lundi 12 août 2013

382 Spanking au cinéma (#23)


Séance nostalgique


Waoh, une femme à lunettes ! Rien que pour cela ce clip mérite attention. Étant myope et portant des lunettes moi-même, je trouve que les productions à enflammer les sens, font croire que ce genre de « défaut » n'existe pas chez une femme. Normal les dames présentées sont censées être parfaites et justement quand on est pas parfaite, on ne se voit qu'attribuée des rôles dans des petits films pour public pervers. Comme celui-ci quoi. En visionnant cette œuvre j'ai eu l'impression d’assister à une sorte de rodéo entre femmes. Pour le moins que l'on puisse dire c'est mouvementé et renversant. Épreuve de force peut-être, suite -en guise de scénario - à une simple consigne aux filles : débrouillez-vous ! Superbe côté de production sans prise de tête avec une personne qui passe en arrière plan vers les 34 secondes. Enfin je peux me tromper. Hein oui, les fameuses lunettes ! Je suis très, très myope et en plus assez coquette pour ne les mettre que très rarement. D'où mon fameux regard de « chambre à coucher » (regard torride) comme on dit en allemand et qui plaît tant à mon chéri. Parfois pour me taquiner il dit même :

Tu arrives à me reconnaître sans lunette, isabelle ?

Évidement mon chéri, je reconnais parfaitement ton odeur !

Le côté kitsch et l'air d'antan sont accentues par des pubis plein de poils, à faire fuir sur le champs mon homme. Pour ma part, pas forcement. Bien que je ne jure que sur le lisse de partout me concernant, je trouve un petit charme à un pubis bien garni dans mes rêveries autour d'une copine éducatrice. J'ai l'impression que cela impose un rapport d'hiérarchie, si nécessaire pour qu'aucune saveur de mon fantasme ne m'échappe. Et ado j'ai souvent imaginé d'être rasée intimement avant de recevoir ma correction pour mes insolences. Ceci dit quand j'étais enfant et même ado, un pubis fourni ne rentrait pas dans les critères de censure de mon pays qui bannissait seulement l’absence des poils. D'où peut-être cette petite saveur d'interdit qui rendait à l'époque le rasage si attirant à mes yeux. Notons, que j'ai pris conscience du véritable bien-être de l'épilation intégrale, bien plus tard, après mon premier essai avec de la cire qui livre un résultat vraiment impeccable. Bref, je résumerais ce clip de manière suivante :

Deux dames qui se querellent font la joie du voyeur.

Notamment, au bon milieu de ce clip, quand « un des fessiers » se met à danser au rythme des tapes. Je suppose que pour un homme l'effet doit être le même que pour une dame qui regarde pendant le tour de France monter un coureur un col de première catégorie en danseuse. Le tout habillé seulement d'un justaucorps qui montre plus qu'il ne cache. Un sport très passionnant à mes yeux donc et qui me procure facilement des sueurs. Et j'ai pu admirer dans le temps dans ma belle montage quelques fessiers masculins de plus célèbres. Enfin en revenant au sujet, c'est fou comme c'est instructif de découvrir ce qui est habituellement et exclusivement réservé aux yeux de mon homme. Même moi, je ne me doutais pas parce que je suis trop absorbée par ce qui m'arrive. Alors oui, je comprends mieux aussi l'idée du papa Freud de qualifier notre passion comme un acte d'amour dans le sens charnel. Inutile de préciser que ce film me plaît beaucoup. Je me verrais bien de le regarder avec mon homme et un de ses bons amis dans une soirée « découvertes d'antan » ou plutôt « échange de trouvailles rares ». J'aime beaucoup écouter, allongée sur un canapé, quand les grands garçons commentent des tels sujets. Parfois quand je me sens vraiment à l'aise, il m'arrive même de leur servir le café ou le digestif en tenue de soubrette. Le tout sans que la situation dégénère. Rien que pour le plaisir des yeux. Enfin, c'est une histoire de revanche aussi... Sur ce, je vous souhaite à tous et toutes une belle journée et à demain pour une autre production que cachaient les parents dans le temps au fond de leur placards.

