vendredi 2 août 2013

377 Liens de discipline domestique (73 ème édition)


Claquer un derrière en plein air ?


Faire de l'amour en public, à condition de rester discret, n'est pas interdit en Allemagne. Il y a même un lobby qui considère la nudité comme un droit élémentaire de l'être humain. Je connais un endroit idyllique à quelques kilomètres de chez mes parents qui s'y prête à la merveille. Un grand lac artificiel avec des rives aménagées pour tout genre d'occupation dont un biotope protégé pour préserver la flore et faune, le coin pour les promeneurs avec des chiens, le coin enfant, un coin baignade « textile », un coin nudiste et le coin pour faire du vélo tout nu. Ce qui est agréable c'est que les activités sont proposées, mais non imposées. On peut se promener partout à sa guise, mais bien évidement à ses propres risques. Inutile pour les âmes pudique de se plaindre. Fallait pas aller dans tel ou tel autre coin. Alors oui, il est aussi possible d'y faire l'amour en plain air. Hélas, mon homme s'y refuse en disant : j'ai dépassé mon époque étudiant. Il n'a pas vraiment tort, car ceux qui s'amusent sous le ciel sont bien souvent très jeunes. Sorte de défi et peut-être un rite d'initiation à l'allemande dans certains milieux. Qui sait ? Notons aussi l'âgé avancé des nudiste qui correspond bien à la génération de mon homme et presque à celle de mes parents. Ici aussi, pour mon homme c'est du « sans façon  » ! Idem encore pour le Nacktradeltag (Journée pour faire du vélo tout nu) ! Impossible de convaincre mon homme de participer, malgré mes efforts. Comme il est pudique mon chéri, surtout depuis que je lui « impose » en quelque sorte une épilation intégrale sous son caleçon. Bien qu'il éprouve beaucoup de plaisir a chaque fois qu'il a rendez-vous avec son esthéticienne particulière, vêtue d'une courte blouse banche et d'une petite coiffe dans les cheveux, moi quoi, il n'aime pas du tout que cela se sache qu'il est tout lisse de partout. Peut-être une question de génération ? Enfin pourquoi ne fesse-t-on pas librement dans mon pays ? Peut-être tout simplement parce que les mêmes braves gens qui voient d'un œil bienveillant les câlins dans les arbustes, crieraient au scandale (sans parler de faire une tête au carré au monsieur) en cas d'activité claquante. Mieux vaut attendre le carnaval. Hein oui, on ne badine pas avec la discipline en Allemagne.


Si je me souviens bien, cette magnifique photo provient d’un site de lingerie et la série s’appelle « Ruban d’amour ». Je retiens la beauté de ces modèles et la petite astuce pour se mettre en valeur. Ayant un homme susceptible à ce genre de choses, il saura à juste titre apprécier ma présentation paquet cadeau. Dans le temps j’aimais bien faire le test du petit nœud. Il s’agit de la lingerie qui fait appel à ingéniosité du Monsieur pour la défaire. Sans avoir besoin de poser de questions, se dévoile ainsi l’approche de la personne au plaisir. Mes expériences m’ont confirmé une chose : Il y a un lien entre la délicatesse et la douceur.Et au niveau de notre sujet cela donne : Un monsieur peu pressé prend le temps nécessaire de s’adapter au désir de sa partenaire. Peu importe la pratique. Un jean bien serré accomplit la même fonction de test et il me parait assez significatif si le monsieur insiste de prendre le déculottage en charge. Bien entendu cela ne concerne que ma propre approche de la chose. D’autres personnes ont peut-être des préférences pour du plus rapide. Et il arrive aussi que mon homme, excédé par mes caprices, me coince sous son bras et que je me trouve troussée et déculottée en quelques secondes pour une correction qui ne manque pas d'intensité, malgré un nombre de tapes très minime. Enfin, cela suffit pour que j'évite de m'asseoir pendant un petit moment et le bruitage et la cadence corresponds assez bien à un bouquet final d'un feu d'artifice.


