mardi 2 juin 2015

715 Punie pour un oubli de culotte

Quelle belle invitation à la fessée

Un vieux magazine, datant d'un temps que je n'ai pas connu, me saute aux yeux sur un marché aux puces en Allemagne. A côté de moi, mon chéri qui commence à faire de gros yeux, en voulant me faire croire qu'il n'a rien vu. Le connaissant il craint - à juste titre - mon exubérance. Par conséquence il est un peu gêné en ma compagnie dans ce lieu public de laisser libre cours à sa pulsion d'acheter discrètement l’objet de sa convoitise.

Une belle dame avec un sourire éclatant, en robe légère chevauche un cheval en bois de fête foraine. Sans se méfier du petit coup de vent qui lui soulève sa robe, dévoilant ainsi des bas blancs, tenus par un porte-jarretelles, mais surtout un oublie de la petite culotte. Vu la posture de la dame, je peux sans le moindre doute déduire que les fantasmes de mon chéri se condensent dans son cris de cœur favori:

Mériterait bien une pour son audace...

J'adore cette pseudo morale, sphinctérienne comme l'aimait appeler Freud, qui souhaite punir ce qui cause des petits titillements dans l'entrejambe. En partant de ce principe de montrer son fessier tout nu est donc un acte hautement recommandable. Bref sa main le démange sacrément et il aimerait bien que ce soit moi la fautive pour me rappeler dignement à l'ordre. Et comme à mes habitudes, je ne tarderai pas de lui fournir involontairement une jolie raison pour me corriger. D'abord par mon rire émerveillé et difficile à ignorer devant cette trouvaille, puis par mon cris de cœur qui résume mon association spontanée. 

Mais elle n'a pas de culotte !

Grande rigolade à côté de nous sur ce marché aux puces bien fréquenté. Et pour quelques cents je fais l'acquisition du journal. Il en va de soi que cette couverture ne me laisse pas de marbre non plus. Je m'imagine à la place de la jolie dame avec un sourire identique pour montrer... mes belles dents. Cachant derrière ma façade angélique de bien vilaines pensées. Imaginant mon homme me rappeler à l'ordre pour oublie de culotte.

En fait, je vis mes plus grands frissons quand ses réactions coïncident les plus fidèlement avec la petite voix en moi qui m'inspire mes fantaisies sévères.

J'adore quand mon homme se montre moraliste à souhait. Il a fait d'ailleurs de grands progrès depuis notre rencontre.

Mais d'où me vient cette passion pour les chevaux en bois ? Et comment cela se fait que mon homme aussi partage cette passion ?

Il est bien connu que les premières émois charnels de l'enfance se font en voiture, en train ou dans les fêtes foraines à cause des vibrations. J'ai dû avoir un coup de foudre pour les manèges avec de chevaux en bois et je n'ai cessé pendant de longues années de réclamer des tours à mes parents. Idem pour mon chéri. Voila un belle base pour un remix avec un fantasme de fessée. Bref une fois à la maison, mon homme m'a déculottée pour mon mauvais comportement en public.

Et la petite voix en moi était entièrement d'accord avec son verdict.

J'ai reçu une claquante fessée à la main, plutôt cuisante que douloureuse, une qui perturbe mon entrejambe au plus haut point. J'ai passé le reste de la journée sans culotte, en petite robe avec bas et porte-jarretelles en dessous, comme la dame de la couverture. Avec une seule différence :

Moi j'avais les fesses toutes rouges !

29 commentaires:

  1. A bien penser, et surtout à vous lire, chère Isabelle, Monsieur Freud est très inutile... quand il n'est pas malfaisant...
    Comme la vie est simple !
    Mais qui la compliquent le plus, de ceux qui radotent leurs morales, ou de ceux qui se drapent dans le combat contre ces moralistes ?
    Où es-tu, hypocrisie ?

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  2. Pour ma part, cher Monsieur Why Not, vous en doutez que je ne trouve pas Freud inutile. En digne fille d'Eve pendant Adam se réjouit de sa béatitude et de la simplicité de la vie, j'aime me pencher sur le péché qui semble être selon la bible : le savoir. Je ne pense pas que Freud fût moraliste. Je trouve qu'il met en garde de ne pas confondre notre « morale archaïque qui détermine nos appréciations comme excitant/non excitant », « sécurité/insécurité »etc et celle en vigueur dans notre société. Voila je viens à l'utilité de ce constat  dans un domaine qui vous semble cher : Les maîtres ! Ils semblent créer selon mes lectures un joli trouble chez bien de dames en passant sans cesse entre une morale conventionnelle basée sur une sorte de bien (récompense) et de mal (punition) et une morale basée sur l'excitant/non-excitant. Quand on ne confond pas les deux registres tout va pour le mieux. Par contre chez une personne qui les confond, il y a risque de manipulation dangereuse...

