mardi 23 octobre 2012

198 Châteaux sombres et maisons lumineuses


Personnellement l’univers décrit par de Sade, le divin marquis m’inspire peu.

Je le ressens comme froid et tristounet. La poésie du château sombre avec ses secrets bien gardés me laisse insensible. Et ma curiosité n'essaye pas d'imaginer des choses inavouables derrière des hauts murs et grillages. J'aime le savoir, le vrai et non pas sa forme « excentrique » qui fait du désir humain et de l'art et de la manière de la jouissance un sujet d'ésotérisme avec des initiations spécifiques et grands maîtres de cérémonie. Dans « Eyes Wild Shut » j'ai suivi Tom Cruise parce que ...je le trouve beau et ma curiosité se portait essentiellement sur la structure psychologique d'une personne s'engageant dans une société secrète. M'enfin il y a certainement des détails importants qui m'échappent. Sinon je ne serais plus une petite ménagère et maman au foyer. Comblée ceci dit, donc peut-être déjà à la base un peu trop simplette !

Et le pouvoir, isabelle ?

...sais pas trop...

...mais à choisir je préfère suivre un Indiana Jones qui doit sentir quand même sacrement le mâle, voir le fauve vu ses aventures, mais au moins il a le fouet en main et ne fait pas un secret de ses préférences. Ou mieux encore, moi en héroïne comme la pétillante bibliothécaire du film : La momie. Une qui fait sagement- derrière ses lunettes et avec son chignon bien ajusté - dans la journée des recherches...sur la fessée par exemple...et qui le soir, sa soif de connaissances apaisée...suit ses inspirations pour rendre fou son homme. Bref cela rigole et déménage.

L’évocation d’une salle équipée par contre me fait plutôt fuir car je l’associe à une ambiance ennuyeuse. Trop branchée pour moi. Je ne parle même pas de l’idée de me retrouver accrochée à des chaînes ou à une croix.

Persé où es-tu ? Délivre moi des griffes du Krakem !

Arrête tes insolences isabelle ou je sors le martinet !

Oui, il a raison mon homme. Je me sens particulièrement apaisée quand il me punit pour certains de mes manques de respect. Ceux qui s'imposent à partir d'une situation écrite par la vie. Voila ce petit frisson de me mal comporter dans une situation qui est imprévue, vraiment imprévue je veux dire. Et d'être rappelée plus tard à l'ordre à la maison.

Il me parait compréhensible qu’un adepte du sadomasochisme ou de la domination/soumission trouve la DD qui « punit des fautes pour de bon » complètement aberrante. Je pense que les buts recherchés ne sont pas le mêmes.

J’associe la DD à une très chaleureuse maison, lumineuse dans le moindre coin, abondante de couleurs. Où il fait bon vivre et où on entend les échos d’une la vie joyeuse. Le son d’une correction se propage seulement de temps en temps –quand besoin y est -  pendant un court instant, avant de laisser la place à nouveau aux rires.

La discipline se vit au grand jour et ne s’applique pas dans des espaces aménagés à ce but. Les instruments de discipline sont intégrés discrètement dans le décor du quotidien.

Constat : Un simple martinet accroché à côté des ustensiles de cuisine m’émeut plus qu’un coin sanctuaire ou quasi culte.

40 commentaires:

  1. Votre ressenti rejoint le nôtre. Nous aimons la fessée dans une ambiance très "maison" voire "familiale"; en revanche les scénarios type donjon SM ne nous font guère vibrer. J'ai beaucoup plus d'émotion en regardant la scène de fessée dans l'Assomoir, ou celle dans Lady Jane, qu'en lisant du Sade, par exemple.

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    1. Bonsoir à vous tous et toutes !!!


      Je suis entièrememnt d'accord avec vous. Le décor naturel du quotidien bien qu'il nous soit familier nous réserve parfois des surprises.
      Les lieux les plus anodins peuvent devenir le cadre de moments imprévus. L'imprévu reste le sel du quotidien. On ne sait jamais en rentrant après une journée passée à l'extérieur pour des raisons diverses- travail,courses, RV importants, visites aux ami(e)s, etc...dans quel état d'esprit sera votre entourage familial ! Essayez de chasser le naturel et... il revient au galop !
      Les joies les plus simples sont les meilleures et elles deviennent de grands
      "classiques" du genre. "Un dessin vaut mille mots" disent les philosophes chinois. L'image marque toujours plus l'esprit que les mots qui se diluent dans le verbiage quotidien. Et dans ce domaine le cinéma -(tographe: littéralememnt
      "l'écriture du mouvement" )joue pleinement son rôle.
      Au passage,Isabelle, j'aime beaucoup votre référence au Kraken qui me renvoie au film "le Choc des Titans" réalisé en 1980 avec le grand acteur shakespearien L. Olivier dans le rôle du maître de l'Olympe. Côté ciné, j'adore toujours les vieux classiques indémodables et finalement inimitables avec leurs mises en scènes très kitsch. Mais tout évolue et aujourd'hui, cette magie du 7ème Art semble moins briller qu' à l'âge d'or (1950-1980)malgré les dernières technologies dans ce domaine. Mais je m'éloigne un peu du domaine qui nous occupe. Veuillez m'en excuser. Un peu de Hors-Sujet peut avoir du bon quelques fois.
      Dans le domaine de la DD, c'est très important. En effet, la découverte reste le piquant de la situation. l'imprévu entretient le suspense et amène les acteurs/actrices de la situation à un degré de pression et d'attente inestimé. Un peu comme l'attente des résultats quelqu'ils soient: on se ronge les ongles, on s'agite, on regarde la montre... Mazette !!! Quelle attente!!! "Le jeu en vaut parfois la chandelle !". N'est-ce pas ???
      Sur ce, je vous souhaite une bonne fin de soirée. Bien Respectueusement. Georges.

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    2. Cher Pecan

      Je crois que mon blog doit faire fuir instantanément ceux et celles qui rêvent de donjons. La discussion entre la bonne fessée maison et rituels complexes de maîtres et soumises me semble laborieux.

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    3. Cher Georges

      Justement comme vous j'ai pensé au « Choc des Titans » dans l'ancienne version. J'ai vu ce film toute petite et il m'a beaucoup marquée. Déjà j'aurais voulu ressembler à la belle princesse blonde. Être bichonnée par tant de personnel en sortant de mon bain. Par contre la poésie de la captivité par un monstre des marécages , très peu pour moi.
      Et mon esprit de découverte a pris le dessus sur cette Andromède un peu trop inactive à mon goût. J'ai alors découvert, initiée par mon papa la constellation des étoiles qui s'appelle Andromède et la mythologie grecque. Voila la naissance de mon aspiration scientifique. Liée de plus à une recherche de la vérité qui ne m'a pas quitté et qui se montre par une très mauvaise conscience et un fort besoin de fessée, même pour les petites inexactitudes …. envers mon hommes. Bon, lui pour sa part c'est la droiture même, il y va toujours direct.