Je me considère comme plutôt sage sans honte de l'affirmer. Et je me sens sereine dans cette attitude au point d'éprouver nullement le besoin de me créer une image « cool » en fréquentant des messieurs qui affichent un côté bad boy. Alors, je ne bois pas, je ne cherche pas à expérimenter les paradis artificiels, je ne fume plus. Je n'ai pas de tatouages, je ne fréquente pas des lieux malfamés. Mais en fait, où se situe la différence entre une fille sage et une qui est vilaine ? Une réponse venant du net, trouvé sur un blog qui n'existe malheureusement plus  et traduite de l'anglais il y a quelques années par mes soins :

Une fille sage regrette sa mauvaise conduite et éprouve un sentiment de contrition. Elle souhaite réparer son acte, se repentir et être pardonnée. Préparant ainsi la réadmission dans la communauté dont elle a enfreint les règles. La fille sage sait que le pardon ne lui permet pas d'échapper aux sanctions. Au contraire, elle comprend que sa mauvaise conduite nécessite une punition et elle l'accepte loyalement. En y concédant docilement, elle montre un état d’esprit de sincère repentance pour se sentir ensuite soulagée de sa culpabilité.

La vilaine fille, au contraire, ne sent pas la contrition. Elle ne regrette pas son mauvais comportement pour le fait, mais par peur de punition. Elle éprouve un sentiment de guerre intérieure permanente. Elle ne se sent pas responsable de ses actes. Si elle y est confrontée, elle nie tout en bloc. Si cela n’est pas possible, elle promet de ne plus jamais recommencer en exprimant son regret uniquement sous la force quand la canne ou savate s’abat sur son derrière. Elle se sent littéralement punie car elle ne réalise pas d’avoir fauté.(©Photino 2003)


Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !







Entre filles (petit clip)









5 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle,

    J’ai beaucoup aimé la fin de votre intervention ! Alors, comme cela, je crois que je peux dire que moi aussi je suis une fille sage … Mais j’ai une question : est-ce cela que les anglo-saxons appellent « a good girl » ?

    Mon mari n’est pas épilé, je crois qu’il ne le voudrait pas, et au fond, moi non plus. Il est peu poilu, j’ajouterai qu’heureusement, je n’en vois pas du tout sur son dos, et donc pas comme j’ai vu sur certains tels qu’on aurait pu se demander s’il ne s’agissait pas d’une sorte de fourrure : beurk ! Selon moi, il a juste ce qu’il faut pour me sembler homme, notamment sur son pubis sans recouvrir sa verge. Je crois qu’il coupe un peu les poils qui deviendraient trop longs. Bref, il me plait ainsi !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Christine

      A vrai dire, je ne sais pas ce que les anglo-saxons considèrent comme une « good girl », mais j'ignore également ce qu'exprime exactement la notion de la fille modèle, sage ou bien élevée dont parle le français. J'ai pu en découvrir ou disons faire miennes certaines facettes avec mon homme, mais il y en a certainement encore qui m'échappent. Si vous avez une idée sur ce sujet, je suis à votre écoute !J'ai justement traduit ce texte pour donner une idée ce que l'expression implique dans le fantasme autour du sujet de mon blog dans un autre pays.

      Quant aux poils sur mon homme, il fut un temps au début de notre relation où j'aimais le côté mâle sans exagération toutefois. Enfin , il a suffit de quelques images de calendriers pour changer radicalement mes idées.

      Supprimer
  2. Je pense que vous ne serez pas étonnée lorsque je vous dirais que je suis intégralement épilée ! Il en est ainsi depuis notre premier été ensemble. Nous venions de passer quelques mois avec des moments d’intimité trop rares à notre gout, car nous ne voulions pas ébruiter notre liaison, et alors que j’étais à mille lieues de croire à un mariage possible. Bien qu’étant son assistante, l’intimité de son bureau n’était que toute relative, et de plus, j’avoue qu’une table de réunion est moins confortable qu’un lit douillet. Quant à chez lui, je ne pouvais y aller qu’en l’absence de ses filles (absentes pendant la semaine pour leurs études), avant de rentrer sagement chez papa-maman. Aussi, quand il me demanda de venir pendant les congés d’aout passer avec lui une quinzaine de jours dans un hôtel dans le Midi, je n’ai pas hésité un instant, et bâtit immédiatement une explication plus ou moins convaincante de mon amie à revoir …