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  3. Chère Isabelle,

    Ma femme, la belle saison venue, aime bien porter robe ou jupe sans culotte. Elle les choisit alors plutôt longues et sages, sans les risques d'accidents que vous évoquez.

    Cela nous amuse qu'une dame semblant plutôt "sage" soit sans culotte.

    Sa justification (un peu hypocrite) est que par des temps de chaleur et de sueur, il est plus sain "d'aérer tout ça".

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    1. Comme votre dame, moi aussi j'aime bien les petits prétextes hypocrites, cher Monsieur Pécan. Avant mon épilation définitive quand je me faisais encore « cirer » j'adorais rester sans culotte sous mes tailleurs sous prétexte que la culotte provoque des irritations sur une peau fraîchement épilée.

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  4. J'oserai vous dire que le sieur Freud a permis beaucoup de confusions... dont il jouissait...
    Et puis reconnaissez que les fils d'Adam sont mille fois plus compliqués que les filles d'Eve.
    Prenez une entreprise lambda d'environ cent personnes : on compte sur une main les hommes qui vont à l'essentiel, pendant qu'on compte sur l'autre les femmes qui n'y vont pas.
    Mais je sais... je suis trop féministe...

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    1. Il semblerait effectivement que Monsieur Freud avait un côté vaniteux, mais bon nul n'est parfait.Je ne sais pas ce qui vaut tant aversion à ce brave homme (je parle de manière générale). Pour ma part je lui trouve une excellente connaissance du savoir de son temps et grand nombre de belles pensées sur l'être humain...

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    2. L'aversion pour Freud commence au moment que l'on découvre combien l'ensemble de son œuvre tend à asservir au lieu de servir.
      Marx et Freud, l'un par l'extérieur, l'autre par l'intérieur, ont le même but... inavoué... inavouable...

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    3. Pour ma part, cher Monsieur Why Not, je ne juge pas une œuvre selon les intentions de l'auteur, mais selon sa capacité de décrire ce qui n'est pas encore. Marx prédit pour notre époque un capitalisme spéculatif et une montée d'un communautarisme réactionnaire. Freud pour sa part prédit une libéralisation des mœurs sexuelles, notamment une meilleure acceptation des pratiques pré-génitaux par effet de régression sociale. De l'autre côté un débordement des tendances agressives qui eux n'ont pas de marge pour régresser.

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    4. Chère Isabelle, on fait dire aux boules de cristal ce que l'on veut bien y trouver.
      Communautarisme réactionnaire !!!???... oui, mais lequel ??? ou plutôt, lesquels ???
      Débordements des tendances agressives ???!!! oui, mais depuis la nuit des temps jusqu'à la nuit des temps !!!

      Enfin, nous sommes si loin des fessées...

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    5. Effectivement je ne vais pas essayer ici de résumer des œuvres entières. Retournons à notre broderie!

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  5. Et permettez-moi d'ajouter que j'ai toujours écrit que rien n'est pire qu'une femme à histoire si ce n'est un homme à histoire.

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  6. Effectivement les personnes à histoires peuvent facilement gâcher la vie des autres. Je pense notamment aux narcissiques pervers ou aux névrotiques dont la satisfaction tourne autour de l'absorption de l’énergie vitale de leur environnement... Zut encore ce Freud!

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  7. Bonjour Isabelle,

    Cette fameuse "petite voix" ! Que de choses, elle nous susurre à l'oreille de notre conscience... "Allez profite de l'occasion ! " nous tente notre mauvais génie... "Non, voyons ! Que va t-il penser ! Non, quelle honte ! " nous implore de renoncer notre ange gardien. Mais au fond, quel mal y a t-il à se faire du bien ? "Carpe Diem" disait le poète. "Profite du jour". Tout un programme.
    Mettre en garde contre les excès divers est une vertu première chez ses hommes de plume. Louable mais parfois contraignant. Non ?
    Il faut avouer que certains garde-fous nous préservent d'un empressement trop zélé qui peut nous prendre à notre propre jeu.
    Mac-Miche

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  8. Moi aussi j'ai pensé au dialogue entre la petite voix qui nous pousse à faire de choses inconsidérées et celle de notre ange gardien, cher Monsieur Mac-Miche. Mais peut-être ce serait lui qui approuve mes punitions !

