Une
pratique limitrophe de la discipline domestique ….
...que je vous propose à découvrir.
J'ai envie de consacrer quelques posts à ce sujet dont j'ai entendu
parler pour la première fois, il y a quelques années sur un forum
qui n'existe plus. L'entrée en matière était fort habile. Un joli
texte de Monsieur
Doumik qui a attiré aussitôt mon attention et qui
s'intitulait :
La psychologie
de l'adulte puni
Il m'arrive quand je tombe sur des
réflexions vraiment intéressantes concernant notre sujet d'en faire
des copies pour mes archives. J'ai pu ainsi conserver bon nombre de
textes qui sont devenus introuvables sur le net, parfois même perdus
pour leurs auteurs eux-mêmes. Mais avant de reproduire un premier
texte (avec l'aimable accord de Monsieur Doumik bien évidement!),
quelques réflexions personnelles et spontanées qui me passent par
la tête à l’évocation du coaching.
J'ai déjà parlé de mon besoin de
discipline et de la difficulté de le satisfaire avant de me mettre
en couple. Je ne vais pas céder à l'absurdité de dire qu'à un
autre époque, j'aurais trouvé mon bonheur par exemple en intégrant
un pensionnat pour jeunes célibataires ayant recours aux châtiments
corporels. Bien que cette idée m’enflamme dans mes rêveries, elle
implique toutefois un monde très différent du notre dont mon
imagination ne peut tenir compte par manque de connaissance. Et en
considérant tout simplement mon goût à une époque pour « la
chasse » aux princes charmants, j'aurais avec grande
probabilité être contrainte jadis à une vie de frustration à ce
niveau. Je doute que même une discipline très sévère puisse
remplacer mes besoins de vanille pure. Soyons concrets alors !
Étant célibataire il m'arrivait souvent, après une mauvaise
journée au travail par exemple, de m'imaginer attendue à la maison
par un compagnon de vie pour passer en revue les événements
contribuant à mon humeur exécrable. Et en cas de faute ou mauvaise
foi de ma part de me voir mise devant les conséquences de mes actes
en payant la note sur la peau de mes fesses.
Mais
quand on a pas de chéri comment faire ?
Même dilemme quand on a un chéri qui
ne se sent pas apte à endosser la responsabilité (!) d'un tel
travail éducatif. Bien évidement l'idée de chercher ma discipline
(notons l'aspect actif et entreprenant, loin d'un cliché de
soumission) chez une « personne qualifiée » m'a vite
effleuré l'esprit. Ce qui est recherché, ce fameux centre du désir,
s'apparente essentiellement à un acte autant éducatif que punitif,
la fessée dans son sens primaire en quelque sorte. Et on a pas
forcement envie de se trouver devant une personne peu sérieuse qui
souhaite nous amener sur un terrain récréatif. Qui commence à me
tripoter en parlant de plaisir et jouissance par exemple. Ou une qui
reste dans un registre « humoriste » « ludique »,
là où je souhaite une écoute attentive qui va au fond de ce qui se
passe en moi. Une sorte d'entretien directif qui mêle psychologie et
confession. Que l'on me comprenne bien. Il n'est pas mon but de
critiquer les différentes facettes que puisse prendre notre sujet
selon les goûts des uns et des autres. Il m'importe plutôt de
distinguer les différents fantasmes en vu de réalisations vraiment
satisfaisantes. N'oublions pas non plus que chez une même personne,
il peuvent exister des envies cuisantes bien distinctes selon
l'humeur du jour. Allant du pur récréatif au pur punitif...
La
psychologie de l'adulte puni (par Doumik)
Pourquoi, pour qui, un(e) adulte
accepte que un autre adulte lui administre une fessée punitive ? Je
parle bien de fessée réellement punitive, donc non motivée par un
contexte ludique, érotique ou un jeu de rôle.
Personnellement,
je suis partisan des punitions d’adultes correspondant à des
comportements fautifs pour celles et ceux à qui cela convient et qui
l'assument. L'idée est qu'être adulte n'est pas être irresponsable
mais au contraire répondre de ses actes. En ayant eu un comportement
fautif, à ses propres yeux, la personne ne s'est pas comporté
"pleinement" en adulte, du moins au sens qu'elle donne à
cette notion. En acceptant d'être punie (par la fessée notamment),
elle assume son erreur et redevient d'une certaine manière
"pleinement" adulte. La question de savoir pour qui elle le
fait me paraît donc la plus simple : d'abord et avant tout pour
elle, pour être en règle avec elle-même, même si cela peut
s'accompagner de la fierté et de la volonté de d'assumer aussi
devant l'autre.
Contrairement à l'enfant qui n'a pas le choix
d'être puni (il ne faut pas leur infliger de punitions corporels,
mais le coin ou les lignes sont possibles), l'adulte, lui, a décidé
de s'en remettre à l'autre pour être corrigé. C'est ce
consentement qui fait de lui une personne responsable et qui lui
permet de retirer une certaine fierté, liée au courage d'assumer
que d'autres n'ont pas, même si cela n'enlève rien à la honte
d'avoir mérité la fessée. C'est aussi ce consentement qui fait
qu'il n'y a pas d'inégalité fondamentale entre la personne qui puni
et celle qui est punie. La volonté de discipline est mutuelle. En
revanche, il y a une hiérarchie (éventuellement ponctuelle) entre
la personne qui se place sous l'autorité de l'autre et celle qui
exerce l'autorité. Pour que l'autorité, et donc la punition, soient
réelles, il faut que dans le cadre de conceptions communes l'une
accepte le principe d'être punie mais que ce soit l'autre qui décide
quand la punition est méritée ou non.
C'est ce qui fait que
ce n'est pas un "jeu" mais bien une recherche de
discipline. Cette démarche n'empêche pas une certaine excitation,
notamment cérébrale, mais celle-ci n'est pas d'ordre spécifiquement
érotique. Elle est liée à l'exercice de la responsabilité et de
l'autorité.
D'autres ont-ils (elles) des conceptions ou des
expériences comparables ?
(Pour
contacter Doumik : coachperso@aliceadsl.fr)
"Une sorte d'entretien directif qui mêle psychologie et confession"
RépondreSupprimerC'est exactement ce que j'apprécie le plus !
A vrai dire moi aussi. Sujet délicat que j'évite depuis des années...
RépondreSupprimer