Respectons
les trois f : Fessée, fromage et fellation
Le sujet s'annonce pour le moins que l'on
puisse dire hallucinant, mais je promet qu'il expliquera même ce
dernier aspect. Voila le départ de ma petite enquête :
Parfois je tombe sur des sujets pas
possibles sur le net, comme celui-ci qui parle de jeunes étudiants
qui étaient « soumis à la question ». Cruel dilemme
évoque par cet article en anglais qui en apparence se situe assez
loin du sujet de mon blog. Alors j'ai fait quelques recherches pour
voir un peu si je peux établir un lien en incluant la fessée aussi
dans cette thématique. Car n'oublions pas, il m'arrive de temps en
temps de tomber sur des post de personnes qui aimeraient renoncer à
leur penchant pour claquer ou se faire claquer le derrière. Se pose
alors en gros la vraie question pour savoir qui fait que nous avons
parfois du mal à renoncer à ceci ou cela. Je me limiterai dans ce
post à l'aspect physiologique et pour le dire tout de suite qui
pourrais m'amener à une extrapolation de plus insolite de ma propre
façon de vivre. En montrant de manière quelque peu pseudo
scientifiquement l’intérêt de …
...ne
rien changer à mes habitudes en couple !
Que ce soit culinaire, récréatif ou
claquant ! Je commence par la partie anecdotique. Avant de
connaître mon homme, mon rapport avec le fromage se limitait au
stricte minimum : Comme garniture de pizza ou sur un gratin. Un
jour nous étions invités chez des amis de mon homme quand mon sens
olfactif de solide allemande fut mis à rude épreuve par un plateau
de fromage en fin de repas. Je ne puis m’empêcher d'exprimer le
déplaisir de mes narines d'une façon disons assez insolente qui a
fait rire tout le monde sauf mon chéri. Il n'aime pas que je me
donne en spectacle avec des plaisanteries d'un goût assez douteux.
Loin de lui de vouloir m'imposer ses propres points de vue et encore
moins ses propres goûts, mais il ne tolère pas quand je me laisse
emporter dans un critique de quelque chose ou de quelqu'un en
dépassant les bonnes manières et règles élémentaires de la
politesse.
Et
là je lui donne entièrement raison !
Il me paraissait donc parfaitement
justifié de m'attendre en rentrant à la maison à une correction de
taille. Par contre je ne m'attendais pas à une punition particulière
pour mauvaise fois ayant critiqué quelque chose (le fromage qui sent
bien fort) par pur à priori sans jamais avoir goûté dans ma vie.
Je me suis trouvée alors le lendemain devant un grosse tartine avec un
fromage qui me semblait de plus douteux. Loin de moi de refuser de
m'y faire à ma sanction supplémentaire, car je venais juste de
recevoir une belle leçon au martinet pour mon insolence de la veille.
Alors avec mes fesses bien rouges en l'air, en train de refroidir et
posées sur une chaise bien dure, il ne dépendait que de moi et de mon
appétit pour pourvoir me lever pour mieux reposer son épiderme.
J'ai pris donc mon courage en main en mordant vaillamment dans
l'ignoble tartine. Seulement - quelle belle surprise- derrière
l’infâme odeur m'attendait un sensation gustative de plus
plaisante à laquelle je ne m'attendais pas du tout. Et voilà le
début d'une intense histoire d'amour entre moi et les fromages à
pâtes molles notamment et qui a vite pris les proportions du film
« Bienvenue chez les Ch'tis » en trempant au petit
déjeuner mes tartines de maroilles dans mon café. Passion partagé
par mon homme aussi d'ailleurs et même de notre petite (sans le café
toutefois). Alors renoncer au fromage ? Difficilement imaginable
pour moi. Et renoncer à la sucette ? Difficile de me passer
d'un élément qui me donne l'agréable sensation de mener mon chéri
de A à Z par la …
Mais, j'aimerais le préciser, que ma
difficulté de renonciation n'est pas que de l'ordre intellectuelle.
J'aurais vraiment impression de manquer d'éléments essentiels de
mon bien-être. Et voilà que je reviens à mes découvertes.
Commençons par le fromage qui contient non seulement de la
sérotonine, appelée l'hormone du bonheur, mais aussi de la
casomporhine,
puissante drogue connu déjà pour calmer les bébés par le biais du
lait. Notons que la quantité de sérotonine et de la casomorphine
augmentent avec le mûrissement et par conséquence, les fromages qui
sentent fort devraient ainsi se révéler « meilleurs
pour la santé ». Ce que mon homme a soutenue depuis
toujours. Je ne rentre pas dans la métaphasique du véganisme
qui signale des effets de sevrage en cas d’arrêt de
consommation de fromage. Car le manque de casomorphine entraîne un
arrêt de la libération de morphines endogènes de notre corps. Nous
avons compris, nous sommes en face d'un effet d'addiction... de la
même sorte que celui induit
par le sperme qui lui aussi est dû aux bêta-endorphines, « qui
accèdent directement au cerveau et exercent un effet apaisant sur le
corps et l’esprit ». Voila donc un terrible menace qui plane
sur certaines dames : la dépendance à la sucette. En prenant
en compte que cette substance fasse maigrir selon certaine sources,
je vois donc son aspect pratique pour... combattre les calories
superflues dues à la consommation de fromage sans modération.