      Par contre je ne vois pas vraiment le côté acteur dans la DD. Je partirais plutôt d'une conception « l'erreur est humaine », mais il faut accepter de payer la note. Il n'y a rien de prévu en fait, on passe son quotidien, puis la bourde arrive et le martinet rappelle sa présence à la maison. Et avec le recul je dirais que les plus belles fessées sont celles dont on a pas vraiment envie sur le coup...

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    4. Guten Tag, Isabelle !!!!



      Vous êtes et resterez décidément une éternelle Romantique, Isabelle !!
      Le mythe d'Andromède (fille de Cassiopée qui se compare à Héra,l'épouse de Zeus)a été repris en peinture à l'époque de la Renaissance par un célébre artiste italien qui a transposé ce mythe profane dans la religion chrétienne par la légende de saint Georges terrassant le Dragon, symbole du Mal et des péchés incarnés.
      Les anciens Grecs expliquaient les phénomènes qui les entouraient par des références aux humeurs des divinités siégeant dans l'Olympe:
      la foudre représentait la colère de Zeus,
      les tempêtes de la Mer par celle du dieu Poséidon,etc...
      Dans ce domnaine, le cinéma hollywoodien a puisé dans cette mythologie: Le Choc des Titans, Le 7èmè Voyage de Sinbad le Marin, Jason et les Argonautes (1960),Ulysse, etc...
      Je me suis mal exprimé par les mots "acteurs/actrices". En effet, j'aurais du plutôt dire peut-être "protagonistes". Le mot "acteurs" fait penser immédiatement au théâtre avec un jeu de scène établi. Alors que dans la vraie vie, rien n'est défini à l'avance; tout ce fait dans la spontanéité et le mouvement." Le hazard fait bien les choses" comme le dit le langage populaire. Et c'est justement ce côté imprévu qui entretient renouveau de la situation.
      Voilà quelques petites précisions bonnes à savoir. Sur ce, je vous souhaite, chère Isabelle, une excellente journée.Bien respectueusement. Georges.

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    5. Cher Georges

      Romantique oui, mais avec la tête bien sur mes épaules. Enfin pas aujourd'hui. Je me retrouve avec un grippe carabinée. Heureusement c'est le week-end.

      Voyez vous parlez du mouvement dans la vie. C'est encore une réflexion grecque, de Démocrite je crois, dans le sens que tout coule. Et concernant la fessée malheureusement rien ne coule pour l'instant. On est presque obligés de s'excuser comme des malpropres pour un fantasme qui au fond n'est pas bien méchant. Si on le fait passer pour un caprice récréatif, tout va bien. Si on parle du besoin de la punition c'est la consternation. Voila de quoi comme sujets pour les longues soirées d'hiver !

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    6. Guten Abend, Isabelle !!!



      Vous faites preuve d'une érudition en matière de philosophie qui me stupéfie.
      Châpeau !!! Vous culture est un trésor !!!
      Bravo !! Votre connaissance de notre langue est prodigieuse ! A l'inverse, je ne pourrais en dire autant malgré mes années d'apprentissage de la langue de Goethe et de Wagner. Deux prodigieux auteurs de la période dite "Romantique" (vers 1830- 1860 environ) chacun dans leurs domaines respectifs. De ce côté-ci du Rhin, citons Chateaubriant, Alphonse de Lamartine et Alfred de Musset (cf. "La Maison du Berger"). Des souvenirs de mon Bac de Français...
      Concernant notre fantasme,c'est très juste, Isabelle. Nous serions presque obligés de faire notre "Mea Culpa" en public pour notre petit péché (sans importance) sous prétexte... qu'il outragerait les bonnes moeurs aux dires de certaines personnes !!!
      Avouez un besoin de punition nous ferait donc passer pour des gens mal intentionnés, voire même des malades !!! Malgré le fait que cela concerne uniquement des adultes consentants et majeurs.
      Tant que cela reste du domaine du "jeu", c'est admis sans problème par la morale. Une phrase résume en langage populaire ce genre de situation :"Jeu de mains, jeu de vilains ! "
      C'est à double sens. Le premier serait une nécessité, dirais-je, "éducative pour discipliner les jeunes esprits qui en aurait besoin et la réclamerait au sein du giron familial. L'autorité parentale y jouerait pleinement son rôle dans ce cas.
      Ce besoin de punition serait en revanche mal perçu et fort mal accueilli s'il était exprimé par des adultes. On crierait alors,on s'en doute, au scandale et à la perversion !!!
      (Soignez-vous bien et surtout du repos, du repos et encore du re-pos !! La vitamine C stimule les défenses immunitaires pour passer la période froide.)
      Concernant la fessée, je vous rappelle un bon vieux film de 1976 (chez Alpha-France) réalisé par Burd Tranbaree et intitulé "La fessée ou les mémoires de Maître Léon, fesseur"( peut- être encore disponible mais je n'en suis pas vraiment sûr).Le héros du film prend plaisir à claquer les postérieurs féminins après avoir été lui-même fessé... par sa Maman ! Je le considère comme un cours de fessée domestique filmé où l'épilogue voit l'inversion des rôles. Drôle et sans prétention. J'apprécie.
      Sur ce , je vous souhaite, chère Isabelle, une bonne fin de soirée. Respectueusement. Georges.

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    7. Le problème des "Mémoires de monsieur Léon, maître fesseur", c'est qu'il sent bien l'année de sa sortie, j'entends par là qu'il date un peu. C'est mignon, et l'effort de faire un film consacré à la fessée soft est louable, d'ailleurs je suis la première à reconnaître que c'est un classique, mais... il a vieilli. Après, j'éprouve quelque difficulté à le voir comme un cours de fessée domestique, comme vous dites, dans la mesure où les fessées n'ont quasi jamais lieu à la maison, et rarement pour des motifs disciplinaires. De plus, le truc qui me chiffonne vraiment dans ce film, c'est que monsieur Léon se fait payer - et paie à la fin - pour ses fessées. Chose que je n'ai jamais eu l'idée de faire et que je n'ai jamais faite, du temps où j'avais quasi autant de punis que monsieur Léon n'avait de clientes.

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    8. Bonjour Ma'ame Constance !


      Ce que vous dites est fort juste. Je n'ai pas revu ce film depuis un certain temps et je l'avais conseillé à notre chère Isabelle pour mémoire. Certains détails du film m'ont échappé notamment le fait qu'il se fasse rétribuer pour ses "services" très particuliers.
      Côté ciné, je reste malgré tout fidèle au 7ème Art dans son "Age d'Or" entre 1950 et 1980. Cependant, il reste le seul film francophone, à ma connaissance, dans ce domaine et ressemble un peu à certains "films à sketchs"
      où se juxtaposent plusieurs saynètes indépendantes les unes des autres. Certes la pellicule commence à dater mais il reste drôle.Pour les amateurs du genre uniquement et autres curieux, bien sûr !
      Sur ce, je termine mon bavardage et vous souhaite, Ma'ame Constance,une bonne après-midi.
      (PS : Ma'ame est une expression qui veut dire
      "madame" en Bretagne. Une sorte de diminutif de politesse. N'en soyez pas fâchée!
      Un grand Bonjour à votre dévoué serviteur)
      Bien Respectueusement. Georges.

