mardi 9 octobre 2012

188 La danse du martinet (Fiction distrayante)


(Tiens, voilà qui risque de devenir une trilogie. Petit rappel du premier volet : Vilaine fille !)


L'usage du martinet n'est pas une question d'âge, isabelle mais une question de besoin. Prépare-toi !

Pour bénéficier pleinement de ce traitement de faveur qui nécessité préparation, nuance importante, il est coutume de libérer le champ d'action. Geste qui ne se déroule pas sans le moindre mal car étant branchée très mode j'avais opté pour un pantalon de plus serré qui ne se défait pas en un clin d’œil. J'ai l'impression d'entendre souffler de soulagement les coutures qui maintiennent l'épais tissu. Le tout sous le regard amusé de ma tutrice qui elle aussi semble avoir l'oreille fine. D'où certainement sa réflexion :

Il doit se souvenir de ta dernière fessée, ton jeans, isabelle. Quand je t'ai mise sur mes genoux sans même de te déculotter.

Il n'y a pas que mon pantalon qui se souvient. Moi aussi je garde un souvenir mémorable d'un spectacle peu glorieux que j'ai livré. Pédalant dans l'air avec bras et jambes sans toutefois oser de m'échapper j'ai vite chanté la chanson de la fille contrite. Celle qui promet des monts et merveilles pour que sa punition se finisse. Celle qui n'oublie pas de fondre en larmes et - pire honte en fin de l'acte - se blottit dans les bras de sa tutrice pour demander son réadmission dans le cercle de filles modèles.
Et alors isabelle ?

Je crois que j'en avais besoin...

Voila qui est parler en fille sage. Je suis fière de toi.

Souvenir, souvenir, retour à ma nouvelle correction qui me pend encore au nez. C'est une étrange sensation de devoir baisser son pantalon devant une personne qui brandit un martinet. Il y a un rapport d'autorité qui se établit tout naturellement. Car vu mon âge je pourrais me rebeller sans le moindre mal. La distribution de force physique doit être à égalité. Mais je ne puis résister à l'appel du martinet. Et je ne puis - du moins pas encore -me passer de cette séance quasi hebdomadaire de discipline bienveillante.

Ma tutrice - encore avec le sourire - fixe mon string. Je sens bien son plaisir pour me ramener dans le droit chemin. Elle déguste chaque détail et surtout elle semble lire dans mes pensées. Un petit geste invitant avec la martinet :

Allez isabelle tu sais bien que la médecine cul nu te réussit le mieux. Enlève moi ce ridicule truc qui ne cache rien du tout.

Effectivement dans ce contexte je me rends compte du ridicule d'un string. Autant que cela sert à rendre fou un prince charmant, autant qu'il est pénible pour moi de me retrouver en cette tenue explicitement incitante devant celle qui interprète à sa façon le message que véhicule ce petit bout de dentelle. Et au lieu de suivre l’invitation sensuelle pour s'adonner à un luxurieux jeu entre dames par exemple elle préfère me rappeler mon jeune âge à la manière la plus éloquente que je connaisse. Elle compte donc de décision unilatérale et dotée d'une main ferme mettre un terme à ma carrière de jeune séductrice...du moins jusqu'à samedi prochain.

Une fois mes fesses à l'air devant elle, je me sens sacrement rajeunie. Remise à ma place comme elle aime me dire. Devant la sacre déculottée qui m'attend je ne fais pas la fière. Même si j'ai l'habitude, plus que la douleur encore je crains les circonstances aggravantes. Comme il y a quelques semaines une claquante correction devant une voisine qui s'était plainte de mon langage peu châtie envers elle.

Chez nous des tels incidents se règlent au martinet.N'est-ce pas isabelle ?

Et en estimant ma sentence pas encore suffisante, j'ai dû encore m'exécuter pour présenter mes sincères excuses à dame offensée. Et même cette dernière ne s'attendait pas à tant de cérémoniel. Visiblement bouleversée, elle exprima son triomphe de me voir payer si chèrement mes effronteries d'une voix qui trahit la jouissance féminine non feinte.

Je ne savais pas que le martinet se vend encore de nos jours. Comme cela me rassure de te voir entre des si bonnes mains, isabelle.

