9.2 Visite médicale
Ces mots suffirent pour remplacer
l’humiliation de Lucie par une « sacrée trouille ».
Quand Madame le docteur la fit entrer avec Nadège dans son cabinet,
elle avait les jambes en coton. Après avoir écouté Nadège, la
doctoresse se pencha sur le cas de Lucie en l’examinant
minutieusement de la tête au pied avant de prononcer un son
verdict :
Au
premier abord cette jeune fille me semble en parfaite santé. Rien ne
s’oppose à une participation chez les majorettes. Nous sommes de
bon espoir que le bilan sanguin confirmera mon impression. Je
vous tiendrai au courant.
J’ai
remarqué que votre élève bénéficie chez vous d’une éducation
de plus stricte en jugeant les stries sur ses globes fessières. Avec
quelle fréquence reçoit-elle des châtiments corporels ?
Elle
passe par une phase particulièrement difficile pour s’adapter aux
bonnes manières. Je dois recourir au martinet très souvent, parfois
plus d’une fois par jour.
Voyez
ma façon de penser. Nous acceptons dans ce village uniquement des
candidatures de filles adultes qui ont toutes un point en commun :
Elle se comportent en adolescentes dans le meilleur des cas malgré
leur âge. Elles peuvent librement choisir leur tutrice et changer à
tout moment de ménage, voire quitter notre communauté. Elles
présentent sans exception un retard considérable qui demande des
méthodes en conséquence pour les mettre à niveau.
Tu
te sens malheureuse chez ta tutrice, Lucie ?,
demanda le médecin.
Notre héroïne fut surprise par la
question. Jamais cette pensée eut effleuré son esprit. Sur les
milles choses qui lui passaient quotidiennement par la tête, aucune
ne tournait autour de l’idée de se voir en malheureuse victime
d’un cruel destin qui s’acharnait sur elle.
Au
contraire. Je suis très heureuse chez Nadège. Elle n’est jamais
injuste avec moi. Je ne suis punie seulement quand je le mérite.
Les regards de tutrice et élève se
croisèrent et Lucie remarqua la profonde émotion qu’occasionnait
sa réponse. Elle n’avait jamais vu Nadège aussi émue et fière
de sa protégée. La doctoresse, satisfaite des explications,
continua son enquête pour mieux cerner la cause des fâcheuses
gestes.
Penchons
nous d’abord sur les irritations de la zone génitale. Depuis quand
faites-vous porter la ceinture à votre élève la nuit ?
Hm…trois
semaines environs.
Les
symptômes ont-ils débutés à cette date ?
Dès
le lendemain.
Sans
vouloir mettre vos compétences en doute, peu d’éducatrices sont
au courant du bon emploi de la ceinture. Sur une point de vue
physiologique je conseille toujours un rasage total de la zone
pubienne y compris les grandes lèvres et le sillon anal. Cela évite
la friction et les irritations. Suivez mon expérience et prévenez
moi au cas absence d’amélioration.
Faites-vous
porter la ceinture en permanence à votre élève ?
Non.
J’estime cette mesure adaptée pour la nuit, mais inutile en
journée. Je n’ai pas envie que Lucie se laisse envahir par ses
pulsions dans son lit. Elle a besoin de son sommeil. Je ne suis pas
contre la détente, mais à fréquence raisonnable et sous contrôle
pour mieux forger le caractère.
Vous
avez une façon très autoritaire d’enseigner, Nadège et vous
devriez être un peu plus permissive parfois. L’éducation que
Lucie endure chez vous est particulièrement sévère. Comprenez-moi
bien, j’approuve entièrement vos méthodes. Une jeune fille a
besoin de repères, même à vingt et deux ans comme Lucie. Il est
tout à son honneur qu’elle approuve vos méthodes. Cela témoigne
d’une grande capacité de discernement et elle vous fait
entièrement confiance.
Ma
secrétaire médicale aussi est éduquée en ce sens et je ne manque
jamais de fermeté avec elles. Pourtant elle n’aimerait pas être à
la place de votre élevé.