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    9. Oh ben ça c'est gentil de le préciser à quelqu'un qui a toute sa famille à Quimper.

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    10. Bonsoir Ma'ame Constance !!

      Je suis ravi de vous avoir fait plaisir en vous rappelant certainement de bons souvenirs. Je suis natif de Saint-Nazaire (44) bien connu pour sa construction navale où mon papa travaillait en horaires décalés. Ah , la Bretagne... que j'ai quitté il y a bientôt trente ans pour des raisons de santé. Dommage.
      Sur ce, je vous souhaite une bonne fin de soirée. Bien respectueusement. Et Kénavo !! Georges.

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    11. Je n'ai jamais vu ce cher Léon en entier et je ne connaissais pas l'histoire que raconte ce film. Voila donc au moins au niveau du scénario une de mes lacunes comblées. Le principe qu'un monsieur se fasse payer pour appliquer la fessée ne me gêne pas. Pourquoi les « services à la carte » n'existeraient que pour les hommes ? Pourquoi une dame n'aurait pas le droit de se payer du bon temps ? Que l'égalité s'applique de partout donc aussi au niveau de la morale.

      Je vois avant tout le côté pratique pour une femme moderne et active qui dispose de peu de temps: accéder rapidement à un service de qualité, références à l'appui, sans devoir passer par la case de rencontre qui peut comporter à mes yeux certains risques. M'enfin là je ne vais pas m'étaler sur ce que je ne connais pas.

      Mon impression sur ce que j'ai vu de ce film rejoint celle de Constance, tout mignon , mais démodé et le terme est faible...ceci dit comme le sujet de ce post, un aspect lumineux de la fessée et non un château sombre...

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    12. Guten Abend, Isabelle !!


      Sans vouloir jeter la discorde, je comprend tout à fait votre point de vue. Chacun et chacune d'entre nous a le droit de profiter des mêmes chances quant il s'agit de son bien-être personnel et la quête du plaisir en fait partie. Et la gent féminine dans son ensemble ne devrait pas en être privé. Il est vrai que la morale populaire a occulté des siècles durant le bien-être des femmes dans leur ensemble au nom de principes moraux, philosophiques ou "hygiéniques", dirait-on.
      Question intimité, d'après ce que j'observe, le resenti des sensibilités est gouverné par les sentiments dans la sphère féminine. A l'opposé, ce resenti, face à cette même situation, est régi par l'instinct dans la psychologie masculine. Un vieux réflexe de "survie" conditionné par des millénaires d'évolution, j'imagine.
      Décidément,ce "monsieur Léon" fait parler de lui. Il reste un surprenant fossile d'un autre âge, à comtempler seulement pour ce qu'il a représenté d'une époque révolue. Et rien de plus. Un instantané des moeurs libérés (?)d'un autre temps...
      Au fait, qu'est devenu l'acteur principal (et tous les autres?) ?
      Sur ces bonnes paroles, je vous souhaite, Isabelle, une bonne fin de soirée. Respectueusement. Georges.

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    13. Au risque de passer pour un puritain... (mais les pervers puritains existent, voyez Diderot, comme des puritains pervers, voyez son ami Richardson) - je me permets de n'être pas d'accord. Je suis tout à fait pour l'égalité, et tout sens, mais des "services à la carte" me dérangent, y compris quand ils s'adressent aux hommes - parce qu'ils concernent une sphère où le rapport marchand ne devrait s'appliquer. Le "bon temps" ne peut pas se monnayer (la preuve, ce qui se monnaie n'est qu'un simulacre ), et le faire croire tient à la fois d'escroquerie (celui qui s'est payé le semblant de bonheur n'est que plus déçu après), et de l'exploitation, malgré quelques cas isolés de gens qui s'y adonneraient "volontairement". Mais même dans ce cas, si la marchandisation fait partie de l'univers fantasmatique de certains, c'est précisément parce qu'on n'est pas vraiment dans du marchand. Tenez, je citerais volontiers la critique du "garçon de café" de Sartre par Bourdieu, justement, qu'on a prétendu démonter.
      Après le morceau puritain, je me vois obligé de me faire féministe... Mais, Georges, vous me faites hérisser les poils (et pourtant je n'en ai plus beaucoup)! Qu'est-ce au juste que la "sensibilité", ou l'"instict?"? Mais les femmes ne sont pas que des créatures aériennes et "poétiques" (selon le cliché qui veut que la poésie ne relève que de la sensibilité, en oubliant le mètre), et les hommes ne sont pas les habitants des cavernes (au passage, les hommes préhistoriques ne les ont jamais habitées, ces cavernes), la massue sur l'épaule. Que le "ressenti" ne soit pas le même, c'est évident, puisqu'il s'agit de personnes différentes, mais s'il y a des constantes entre femmes ou entre hommes, c'est dans la culture et les représentations collectives - comme celle d'une "nature" féminine, justement - qu'il faut chercher l'explication - parce que la nature humaine, tout simplement, n'existe pas. Oui, les biologistes ne cessent de nous inonder des explications de nos comportements par la vie des hommes de cavernes - mais pour transposer une supposée adaptation à la vie des cavernes à la vie contemporaine il faut un degré d'abstraction tel que l'explication perd toute pertinence. En réalité, l'instinct des cavernes est mort et enterré avec les mammouths, cher Georges, ce que vous observez, c'est l'habitude culturelle, contractée sans que l'on ait à la formuler (donc, l'"habitus", n'en déplaise à Jules), et qu'on a longtemps justifié par une nature fantasmée.

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    14. Bonjour à vous, Simon,