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  9. Chère amie, vous n'ignorez pas que le sexe des anges, c'est le martinet...

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    1. Il en existe d'ailleurs de très jolis dessins et photomontages à ce sujet. Bien évidement il vaut mieux les cacher de nos jours devant les bien-pensants...

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  10. Bonjour Isabelle,

    Votre commentaire me fait penser à la tradition de Noël du personnage de Krampus redresseur de tords des conjoints infidèles. "Père fouettard pour les garnements, Krampus pour les parents". Pas mal la rime, non ? Rires.
    Mac-Miche.

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  11. Je connais le Krampus plutôt comme personnage qui visite les grandes filles célibataire pour les punir de tous les cœurs brisées au fil de l'année... rire!

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  12. Bonjour chers tous
    Isabelle ; monsieur Doumik ; monsieur Pecan ; monsieur Mac-miche
    je ne suis pas dans le cadre du blog mais j'ai besoin d'une aide l'un d'entre -vous pourrait-il m' aider ? j'ai perdu la fonction de ma photocopieuse qui me permettait de pouvoir rentrer dans le blog de notre chère Isabelle et d' imprimer
    ses commentaires et aussi les interventions des blogueurs .
    Quelles serait la marche à suivre ? sachant que je posséde une imprimante
    HP Deskjet 25 40 et comme ordinateur un petit Asus Eee PC flare séries
    et que suis suis sur windows 7
    la page d' Isabelle je l'imprime mais je ne peux pas rentrer et imprimer les commentaires de vous tous lorsque cela m'intéresse .
    Je n'arrive pas à m'en sortir seule ......
    Si l'un d 'entre - vous peut me donner la marche à suivre se serait formidable

    bien Amicalement à vous tous ....et merci

    ( mon chéri ne connait connait rien aux ordinateurs)

    Jacqueline





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    1. Bonsoir Jacqueline,

      Ca fait toujours plaisir de vous lire.
      Je ne peux pas vous être d'une grande aide car la technique informatique n'est pas mon point fort. Vous pouvez essayer la fonction "Aide" dans l'option "Propriétés" quand on ouvre le panneau pour les impressions qui demande souvent si il y a des imprimantes à connecter. Ce doit être dans ce chemin là. A défaut, reste quelqu'un dans votre entourage qui se débrouille en informatique.
      Désolé. Bonne soirée à vous.
      Mac-Miche.

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    2. cher monsieur Mac- Miche
      Je suis ravie
      j'ai essayé avec vos indications et ......c'est couronné de succés
      vous m'avez bien aidé
      vous étes un ange Merci
      Avec toute mon amitie
      Jacqueline

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  13. Chère Jacqueline,

    pour ma part je ne saurais vous être d'aucune utilité. Je suis nulle en technologie moderne et nous avons même pas d'imprimante à la maison .
    Quant à mon chéri, c'est comme le vôtre. Par conséquence espérons qu'une personne qualifiée puisse vous renseigner.

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  14. Bonjour Jacqueline et Isabelle, et vous tous,

    Merci beaucoup pour votre compliment. Bien content de vous avoir apporté une solution car l'informatique n'est pas un domaine très facile pour les profanes que nous sommes. Bonne journée à vous.
    Mac-Miche.

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  15. enfin je vais pouvoir de nouveaux garder les interventions qui m' intéressent le plus ; oui la photocopieuse me sert pour beaucoup de recherches
    et pour le quotidien c'est bien pratique
    merci encore
    Jacqueline


















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    1. Je ne vous donne pas tort chère Jacqueline, un bueugue informatique et il ne restera rien de tous ces jolis blogs, tandis que le papier c'est une valeur beaucoup plus sure!

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  16. Bonjour Isabelle,

    J’ai souri en lisant le récit de votre journée sans culotte, moi qui depuis des années n’en porte plus ! Cela remonte aux tout premiers temps de ma relation avec celui qui est devenu mon mari. J’eus, une fois de plus, un accès de pertes blanches très abondantes. M’en plaignant à ce médecin, ami de mon mari, qui est celui qui me suit depuis le début de ma vie de femme (et pour cause !), il me recommanda, je dirais même il m’ordonna (dans le sens « ordonnance médicale » !), de remplacer ce dessous sous mes jupes par un jupon.