4 commentaires:

  1. Vous connaissez sans doute le "proverbe" francais "femme a lunettes, femme a queq...".

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    1. Peut-être cela vient du fait que la myopie adoucit la vison du monde. Pour ma part sans lunettes je me sens dans un petite cocon de bien-être. Mais disons aussi que les lunettes créent une certaine distance en rendant le visage plus inapprochable, sévère et donc quand on les enlève, il y a un changement radical de la présentation...

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  2. Bonjour Isabelle,

    Je me souviens très bien comment, il y a bien longtemps ( !), toute juste épilée et ce pour la première fois de ma vie, mon futur mari m’ayant entrainée sur une plage nudiste, je fus gênée et honteuse de ma totale nudité, sans une toison pour dissimuler ma béance. Il me sembla alors que tous les regards allaient se focaliser sur ce qui me semblait le comble de l’indécence. De plus, à l’époque, c’était encore rare, et je ne vis ce jour là qu’une seule autre femme épilée intégralement.

    De nos jours, c’est devenu courant, du moins ainsi que j’ai pu le constater sur les plages où nous allons. Je m’y suis tant habituée que lorsque je vois une femme qui a conservé sa toison, j’ai une réaction à penser qu’elle se néglige, qu’elle n’est pas soignée, qu’elle se moque de son apparence, de même que c’est ce que je pense instinctivement pour une femme qui arbore une touffe plus ou moins fournie sous ses aisselles.

    Je pense avoir peut être deviné comment est venu ce désir (cette volonté plutôt !) de mon mari que celle qui partage son lit soit intégralement épilée, d’autant plus que j’ai su incidemment par une de ses filles que leur mère l’a toujours été (mon mari ne me parle presque pas de sa première épouse, par égard pour moi, pour éviter des comparaisons pouvant être pénibles pour l‘un ou l’autre). Son père est un militaire en retraite (enfin, pas exactement, mais je n’ai pas trop compris la subtilité), et il a pas mal « baroudé » en différents endroits du globe. Ma belle-mère l’a suivi dans quasiment toutes ses affectations, n’hésitant pas à parfois mener une vie que je trouve bien aventureuse.

    L’un comme l’autre n’hésitent pas à raconter nombre de leurs aventures, mon beau-père avec souvent une « verdeur » toute militaire. Ils trouvent en moi une auditrice attentive parce qu’intéressée et souvent admirative. C’est ainsi que lors d’un séjour en Afrique du Nord, ma belle-mère fut invitée au mariage d’une musulmane avec qui elle s’était liée d’amitié. Elle participa notamment à la « préparation » de la mariée au hammam, et fut à cette occasion elle-même intégralement épilée à la cire, expérience qu’elle renouvela régulièrement avec cette amie.

    Je n’ai jamais vu ma belle-mère nue ! Et je ne me vois pas lui demander si elle a continué à s’épiler intégralement : ce serait lui manquer du respect que je lui dois, et cela pourrait me valoir plus qu’une simple tannée par mon époux …

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  3. Merci pour ces anecdotes, Christine !

    Il est toujours intéressant d'apprendre quelques circonstances annexes qui se rapportent à une préférence fantasmatique. Il en va de soi que j'aurais aussi des scrupules de demander plus de détails à ma belle mère, car comme votre mari, mon homme aussi tient beaucoup que je me montre respectueuse sous peine de correction. En fait cela s'oppose bien à mon éducation qui ne faisait secret de rien. Mais loin de moi de voir l'apprentissage du respect comme superflu.

    Pour ma part aussi, j'aurais de nos jours tendance à considérer une dame non-épilée comme un peu négligée. Pourtant en Allemagne, il y a une vingtaine d'années encore, laisser le pubis et les aisselles à l'état naturel, parfois même les jambes était courant. Quand je suis passée à l'épilation intégrale, il était impensable pour mes copines d'en faire autant. Et de nos jours, elles sont toutes adeptes de ce que l'on appelle chez nous le hollywood waxing (du tout lisse) ou du brésilien pour les moins audacieuses. Pour vous dire, même ma mère après m'avoir longtemps critiquée, s'est mise à tout enlever. Voila comment changent les mœurs.

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