dimanche 5 janvier 2014

453 Corriger la belle au bois dormant

Ah les rêves de grand garçon

Il y a certaines images qui se sont gravées dans la tête de mon chéri quand il était encore ado. Comme cette belle dame qui se tient paisiblement dans une petite rivière au milieu d'une foret et qui aborde un pose pour le moins que l'on puisse dire provocante. En offrant sans la moindre gêne une vue vraiment imprenable de son derrière entièrement dévêtu au promeneur qui le découvre. Je pense que ce qui fait le charme de cette photo, c'est cet aura d'un événement parfaitement probable. Suggérant que les choses de la vie se passent ainsi. Que toute dame tentée par la pèche va se parer de cuissardes en caoutchouc pour le côté pratique et pour le côté élégance d'une chemise d'homme blanche, d'une veste d'homme en tweed et d'une casquette d'homme assortie. En laissant toutefois comme la petite touche de féminité ses fesses au bon gré d'un petit vent matinal. Voila le côté rêve qui s'emparant de certains garçons s’apprêtant à devenir un homme. Il en va de soi que j'aimerais me pencher dans mon post sur les aspects mignons de telles imaginations en laissant de côté le politiquement correct.

Alors certains garçons, trop timides pour chercher directement le contact avec les filles de leur âge pour se lancer dans des jeux de docteur approfondis, hésitent devant l'inconnu et préfèrent d'abord se documenter sur les dames. Chez le marchand de journaux de leur enfance ! Et au lieu de choisir le journal de Mickey, ils passent à autre chose de plus adapté, en phase avec leur développement.

Ah la poésie de l'ado rougissant qui achète son premier magazine de charme !

Très rares sont ceux qui osent en parler. Ceux qui se souviennent avec précision duquel il s'agissait. Ceux qui l'ont gardé. Car effectivement cet achat revoie infailliblement à des activités en solitaire. Sous la couette, dans la salle de bain ou les toilettes, en absence des parents à la maison. En fait, à mon humble avis, les choses se passent de manière assez semblable que chez les filles sauf que les jeunes dames qui ont recours à un support de papier me semblent plutôt rares. Car disons que nous sommes dotées par la nature de ce que convoient les jeunes hommes. Pas besoin alors d'aller chez le marchand de journaux et se regarder dans une glace devient subitement une aventure autrement passionnante. En ce qui concerne les narcissiques comme moi ! Il n'y a pas toujours non plus recours à la main. Je garde par exemple d'impérissables souvenirs de bancs d'école en serrant mes cuisses, idem sur les longs trajets en bus ou train. L'agrément du vélo d’appartement, de la danse rythmique, en solitaire ou en groupe, de la marche au pas dans mon club de majorettes, du jet de douche et aussi du l'air chaud du sauna. Sans parler du plaisir de me passer le rasoir électrice de mon papa autour de mon entrejambe. Voila le monde de sensations richement doté pour les filles et qui selon les dires de certains messieurs se restreint plutôt à ce que l'on appelle des activités d'une main.

Revenons alors au garçons et leurs magazines. Ces derniers, portant le qualificatif pour adultes , montrent l'anatomie des dames dans le moindre recoin. Enfin, manière de parler. A l'époque de mon chéri c'était encore bien pudique et on restait dans un registre sage et plutôt suggestif. Il découvrit ainsi une photo qui a su enflammer ses rêveries, un peu comme celle en haut de ce post. Et je pense qu'il a pris pleinement conscience de son fantasme de fessée au travers de cette petite dame qui lui tendait si innocemment son postérieur. Car contrairement aux « garçons classiques » son association spontanée portait sur une envie subite ...

d'appliquer une bonne fessée à cette effrontée pour lui apprendre les bonnes manières !

Je suis très friande de telles anecdotes. J'adore écouter les grands garçons qui me racontent l'éveil de leur sensualité. Leurs fantasmes, leurs frissons devant la « petite fiancée » sur papier glacé. Il y a quelque chose de touchant et de pudique à la fois dans ces histoires. Un côté maladroit, un manque de confiance en soi, une certaines idéalisation de l'inconnu, de l'obscur objet du plaisir. Et niveau histoires, je me trouve particulièrement gâtée par la génération de mon homme, par ses amis qui me parlent avec enthousiasme du plaisir procuré d'un aperçu de petite culotte blanche, par les jambes de filles gainées de bottes, par un cuisse qui se dévoile...


A suivre...

