lundi 13 janvier 2014

456 Sous les jupes des filles (#16)

Cette fois-ci cela se passe littéralement sous les jupes de filles !

Voici un petit texte qui prouve que la jouissance dans la joie et de la bonne humeur existe. Et bien évidement je vais établir le rapport avec celle de la fessée en faisant appel à l’ingéniosité de mon homme et à un grand écrivain et prix Nobel suisse. Voyons donc un peu !

Chéri viens voir ce petit clip !

J'ai du travail isabelle. Tu me le montrera plus tard.

Pour lui faire changer l'avis je monte vite le son de mon ordinateur et j'avance le clip sur 6 minutes avant que mon chéri ne disparaisse dans sa pièce de travail. Et là - comme je le connais bien - il arrive en faisant des grands yeux.

C'est quoi ce truc, isabelle ?

Hein bien, c'est une petite dame qui lit une histoire tandis que sous la table quelqu'un lui passe un vibrateur dans l'entrejambe.

Alors là, il marque un temps d’arrêt. Visiblement il est sous le charme de ce petit clip. Car effectivement il permet de voir ce que mon chéri ne peut pas voir en faisant pareil. Quand on s'occupe de sa dame à cet endroit précis, il est difficile de voir les réactions sur son visage. Reste le son que mon homme apprécie beaucoup, ma façon particulièrement éhontée d'exprimer les nuances de mon plaisir. Sorte de guide pour grands garçons pour leur indiquer comment mieux s'y prendre. Quand le son va en augmentant nous sommes sur la bonne voie. Comportement plutôt « autrement intéresse » que celui de la dame qui fait uniquement semblant. Notons aussi que certains messieurs sont particulièrement sensibles aux bruitages de la dame ce qui augmente considérablement leur vaillance.

En regardant le visage de mon chéri et j'ai l'impression de lire ses pensées. Il est en train d'évaluer la chose sous un aspect technique. Bon, hors de question qu'un autre monsieur s'occupe de moi. Ce n'est pas notre truc du tout. Et hors de question aussi de faire appel à une bonne copine. J'ai dépassé l'âge.

Parfois je ferais mieux de réfléchir avant de lui donner des idées !

Car il est très bon bricoleur mon chéri et il me semble inutile d'expliciter ce que l'on peut faire à partir d'un tabouret typiquement allemands avec une découpe cœur. Bref faute d'un comparse sous la table, on peut aussi se contenter d'un objet vibrant ou deux (pour ne pas oublier le siège de la discipline) pour intensifier l'effet. Il en existe même à télécommande avec variations d'intensité. Et voili, voila la lecture peut commencer.

Les dames qui font cette expérience de littérature hystérique ont des métiers de contact avec un public (actrices, danseuses, modèles...) et on peut se poser la question du vrai et du faux. Enfin, cette question concerne surtout les personnes avec un penchant pour le doute. Pour ma part, étant très insoucieuse et bon public, je prend tout simplement plaisir à regarder, puis une fois compris le principe (ce qui n'est pas bien compliquée) d'essayer d'en faire autant pour ma part. Tenue libre, je choisi du sage, petite jupe ample et pour la sensualité un pull en angora. Et comme livre Narcisse et Goldmund qui développe entre autre l’intéressante théorie que les expression du visage dans des moments du plus grand plaisir et de la plus grande souffrance se ressemblent. Ce qui donne pour notre sujet :

Est-ce que l'expression du visage d'une dame qui reçoit une forte fessée ressemble à celle quand elle est en train de jouir dans un contexte plus classique ?

A moins qu'elle ne sache pas vraiment jouir hors ou sans contexte de fessée. Enfin passons. Hein non, je ne passe pas mon temps à intellectualiser quand je suis en train de faire des « choses ». Je me laisser aller. Et quand je reçois une correction je suis trop occupée par mes fesses pour penser quoique ce soit. Les réflexions je le fais au coin. La meilleure pratique qui soit selon moi pour une femme moderne de s'imposer (ou plutôt de se faire imposer) un temps d’arrêt dans une vie trop active. Alors, pour ma part selon mon homme la réponse à la question est non et selon mes aperçues de ces clips j'opte également pour le non. J'aime cet air joyeux de la dame et je m'y retrouve. Inutile de dire que le célèbre : Omne animal post coitum triste (après le coït les animaux sont tristes) ne me correspond pas. Après... c'est la joie de vivre, le bonheur à l'état pur, la détente physique et j'en passe. Mais bon sur ce point c'est assez semblable à l'effet d'une bonne correction...


8 commentaires:

  1. "Post coitum omne animal triste est sive gallus et mulier*. "Et mulier", chère Isabelle.

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  2. Effectivement (rire), j'avais oublié la perspicacité de Freud qui exclue en grand connaisseur les dames !

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  3. Cet ustensile semble adapté à la situation:
    http://en.wikipedia.org/wiki/Sybian

    On pourrait y installer une dame, la jupe ou la robe rabaissée afin de préserver les apparences, et lui demander de lire quelque chose.. peut-être que ce serait même plus amusant avec un texte absolument pas érotique? Ou de répondre à des questions de mathématiques?

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  4. Et la poésie cher Pecan. Rien ne vaut un petit ensemble bricolé avec soin et amour par un grand garçon. Je donnerai beaucoup d'ailleurs pour savoir ce qui se passe dans ces moments dans sa tête. Votre objet me semble plutôt destiné pour dames célibataires. Bien évidement, moi aussi j'ai opté pour un texte qui n'est pas vraiment érotique. Loin de là. Cela joue dans un monastère et l'ambiance est austère. Par contre les maths c'est non, quel horreur !

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  5. Hé bien chère Isabelle, si vous aimez les méthodes artisanales, voici qui devrait vous faire rire:

    Quelques fois, madame m'a fait le gag suivant: alors que j'étais au téléphone ou sur Skype (audio seulement), me baisser la culotte puis s'occuper de mon intimité. Impossible de raccrocher au nez, difficile de se concentrer sur la conversation!

    (Il me semble lui avoir flanqué une fessée au moins une fois pour ça parce que tout de même...)

    Avec les dames c'est plus difficile de jouer le même tour.

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  6. Comme je comprends votre dame. Moi aussi j'aime bien embêter mon homme de telle manière. Aimer la fessée n'est pas synonyme de la passivité qui s'exprime en tendant son derrière sagement à la disposition du monsieur. Toutefois pour le téléphone c'est assez délicat, car mon homme travaille à la maison. D'habitude je fais bien attention à qui il parle et je me permet mes audaces seulement quand j'arrive à identifier clairement le correspondant. Sinon je m'abstiens. Cela va de soi.

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    1. En au moins une occasion j'ai dit quelque chose comme "mais arrête" et ai dû instantanément trouver un prétexte ("c'est ma fille qui veut jouer").

      Vous savez, chez nous, quand madame veut une fessée et est d'humeur taquine, il lui arrive de me faire volontairement enrager,

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  7. Pour ma part depuis mon enfance j'ai pris l'habitude de ne pas déranger une personne qui travaille. Mon papa toujours très gentil avec moi, m'a fait comprendre petit à petit de lui lâcher la grappe quand il était dans son bureau. Alors mon homme profite de ma bonne éducation. Ceci dit je peux me montrer très insistante hors communications téléphoniques. Et dans ce cas la fessée est largement mérité.

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