      Intéressant,votre question sur la signification respective de la sensibilité et de l'instinct. Point n'est besoin de remonter à la Préhistoire de l'Homme. Dans notre monde contemporain, nous réagissons tous et toutes sur le mode des sens en fonction des situations rencontrées,que nous soyons Hommes ou Femmes.
      Tout d'abord, la sensibilité me fait penser à une réaction d'émotion, qui peut se manifester par de la colère ou de la compassion face à un évènement qui souvent nous rappelle une situation ou passée que l'on a vécu en acteur ou en spectateur. On pourrait le rapprocher du mot "sensiblerie".[ Dans ce dernier cas ce serait plutôt un excès d'émotion qui relèverait un peu du jeu de la comédie. Cette sorte de tentative volontaire de faire fléchir l'esprit de l'entourage dans un but recherché.]
      Mais la sensibilité reste la capacité de telle ou telle personne à réagir avec son vécu. Cela peut se révéler très utile, notamment dans le domaine des Arts, en particulier. Et cela a permis d'enrichir notre patrimoine culturel par le foisonnement d'auteur(e)s et d'oeuvres diverses. L'Art, en général, est la porte d'évasion de l'esprit humain. Ne dit-on pas souvent, pour quelqu'un montrant des dispositions dans un domaine matériel ou immatériel de la connaissance (la philosophie, le théâtre, la peinture, la cuisine et alt.) qu' "il ou elle est doué/ée " ou bien encore que cette personne possède un don en particulier. Ce petit "plus" que Dame Nature lui a offert parmi tous les autres.
      L'instinct, quant à lui, représent ce que Dame Nature nous convient de faire ou ne pas faire quant notre personne toute entière est menacée par une situation dans laquelle notre équilibre vital est en jeu. D'où l'instinct de survie dont j'avais parlé dans mon texte précédent.En pareil cas, toute notre personne est mobilisée, tous nos cinq sens sont en alerte : poussée d'adrénaline, souffle court, palpitations... Nous l'avons tous et toutes vécu. Quant je transpose le même terme, dans la sphère féminine, je pense spontanément à l'expression "instinct maternel". Je n'y vois aucune marque d'une différenciation de nature sexiste mais une qualité naturelle, bien spécifique aux Femmes dans leur grande majorité. Elles ont en elles les qualités de douceur, quiétude, bien-être, entres autres qui crééent l'harmonie au sein d'un foyer.L'instinct
      de survie les amènent également à surprotéger leurs précieuses descendances. Comme leurs conjoints masculins. Dame Nature, quant tu nous tiens...
      Voilà mon raisonnement, cher Simon. J'espère avoir répondu à votre question. Sur ce, je vous souhaite une bonne après-midi. Sincèrement. Georges.

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    15. Je vois bien votre raisonnement - d'ailleurs, je ne me suis pas beaucoup trompé en vous lisant. Seulement - je persiste. Autant je suis assez d'accord avec vous sur la "sensibilité", même si je n'aime pas utiliser ce mot parce que je le trouve un peu trop vague et trop chargé, je ne vous suis plus vraiment lorsque vous faites de l'art le domaine de la sensibilité. Dans les beaux-arts, comme dans la littérature, sans parler de la philosophie que vous citez aussi, il y a du métier (et la distinction entre les "arts et métiers" et "beaux-arts" est toute récente) que le mythe romantique de la sensibilité, de l'inspiration et du "don" fait facilement oublier. Je ne crois pas vraiment au "don", qui est à mes yeux une construction mythique qui recouvre (et cache) le vrai fonctionnement de l'oeuvre d'art. Mais je sais que c'est une approche d'analyste qui a toujours quelque chose de brutal puisque pour disséquer il ne faut pas être ému. En tout cas, je ne vois pas dans l'art une "porte d'évasion" (je déteste d'ailleurs l'usage publicitaire du mot "évasion" au sens du voyage, j'emmène mes problèmes avec moi mais, n'étant pas prisonnier, je ne m'évade pas) mais une manifestation et un produit d'une évolution de l'art dans laquelle la personne de l'artiste (ou de l'écrivain pour la littérature) n'a qu'un rôle secondaire, et un reflet de ses conditions de production. Mais là aussi, c'est une vision propre aux sciences sociales, volontairement béotienne.
      La "Dame Nature" me chiffonne plus, puisque je n'y vois pas de "dame"... Les lois naturelles (eh oui, je suis un incorrigible cartésien) n'ont ni de personnalité, ni de conscience, ne disent rien, donc ne prescrit pas non plus. Quant au danger de la vie - il y a des réactions que vous décrivez mais précisément, ce n'est pas la personne qui est en jeu alors, mais la survie corporelle. La personne est construite socialement, et Isabelle est mieux placé que moi pour parler du moment où l'être humain en devient une dans son enfance (avec l'expérience du miroir, si mon souvenir est bon?). Ce qui naît est un vivant, mais pas une personne, en soi une qui, elle, se forge dans l'éducation (donc est produite par la société) et n'a pas grand-chose à voire avec la nature. L'instinct de survie commande la bouffée d'adrénaline, mais pas ce à quoi cette adrénaline nous poussera. Et cela s'applique à l'"instinct maternel" - une chose est de donner naissance, allaiter ou "protéger" dans un sens très large; mais la douceur, quiétude ou "bien-être" (remarquez, ce dernier est une invention toute récente, encore il y a quelques dizaines d'années personne n'en parlait!), ne relèvent que de la culture.
      Ne croyez pas que je vous traite de sexiste: mais en attribuant des comportements concrets à une "qualité naturelle", de surcroît spécifique à un sexe, vous laissez au sexisme son point de départ intact, puisque vous supposez que des qualités morales sont fondées en nature.

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    16. Cher Georges

      Votre allusion à l'instinct maternel m'interpelle car je me sens concernée par la question. En fait je ne saurais vous dire si j'ai réellement un instinct maternel ou pas. J'aime mon enfant dans le sens de me faire une joie d'apporter du mien pour qu'il grandisse et s'épanouisse au mieux dans sa vie. A la naissance je me suis posée la question d'allaitement et par confort personnel (eh oui!) j'ai décidé de ne pas le faire. C'est donc moi et mon homme qui ont assuré tous les deux les biberons et les couches. Et ceci sans la moindre culpabilité et sans éprouver un instinct maternel m'imposant l'allaitement par exemple comme une chose naturelle. J'ai également très bien dormi pendant que mon homme s'occupait à son tour la nuits de la petite. Par contre ayant vu mon homme avec tant d'attention et affection à l’œuvre j'aurais pu en déduire aussi un instinct paternel. Voila, je ne rentre pas dans la discussion philosophique de ce sujet, seulement un peu d'expérience personnelle.

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    17. Cher Simon

      Évidement je vous permets de ne pas être d'accord avec moi. Et je ne vois rien de puritain chez vous. Je crois que l'approche envers les services payants est avant tout une question culturelle. Ayant grandi en Allemagne où le sexe est un métier comme un autre et ayant passé du temps en Suisse où il existe - selon mes informations - des tels services pour personnes handicapés, remboursés par la sécu, puis ayant discuté autant avec ceux et celles qui proposent ces services et qu'avec ceux et celles qui les consomment, je vois au fond de la question que l'expression de différentes approches personnelles. Car une fois l'aspect pécuniaire réglé, rien m’empêche que toute l'histoire se déroule dans des excellentes conditions. Je crois qu'il existe des forums chez nos amis suisses, peut-être le pays le plus libéral de l’Europe à ce niveau où les clients échangent leurs avis de consommateurs comme nous échangeons sur nos pratiques de fessée. Alors avec un tel bagage, peut-être comprendriez mieux pourquoi personnellement l'idée d'un service payant me choque peu. D'ailleurs j'ai décrit mon fantasme dans ce sens dans un de mes anciens posts.