Constatons donc l'absurde de la question du départ qui veut nous
priver d'un équilibre si subtil pour garder la ligne et la bonne
humeur à la fois. Poussons encore plus loin. Comme bien connu de la
plupart d'adeptes de coutumes claquantes, une bonne fessée surtout
prolongée peut récompenser celle ou celui qui s'y plie sagement par
l'effet d'endorphines. Et de trois.
Conclusion : Ma petite recherche
semble parfaitement expliquer mon éternelle bonne humeur. Mieux
encore mon comportement qui prend parfois des allures comme si
j'étais bien allumée et qui se manifeste par des répliques ou
petites sagesses de ma bouche les plus hallucinantes qui font tant
rire mon entourage. Et oui, je suis visiblement une accro
inconditionnelle de l'endorphine : Le fromage au petit déjeuner
tous les jours, les sucettes, pas tous les jours, mais disons très
régulières, puis la fessée aussi, environs deux fois par semaine
et comme dit mon homme :
Pour te garder
sur le bon chemin, isabelle !
Au départ, je me suis demandé quelle nouvelle substance illicites avait été mise sur le marché pour qu'on se consacre à une étude aussi, euh... saugrenue. Mais bon, pourquoi pas.
RépondreSupprimerMais un souci demeure. Le fromage, ça se découpe, ça se mâche, alors que dans la fellation, ces deux actes sont plutôt à proscrire.
Constance
Il y a des jours que je me lâche sans comprendre vraiment ce qui m'arrive. Alors cela manque parfois un peu de cohérence. Mais ton commentaire me fait penser à un effet de toute-puissance qui me traverse parfois la tête en faisant la dernière chose et qui lui aussi libère des endorphines...
RépondreSupprimerOui, se faire faire une fellation par quelqu'un qui a des dents, c'est la preuve d'une énorme confiance...
RépondreSupprimerHéhé.
Constance
Exact! Enfin peut-être un peu trop profonde ta réflexion pour qu'elle effleure certains esprits...
SupprimerEt c'est quand on est en gorge profonde qu'on perd l'esprit...
Supprimer(je n'ai même pas honte)
Constance
Avoir des rapports non protégés aussi demande de la confiance...
SupprimerMon épouse trouve la question parfaitement saugrenue: elle a pris goût au fromage et à la fellation avec moi. (Par contre pas de "gorge profonde"!)
Pour ma part aussi, je ne cherche pas les acrobaties de la gorge, même si techniquement j'ai bien compris ce truc. Par contre le geste « sucette » m'a toujours paru de plus naturel. C'est peut-être du au contexte socioculturel de mon pays.
RépondreSupprimerQuant à la culture du fromage français, je pense qu'il faut une certaine initiation pour y prendre goût quand on n'est pas né en France. Mais l'effort vaut le coup.
C'est en effet en partie culturel. Mon épouse vient d'une famille très américaine, dans le sens où les choses considérées comme inhabituelles (comme pas mal de nourritures étrangères) ou non hygiéniques provoquent "ew, gross". Elle est aussi trop vieille pour avoir connu cette attitude (assez courante chez les adolescentes américaines, apparemment) selon laquelle la fellation ce n'est rien du tout mais ce qui est grave c'est la pénétration vaginale.
RépondreSupprimerAutant vous dire que fellation et cunnilingus lui paraissaient "sales".
Tout ceci coexistait d'ailleurs assez mal avec certains désirs un peu inhabituels, mais ce ne serait pas la première fois que l'éducation entre en conflit avec la sensualité!
Enfin, ses premières relations masculines ne se sont pas très bien passées, et elle a pris la fellation comme une sorte d'acte imposé par l'homme.
Ça a donc été un grand changement pour elle quand elle a ressenti non seulement que ce n'était ni dégoûtant ni embarrassant, mais qu'elle avait envie de me le faire même sans demande de ma part, par pur jeu.
Je ne sais pas pourquoi, mais je vous imagine très patient. Et cela paye avec les dames. En fait je pense que la notion du propre/sale tient une place très importante dans bien de sexualités.
RépondreSupprimerEn fait avec moi ça s'est passé naturellement, elle est passée très rapidement de la méfiance quant à cet acte à une envie naturelle de "sucette".
SupprimerJe pense que c'est simplement qu'entre nous s'est établie une confiance que ni l'un ni l'autre n'avions avec nos flirts précédents.