25 commentaires:

  1. Comme vous le savez peut-être, Isabelle, même si mon épouse ne m'interdit pas totalement la "vilaine main" (à laquelle je me suis beaucoup adonné dans ma jeunesse), j'ai interdiction de m'épancher par celle-ci lorsque je suis avec elle (c'est toléré si je suis solitaire, par exemple en voyage d'affaires), et interdiction de fantasmes trop précis (sous peine de punition cuisante). Donc je ne regarde plus trop ce genre d'images...

    Puisque vous évoquez le sujet, une punition que j'ai parfois infligé à madame est de devoir pratiquer la "vilaine main" devant moi, bien éclairée et dans une posture ne laissant rien invisible, avec inspection du résultat. Elle trouve cela honteux.

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    1. A vrai dire quand nous sommes séparés, il m'importe peu que mon chéri s'amuse en solitaire. Seul l'idée qu'une autre dame soit en jeu me met hors de moi, car à ce niveau j'ai une tolérance zéro. Par contre que la dame pratique la vilaine main me semble bien un truc de certains hommes coquins. Le mien y compris. Ses yeux se mettent instantanément à briller rien qu'à l'idée. Et pour ma part je trouve ce désir bien mignon. Alors cela arrive chez nous aussi, hors contexte de punition. Pour le plaisir des yeux et surtout des oreilles de mon chéri. Je suis très impudique à ce niveau. J'ai un sujet qui va dans ce sens en préparation. Avec un très joli clip à l'appui, pudique dans l'impudeur. Si je trouve le temps la semaine prochaine....

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    2. Voilà... c'est un peu pareil chez nous, madame se moque bien que je m'amuse en solitaire quand elle n'est pas là (quand elle est là c'est différent: hors de question que je me rende indûment indisponible pour le "devoir conjugal"!), mais évidemment pas d'autre dame (ou d'autre monsieur) et même pas de fantasme trop "réaliste" (pas de collègue, par exemple)...

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    3. Bon, là je comprend votre dame. Je crois que je prendrais très mal que mon homme se rende indisponible pour le devoir conjugal. Mais bon, comme il dit parfois, il est trop fainéant pour la vilaine main... sans être superman non plus !

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  2. Bonjour Isabelle !

    Le titre de votre récit m'amuse d'emblée. Dans le conte ( de Perrault ou des frères Grimm ?) le prince, charmant comme à son habitude, tire la princesse endormi de son sommeil magique au moyen d'un baiser déposé sur ses douces lèvres. Imaginons un instant : il l'empoigne, la renverse et la place à cheval sur sa puissante cuisse , puis après lui avoir retroussé jupons et robe, lui administre la plus retentissante des fessées ... Quel romantisme et quelle audace !!!
    - " Ah le mufle !! le Goujat !! Osez traiter ainsi une jeune dame ???? Monsieur, RDV à seize heures, sur le pré !!!!
    - Comme il vous plaira !!!
    - Après vous ?
    - Je n'en ferais rien !... "
    Le récit parle de lui même. Chacun s'y reconnaitra. Ah l'adolescence ! Creuset de toutes les émotions !!!
    Bonne année et meilleurs voeux à tous-toutes. Bonne journée. Mac-Miche

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    1. Perrault en a fait une version. C'est ma petite qui a appris des choses à la maternelle sur ce monsieur. Alors je me suis documentée un peu. Ceci dit pour ma part l'idée d'un prince charmant qui fesse sa belle m'a toujours attirée. Peu importe ce que les braves gens en pensent, je ne vis pas pour eux !

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  3. Connaissez-vous la série de romans "Sleeping beauty" par Anne Rice? C'est une version BDSM de la Belle au Bois Dormant... Si je me rappelle bien, l'héroïne est réveillée non pas par un baiser, mais par l'action d'une verge princière dans son intimité. S'ensuivent diverses fessées, humiliations etc. Il y a aussi des "esclaves" hommes, qui eux subissent fessées et s*d*mie. C'est assez hard et répétitif, je n'ai pas aimé, même si certaines scènes sont intéressantes (par exemple, la Belle subit sur l'ordre du prince la fessée donnée par une souillon de cuisine devant tout le monde dans une auberge, sur les genoux de ladite souillon, puis subit l'humiliation supplémentaire de recevoir cette dernière dans sa chambre afin que celle-ci lui passe de la pommade sur son postérieur endolori; mais je raconte de mémoire et ne garantis rien).

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    1. A vrai dire, je suis assez inculte en littérature érotique. Étant très mal tombée dans mon adolescence (Histoire d'O et le barbant Marquis), je n'ai retenue que Anaïs Nin. Mais ce que vous racontez sur l'anecdote dans l'auberge me paraît bien mignon. Enfin il faut voir le style.