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    18. Bonsoir cher Simon,


      Je vois que vous êtes un incorrigible cartésien.
      Je me souviens d'une phrase tirée d'une leçon de philosophie de ma Terminale qui disait ceci :"Techné mimetaï ten physis". Dont la traduction en Français signifiait : "L'Art imite la Nature". Visiblement les Grecs anciens utilisaient le même mot pour désigner l'Art -le produit fini - dans son ensemble et la Technique -la construction utilisée, cette dernière découlant de l'observation de ce que Nature nous offre comme outil utile à l'Homme.
      Quand je parlais de la sensibilité dans le domaine de l'art, je voulais simplement dire que tout le monde n'est pas doué pour être un grand peintre ou un grand musicien ou alt. Personnellement, j'adore lapeinture et je peins en amateur de puis une vingtaine d'années, sans aucune prétention. Eh bien , vous "sentez " quant un sujet vous inspire et que vous êtes prêts à reprendre vos couleurs. Vous avez à ce moment-là une bonne intuition, celle de réussir le sujet que vous allez entreprendre. Et ce genre de "resenti" ne s'explique pas toujours d'une manière rationnelle. Toutes les personnes qui touchent aux Arts, quelqu'elles soient vous diront probablement la même chose. Peut être l'avez-vous déjà resenti si vous êtes un peu artiste ??
      Pour le "don" artistique, c'est un peu la même chose. Si l'on a pas ce petit "plus" pour réussir le travail entrepris(peinture-texte-chant et alt.)on aura beau y travailler des heures entières et répéter d'autant, on ne parviendra pas à trouver la petite touche parfaite qui fera le succés de l'ensemble.
      Sinon,là encore, nous serions tous des génies dans tous les Arts connus et reconnus. Naturellement, l'Art ne nourrit pas son homme comme l'on dit souvent. Et tout est lié à un besoin alimentaire quotidien. Mais c'est un autre domaine.
      La vie est une suite de problèmes à résoudre avec de courts moments de répis et pour moi, les Arts doivent rester une distraction ,un ballon d'oxygène nécessaire comme les jeux ou la cuisine. Quelque chose qui nous détende et nous détache du quotidien pour nous ressourcer. Sans prétention aucune.D'où ce terme de "porte d'évasion" que j'ai employé. Le Cartésianisme ne doit pas être une entrave permanente. Il est des choses dans la vie qui ne peuvent pas toujours s'expliquer. Ou bien serait-il un remède contre l'angoisse de la vie de tous les jours ou contre la peur de l'inconnu ??
      Quant à l'expression "Dame Nature", elle reste très imagée, un peu comme " une bonne fée", qui dispenserait ses bienfaits aux plus méritant(e)s à son goût.
      Votre analyse de l'identité de chaque individu en tant que personnne me renvoie à ce que j'avais précédemement écrit à notre chère Isabelle à propos de l'éternel débat de "l'inné" et de "l'acquis" emmagasiné par notre propre éducation.
      Toute cette problématique est fort intéressante et mériterait qu'on s'y attarde tant le sujet est vaste.
      Sur ce, cher Simon, je vous souhaite une bonne fin de soirée. Sincèrement. Georges.

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    19. Lorsque je me disais cartésien, je faisais référence à la compréhension de ce qu'est la nature: comme je la considère comme un ensemble de lois (elles-mêmes définies comme relation fixe des grandeurs variables), je me méfie de toute expression imagée, comme "Dame Nature" ou une "fée" qui prête une conscience, finalité, ou encore valeur morale à la nature. Mettre une fée à la place d'une dame d'y change rien. Les grecs n'avaient pas la même conception de la nature - je ne vais pas vous refaire le cours de Terminale puisque ce n'est pas l'endroit, même si entre mes cours de khâgne et ma licence de philosophie je trouverais de la matière - en tout cas, l'art et la technique c'est pour les Grecs la même chose (tekhnè, justement). Je ne vous suis pas sur la distinction entre l'art et la technique, dont je ne vois pas bien la provenance. Pour les grecs, ce n'est pas le même mot pour deux choses, mais la seule et même chose, pour les modernes, la distinction est autrement plus radicale. L'imitation de la nature est un autre chapitre, mais il faudrait avoir en tête le sens grec de la nature.
      Puisque vous invoquez l'arbitrage de "toutes les personnes qui touchent à l'Art", je me permettrai de signaler que la mère de Constance et la mienne sont peintres, que mon frère se forme aux Beaux-Arts (je tairai la ville par souci de l'anonymat), et que Constance comme moi à part la fréquentation de la littérature avons une pratique (amateur) de la photographie (en dehors de ce qu'on peut voir sur notre blog). Aucune de ces personnes ne me parle de "don" ni de "petit quelque chose". Et je ne suis pas convaincu par l'argument selon lequel nous serions tous des génies si le don ne décidait pas de tout: non, puisque l'oeuvre se travaille, et dans l'heureux ressenti on peut très bien voir le tour de main de celui qui n'a plus besoin de passer par la conscience. La question n'est pas tant d'expliquer le phénomène de génie, mais de savoir si l'art repose sur la sensibilité, l'inspiration et le don, c'est à dire tout ce que l'on se représente comme le plus éloigné de la technique et du travail. Or, on comprend mieux l'art si on s'interroge sur les oeuvres et non sur les artistes (voyez le débat entre l'oeuvre et le texte en littérature) - l'évolution des beaux arts ne repose pas sur l'unique fondement de l'intervention des génies-prohpètes, comme l'imaginaient les romantiques. Il n'y a pas besoin de comprendre rationnellement ses gestes lorsque l'on fait (voyez là-dessus Merleau-Ponty parlant des enregistrements de Matisse en train de peindre; de manière générale, l'auteur d'une oeuvre d'art est souvent celui qui y comprend le moins), cela n'empêche pas l'interprétation. Le "cartésianisme" n'entrave rien, et je ne vois pas où serait la peur de l'inconnu - je la verrais plutôt dans la tentation de fuir dans l'irrationnel.

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    20. (suite de mon message)
      La deuxième partie de votre message me laisse perplexe: après avoir tellement valorisé l'art (à grand renfort de majuscules), vous le faites chuter au rang d'un simple passe-temps "sans prétention", à égalité des jeux, et d'un échappatoire dans l'irrationnel. C'est difficile à accepter pour ceux qui y ont consacré leur vie et qui y voient l'essentiel: l'oeuvre d'art (je vous épargnerai les citations de Heidegger qui est particulièrement lourd) a pour rôle créer un monde autour d'elle... Il faudrait là reprendre des considérations sur la nécessité de sortir de l'esthétique et de résister au musée, et on s'éloignerait bien trop du sujet du blog d'Isabelle, mais bon est bien loin de l'agrément, et encore plus loin de l'agrément de l'artiste.
      Et comprenez bien, ce n'est pas le fait que vous n'êtes pas artiste professionnel à plein temps qui me fait sursauter (je peux très bien comprendre cela), mais le "sans prétention aucune".

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    21. Bonjour à vous !


