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Le coaching (par la fessée) 1
Une
fois n'est pas coutume...
J'avais laissé libre cours à mon
inspiration d'après la lecture de ce texte et je me suis trop
éloignée du sujet en me perdant dans mes propres hontes concernant
la « fessée éducative ». Alors pour ne pas dénaturer
les réflexions de Monsieur Doumik, je publierai mes
« confessions » un autre jour dans un post à part. Bon,
inutile de dire que j'aime beaucoup ce texte.
Le
coaching, théorie et pratique (par Doumik)
Je conçois parfaitement que l'on
n'envisage la fessée que dans le cadre de jeux de rôles ou de façon
purement ludique, mais ce n'est pas le sujet ici. Je parle bien de
discipline recherchée et appliquée par l'un et l'autre des
partenaires.
S'agissant de discipline, la fessée elle-même
n'est qu'un élément du processus punitif, même si le fait de "ne
pas y couper" est fondamental. Nous sommes dans une relation de
responsabilité et de pédagogie, donc l'idée de s'autoriser à
faire n'importe quoi pour s'en sortir par une fessée correspondrait
à l'état d'esprit de quelqu'un qui aimerait la fessée pour
elle-même et qui en tirerait par ailleurs prétexte pour se
déresponsabiliser. Ce n'est toujours pas mon sujet.
Dans la
discipline, celui qui exerce l'autorité, le pédagogue, va mettre la
personne en face de son comportement et lui faire dire, avec ses mots
à elle, ce qu'elle a fait, pourquoi elle l'a fait, ce qu'elle
ressent de l'avoir fait. Le côté déstabilisant, troublant et pour
tout dire "punitif" pour l'adulte puni, c'est qu'avant de
ne pas couper à la fessée il ne va pas couper à l'analyse et à
l'explication, à l'obligation de franchise et de lucidité sur
lequel le pédagogue reviendra jusqu'à ce que les choses soient
claires. Être alors "grondé(e)", a fortiori sur un ton
ferme mais posé, est très humiliant car l'adulte entend des choses
qu'il sait, avec lesquelles il ne peut qu'être d'accord, en ayant
pleinement conscience qu'il s'est mis dans une situation qu'il avait
parfaitement les moyens d'éviter. Il va donc devoir y passer.
L'ordre de retirer sa jupe ou son pantalon et de baisser sa culotte
tombe et la fessée peut commencer.
En ce qui concerne le
plaisir et même le désir, je ne dirais pas qu'il y en a pas mais
qu'ils n'arrivent pas par eux-même. Il y a d'abord un besoin
fondamental de discipline pour la personne qui se place (même
ponctuellement) sous l'autorité de l'autre. De là vient le "désir"
de punition qui correspondrait à une véritable frustration, un
manque, si celle-ci ne venait pas où n'en était pas vraiment une.
Le plaisir est ici plus "intellectuel" mais il peut
correspondre à la satisfaction, voire à la fierté, d'avoir assumé,
d'avoir été à la hauteur vis à vis de soi et vis à vis de
l'autre. C'est en quelque sorte l'inverse de ce qui se passe pour la
fessée ludique où c'est la recherche du plaisir qui motive le désir
de fessée.
Pour contacter Doumik :
coachperso@aliceadsl.fr
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