C'est terrible comme les souvenirs s'imposent quant il est temps de recevoir son châtiment. Comme si on gagnait encore quelques instants précieux devant l'orage qui pointe à l'horizon.

Ce soir-là ma tutrice ne se priva pas de me choper à l'oreille pour mieux me faire réaliser son emprise. Pour ainsi à petit pas, gênée par mon jeans aux chevilles, être amenée le cul nu encore tout blanc dans son bureau. Sachant qu'à la sortie, striée par la danse du martinet je devrais décommander mon rendez-vous pour demain avec le prince charmant.

8 commentaires:

  1. Mon dernier message ayant été trop long, plus de 4096 caractères ou espaces, j'ai dû, chère Isa, couper dans les amabilités que je vous écrivais et j'en suis navré. Permettez-moi donc de vous renouveler mes remerciements visant l'ensemble de vos messages et de vos réactions et spécialement pour vos réponses détaillées et personnelles aux commentaires que vous recevez, notamment et notoirement pour l'intérêt que vous avez accordé au récit Humming-Bird Garden, ce drôle d'oiseau ne bourdonne pas, car c'est un colibri ou oiseau-mouche, oiseux oiseau oisif, mais je dois vous avouer que rien ne m'émeut autant que de vous savoir et de vous imaginer engagée, telle que venez de vous décrire, dans un rituel humiliant et cinglant, sur le point d'être fouettée, cinglée par les lanières du martinet, mise au coin dénudée et, coulant sur vos cuisses, une cyprine produite par l'écume de vos pensées du moment. Puisque la conjugalité contribue à produire, assurez-vous, un aussi prodigieux effet, je serais tenté de rappeler deux vers d'Apollinaire (Alcools, Zone) :
    De Chine sont venus les Pihis longs et souples
    Oiseaux qui n'ont qu'une aile et qui volent par couples.
    J'ai commencé à me renseigner sur le masochisme selon Théodor Reik. Mon esprit n'est pas encore assez dégagé de l'apostrophe rimbaldienne: Femmes, ô monceau d'entrailles. On en reparlera, si vous le voulez bien, en visant davantage le besoin d'être puni(e) versus le Surveiller et Punir de Michel Foucault, même si l'on ne peut réduire la perversité à la seule transgression et au détournement de l'amour viril, Phallus en tête si l'on peut dire. Deleuze (et Guattari) récusent la notion de sado-masochisme comme étant une monstruosité de la polysémie. On ne peut établir l'un comme complément de l'autre et on ne peut non plus leur appliquer les belles lois de De Morgan (qui fut le professeur d'Ada, fille de Byron): la réunion de deux ensembles est égale à l'intersection de leurs parties restantes (ou complémentaires) et, réciproquement, l'intersection de deux ensembles est égale à la réunion de leurs complémentaires,
    G\(A ∪ B) = (G\A) ∩ (G\B)
    G\(A ∩ B) = (G\A) ∪(G\B)
    Egaillons-nous un bref instant en cherchant à s'égayer parmi de petits monstres de polysémie, avec par exemple seulement trois sens donnés au mot "affecté": touché par quelqu'un ou quelque chose, dévolu, maniéré ; on obtient vite des propositions aussi aberrantes que celles-ci: l'affection dont il souffre réclame de ses proches encore plus d'affection; qui ne serait affecté de passer pour quelqu'un d'affecté? le travail pénible qui lui a été affecté ne paraît pas l'avoir trop affecté; etc. Je soupçonne que ce type d'approche deleuzienne pourrait servir à démêler confusions et accointances du masochisme.
    Bien à vous

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  2. Cher Jules

    Vous allez un peu vite là (rire). Rien ne coule chez moi, je ne suis pas Démocrite, voilà pour décevoir. Au mieux quand j'écris, nulle n'est parfaite, une timide luisance...sur le bout de mon nez et les joues rouges. Effectivement il y a une différence au niveau du sexe entre hommes et femmes, mais cette différence n'est ni la cause, ni la condition du désir sexuel. Le privilège de l'écriture consiste pour l'auteur dans l'indépendance d'un dénouement orgasmique. Séduire un lecteur par une réalités imaginaire est bien différent que de convaincre un partenaire d'essayer des nouvelles voies de jouissance. M'enfin Joyce McDougall sait parler beaucoup mieux que moi de ces choses-là !

