lundi 8 juin 2015

718 Les dessous de la fessée voyeuriste (Lundi cinéma)

Se confesser toute nue

J'adore le délicieux embarras de me faire sermonner ou de devoir me confesser entièrement dénudée sous le regard attentif de mon homme. Excellent prélude à la correction qui m'attend et qui a pour but de mettre mes nerfs à vif. Donc pas besoin par la suite de taper comme une brute pour me provoquer des larmes de sincère contrition. Vous l'avez déjà compris, nous avons un penchant pour la recherche et surtout la mise à nu du vice réprimandable. Et quoi de plus naturel que de se présenter toute nue à cet exercice pour montre son « esprit coopératif ».

Vice si tu es là montre toi !

Il en va de soi que plus le vice commence à se dessiner, plus la tension monte et il arrive que le corps approuve ce que l'esprit à du mal à admettre. D'où aussi l'utilité de la nudité.

Non, ce n'est pas forcement un tribut à notre contexte judéo-chrétien qui cherche l'expiation dans et par de tels rituels.

La confession est une reprise de cultures antérieures, donc comme il me semble quelque chose se trouvant depuis la nuit du temps au fond de l'être humain auquel le judéo-christianisme à ajouté une apparence religieuse. Mais notons surtout la perpétuation et donc l'actualité de cette tradition par l'importance attribuée à l'aveu dans notre système judiciaire actuel.

Ceci dit, amalgamer religion et mœurs coquins peut donner une cocktail explosif.

On trouve aussi dans cette constellation le fantasme «  toute nue sous l’œil de...» qui décrit et met en relief toute une gamme d'émotions autour de la honte pour celui ou celle qui a goutté le fruit de l'arbre de la connaissance... du bien et du mal. Ce qui montre que la morale peut se révéler génératrice de puissantes titillements, mais surtout que ces origines sont loin d'être chastes et trahissent même ses origines psychosexuelles. Alors pour ne pas se faire remarquer par la moiteur de son entrejambe rien de mieux que de serrer ses fesses et ses cuisses.

Tu m'as l'air bien constipée aujourd'hui isabelle. On dirait que tu me caches des choses...

« Sous l’œil de » c'est être touchée par les yeux de l'autre, la poésie de la caresse par un regard, du regard qui met à nu, qui met au grand jour ce qui devrait rester caché. Regard qui rend toute petite. Qui fait rougir en s'associant à un voluptueux trouble, dû à la remonte du contenu refoulé sous forme déguisée et qui demande d’expier la faute sous forme d'une cuisante punition à défaut de pouvoir jouir de ce qui se trouvait à la base comme cible de la pulsion.

Maintenant intéressons nous à celui qui nous met dans cette situation pour...

... se rincer l’œil !

Grâce aux petits clips sur le net comme celui-ci, il est possible d'étudier en toute tranquillité les aperçus indiscrets qu'offrent les positions de discipline. Enfin, personne n'est dupe.

Les fantasmes de vraie discipline entre adultes comportent une composante du franc voyeurisme de celui qui applique, ainsi qu'un moyen pour qu'il puisse exprimer de manière très frappante sa frustration imposée par la dame par l'interdit de toucher ailleurs qu'aux fesses.

Voila un non-dit de plus sadique. La dame, confinée parfois dans une attitude plus ou moins ingénue, sorte de pudeur calculée, connaît très bien l'effet de sa nudité, de ses mouvements volontaires ou involontaire et de ses petits et grands cris sur un homme adulte. Comme si elle voulait dire :

Tu auras la peau de mes fesses, mais pas mon c...l !

Évidement dans un couple le fantasme inversé de Rousseau, aguicher avec ce qu'appelle le grand philosophe dans son langage si poétique l'objet honteux et l'objet ridicule (transposés au féminin bien entendu) ne manque pas de dénouement heureux. Une soirée fulgurante assurée, de préférence très vanille. Pervers, avec vous dit pervers ?

Ben oui, délicieux sentiment d'être pervers en cachette !

15 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle,

    Voilà une arme supplémentaire pour la "victime" : "Seulement parée de sa seule beauté, la belle, implorante et captive, restait malgré tout digne face à son maitre... bien décidé à la punir de ses écarts de conduite..." .
    Rusée ou tentatrice ? Elle détient les clés de son propre dénouement et semble jouer avec la patience légendaire (mais pas trop) de son bel hidalgo. Mais qui au final craquera le premier ?
    "Nous les hommes, pauvres diables, misérables que nous sommes" ... chantait en 1978 ce grand charmeur de Julio (Iglésias, père, of course ! ) .
    Mac-Miche.

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    1. Je dirais pour ma part que l'on se trouve dans une situation de séduction fort complexe, cher Monsieur Mac-Miche. Enfin, je ne plains pas trop un monsieur qui peut se rincer l’œil à sa guise !