Malgré
sa bonne volonté, Lucie a du mal à s’accommoder à une discipline
aussi poussée. Elle vit chez vous dans une tension permanente et
pour compenser elle se réfugie dans ses fantasmes. Quand elle n’en
peut plus, elle provoque une punition, seul moyen d’échapper à la
pression pendant un moment.
Accordez-lui
plus souvent un apaisement complet en guise de bonne conduite et tout
ira au mieux.
Quant
aux vilaines habitudes j’aurais besoin de renseignements
complémentaires. Lui passez-vous un lubrifiant avant d’administrer
le suppositoire ?
Bien
naturellement. Je prépare le terrain par un petit massage de
quelques minutes de la zone extérieure, puis de la zone intérieure
pour permettre une meilleure absorption.
La
sentez-vous réticente à ce traitement ?
Au
début oui, mais plus maintenant. Elle est coopérative et ne pose
aucune résistance.
La doctoresse se tourna vers Lucie qui
attendait toujours dans la même posture.
Est-ce
que tu te sens tendue quand tu te retrouves ensuite seule dans ta
chambre ?
Très,
Madame.
J’aimerais
que tu nous montres comment tu te procures du soulagement en
cachette. N’essayes pas de nous duper, je saurai partager le vrai
du faux.
Lucie n’osa pas s’opposer. Elle
s’appliqua sagement et ses pratiques furent confirmées par les
traces sur son doigt.
Ne
vous inquiétez pas, dit la doctoresse à Nadège.
Ce
comportement est fréquent chez les jeunes filles qui portent une
ceinture la nuit. Elles remplacent une mauvaise habitude par une
autre en se croyant plus malines que leur tutrice. Transgresser un
interdit augmente souvent le plaisir quand il y a moyen de s’y
abandonner en toute discrétion. Je conseille toujours à mes
patientes la double sécurité. Il s’agit d’un petit dispositif
en caoutchouc qui est très efficient et facile d’emploi. Il épouse
parfaitement l’anatomie et combine confort de port avec
impossibilité de céder à la tentation. Nous allons essayer de
trouver le bon modèle qui convient le mieux à Lucie.
Elle se dirigea vers un tiroir et
sortit une gamme de cônes assez semblables à des suppositoires de
très grande taille qui se finissaient en se resserrant sur un très
faible diamètre avec un grand embout rond et plat. Lucie n’avait
pas besoin d’explication pour comprendre ce qui allait lui arriver.
Ces « bouchons médicaux »
ou »préventifs » existaient en diverses tailles et
s’introduisaient de la même manière qu’un suppositoire. Après
un deuxième examen de l’anatomie de Lucie la femme en choisit un
et le mit en place après préparation adéquate. Elle progressa tout
doucement car l’endroit le plus large du dispositif se caractérisa
par un diamètre bien plus large qu’un doigt. Elle indiqua à sa
patiente de se lever et de faire des allés et retours dans la pièce.
La sensation n’était pas insupportable comme Lucie avait imaginé,
mais le sentiment de l’étrange correspondait bien.
Comme
vous le voyez, Nadège,
dit la doctoresse,
le
bouchon médical permet de se déplacer. Il peut alors se porter
aussi dans journée sans contre indication. Je vous établirai une
ordonnance et vous trouveriez le bon modèle au rayon d’éducation
spécialisée au supermarché .
C'est ainsi que prit fin la
consultation médicale. L’objet prescrit se présenta à
l’intérieur d’un coffret dont les consignes imprimées en
grandes lettres indiquaient l’indication et l’emploi sans
équivoque. Qui s’étonne que Lucie ne fît pas la coquette en
passant à la caisse. Tout le monde avait comprit quel genre de
comportement eut motivé cet achat. Elle garda avec difficulté son
calme en s’encourageant par l’idée d’un traitement de faveur
pour ce soir... également prescrit sur l’ordonnance.
Cette suite est décidément prometteuse. J'espère que les punitions seront bien sévères, cette fille est décidément sur la mauvaise pente...
RépondreSupprimerJe suis ravie que cette histoire vous plaise, Desdémone. Lucie est loin d'être au bout de son éducation...
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