      J'ai l'impression que votre cartésianisme démonte petit à petit mes arguments. Vous jugez les choses avec beaucoup ( ou trop ?) de logique
      Tout ne tombe pas du Ciel d'une manière divine, évidemment. Et les Arts, comme toute chose en ce monde, naissent souvent de la main de l'Homme. Tout se travaille et s'améliore pour devenir conforme à l'idée originale voulue par l'artiste. Et cela au prix de nombreuses heures à retoucher l'oeuvre entreprise. Tou(tes)s les personnes concernées vous le diront, j'imagine. On devient artiste par goût(?), en premier lieu, et aussi par nécessité économique, en tant que professionnel ,car il faut en vivre tous les jours. Le cas échéant, pourquoi le choisirait-on ? Autant exercer la profession de médecin, maçon, enseignant ou comptable (pour lesquels j'ai beaucoup de respect car leur quotidien n'est pas toujours facile).
      Quant je disais "sans prétention aucune", je voulais dire "sans vouloir briller en société, ni en tirer un bénéfice quelconque". Rien de plus. La simplicité est parfois préférable en regard des complications du quotidien.
      Perso, en tant qu'amateur, uniquement, la Peinture reste une formidable soupape de décompression pour me délasser d'un quotidien très lourd à gérer et cette "parenthèse légère" reste pour moi une bonne façon de me ressourcer et de recharger mes batteries, comme l'on dit. Sans chercher d'autre explication. Certains évènements graves de ma vie m'ont amené à voir l'existence sous un autre angle qu'à travers le prisme du rationnel. Et cela vous redonne du "Punch" pour ré-affronter la dure réalité.
      Sur ces bonne paroles, je vous souhaite, cher Simon, une bonne après-midi. Sincèrement. Georges.
      (P.S. : mes Amitiés à tous(tes) les Artistes qui vous entourent.)

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    22. "Vous jugez les choses avec beaucoup ( ou trop ?) de logique"

      Mais non, ce n'est pas trop. Vous ne savez pas à quel point ce trait de caractère de Simon le rend rassurant au quotidien. Et pas seulement parce que je suis exactement comme lui.

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    23. Chers amis cartésiens,

      un petit mot de ma part. Il y a deux « choses » chez ce grand monsieur qui m'ont marquées.

      Si je suis bien informée (suis prudente, il y a des vrais spécialistes ici!) aux moyen âge le but de la scolastique tentait de démontrer l’existence de Dieu par les moyens de la raison. Même un homme comme Descartes s’adonnait encore à cœur joie dans son discours de la méthode. C'est là où j'ai vite décroché.

      Il met en garde de ce qu’on pourrait appeler les idées propres en niant leur existence, car il y a toujours quelqu’un qui les avait eu avant nous. Il doit savoir de quoi il parle. « Je pense, donc je suis » ressemble étrangement à une phrase qui se trouve chez Saint Augustin, un des pères de l’église : Je me trompe, donc je suis. Mais on trouve dans cette belle pensée de Descartes la source de mon propre goût pour documenter ma pensée. Donc quand je cite sur mon blog parfois à l'outrance ce n'est pas pour étaler ma connaissance, mais pour montrer d'où viennent les inspirations pour mes idées.

      Quant à «  nature dame » moi j'aime beaucoup l'expression bien que la nature semble s'exprimer par les maths. C'est du romantisme ( ce qui s’oppose à l’intelligibilité réductrice des sciences expérimentales) pur pour moi. Et je vois l 'ami Georges résolument romantique.

      Je ne sais pas trop penser de l'expression don, j'aime mieux prédisposition sans laquelle on ne va pas bien loi (voir mon échec en danse classique malgré un sacré travail de ma part.

      Un dernier mot sur la naissance de la personnalité : On observant ma fille je dirais le moment où l'enfant réussit à se mettre dans sa pensée à la place d'autrui.

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    24. Guten Abend, Isabelle !!


      "Cogito ergo sum"! Comme disait ce brave René (Descartes, bien sûr) au temps du Roi-Soleil. Vous venez de me faire rappeler mon cours de Philo de Terminale, chère Isabelle !
      D'autant que, passionné par l'Histoire (ma meilleure matière pendant ma scolarité avec le Français)en raison d'une histoire familiale mouvementée, j'avais obtenu une note confortable au Bac grâce au sujet " la Philosophie et l'Histoire" .
      Ainsi, jusqu'après la Renaissance(?), la connaissance était surveillée de près par les autorités religieuses. Par exemple la Médecine a,dès cette époque, commencé à évoluer avec le célèbre chirurgien Ambroise Paré qui, le premier, mit au point les premières prothèses métalliques destinées aux militaires estropiés...La Science fait ses premiers pas : Harvey met en évidence la circulation sanguine en Angleterre. Et tant d'autres qui s'adonnent à la découverte et à l'explication des phénomènes qui les entourent: Newton et sa pomme (sans elle, aurait-il penser au phénomène de la gravitation ??). A propos du grand Saint Augustin, un des Pères de l'Eglise (avec St Jérôme, au IV è. siècle ,qui traduisit la Bible en langue dite "vulgaire") il fut un Grand Dignitaire religieux et surtout un auteur bien connu de " La Cité de Dieu" rédigée en plusieurs volumes (l'édification d'une cité idéale bâtie sur un modèle divin et parfait) et des fameuses "Confessions" avant sa disparition en odeur de sainteté en l'An 430 de notre ère. Je me souviens que ma grand-mère maternelle m'avait raconté une anecdote concernant le saint homme en perpétuelle recherche de la Vérité. Mais je ne m'en souviens plus en quels termes.
      Nous partageons donc ce même gôut pour la Nature dans sa simplicité. Point n'est besoin de l'enfermer dans des équations mathématiques parfois à la limite de la lourdeur. "Le Vert est la couleur de l'espérance" disent certains poètes. Comme la chlorophylle des plantes. Alors écoutons nos sens. En effet, je suis parfois un peu romantique, Isabelle, mais pas nostalgique. Votre expression " L'Ami Georges" me touche beaucoup. Merci beaucoup, Isabelle. Et cela me fait penser à quelques bons mots du grand Georges Brassens. L"Ami Georges" comme l'aimaient à le surnommer ses amis intimes.
      Sur ce , je vous souhaite, Isabelle, une bonne fin de soirée.Bien respectueusement. Georges.

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    25. Guten Tag, Isabelle !!!


      Votre réponse me suffit. J'espère surtout ne pas vous avoir fâchée par une quelconque erreur de langage.
      Les femmes sont les mieux placées (bien que certaines n'éprouvent pas le besoin de materner, mais cela est propre à chacune !) pour parler du besoin, irrépressible,j'imagine,
      de maternité. C'est pour certaines de ces femmes quelque chose d'inné, de nécessaire à l'accomplissement de leur existence.
      Personnellement, ma Maman, qui avait un tempérament maternel et latin très fort,a du renoncer à d'autres maternités quant les médecins lui ont annoncé la gravité de ma maladie incurable qui risquait de se transmettre à d'autres de ses enfants. Ce renoncement l'a profondément blessée. Aussi
      a-t-elle redoublé de protection et parfois de sévérité (comme je vous l'avait précédement décrit, Isabelle) vis-à-vis de moi, en particulier.
      L'instinct paternel est très important lui aussi et il se révèle souvent à l'occasion de la naissance du bébé. Et ce sentiment semble insoupçonné chez le père tant qu'il n'est pas face à son enfant.
      Depuis quelques années, maintenant, la "paternité" revient dans les débats en public ou en privé. De toute façon, ce qui compte avant tout, c'est le bonheur de l'enfant qui, lui, a besoin de la présence de ses deux parents naturels pour s'épanouir. "Amour et Bonheur sont les deux plateaux jumeaux de l'Existence" dirais-je. Et de leur équilibre parfait dépend la réussite d'une vie.
      Par ces quelques mots, je pense, Isabelle, avoir éclairci mon point de vue. Je vous souhaite une excellente après-midi. Bien respectueusement. Georges.