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  2. Aujourd'hui heureusement l'aveu n'est plus la preuve ultime de la culpabilité dans notre système policier et judiciaire. Des faits divers navrants l'ont montré. Mais entre deux personnes qui s'aiment les aveux de l'un(e) peuvent être source d'une intense émotion, l'acceptation de sa faute et éventuellement du châtiment qui va suivre, l'abandon de son statut d'adulte autonome et pour l'autre, la satisfaction de voir son autorité provoquer l'émoi de la craintive inculpée, surtout si celle - ci est dénudée.

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    1. Merci pour ce petit mot de bon sens, cher Bertrand. On ne lit malheureusement pas assez souvent des témoignages qui parlent de la satisfaction de celui qui sermonne et qui applique. Comme si certains messieurs seraient exclusivement au service du désir de la dame... faut être naïve pour le croire !

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  3. Ah chez nous le sermon et la confession sont le plus souvent cul nu déjà en position, avant la fessée. C'est curieux, que l'on soit fesseur ou "confessé": la fesseuse s'adresse aux fesses du "confessé", qui lui répond sans la voir mais en montrant son anatomie honteuse...

    Donc dans cette position on entend griefs, reproches et rappel des mauvaises actions et on doit les admettre et tout dire.

    Quant à "l'air constipé", chez nous c'est "l'air énervé" ou "l'air fatigué" qui appellent, dans cette position, la "vérification" de la température rectale. On peut insérer le thermomètre en verre, sermonner et confesser pendant 2 minutes, puis on retire le thermomètre, on le lit, on le pose, et on donne la fessée.

    Quant à indiquer la "constipation" ou l'encombrement du ventre comme justification, vous connaissez les pratiques de mon épouse pour soulager ces problèmes.

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  4. Il m'est souvent arrivé de déceler chez madame cette fameuse moiteur suivant voire anticipant la fessée.

    Souvent, cela appelle le soulagement le plus traditionnel et "vanille" (si ce n'est que son fessier endolori se rappelle au souvenir de madame mon épouse).

    Parfois, cela m'a un peu agacé. Imaginez, madame est vraiment casse-pied et m'énerve, je lui donne une fessée, et là madame fait la femelle en chaleur. Je ne suis pas d'humeur. La punition supplémentaire a été de "faire son coin"... sur un bain de siège d'eau froide.

    En une occasion madame a été plus entreprenante, allant jusqu'à dire qu'elle avait envie de quelque chose en elle. Ah vraiment? Une douche vaginale a exaucé ses désirs... mais pas de la façon qu'elle aurait voulu.

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  5. Mon homme aime bien me trouver dans un état trouble après une bonne correction pour abus de toute sorte. Mon désir se montre clairement et justement ma punition consiste à ne pas les satisfaire. Notons que peut-être dans la discipline conjugale la punition se compose de deux étapes. Une qui est une sorte de satisfaction pré-génitale, d'être punie pour ses méfaits sur le cucul, ce qui explique les forts émois de voir le montrer préalablement. Et une qui interdit la satisfaction génitale. Ben oui, nous sommes adultes. C'est selon moi la partie la plus constructive de la punition, apprendre à différer ses pulsions, désirs et envies. En gros un acte proche de ce que l'on considère comme la base de toute éducation !

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    1. Je trouve également nécessaire que la punition ne soit jamais un préalable à la jouissance sexuelle. Il va de soit que les deux partenaires en ressentent une certaine frustration qui fait partie du jeu et accroit son efficacité. Il me parait toutefois concevable qu'ensuite, celui qui punit ait le droit de se libérer de son désir tandis que l'autre devra attendre plus longtemps. C'est une manière de le remercier pour la correction qu'il nous donne. Dans mon couple, où c'est Madame qui impose la discipline, il peut lui arriver - bien que cela soit rare - de se masturber une fois la punition finie ou même de me demander de la pénétrer jusqu'à ce qu'elle jouisse avant d'exiger que je ne me retire. Et si je veux espérer jouir plus tard, mieux vaut que je me rhabille vite et que je ne fasse aucune allusion grivoise jusqu'au soir. Inutile de dire que cela me rend particulièrement docile et que Madame peut afficher tout le reste de la journée un sourire satisfait tandis que de mon côté je n'en mène pas large, conscient que le moindre faux pas pourrait me coûter cher. Généralement le soir est synonyme de délivrance mais, en fonction de mon comportement de la journée, celle-ci peut être plus ou moins agréable : de la douce et bienveillante fellation à la masturbation sèche et rapide accompagnée de commentaires désobligeants. Dans tous les cas je ne peux qu'approuver et la remercier de savoir si bien s'y prendre avec moi (que ce soit en me menant à la baguette ou par le bout de la queue - deux méthodes complémentaires et ô combien efficaces lorsqu'elles sont ainsi combinées)

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    2. Il m'est arrivé, lorsque je réclamais un "soulagement" après de mauvais comportements, que madame me masturbe en me faisant sentir son mécontentement. Parfois c'est comme vous dites, une masturbation "sèche et rapide", on frotte un peu inconfortablement jusqu'à épanchement. Parfois, avec un préservatif dessus. Parfois avec en plus un doigt dans le derrière.