    Je pense que la magie de ce pensionnat échappe à bien d'hommes. Sous ce fantasme d'apparence de plus banale se cache une peur d'existentialiste de certaines jeunes filles envers leur vie de femme. Mieux vaut affronter le martinet, valeur sure car imaginable pour la sensation et qui enflamme au pire la peau fessière que de se projeter pénétrée. Acte par excellence conçu comme une agression au plus profond de soi, littéralement, très impressionnant parfois effrayant quand on comprend petite fille par quel chemin passe la vie d'adulte. Autant plus que ce pensionnat rassure par le fait de sa position purement fantasmatique. Alors oui, il y fait bon vivre. Je me souviens de l'avoir explorée très petite avec ma meilleure copine et sous forme d'une belle histoire d'Anna Freud. Alors étant grande maintenant je me pose la question freudienne (dans le sens d'Anna) comment présenter cette histoire d'une manière qu'autrui aussi puisse y trouver plaisir. Voila en gros une partie de la vocation de mon blog, parler fessée pour tout le monde. Mettre en mot, un peu comme vous faites avec les maths, un trouble donc ce qui n'est pas clair. Trouble qui ne concerne pas seulement les amateurs de fessée. Voila qui est vraiment intriguant.

    Regardons un peu les filles de notre pensionnat. S'en prendre une ou en recevoir une, il y a pour tous les goûts, pour l'active et pour la passive. Voila donc l’entraînement imaginatif en vue de bien apprivoiser la chose. Je ne sais pas si vous avec lu mon post sur Marie Bonaparte et la jouissance vaginale, mais je ne trouve pas sa théorie absurde. Je passe bien évidement sur ce qu'un homme puisse projeter en ce pensionnat. Il suffit de s'enivrer des mots de Desnos.

    Vous parlez de la perversion qui est souvent réduit à la transgression. J'aime bien cette citation de Pierre Bourdier dans un article où il parle de la différence entre perversion jouissance et perversion défi :

    « Et ce droit à transgresser la loi qui peut apparaître au début comme une réparation exigée après un préjudice subi, comme un droit à tous les plaisirs, puis à tous les crimes deviennent pur défi et se révèle dans sa démarche vers l'autorité comme un besoin de punition...lié à un crime plus ancien, dont le souvenir est aussi profondément enfoui que conservé intact. »

    Voila je m’arrête et je garde les maths en bonne vu.

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  3. Je n'avais pas encore lu votre réponse (ni non plus le post dédié à Marie Bonaparte, venue de ce Continent noir, celui de la jouissance féminine, qui embarrassait tant Freud) quand j'ai rédigé le fragment qui suit. J'y reviendrai donc un peu plus tard.
    Embarrassing.
    Bien des situations ainsi qualifiées de gênantes se situent ou aboutissent au-dessous de la ceinture. Mais comment expliquer qu'on passe de l'embarras à l'embrasement des sens? … comme Isabelle en multiplie les illustrations, fût-ce au prix de quelques adjuvants fictionnels; peut-on percer cet effrayant et effarant mystère? … que n'éclaire en rien ni le masochisme ordinaire ou courant où la douleur prime et prédomine tandis qu'on a ici, pour déclencheur du processus, la honte ou l'embarras à tout le moins bientôt effacés par la souffrance physique ni, non plus, une prétendue disposition féminine de souffre-douleur.
    Claude Bernard croyait abusivement que "la méthode expérimentale ne trompe jamais". Elle a valu à son inventeur d'être rejeté par sa propre famille, tant celle-ci a eu horreur de la vivisection que pratiquait Claude Bernard. La preuve par l'épreuve. N'est-ce pas l'une de ces accointances douteuses, une mauvaise fréquentation, un lien suspect conduisant à associer tout en les opposant, sadisme et masochisme qui peuvent exister en s'ignorant l'un l'autre.
    Le caractère authentique d'une expérience masochiste renvoie au Paradoxe de Diderot relatif au comédien où la sincérité devient la pierre d'achoppement d'un "vrai" sentiment tandis que l'interprète change d'identité en prenant celle du personnage qui est joué et, pareillement - ce que ne dit pas le trop jovial Diderot! … qu'on ne peut croire sur parole, il arrive que le public préfère voir l'empreinte du comédien plutôt que l'emprunt du personnage.

