vendredi 16 août 2013

385 Liens de discipline domestique (75 ème édition)


Pour le plaisir des yeux !


Pour finir ma semaine super 8 en beauté, voilà les derniers clips qui me restent. Celui-ci me rappelle les devinettes soi-disant bêtasses. Soi-disant parce que je ne trouve presque jamais la bonne réponse. Voila qui donnerait : dans ce petit film se cache une incohérence. Sauriez-vous la trouver ? Des dames avec comme seul habit des bottes, c'est un truc vieux comme les... bottes pour distraire bon nombre d'hommes. Et, bien évidement, cela plaît beaucoup au mien. Jamais contrariant, c'est un vrai adepte de la demi-nudité, rehaussée par tel ou tel autre vêtement. Ce qui est fort pratique, car je ne risque pas de tomber en panne d'inspiration pour le surprendre. Il semblerait alors que la dame qui reçoit la correction était tenue de mettre une culotte, justement pour que l'on puisse la baisser pour un effet culotte aux genoux. Inutile de dire que cela aussi ravit mon chéri. Superbe contraste donc avec la dame qui applique. Parfois je me dit qu'à l'époque les gens avaient un drôle de trip dans la tête... littéralement peut-être pour nous surprendre avec des mises en scène qui semblent tellement démodées de nos jours. Même quand il n'y a pas de poils à perte de vue. Joli travail de jambes qui décollent à chaque tape et également joli travail de main pour empêcher celle qui encaisse de se protéger. Détail très réaliste qui s'est perdu de nos jours. Nous sommes loin du fameux crédo du plaisir partagé. Par contre je me pose la question comment la production industrialisée de maintenant sera perçue dans une quarantaine d'années.


J'ai horreur du vocabulaire branché concernant notre sujet. Je ne suis plus une ado qui essaye d'impressionner son entourage par des trouvailles sms et l'esprit de la cours de la récréation me fait fuir à grande vitesse. L'expression otk me semble dépourvue de romantisme et j'aurais une très mauvaise impression d'un monsieur qui me parlerait dans des tels termes. Mais je ne m'estime pas représentative, car le otk revient très souvent en rapport avec notre sujet. On dirait que les personnes qui l'utilisent sont même pressées dans leur vie intime, impatientes, à la recherche de la satisfaction instantanée. Étant très lente, il faut d'abord s'adapter à mon rythme pour me séduire. Et dans un hypothétique jeu du « qui domine qui » je ferais avec grande probabilité une très mauvaise soumise. Trop exigeante dans mon choix, trop pointilleuse. La tête dans les étoiles, mais avec des pieds bien sur terre. Car depuis mon enfance, je sais que mon homme sur mesure existe. D'abord ce fut mon papa. Avec le recul pour ses qualités humaines sans jamais se décourager devant mes pourquoi de petite fille en essayant toujours de me répondre au mieux de ses connaissances. Seul b-mol un peu trop laxiste avec sa fifille. Il a su m'apprendre plein de petites astuces sur les messieurs pour faire un choix judicieux. Comme par exemple les écouter attentivement. De faire attention à leur choix de mots, de leur façon de me regarder en parlant. A détecter celui qui essaye de m'amener par son habilité sur des chemins qui ne sont pas les miens etc. Bon, je ne dirais pas que le moindre otk entraînerait une désapprobation immédiate d'un monsieur pour moi. Mais ma méfiance réveillée, il sera dur pour lui de remonter la pente. Parler aux dames, c'est tout un art. Et quelle belle place pour moi qui se contente d'écouter en affichant de temps en temps un sourire digne d'une pub de dentifrice pour récompenser une conversation qui réussit à me ravir. Ah oui, j'aime beaucoup ce petit clip. De la lingerie super rétro et une action bien tonique. Dommage qu'il n'y ait pas le son.