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    3. Mon homme part du principe de ne jamais porter ou prolonger une punition dans la chambre à coucher, cher Arthur. C'est un lieu de bisous, de tendresse, de vanille (à notre façon!) et de galipettes aussi. En sortant du coin, mis à part le ménage punitif qui intervient parfois, il suis donc entièrement réhabilitée. Ceci dit j'aime l'idée de procurer une fellation à mon homme pour le remercier de ma punition. Mais bon, il est contre et il est vrai que cela peut dans certaines situations causer des problèmes de couple. Punition en parlant d'une vraie et sexualité « pénétrante » font rarement du bon ménage. Le fantasme peut être stimulant, mais quand on se lance dans la DD, il vaut mieux prendre certaines précautions. Notons que sur un point de vue psychanalytique le joujou du monsieur et la baguette sont traités comme équivalents...

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    4. Pour monsieur Pécan

      J'ai envie de dire sacré monsieur Pécan. Vous ne manquez pas d'air. Si j'ai bien compris vous agacez votre dame au point qu'elle soit obligée de vous corriger et en plus vous lui demandez une détente. Comme je comprends sa manière de se comporter avec vous !

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  6. Bonjour Isabelle,

    Vous ne serez sans doute pas étonnée en vous disant que le début de votre petit clip m’a quelque peu troublée : c’est tellement semblable à ce que je vis chaque fois qu’ayant fauté, je vais devoir être corrigée. Il me paraît totalement impensable de ne pas être à ce moment là intégralement nue, humblement exposée, en témoignage de l’acceptation de l’autorité de mon mari.

    Tout au plus, il me semble que dans mon cas, le temps passé à genoux pour la partie
    confession/sermon/verdict est bien plus long que celui montré dans cette vidéo. Il arrive même de temps en temps que mes premiers pleurs puissent intervenir dès ce moment là, si j’ai le sentiment d’avoir fort courroucé mon mari.

    Là où je vous rejoins, c’est dans votre critique de la brutalité de la correction qui suit dans cette vidéo, une brutalité qui selon moi ne correspond en rien de ce qui peut se passer dans un couple qui s’aime, et qui n’est pas adepte de jeux SM. Les coups de martinet, avec le barème de 0 à 20 que pratique mon mari, sont suffisamment cinglants pour me faire pleinement prendre conscience qu’il ne s’agit pas d’un jeu, mais bel et bien d’une punition, sans que cela puisse s’apparenter à de la brutalité inutile et que je qualifierais de stupide !

    Mais la façon dont ce clip est filmé (enregistré ?) démontre qu’il y a un tiers : n’est-ce alors cette fois que du cinéma ? ou un jeu coquin ? Je ne peux pas m’imaginer corrigée hors de l’intimité de notre chambre conjugale et en présence d’un tiers, même s’il m’est arrivée de devenir écarlate à la suite de réflexions de mon époux pouvant laisser supposer à des tiers comment je peux de temps en temps être punie par mon « Seigneur et Maitre » ….

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    1. Bonjour Christine,

      j'ai souvent l'impression que les clips sont faits par des personnes pressées pour des personnes pressées qui de plus demandent des fessées interminables et/ou particulièrement intenses. Le contexte psychologique importe peu ou pas du tout. Il y a énormément de matériel que je ne présenterai pas sur mon blog parce que trop agressif et je ne suis pas une adepte du journalisme made in 1960 qui montre ce qu'il dénonce. Enfin, malgré une sélection rigoureuse, je me vois presque toujours, mise à part la fessée réellement cinématographique, devant un compromis faute de mieux. Peut-être que le matériel crédible manque-t-il tout simplement pour la raison évoquée dans votre dernier paragraphe, la grande discrétion des adeptes de la discipline en couple. Il en va de soi que dans mon couple aussi, l'acte proprement punitif ne prend qu'une infinie partie de ce qui l'entoure. Sans compter les coups du martinet, il me semble que chez nous le nombre se limite entre 10 et 20 pour les mêmes raisons que chez vous.

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  7. Bonjour,
    Le moment du sermon est un moment à part. D'abord le fait d'être nue devant son mari ou compagnon. Chez nous, Madame est effectivement moite rien qu'à l'idée de se retrouver nue devant moi, ou encore plus, culotte baissée. Effectivement, quelques pleurs peuvent être possibles car elle sait qu'elle va être punie et surtout elle va devoir dire pourquoi,
    Il est vrai aussi que c'est satisfaisant pour moi, à ce moment au moins, les règles du couple sont évidentes et madame est à son mari.
    La suite est bien différente : La fessée, parfois un peu dure, le coin souvent et la réconciliation.
    Quant aux éventuels témoins, c'est une toute autre histoire.
    Milu

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  8. Merci pour ce joli témoignage cher Milu. Je constate que chez vous aussi le rituel qui entoure la correction conjugale prime sur l'acte même. Je pense que c'est le fait de prendre bien le temps pour soigner chaque détail qui permet les fortes émotions tant que sur le point de vue psychologique que physiologique. Je pense également que toute hâte en cette matière brise la magie de l'instant...

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