vendredi 30 août 2013

392 Liens de discipline domestique (77 ème édition)


Vaisselle cassée, c'est...


J'aime beaucoup les vraies punitions qui interviennent sur une faute ou une bêtise. Cela réveille l'ado en moi que j'ai été et qui est pour parler avec Nietzsche plus âgée que le femme que je suis. N'en parlons pas de la petite fille en moi qui est ainsi l'ancêtre de l'ado et de la femme. Bref, non, la vaisselle cassée (pourtant je casse beaucoup par maladresse), n'est pas raison chez nous pour une correction. Parfois mon homme sait se montrer – à mon plus grand plaisir - très caricatural, mais pas à ce point. A moins que je casserais intentionnellement un des vases de ma belle-mère devant ses yeux. Style: Je vais te montrer ce que je pense de ta mère. Mais là, ce n'est pas moi. J'adore ma belle-mère et aussi ses vases. Nous avons des goûts assez semblables. Alors la vaisselle cassée restera au mieux chez moi le sujet pour un récit fantaisie. Un peu dommage en fait quand je vois cette jolie photo. Pour ma part, j'ai dû déjà cirer le parquet à mainte reprises dans une posture pareille. Mes fesses rouges ostensiblement pointées aux regards indiscrets … de mon homme qui se délecte (le terme est faible) de me vois accomplir une punition utile. Enfin avec la culotte baissée et en cirant à fond, il faut se résoudre de coincer la jupe dans le porte-jarretelles sinon elle ne tient pas en position comme suggère l'illustration. A moins de recourir à la fameuse épingle, parce que la dame s'était fait épingler.

Il est édifiant de constater à quel point le feu dans le derrière se transforme en frottement acharné .. du sol. Ce qui rend crédible à mes yeux la poésie de la névrose de conversion qui trouve les chemins les plus étonnants pour des satisfactions de substitution. Sur tout point de vue. Par exemple à cause du grand nombre de remarques enthousiastes que je récolte en honneur de la brillance de notre parquet. Mais oui cela surprend de nos jours, une femmes qui sait cirer un parquet. Je veux dire positivement dans le sens... en plus de tes études, de ton boulot etc tu sais faire ça ? Bon je ne travaille plus depuis quelques années, mais tout de même. Et quand je raconte que je frotte mon parquet à quatre pattes pour un tel résultat, personne ne s'étonne. Enfin s'il y au monsieur dans les parages, je vois son regard s'illuminer. Pourtant je ne rentre pas dans les détails croustillants. Je pense qu'une une personne avertie devrait se douter un peu de quelque chose, vu ma façon de rougir quand je récolte des compliments. (J'ai été frappé par le fait que les auteurs qui parlent de la honte... omettent de rendre compte du fait que la honte fait rougir – ce qui indique la présence d'un fantasme sexuel... Jeanine Chasseguet-Smirgel 1973 ; en parlant de l'érythrophobie, la crainte de rougir en public ; je reviendrais sur cette grande dame et ses forts intéressants interprétations de la lune rousse un autre jour).

Alors, est-il un terrible machiste, Monsieur 183 pour demander à la pauvre isabelle de telles choses ?

Non, pas vraiment. Je rappelle qu'il s'occupe des lavabos bouchées par exemple. Et pour les déboucher, il est facile d'imaginer le ridicule de ses postures. Bon, il n'accomplit pas ce genre de travail le caleçon baissée, mais il lui arrive de se mettre torse nu, surtout quand il commence à avoir chaud parce qu’il a du mal avec les grosses boules de cheveux de moi et de la petite. Je crois que dans ces instants-là, il doit regretter mes cheveux courts à la garçonne de nos débuts. Enfin de le voir transpirer, dans des postures les plus étonnantes, me plaît beaucoup. Je me rince l’œil, en buvant mon café et en racontant quelques futilités sur les derniers nouveautés de maquillage à mon homme... qui m'écoute. Alors beaucoup de personnes se plaisent pour critiquer la discipline domestique pour son sens unilatéral qui resserve le beau rôle au monsieur. Peut-être parce que les dames parlent rarement de toutes taches ingrates que les messieurs se réservent en exclusivité pour eux et sous peine de sanctions sévères pour la dame si elle met ses mains ...

Cette semaine c'est la rentrée. Étant très occupée, je modifie encore ma cadence de poster avec notamment un raccourcissement des mes articles.
Je croule sous les fichiers d'idées et au lieu de baisser, j'ai l'impression que mes listes se prolongent de jour en jour. Sans parler du matériel que je reçois...

Je vous souhaite à tous et toutes une excellent week-end et une bonne rentrée !
















2 commentaires:

  1. Le cirage du parquet est une activité charmante - et perturbante, je n'en doute pas - dont Simon et moi sommes privés parce qu'il n'y a que de la moquette chez nous. Mais cela me rappelle un dessin animé assez populaire quand j'étais petite (Jeanne et Serge pour ne pas le nommer), où, dans un épisode, le prof de sport ou l'entraîneur, je ne sais plus, demandait aux jeunes filles de nettoyer le sol de la salle de sport en poussant devant elles une serpillère, en restant penchée en avant, les jambes le plus tendues possible. Alors certes, ça leur permettait de muscler les jambes, les fesses et le dos, mais il n'en restait pas moins que dans cette posture, elles tendaient leurs fesses...

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  2. Ah ces jeunes ! Et pour redonner à la moquette un effet de neuf avec un mélange de vinaigre blanc et de la maïzena qui s'applique à l'éponge. Puis passer l'aspirateur. De quoi à occuper un ou une punie utilement tout un après-midi. Je ne dis pas cela en rigolant pour le côté pratique. Ayant un enfant en bas âge très, très turbulent j'ai du pour autres raisons que d'un amusement entre adultes appliquer cette procédure sur un grand tapis... aidée par mon homme. Et oui, il met la main à la pâte aussi sans se sentir dévalorisé dans sa fonction d'éducateur...

    Ps : Pour Serges et Jeanne que je viens de découvrir par la recherche, je n'étais pas encore en France !

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