Une
fois le derrière en feu, comment...
Pour moi une vraie correction vie
d'émotions spontanées. Je parle le plus souvent de celles de la
dame. Normal le sujet me concerne directement, mais aussi parce que
je n'ai pas la prétention de pouvoir me mettre à la place d'un
homme. Et justement j'ai un peu impression que l'on pense rarement
aux émotions du monsieur qui applique. Il s'agit de regarder plus
loin que de l'imaginer dans un état de transe, hypnotisé par le
derrière féminin. Ou tout simplement excité à ne plus en pouvoir.
Pas besoin de la fameuse intuition féminine, on sent quand même
certaines choses quand on est allongée sur les genoux d'un homme.
Puis s'ajoute son respiration haletante. Ou encore comme ceux qui en
font un métier sans y investir corps et âme. N'oublions pas non
plus tout ces braves « fesseurs » qui font cela pour
faire plaisir à la dame, les hypocrites timides
quoi, et ceux qui méditent sur la difficile équation comment
partager le plaisir et qui contiendra à jamais une variable
inconnue : l'autre ! Et enfin, notamment dans des récits,
souvent il y a confusion entre sensation et émotion.
Les émotions spontanées s'improvisent
difficilement. Elles trempent leurs racines dans la vie quotidienne
et apparaissent sans prévenir. Et subitement mon chéri se fâche.
Sans ambiguïté. J'ai encore réussi de lui faire perdre son calme
habituel, de le faire démordre de sa patience sans fin et lui
provoquer une authentique colère. Bien entendu le manuel du parfait
éducateur prévoit un chapitre à ce propos et déconseille
fortement de punir sous l'emprise d'émotions intenses. Et quant aux
personnes qui jouent un jeu de rôle, à moins que l'inconscient ait
un compte à régler avec maman, et encore, hein bien, il ne
sauraient malheureusement pas procurer à la dame un authentique
homme en colère.
Je ne crois pas trop dans l'argument
que la colère fasse perdre la raison au point de maltraiter une
dame. Comme il me parait erronée de lier le fantasme de la fessée
systématiquement à un désir de taper de plus en plus fort. Je
pense que cela dépend des personnes. Alors mon chéri quand il est
vraiment en colère, il est bref et expéditif. Le plus souvent cela
dure moins d'une minutes. Quelque grosses claques sur mon derrière
avec sa main. Il est trop énervé pour chercher le martinet.
Toutefois il lève ma jupe ou robe et baisse ma petite culotte quand
j'en porte une, mais rarement un string. Et rien que dans ce petit
geste se montre déjà une sorte de recul, malgré la colère. La
touche humaine.
Je vais lui
faire sa fête, mais pas sa peau !
Un vacarme d'enfer, un orage d'été et
j'ai vraiment très mal aux fesses. L'action est trop brève pour une
contrition ou des larmes. Nous sommes dans un registre
d'avertissement (ne recommence plus), registre de soupape pour
évacuer une tension trop forte( y en a marre de tes caprices,
isabelle), registre de « sexe fort et sexe faible » (tu
vas voir qui porte les culottes ; oh oui mon chéri montre
moi !), registre de rapport d'autorité (avec moi tu fileras
droite), registre récréatif aussi (c*l nu sur mes genoux). Bref je
suis ravie, vraiment ravie. Non seulement parce que je trouve à mon
homme une réaction très humaine et compréhensible. Non seulement
parce qu'il ose me punir d'une manière - soyons clairs - qui est
inconciliable avec nos conventions sociales. Ce qui lui donne un
aura « mon héros à moi » qui se moque du politiquement
correct. Quel frisson ! De l'autre côté je vois l'expression
d'un grand gamin qui extériorise une émotion négative dont fait
partie la colère et qui a pour cause en fin de compte une
non-satisfaction d'un désir. Alors il faut en trouver une de
substitutive. Mais tout au contraire de mes punitions ritualisées,
mon pauvre chéri regrette souvent son geste. Et pour se faire
pardonner il me passe... de la pommade … sur mon postérieur
brûlant. Ce n'est pas mignon tout plein ? En tout cas moi je
craque. Et je ne crie pas non plus au secours quand ses mains
commencent à s'égarer. Je le laisse se consoler pour son geste
brusque.
Il fut un temps quand la fessée était
encore une aventure. Il fallait un homme qui ait peur de rien, ni
même de braver le ciel pour se frayer un chemin au travers des
jupes, jupons, bas et porte-jarretelles pour arriver devant le
dernier rempart de la pudeur, la petite culotte de la dame.
Ah comme j'aime le glamour à
l'ancienne et j'ai quelque jolies jupons dans ma penderie. Un peu
dommage que mon homme malgré son grand amour pour le rock and roll
version Rolling Stones ne sache danser, style rock acrobatique avec
entrain et rythme qui fait monter les jupes des filles. Bon j'ai
essayé de lui donner quelques cours de danse et j'ai pu constater
que le pauvre, tout au contraire de moi et de notre petite, manque le
moindre sens de rythme. Dur, dur pour lui la vie avec deux femmes qui
commencent à bouger dès qu'une musique atteint leurs oreilles.
Alors, on l'imagine, dans les activités claquantes aussi, il a du
mal à tenir un rythme. Même un truc, gros comme une montagne, la
marche de Radetzky, lui pose pas mal de problèmes de justesse. Comme
il dit, en se réfugiant derrière Einstein : ...celui qui
défile joyeusement au pas cadencé a déjà gagné mon mépris.
C'est par erreur qu'on lui a donne un grand cerveau puisque la moelle
épinière lui suffirait amplement. Je le laisse parler en
pensant que son compagnon dans son caleçon est moins tranché dans
ses jugements. Il suffisait que je mette ma tenue de majorette (j'ai
quelques problèmes pour y rentrer depuis quelques années!) et que
je me mette à bouger pour que non seulement ses yeux lui sortent de
la tête. Mais le plus mignon c'est qu'il a honte à admettre devant
ses copains d'antan qu'il aime les petites jupettes et d'autres
futilités en ce genre. Je me souviens d'un timide rougissement de sa
part quand j'avais dit en toute innocence devant ses copains de fac
qu'il adorait à l'occasion du carnaval de Düsseldorf ou de Cologne
regarder défiler les Funkenmariechen (majorettes) au pas.
Je
vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !
Bonjour Isabelle,
RépondreSupprimerCela m’aurait sans doute amusée de vous lancer un nouveau défi ! mais pas pour provoquer un nouvel échec. C’est pourquoi, je vous donne la solution : la photo qui m’a le plus « titillée » est celle intitulée « Avant la punition » …
Cela colle très bien à votre joli texte sur votre première punition corrective. Ce qui pointe tout de même dans une direction que votre libido aussi apprécierait la fermeté du caractère de votre époux.
RépondreSupprimer