    Je dois dire que ce traitement bien naturel s’est depuis toujours avéré parfaitement efficace pour moi, je n’ai plus jamais eu un tel ennui, et je trouve cela en définitive très confortable. Il est évident que cela entraine de ne pouvoir porter de pantalon, mais je n’en ai que rarement mis, ma mère critiquant selon elle son caractère peu féminin. De même, il n’est pas question de porter des minijupes !

    Je ne crois pas que dans ma vie courante, que ce soit au travail ou ailleurs, qui que ce soit d’étranger à notre cercle familial se soit un jour douté de cette nudité : je fais attention et c’est devenu un réflexe tout à fait naturel. Je ne jurerais pas, par contre, qu’étant en vacances dans le midi, et portant une robe de plage légère, certains passants aient pu avoir un bref aperçu ! Mais en saison, par fortes chaleurs, ce n’est pas exceptionnel que des femmes soient « cul nu » ainsi que j’ai (nous avons !) pu le constater …

    Je profite de ce mot pour vous raconter que pendant le pont de l’Ascension, j’ai souvent pensé à vous : pour clore ma période de convalescence, mon mari m’a fait la surprise d’un séjour à l’ile du Levant, un coup d’avion plus bateau-taxi le mercredi après-midi et retour le lundi matin. Nous avons même eu un bon coup de mistral le vendredi ! mais de toutes façons, la mer était encore trop froide pour s’y baigner. La piscine de l’hôtel étant protégée du vent, nous avons bien pu en profiter. Et nous y avons fait connaissance et sympathisé avec un couple originaire de Düsseldorf, en voyage de noces ( !) car venant de régulariser une liaison d’une dizaine d’années.

    Ils avaient tous les deux une épilation intégrale, mais cela n’incite pas mon mari à faire de même ( !) : c’est vrai qu’il taille sa toison si nécessaire assez court et qu’elle ne me gêne pas. J’ai été étonnée de voir que cette jeune femme avait sur son pubis, attirant les regards, un tatouage d’un papillon aux ailes multicolores déployées sur les lèvres : je ne sais quoi penser de cet ornementation, mais il est vrai que plusieurs fois, quant à moi et comme aussi d’autres clientes de l’hôtel, , il m’est arrivé de porter certains de mes bijoux intimes …

    Comme il arrive que mon mari aille en voyage d’affaires à Düsseldorf, nous avons échangé nos adresses, et il est bien possible qu’un de ces jours, on leur fasse une visite !

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  17. Chère Christine,

    il me semble que de nos jours le « sans culotte » gagne du terrain. Déjà par le biais des médias qui nous présentent au moins une célébrité par semaine qui se fait surprendre sans culotte. Avec des soupçons pesant même sur Catherine Middleton. Ce qui me rend cette dame encore plus sympathique, ceci dit! Pour ma part aussi j'aime bien cette pratique de temps en temps. Surtout en saison de petites robes légères. Par contre je n'ai jamais envisagé d'adopter cette attitude en permanence comme vous. Peut-être parce que mon homme n'a jamais formulé ce désir. Il aime trop les surprises. Toutefois j'en conviens parfaitement avec vous sur la discrétion.

    Je connais Düsseldorf. J'ai grandi proche de cette ville. Dans ma tranche d'âge, chez les personnes que je fréquente quand je vais en Allemagne dans cette région, l'épilation intégrale est très fréquente. Autant pour les dames que pour les messieurs. J'ai également initié mon homme et je le préfère tout lisse. Les mari de mes copines sont également épilés. La tatouage est plus rare. J'en ai eu aussi jeune, mais j'ai remédié pour l'enlever au laser. Ce n'était pas pour moi.

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  18. Délicieux petit texte pour mon retour dans votre monde, avec, je suppose, une de ces fessées qui laissent un souvenir attendri, d'autant plus ému que le reste de la journée a été passé cul nu, à la merci d'un imprévu pouvant dévoiler des fesses encore rouges de la claquée subie. Merveilleux, chère Isabelle.

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  19. Quel plaisir de vous relire cher Monsieur Rich! Merci pour vos compliments qui me vont droit au cœur. Nous sommes effectivement dans un registre de fessée émotionnelle, surtout qu'il y a tout un vécu qui rend événement inoubliable.

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