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    26. Cher Georges

      Je crois que je suis très mal placée pour blâmer un éventuel langage maladroit. Parfois quand je lis mes anciens textes, je me dis tu aurais pu mieux faire...mais vu que je me donne un temps précis pour écrire un post, il me semble donc impossible de mieux faire à moins d’allonger le temps de réflexion. Ou parfois j'ai envie de dire des choses et je n'arrive pas. Alors je découpe mon post et je ne poste qu'une partie. Ou je mets un brouillon de côté pour le finir plus tard. A force de cette pratique de travail je me trouve avec ...beaucoup d'idées. Mais disons la question principale que je me pose est la suivante : Devrais-je poster moins et plus abouti ou continuer comme je le fais en ce moment ?

      Ceci dit, j'ai effectivement beaucoup d'idées pour des textes sur la maternité/paternité et surtout je me suis rendu compte que beaucoup de questions restent sans réponse en littérature quand on élevé un enfant. J'avais même pensé à un moment à un blog dans ce sens...

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    27. Guten Abend, Isabelle !!!


      Restez telle que vous êtes, Isabelle.
      Ne changez rien à votre méthode de travail.
      Avec un quotidien que j'imagine très chargé comme vous l'imcombe votre vie de Maman, Je trouve que vous en faites déjà beaucoup question redaction et "publication" régulière de tous vos post qui sont chacun autant de pistes intéressantes à suivre. Je les considère comme le fil conducteur de votre inimitable Blog.
      Par vos écrits dont je tiens à reconnaitre ici la parfaite maîtrise linguistique, vous menez le débat d'une main... de maîtresse. Et chacun de vos Post nous permettent de rebondir dans la discussion et de pousser chaque fois le débat un peu plus loin. C'est tout l'intérêt de la manoeuvre.
      Eduquer un enfant est certainement la chose la plus difficile au monde. On ne peut pas se permettre un faux-pas ou une quelconque maladresse, d'après ce que j'observe dans mon entourage familial. Dans ce domaine, il n'y a pas de méthode pré-conçue à l'usage des parents. Ils doivent se débrouiller seul la plupart du temps avec quelques conseils glanés ça et là. Chacun fait référence à ce qu'il (ou elle) a lui même vécu dans sa prime jeunesse.
      Cependant, il existe un ouvrage pour l'éducation des enfants (d'après ma soeur aînée) qui s'intitule "J'élève mon enfant" et il a été écrit par une mère de famille (prénommée Florence Pernoud, je crois). Ce livre date tout de même de quelques années maintenant. Peut-être est-il encore disponible en librairie ? Voyez de votre côté sur les sites concernés.
      Sur ces bons mots, je vous souhaite, Isabelle, une excellent fin de soirée. Bien respectueusement. Georges.

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  2. De toute façon, je ne le répèterais jamais assez, mais Sade, c'est, en fin de compte, un vil compilateur sans grand talent qui fait dans la surenchère, parce que, déjà au XVIII°, le cul, le trash, ça fait vendre. Alors oui il a eu des moeurs dissolues mais au nom du ciel, qui n'en avait pas à son époque! Louis XVI, oui, mais il a fort mal fini.
    Plus sérieusement, si l'on étudie l'oeuvre de Sade, au sens d'étude littéraire, et si on compare avec les autres écrits pornographiques du temps, on se rend compte que des passages entiers sont carrément recopiés d'après une autre source! Ce n'est pas étonnant de ne pas vraiment ressentir d'émotion en lisant du Sade: il en fait trop. Il a l'air de penser que l'excitation est dans la surenchère. Et il se trompe.

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    1. Ah Constance !

      Quel plaisir de vous lire. N'étant pas qualifiée en littérature et de plus étant allemande je suis assez prudente de donner une critique comme la votre. Bien qu'elle résume mon ressentir. Je savais déjà que philosophiquement ce brave Marquis s'est fait démonter de A à Z. Disons qu'il y a avait dans mon post une petite pointe d'humour concernant les châteaux sombres qui s'opposent pour moi à un siècle de lumières. Par contre je ne le savais pas plagiaire. Je retiens, soyez en sur !

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  3. À propos de Sade, quelques bribes d'un discours en boucle.
    Je ne sais plus à qui il fait dire: la jouissance n'est bien souvent qu'une répulsion vaincue.
    Cette alternance quasi mécanique de discours et de scènes de flagellation a quelque chose d'obsédant et ça n'est que par épuisement qu'on passe, harassé, des unes aux autres, plutôt pour s'en débarrasser qu'avec l'intention d'y revenir. On est surpris, voire amusé, plus que troublé par sa véhémence frénétique à l'adresse d'un Etre Suprême dont il s'emploie concurremment à nier l'existence.
    La théâtralité des attitudes et des décors, le peu de vraisemblance, l'absence de tout réalisme, n'empêchent toutefois pas de se heurter à de solides difficultés d'être, "Soudain un bloc d'abîme" dira Annie Le Brun.
    Une note de Benjamin Constant dans son Journal (1804 ou 1805?) m'avait étonné: les confidences que j'ai reçues de quelques filles - de ces filles qu'on dit de joie! m'ont persuadé que Justine n'était pas un roman. Quelle espèce que la nôtre! Énigme du monde, tout le bonheur pour l'espèce, tout le malheur pour les individus.
    Annie Le Brun est une héroïne du surgissement plus encore que de la transgression, la liste des titres de ses livres forme un merveilleux poème:
    Ailleurs et autrement,
    "Si rien avait une forme, ce serait cela" (Victor Hugo),
    On n'enchaîne pas les volcans,
    Ombre pour ombre, le matricule des anges,
    Du trop de réalité,
    De l'éperdu,
    Perspectives dépravées,
    V'agit prop,
    Appel d'air.

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    1. Cher Jules

      Merci pour ce commentaire. Là, je vous comprend parfaitement et je n'ai pas besoin d'un moteur de recherche pour déchiffrer certaines parties de votre contenu.

      Très intéressant le témoignage des filles dites de joie. Cela me fait penser à une discussion que j'ai eue avec une dame en suisse qui pratique ce métier. Fort instructif et j'ai dû surtout constater que la plupart des écrits dites osés sur le net semblent au mieux de nature gentillette comparé à ce qui se pratique réellement. Sans vouloir parler des aspect sordides des relations inter-humaines, seulement des techniques pour se faire plaisir.

