vendredi 22 novembre 2013

435 Liens de discipline domestique (89 ème édition)


Comment ne pas développer un penchant pour la fessée dans un pays avec de telles coutumes ?


Bien évidement cela reste dans le tout mignon et tout public. Ce mélange entre la culotte courte en cuir dont le toucher imite à la merveille la sensation de la peau humaine et les tapes sur les fesses, me semble un fantasme typiquement allemand. Et vu que ce genre de culotte se porte pour la fête de la bière, il est facile de trouver parfois une belle raison pour sévir envers ceux et celles qui abusent de ce qui devrait se consommer avec modération. A l'époque de ce clip j'étais dans ma petite enfance et il est peu probable que j'aie vu ce programme. Par contre mon homme étant pour sa part en âge de côtoyer les filles et en train de se positionner vis-à-vis de son fantasme de fessée, se souvient bien de ses émois en découvrant ces scènes suggestives. Subtil mélange entre le ridicule et la provocation selon son ressentir et qui rentre bien - encore selon lui - dans la catégorie de fantasmes qu'il aime tant appeler mériterait bien une. Sans faire appel au docteur Freud, il suffit d'un peu de bon sens pour comprendre ce qui titille mon chéri. En gros, une insolente jeune dame use de ses charmes, de sa nudité, intégrale ou partielle, d'une tenue particulière, de ses poses ou gestes pour déconcentrer un homme qui avait prévu de consacrer sa journée au travail.

Oh la vilaine !

Et moi je suis à chaque fois quand il me raconte ses anecdotes pliée de rire. Il ne m'en faut pas beaucoup pour cela d'ailleurs, car je pense être née avec la bonne humeur sur mon visage. Alors, mon chéri trouve fort injuste cette impuissance masculine devant cette facilité des dames pour lui donner des petites idées. C'est un combat titanesque entre sa raison et ses irrationalités qui se moquent ouvertement de lui.

Et cela l'agace, mais l'agace.

Par exemple, il sait tenir un superbe discours sur le ridicule de ces culottes en cuir, notamment sur une dame. C'est encore mieux quand il se trouve en compagnie d'amis de son âge. Ils semblent tous se poser la question comment une femme puisse avoir l'idée d'enfiler ce truc. Pourtant la réponse est tellement simple. Pour laisser une impression impérissable sur des messieurs comme eux. Car bien que leur conscient refuse catégoriquement la masquerade, leur inconscient se trouve fortement ébranlé - et le terme me semble faible - de voir gigoter sous leurs yeux un joli popotin féminin légèrement vêtu de cuir. Je me souviens au début de notre couple mon homme m'exprimant ses idées sur ce qu'il considère personnellement comme ridicule et qui devient source d'attirance physique. Ces contradictions internes qui causent des troubles sous le caleçon. Et surtout que cela marche si bien avec lui. Quand je lui ai avoué qu'il m'arrivait de porter pour des soirées folkloriques des culottes en cuir, il m'a lancé un regard involontairement désapprobateur et enchanté à la fois.

Et tu l'as ici , cette fameuse culotte ?

Il a lourdement insisté pour que je la mette. Manière de voir à quoi cela ressemble dans le sens de se rincer l’œil. Ainsi j'ai retrouvé devant moi l'ado de jadis qui avec des années de retard se voit devant une des ses petites rêveries qui l'inspirait sous la quette. Je me suis bien doutée du rapport entre ses penchants pour corriger les désobéissantes filles et la discipline de la culotte courte. J'ajoute que cette idée de me faire corriger pour insolence, veut dire plus précisément pour avoir provoqué un monsieur de la manière la plus charnelle possible en mettant en scène la profondeur de ses non-dits, me plaît beaucoup. Et notons aussi qu'à part quelques petites claques sur ce vêtement lors des soirées entre amis et amies, je suis toujours restée sur ma fin de connaître la véritable discipline allemande d'autrefois. Nous avons donc inauguré, loin de toute discipline domestique, la fessée à l'ancienne. D'abord sur ma culotte, puis en poursuivant après de l'avoir baissée. Celle en tissu aussi, mais je pense que tous le monde avait compris. La morale de cette histoire : Notre petite fessée était loin d'être innocente. Pour ma part elle satisfaisait un besoin de punition pour insolence et pour mon homme un besoin de punir pour provocation malhonnête. Mais dans cet exercice si particulier, il y a tout de même pas mal de sensations intéressantes à découvrir. Pour finir l'histoire mon chéri avait ses mains aussi rouges que moi mes fesses. En soulevant la fameuse question qui a les plus mal. Et pour couronner le tout, il m'a invitée au restaurant parce qu'il aime me voir gigoter devant lui quand j'ai le feu aux fesses. De préférence dans un endroit public...


Superbe dessin pour débuter la journée de bonne humeur. Il contient un sous-entendu pertinent à mes yeux. Il est plus facile de réaliser les fantasmes de dame Wendy que son désir qui reste souvent aussi insaisissable comme la Fée Clochette. Surtout pour Peter Pan. Il regarde le monde avec les yeux d’un enfant qui ne veut pas grandir. Ce qui peut l’amener de se contenter à procurer du plaisir en fermant ses yeux sur l’épanouissement de la dame. Je pense qu’une distinction entre certaines femmes qui aiment la fessée et d’autres qui aiment la DD se trouve justement ici. Sans jugement de valeur. Plutôt une question du caractère de ma propre Fée Clochette…

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !














4 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle !

    Votre récit m'a bien fait rire ! Un titre me vient à l'esprit : "Tel est pris qui croyait prendre". Imaginons quelques instants l'inverse de la situation. Un groupe de femmes , jeunes et moins jeunes, en costume folklorique local (la fameuse robe appelée Dirndl) qui assisteraient, hilares, à la fessée déculottée sur leurs genoux d'un consommateur aviné, en culotte de cuir et feutre tyrolien ?? Un belle scène buccolique, non ? Bon WE. Mac-Miche.

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  2. Me voilà ravie que vous cernez bien mon humour, cher Monsieur Mac-Miche, ce qui n'est pas toujours évident. J'imagine bien la scène pour abus de boisson alcoolisée que vous suggérez. Ce genre de fantasmes faisant partie du folklore allemand, je pense qu'il devrait au moins exister des dessins en ce sens sur des anciennes cartes postales qui mettent d'ailleurs très souvent la dame de la maison en position forte.

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    1. Bonjour Isabelle !

      J'imagine bien une illustration sur ce thème qui devrait correspondre à cette version DD de ce fantasme.
      Bonne journée. Mac-Miche.

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  3. Là je serais très curieuse d'en savoir un peu plus...

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