    Cet hôtel s’avéra très confortable (il l’est toujours !), en bord de mer, avec une plage privée, et un bon restaurant, donc un moment de paradis annoncé. Le deuxième jour, alors que je venais de prendre ma douche pour rincer sable et sel, il me fit me tenir debout nue, bras le long du corps, jambes légèrement écartées, devant lui assis sur le bord du lit. J’eus vraiment sur le moment l’impression qu’il voulait inspecter la fille qui s’était donnée à lui, en jauger la valeur, et en espérant qu’il ne soit pas déçu ! En fait, il me fit alors des compliments, et que c’est nue qu’il me trouvait la plus belle. Puis il précisa qu’il me voulait encore et toujours plus nue, et tirant sans égard une pincée de poils de mon pubis, il ajouta qu’il n’aimait pas en avoir dans la bouche …

    C’est ainsi que sans pouvoir protester, je me suis retrouvée couchée sur le dos, un peu comme une grenouille que l’on s ‘apprête à disséquer, et que dûment muni de mes petits ciseaux et des deux tubes de Klorane que j’avais emportés pour mes aisselles, il a commencé à officier sur ma toison, naturellement peu fournie. Il opéra avec délicatesse et efficacité (je me suis toujours secrètement demandée s’il n’en avait pas une certaine expérience !). Environ 15 minutes plus tard, il me fit me lever, et debout devant la glace, j’ai découvert mon sexe plus que nu, plus rien pour le voiler, totalement offert à la vue comme à tous les jeux. J’ai alors compris pourquoi il me voulait plus que nue, et pourquoi il m’ordonna catégoriquement qu’il en soit dorénavant toujours ainsi sauf à lui déplaire.


    RépondreSupprimer
  3. Un complément à mon commentaire précédent, en espérant que vous ne me trouvez pas trop prolixe :

    Une nouvelle « épreuve initiatique » m’attendait pour le lendemain. Au lieu de rester sur la plage privée de l’hôtel comme la veille, il m’entraina ce matin là plus loin, vers l’extrémité de la baie. Je découvris, stupéfaite car rien ne le signalait, que la quasi totalité des gens y étaient nus, à l’état de nature sans le moindre bout de tissu. Avant que je puisse dire quoi que ce soit, et alors qu’il enlevait tranquillement son boxer, il m’intima d’ôter immédiatement mon maillot deux pièces acheté spécialement pour ces vacances. Pensez que les jours précédents, j’avais déjà dû apprendre à me passer du haut à la plage de l’hôtel …

    J’ai commencé par un sentiment extrême de honte de me trouver toute nue au milieu de pas mal de gens, persuadée que les regards de la plupart se focaliseraient sur mon sexe si nu depuis la veille au soir (en plus, à l’époque, l’épilation intégrale n’était pas aussi répandue que de nos jours). Puis, à mon grand étonnement, d’être nue au milieu de gens qui m’étaient inconnus mais qui étaient aussi nus que moi et qui vaquaient tout naturellement à leurs occupations, ma gêne a finir par complétement s’estomper. Je me suis surprise à détailler quelques jeunes femmes, et même à observer quelques hommes avec leurs sexes bien différents de l’un à l’autre : pensez qu’il n’y avait que 8 mois que pour la première fois, j’avais pu voir un homme (pas n’importe lequel !) intégralement nu …. Mais surtout j’ai appris ce jour là la volupté à nager sans être affublée d’un maillot, ce que je pratique depuis chaque fois que cela m’est possible.

    RépondreSupprimer
  4. Chère Christine,

    ne vous inquiétez pas et exprimez vous. J'aime beaucoup vous lire. Justement pour le fait que votre discipline domestique diffère souvent de la mienne. J'ai horreur de la pensée unique. Pour ma part j'ai déjà abordé le sujet de l'épilation intégrale à maintes reprises et pour moi personnellement, il fait partie de la discipline domestique. Comme le votre mon homme n'aime pas les poils sur moi et me présenter devant lui « négligée » m'a toujours paru comme un grand manque de respect. Enfin, vivement le définitif.

    J'ai lu avec beaucoup de plaisir vos souvenirs concernant cette pratique. J'aime beaucoup quand un homme inspecte dans le moindre détails et encore plus quand il prend les soins de beauté de la dame en main. Effectivement l'épilation intégrale peut donner une impression de ne pouvoir plus rien cacher, mais aussi l'agréable sensation que pour le monsieur ces parties n'ont rien de honteux, mais au contraire se trouvent au centre de sa convoitise. Je vous vois aussi devenue une adepte du club de celles qui aiment nager toute nue. C'est tout mignon votre récit !

    RépondreSupprimer