Voila ma première impression en visionnant ce film. Toutefois je me garde le droit à l'erreur. Je me souviens d'un passage chez Hermann Hesse qui émet l'hypothèse qu'une très grand souffrance provoquerait la même expression du visage qu'un très grand plaisir charnel. Donc impossible dans certaines pratiques comme celle qui nous intéresse de savoir ce qui se passe réellement dans la tête de la dame. Dangereuse source de fausses interprétations et pour ma part, je préfère un monsieur
plutôt prudent que l'un trop entreprenant. De toute façon loin de moi de mettre la pression ou un esprit compétition. Je n'ai jamais cherché un compagnon qui a des choses à prouver aux femmes. Je m'en tape pas mal qu'il soit le meilleur, pourvu qu'il soit attentionné avec moi. Mais revenons au côté aphrodisiaque de la chose. Dans ce cas je me retrouve bien. Pendant l'acte (dans le punitif) c'est la douleur qui prime pour moi et il serait complètement erronée de me prêter une volupté quelconque à ce moment. Par contre une fois ma punition finie voilà que se déclenche
une lente monté vers des envies charnels. Ne confondons pas alors aphrodisiaque avec jouissif. D'ailleurs en parlant de jouissance, est-elle vraiment le but des pratiques dites prégénitales. Ou Nietzsche aurait-il eu raison en clamant haut et fort :

Tout plaisir veut l'éternité
dans le sens que le plaisir d'un état d'excitation prolongée à l'infini est plus recherché que la jouissance culminant dans un orgasme ?


Puis un nouveau blog de fille :



Je vous souhaite à tous et toutes une excellent week-end !

















7 commentaires:

  1. Je n'aime pas trop les scènes "nue avec des bottes noires" ou "nue avec des talons", ça fait un peu fétichiste. Sauf si les bottes cassent l'ambiance, par exemple avec de la pseudo-fourrure un peu kitsch.

    Chez nous la dame, quand elle est fessée, prend une expression de petite fille contrite, ça cadrerait mal.

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  2. Cher Pecan

    Pour moi les bottes pointent dans la direction du fétichisme. J'aime bien, mais cela reste un pur accessoire sans prendre la dimension qui procure le frissons à un vrai fétichiste. Disons que j'aurais beaucoup de mal à mimer la petite fille contrite. Je resterais dans un pur jeu, sans que cela vienne du cœur. Ceci dit j'ai déjà vu des dames qui savent redevenir tout naturellement petite fille à l'âge adulte... par contre je sais reproduire une authentique ado capricieuse qui donne vraiment envie de la remettre à sa place...et là je ne joue pas du tout, c'est du naturel !

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  3. Pas vraiment ! Rire ! Plutôt ado autoritaire qui se manifestait bruyamment quand elle n'était pas contente : je veux et j'exige. Ce qui est un peu normal quand on est la digne fille d'une maman surnommée par mon papa et les amis de mes parents : « Cléopâtre ».

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    1. Alors que moi, curieusement, quand j'étais ado, j'étais déjà cataloguée "trop sage" et "trop sérieuse". J'avais déjà des fantasmes de discipline imposée à de mauvais sujets (ou de mauvaises sujettes), et j'aimais beaucoup ma petite jupe tailleur en laine bleu marine. Je pense que ceux qui me qualifiaient de trop sage ne pouvaient pas soupçonner ce qui se passait parfois dans ma tête. Les pauvres.

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  4. Bonjour Constance !

    En tant qu'ado, nous avons tous et toutes du affronter nos premiers désirs et,pour certain/es, nos fantasmes naissants. Pas toujours facile de lutter contre. C'est une époque "carrefour des chemins" ! L'éducation nous impose une "façade" mais notre for intérieur nous pousse vers son contraire, parfois, au grand dam de notre entourage.
    "La sagesse vient avec l'âge !" dit-on. Le croyez-vous ?
    Bonne Journée à vous. Mac-Miche.

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  5. @ Constance: Et dire qu'il existe des gens qui pensent que le adeptes de la discipline sont des personnes sage! Pour ma part quand quelqu'un parle quelque part de discipline, je pointe mes oreilles. Le souterrain fantasmatique risque d'être riche. Ceci dit quand la discipline devient un but en soi par refoulement du souterrain, on peut arrivé à des spécimens pour le moins que l'on puisse dire insupportables, voir nocifs pour autrui.

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