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    2. Même si certaines scènes étaient plaisantes, je n'ai pas aimé ces romans... trop "BDSM", trop de fantasmes brutaux...

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    3. Bonjour Mr Pecan !

      Je comprends bien votre réaction face à la lecture des ouvrages qui donnent une image très crue des fantasmes érotiques. Leur contenu parfois même imagé se rapprocherait plus des hallucinations du Divin Marquis que de Prince Vaillant et de sa promise blonde. La brutalité dans les jeux intimes est à double sens. Elle peut stimuler ou bien couper les élans amoureux. C'est selon la sensibité de chacun et chacune dans pareille situation .
      C'est un peu comme en cuisine: on peut déguster le plat tout chaud sorti du four et se brûler le gosier sans le déguster ou bien attendre qu'il refroidisse un peu pour ensuite en goûter toutes les saveurs ! Au choix... Perso, j'opterais pour la seconde solution...
      Bonne journée. Mac-Miche

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    4. Décidément le BDSM ne convient pas à tout le monde. Je suis de l'avis de monsieur Mac-Miche que selon les personnes cela stimule ou se révèle comme tue l'amour comme pour moi par exemple. Ceci dit j'ai quelques expériences très lointaines en ce domaine sans escalade quelconque. Mais les menottes, colliers et laisses ne sont pas vraiment pour me plaire, bien que sur le fond je n'y vois aucun inconvénient. Par contre, notamment pour chercher mes liens du samedi je tombe parfois sur de sites avec des images qui vont très, très loin. Alors je zape en pensant : Vivement le prince Vaillant !

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    5. Vous parlez de Sade... Comme pour Anne Rice, ou d'ailleurs bon nombre de récits "érotiques" trouvés sur le Net, c'est la répétition qui est sans doute la première raison de ma lassitude. Et pour briser la répétition, la tentation est grande de sortir une nouvelle scène encore plus bizarre...

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    6. Il est vrai comme dans la vraie vie il n'est pas facile d'échapper dans un récit à la répétition. Il y a bien de récits qui me semblent par leur contenue et leur structure purement masturbatoires, visant ainsi la satisfaction pulsionnelle de la personne... qui les écrit. Il est souvent difficile pour une autre personne de pénétrer dans un tel univers qui fonctionne au mieux comme un miroir ou qui cherche un public miroir et qui donne l'impression que l'auteur souhaite nous imposer son mode de jouissance. Sorte de domination verbale qui cherche à soumettre le lecteur... au lieu de lui proposer du plaisir et de la distraction. Enfin il y a pas mal de personnes pour qui plaisir et soumission sont des synonymes...

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    7. Bonjour Isabelle !

      Très juste votre réflexion. Quant on cherche un magazine, en particulier pour les revues coquines, on est "alléché" (comme le renard... Rires) par les photos de la couverture mais quant on le feuillette à tête reposée on s'aperçoit que le contenu n'est guère plus varié qu'à l'ordinaire. Et l'on est déçu souvent. L'impression d'avoir fait le tour du sujet. Lassitude ?
      La thématique ou trilogie (?) "plaisir-domination-soumission" sous-tend la partie émotionnelle de chacun/e d'entre nous et oriente nos jeux intimes. Difficile de faire la part de chacun d'eux: une pincée de Domination, une cuillérée de plaisir, un nuage de soumission. Remuez et laissez prendre le mélange. Et servez chaud ! Bon appétit. Quel recette! Mac-Miche.

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    8. Voila qu'appelle mon homme les couvertures acheté-moi ! Et dans sa jeunesse, il en a fait de tels achats. Alors ayant quelques descriptions très détaillées en tête, il m'arrive parfois de lui retrouver certains petits trucs de son adolescence.... pour avoir droit à mon histoire, ces petits émois autour d'une image, d'un décor propice qui fait suer un jeune homme. J'aime bien également quand les amis de mon homme me font de telles confiances. Je crois que je les rassure par mes allures d'une féminité quelque peu d'antan et surtout par une très bonne écoute qui ne juge jamais et qui ne cherche que le côté mignon de telles rêveries.

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    9. Bonjour Isabelle !