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    1. Cher Julien,

      je suis en ce moment dans la fiction non seulement pour distraire les personnes qui visitent mon blog, mais..pour me distraire aussi.

      La question de l’embarrassas. Superbe sujet. Voyons un peu chez les brillants garçons.

      Le besoin de punition, étrange spécificité des certaines personnes, ayant Freud comme premier parrain, se réjouit aussi du soutien inattendu de Sartre qui juste avant de vivre l'expérience existentialiste s'enivre en feuilletant des revues de fessée, passage qui m'a particulièrement intriguée dans la nausée. La douleur ou alternativement le désir d'infliger de la douleur comme préparant une expérience existentialiste. Ritualisation selon Olivenstein de se préparer a un instant auquel on ne peut pas échapper ; en parlant à la surface d'extase, mais finalement je ne connais plus belle expression pour aborder l'instinct de la mort. « Devant ce long silence... qui devient tout d'un coup éternel », effectivement le masochisme me paraît comme un exercice pour se rassurer d'être vivant.

      Étant comme innombrables d'autres femmes créatrice de vie, voyez, la question d'enfanter dans la douleur efface la peur du vilain monsieur qui brandit le martinet. Encore une préparation d'un instant dont la douleur imaginée s'apprivoise par le biais de la fessée. La peur d'être coïtée, préparation aussi et régressons, la fille castrée...voila où se montre la faiblesse du concept du masochisme féminin qui concerne l'homme qui essaye de comprendre le désir féminin.
      Voila donc André Brousselle qui conçoit un masochisme comme un féminin qui n'appartient pas seulement aux femmes, mais aux deux sexes. La honte et l’embarrassas serait-elles liées à un doute sur l'identité sexuelle ? Comme des éléments du masochisme masculin chez la femme ?

      Voila des pistes qu'il me plaît de poursuivre par curiosité. J'aime la beauté de la pensée humaine...surtout masculine.

      Et tournons maintenant vers le pragmatisme féminin. La question du désir (c'est mon opinion personnelle) amène au bout du compte à la question : Comment élever au mieux mon enfant ? La question du besoin de punition amène (selon moi encore) à la suivante : Que peut-il m'apporter concrètement dans ma vie de tous les jours ?

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    2. En complément et pour servir de compliment.
      Le complexe d'Oedipe et ce qui en découle, je crois bien que Marie Bonaparte n'y croyait déjà plus. Foutaise ou chimère, c'est selon qu'on est plus ou moins bien disposé à l'égard de Freud. L'inconscient grosse ficelle, comme le dira à peu près Lionel Naccache, patron du service de neurologie à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, un peu trop visible et prévisible. J'en ai acquis la conviction en lisant le livre si instructif de la psychanalyste Frédérique Gruyer, Ce paradis trop violent ou (sous-titre) les femmes fontaines (Robert Laffont, 1984).
      J'avais été très impressionné par le témoignage d'un ethnologue britannique d'origine polonaise - je ne retrouve pas son nom en -ski qui est le même que celui d'un maréchal soviétique, pas trace, disait-il, d'un Œdipe parmi les aborigènes Mélanésiens des îles Trobriand, dans le Pacifique, dont il observait les mœurs, le caractère universel de tout impératif catégorique (kantien) étant mis alors en défaut. [l'anthropologue est Bronislaw Malinowski (1884-1942); le Maréchal est prénommé Rodion (1898-1967); en 2002, aux PUF, "Malinowski contre Freud", il conteste la validité universelle de l'Œdipe freudien].
      Malgré nos connaissances incertaines et lacunaires, le phénomène des femmes fontaines est aussi réel et indubitable que la réalité anatomique des glandes de Skene - à ne pas confondre avec les glandes de Bartholin ou vestibulaires car elles sont situées de part et d'autre du col de l'utérus, mais le très faible volume de ce liquide quasi prostatique féminin ne permet pas d'expliquer l'abondance des émissions constatées et des sécrétions répétées (avec ou sans désir de coït). On a ici un authentique phénomène de refoulement, non pas du plaisir mais de l'abandon nécessaire qui y mène, du "lâcher-prise" comme pré-requis, obstacle dû à la peur éprouvée par toute femme d'être abandonnée.
      Toutes ces heures que j'ai passées avec vous en pensée et par correspondance, vous que je connais à peine, que je n'ai jamais rencontrée, mais qui m'inspirez des sentiments tendres, comment se fait-t-il que je les emploie, en grande partie, à vous représenter dans l'attente et dans le souvenir d'un châtiment invariable mais si peu présent par lui-même, tandis que l'idée de celui-ci varie selon l'avant et l'après, laissant insaisissable le moment de la transformation d'une leçon de morale en outrage à la pudeur.
      Par ailleurs, je vous verrais bien me rudoyer en paroles, dans des joutes verbales ou des débats d'opinion, mais me battre de quelque façon que ce soit, j'ai du mal à l'imaginer parce que je ne le conçois tout simplement pas! Il reste du chemin à parcourir …

