résistance.

La doctoresse se tourna vers Lucie qui attendait toujours dans la même posture.

Est-ce que tu te sens tendue quand tu te retrouves ensuite seule dans ta chambre ?

Très, Madame.

J’aimerais que tu nous montres comment tu te procures du soulagement en cachette. N’essayes pas de nous duper, je saurai partager le vrai du faux.

Lucie n’osa pas s’opposer. Elle s’appliqua sagement et ses pratiques furent confirmées par les traces sur son doigt.

Ne vous inquiétez pas, dit la doctoresse à Nadège.

Ce comportement est fréquent chez les jeunes filles qui portent une ceinture la nuit. Elles remplacent une mauvaise habitude par une autre en se croyant plus malines que leur tutrice. Transgresser un interdit augmente souvent le plaisir quand il y a moyen de s’y abandonner en toute discrétion. Je conseille toujours à mes patientes la double sécurité. Il s’agit d’un petit dispositif en caoutchouc qui est très efficient et facile d’emploi. Il épouse parfaitement l’anatomie et combine confort de port avec impossibilité de céder à la tentation. Nous allons essayer de trouver le bon modèle qui convient le mieux à Lucie.

Elle se dirigea vers un tiroir et sortit une gamme de cônes assez semblables à des suppositoires de très grande taille qui se finissaient en se resserrant sur un très faible diamètre avec un grand embout rond et plat. Lucie n’avait pas besoin d’explication pour comprendre ce qui allait lui arriver.

Ces « bouchons médicaux » ou  »préventifs » existaient en diverses tailles et s’introduisaient de la même manière qu’un suppositoire. Après un deuxième examen de l’anatomie de Lucie la femme en choisit un et le mit en place après préparation adéquate. Elle progressa tout doucement car l’endroit le plus large du dispositif se caractérisa par un diamètre bien plus large qu’un doigt. Elle indiqua à sa patiente de se lever et de faire des allés et retours dans la pièce. La sensation n’était pas insupportable comme Lucie avait imaginé, mais le sentiment de l’étrange correspondait bien.

Comme vous le voyez, Nadège,

dit la doctoresse,

le bouchon médical permet de se déplacer. Il peut alors se porter aussi dans journée sans contre indication. Je vous établirai une ordonnance et vous trouveriez le bon modèle au rayon d’éducation spécialisée au supermarché .

C'est ainsi que prit fin la consultation médicale. L’objet prescrit se présenta à l’intérieur d’un coffret dont les consignes imprimées en grandes lettres indiquaient l’indication et l’emploi sans équivoque. Qui s’étonne que Lucie ne fît pas la coquette en passant à la caisse. Tout le monde avait comprit quel genre de comportement eut motivé cet achat. Elle garda avec difficulté son calme en s’encourageant par l’idée d’un traitement de faveur pour ce soir... également prescrit sur l’ordonnance.

2 commentaires:

  1. Cette suite est décidément prometteuse. J'espère que les punitions seront bien sévères, cette fille est décidément sur la mauvaise pente...

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  2. Je suis ravie que cette histoire vous plaise, Desdémone. Lucie est loin d'être au bout de son éducation...

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