      Votre capacité d'écoute sans jugement, qui est une qualité rare de nos jours, fait le succés de votre personnalité auprès de votre entourage amical masculin. Les hommes ont parfois en eux ce besoin d'être bienveillant et protecteur avec la femme qui partage leur existence quotidienne. Votre caractère vous permet de vous fondre dans une ambiance bon enfant tout en restant vous-même avec une petite pointe d'espièglerie qui, au fond, fait votre charme. De plus la fantasmatique masculine fonctionne essentiellement sur le visuel et le tactile et tout cet arsenal se met en marche à la moindre étincelle d'émotion retrouvée. Et dans ce cas, les jeux de rôle retrouvent toute leur force... Mac-Miche

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    10. En effet, comme vous le dites fort bien la répétition semble inévitable dans la vie, pourquoi pas dans le récit? Mais une différence, tout de même. Dans la vie, cela ne me dérange pas de répéter un événement agréable, par exemple un rapport dans la position la plus classique avec mon épouse... même, je m'en réjouis d'avance (il est vrai que chaque rapport est différent dans ses détails). Dans un récit, cela semblerait certainement lassant, car il nous faut de la nouveauté.

      Ce doit être très dur que d'écrire de la littérature pornographique (du moins, qui ne lasse pas)!

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    11. @Mac-Miche : Je précise tout de même que l'écoute attentive demande en contrepartie un grand respect du monsieur pour la dame. Il existe malheureusement (quelques rares) messieurs qui ont la fâcheuse tendance d'interpréter cette écoute comme une invitation pour faire plus « ample connaissance ». Enfin pas les amis de mon homme...

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    12. @Pécan : Je ne suis pas une spécialiste de la littérature « p ». Rire. Déjà je risque de me bloquer au vocabulaire, mais à vrai dire on y apprend pas grand chose. Ni sur les protagonistes et leur psychologie, ni sur les questions techniques. D'où la raison que ma curiosité dépasse rarement une seule page, malgré des résumées parfait à priori intéressantes. Mais bon, j'avoue que ce registre ne m'attire pas et que je suis très sage en fait dans mes lectures. Je pense qu'il y a un étroit lien avec le sujet de mon blog...

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    13. De nos jours, sur le Web, il existe divers sites de nouvelles "amateurs" tant en français qu'en anglais, mais la qualité est très variable. Il semble difficile d'échapper aux clichés sur les personnages, sans parler d'un répertoire de situations peu plausibles (ah la dame inconséquente et dépensière qui a trop utilisé sa carte de crédit et se fait punir par son mari) ou trop répétées pour préserver le réalisme. Avec la fiction il y a souvent une "suspension of disbelief" (songez au fantastique, à la science-fiction) mais ces récits souvent souvent très plats par ailleurs, insérés dans le train-train de la vie (notamment les récits nord-américains).

      Parfois aussi, on se demande ce que font dans la vie (au sens de "où trouvent-ils l'argent") ces gens qui n'ont que cela à faire que du sexe ou des fessées dans une belle maison avec une chambre aménagée pour leurs ébats, voire un "donjon" (en plus je n'aime pas le BDSM).

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    14. Les histoires de donjon me font décrocher aussi. Par contre niveau fessée, il existe pas mal d'auteurs que j'aime bien, certains malheureusement ne sont plus sur le net. D'où l’intérêt de faire toujours des copies. J'aime particulièrement The art of Roger Benson . Des textes soignés qui vont de paire avec de superbes illustrations.

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  4. " plaisir procuré d'un aperçu de petite culotte blanche, par les jambes de filles gainées de bottes, par un cuisse qui se dévoile..."
    Je ne sais pas si je suis de la génération de votre homme, mais cela m'émeut aussi infiniment plus que des choses bien plus crues. Comme quoi pudeur et sensualité peuvent tout à fait aller de paire.

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    1. Je fais allusion à la génération mi années 50 juqu'au début années 60. Un excellent cru d'ailleurs. J'aime beaucoup le mélange de pudeur et sensualité chez un homme, même s'il m'arrive parfois de m'en moquer gentillement. Mais bon quand j'abuse, je ne me plains pas non plus d'être corrigée...

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  5. Je lis régulièrement votre blog avec grand plaisir mais égoïstement sans y laisser beaucoup de commentaires. Cette fois toutefois, permettez moi de vous conseiller la lecture de la savoureuse bande dessinée Playboy de Chester Brown qui évoque avec beaucoup de finesse ce moment de l'adolescence fait de plaisir et de culpabilité

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    1. Cher Anonyme, cela me fait toujours plaisir de recevoir un commentaire. Mais bon, pour ma part aussi, je lis pas mal de blogs en laissant rarement un mot. Je ne connaissais pas Chester Brown, mais j'ai vu quelques pages sur le net qui montrent un joli d'humour. Puis le sujet de l'adolescence des messieurs me passionne particulièrement.

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