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  4. Cher Jules ,

    je vous vois venir à l'essentiel. La question du comment. Pour ma part je lis avec intérêt toute réflexion en ce sens. J'en ai encore des tonnes à lire, mais je sais bien qu'au bout du compte le comment ne s'explique pas. Et cela me semble la plus sérieuse piste pour trouver une réponse. Personnellement je considère le besoin de punition comme une forme de désir particulier et le désir cela ne s'explique pas. Avec cette prémisse de plus basique je me pose des question concrètes pour me pencher sur le fonctionnement de mon besoin de punition. Sur sa satisfaction. Sur le choix d'un partenaire. Sur sa position dans mon couple, dans ma vie de femme etc. Voila maintes questions très loin déjà de la « situation qui m'excite » pour ainsi dire, mais questions utiles pour mon épanouissement et surtout questions auquel on peut trouver de réponse.

    Le but de mon blog est simple :

    Dire, voilà le besoin de punition existe. Il est socialement mal vu. Que faire pour le vivre au mieux possible quand on est concerné ? Le dédramatiser, de le déculpabiliser.

    Il n'est pas dans mon intention de battre qui que ce soit à part dans mes fictions, ni littéralement, ni dans le sens transposée. Il ne me vient pas à l'esprit de me mettre en compétition. Mais il m'arrive de m'enivrer, de m'émerveiller des toutes ces têtes brillantes et sensibles qui se consacrent au sujet pour lui donner toute sa noblesse. Vous n'imaginez pas mon émerveillement pour le pensionnat par exemple. De toutes vos citations, de pistes , de dits et non-dits. Des souvenirs personnelles liés aux colibris...


    Petite note tout de même sur la théorie de l'abandon : Et si on voyait le phénomène de la « luisance féminine » comme une disposition biologique pour mieux incorporer une partie du monsieur en vue de la procréation. Je doute sur les états d'âme de la nature, mais il me semble possible que certaines femmes éprouvent une crainte de l'abandon... toutes, je ne sais pas.

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    1. Guten Abend, Isabelle !!


      Je reviens sur le personnage de Marie Bonaparte, véritable parente et descendante de la famille du Premier Consul. Une fiction a été tournée récemment pour la TV et diffusée, me semble-t-il, à une heure de grande écoute.
      A un si prestigieux personnage il fallut trouver une interprète à la hauteur et le rôle échut à l'indétrônable Catherine Deneuve, merveilleuse dans la peau de cette femme tourmentée par ses chimères et ses fantasmes. Le téléfilm date seulement de quelques années.Peut-être l'avez-vous vu ou bien encore en avoir entendu parlé
      dans votre entourage ???
      Sur ces bons mots, je vous souhaite , Isabelle, une bonne fin de soirée. Respectueusement. Georges.

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  5. Intéressant complément d’enquête, Georges. Il est très rare que je regarde la télé. Manque de temps dans une vie vraiment chargée dont on ne se rends pas compte quand on lit mon blog. Alors le soir mon choix est souvent simple: soit la télé soit le blog.

    Quant à mon entourage, je vois mal qui pourrait se passionner à Marie Bonaparte...

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