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    2. Bonjour Ma'ame Constance !

      Votre message semble sonner comme un mot d'excuse. Je comprend votre point de vue.
      C'est dommage de ne pas pouvoir être sur la même longueur d'onde dans cette discussion sur l'Art et la Sensibilité.
      Personnellement, ce besoin de toujours trouver une explication à toute chose est à la fois rassurant et parfois terriblement angoissant. Mais chacun et chacune d'entre nous aborde la vie quotidienne avec son resenti et son vécu. Dans ce cas...
      Je me permettrais cette question: votre cher Simon a t-il pensé à exercer le métier d'enseignant ? En effet, il serait bien dommage pour lui de ne pas faire profiter un auditoire de son érudition en matière de philosophie !
      Mais peut être est-ce une vérité de La Palice ? Dans ce cas, ma question est absurde.
      Sur ces quelques mots, je vous souhaite, Ma'me Constance, une excellente après-midi. Bien Respectueusement. Georges.

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    3. Ah non, il ne s'agit en aucun cas d'un mot d'excuse. Mon message est à prendre au premier degré: je suis sur la même longueur d'onde que Simon, aussi bien sur l'art que sur le reste. Moi aussi je rationalise, j'explique, et je ne pense jamais qu'une bonne fée s'est penchée sur mon berceau pour me faire femme et m'a donné douceur et sensibilité. C'est pour cela que j'aime Simon - Isabelle me pardonnera peut être de faire une énième déclaration d'amour à mon amoureux sur son blog. Depuis que je le connais, j'ai l'impression d'avoir trouvé mon double. Et chaque jour passé avec lui me le confirme un peu plus. Quand je dis que son côté cartésien est rassurant au quotidien, je le pense vraiment, parce que je n'ai jamais eu d'angoisses avec Simon, j'en ai beaucoup moins qu'avant de le connaître. J'ai l'air de m'emballer, mais je sais ce que j'ai vécu avant de le connaître. Je sais aussi que les garçons capables de regarder la loque que j'étais en lui disant droit dans les yeux "tu sais que tu es une fille géniale", et qui finissent par lui en faire prendre conscience, ils sont rares. Et je pense que son côté cartésien y joue un grand rôle.
      Pour ce qui est de la philosophie, je pense que son niveau est au-delà de la simple érudition, mais je chipote. Oui, il pourrait enseigner la philo. Mais il est encore meilleur historien que philosophe, que voulez vous...

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    4. Guten Tag, Isabelle !!


      Votre message du 29 octobre me rappelle un article paru dans le journal "Le Monde" en 2002 ou 2003. Il posait la délicate question du "Droit à l'Amour" pour les personnes blessées par la vie, en France. Dans ce sens,il rapportait un projet alors émis par une haute autorité (gouvernementale, je crois ?) qui proposait une sorte "d'Assistanat au Plaisir" pour les personnes handicapées physiquement. Cependant, ce projet ne semblait pas faire l'unanimité par les partenaires concernés. En effet, derrière le côté humaniste de vouloir apporter un certain réconfort, pointaient des problèmes divers notamment financiers, organisationnels, médicaux, techniques et le plus épineux de tous: l'aspect moral. Ce dernier, d'après cet article(si mes souvenirs sont exacts)se heurtait à une non-préparation de l'ensemble de la population à ce type de problématique malheureusement bien réel et impossible à nier. Tout être humain a droit à goûter au bonheur et peut-être plus encore toutes ces personnes qui ont une revanche à prendre sur ce mauvais tour tragique que la Vie leur a joué un jour. Elles ont certainement plus que toutes les personnes valides besoin de cette forme de "consolation", s'il en est une.
      Comme tout être humain, elles éprouvent des désirs et nier ceux-ci serait leur refuser l'existence même. Cependant, je ne sais si ce projet a abouti depuis ou s'il a rejoint un tiroir parmi d'autres.
      Vous m'apprenez une nouvelle, Isabelle et l'on ne peut que féliciter nos voisins suisses pour leur initiative fortement louable. On reconnait bien là la clairvoyance helvétique et leur sens pragmatique d'aborder les vrais problèmes. Alors que de ce côté-ci des Alpes on tergiverse et l'on se perd en conjectures inutiles parfois. Trop de discussions finit par noyer le vrai problème. (cf. L'"Amendement Coluche").
      Encore une bonne chose apprise aujourd'hui. Merci Isabelle.
      Après ces bonnes paroles, je vous souhaite, Isabelle, une bonne fin d'après-midi.
      Bien respectueusememnt. Georges.

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    5. Bonsoir Ma'me Constance !!


      Vous avez bien de la chance d'avoir connu ce garçon. Il a su ranimer au bon moment (Destinée ou Providence ?)la petite étincelle qui brillait au fond de votre coeur et qui a illuminé depuis votre vie commune. Dans ce cas je n'ai plus rien à dire . Ou bien ceci, comme disait la mère d'un certain général Bonaparte :
      "Pourvu qué ça doure !!".
      Sur ce, Ma'me Constance, bonne fin d'après-midi à vous. Respectueusement. Georges.

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    6. Chère Constance,

      pourquoi vous ne parleriez pas de votre amour pour Simon sur mon blog? Je suis la première à admettre que l'amour se prête particulièrement pour vivre ses fantasmes dans les meilleures conditions. Je n'y peux rien si notre société moderne essaye de briser le couple (une personne pour discuter, une pour des occupations culturels, une pour la tendresse, une pour le lit...). Voila tout cela pour dire, j'aime les personnes qui parlent de l'amour!

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    7. Je sais bien, chère Isabelle, et c'est pour cela que j'aime bien venir ici. Mais je vous avoue que, avant de me mettre en couple, le discours ambiant de mon entourage c'était que l'amour ça ne durait pas, que c'était impossible de vraiment s'entendre à 100% avec quelqu'un, que les disputes étaient une obligation régulière, que c'était normal de partir en claquant la porte, et même, que, sous certaines conditions, coucher avec quelqu'un d'autre que le partenaire officiel, ça n'était pas si important.
      Je croyais vraiment que c'était comme ça, puisque tout le monde le disait! Mais ça ne me plaisait pas du tout. Voilà pourquoi je n'ai pas vraiment fait d'effort pour me mettre en couple: puisqu'après tout, ça finirait mal, hein. Et puis il y a eu Simon... Et là, brusquement, j'ai compris qu'il existait quelqu'un d'autre que moi qui ne voyait pas le couple stable et fidèle comme quelque chose de démodé. Et que l'amour c'était pas une maladie honteuse

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    8. Le couple fidèle ne me semble pas une chose démodée.
      Je parlais, il y a quelques mois avec la plus jeune de nos ados alors agée de 16 ans qui m'expliquait qu'unetelle trompait allègrement son copain marseillais les week-ends où il ne montait pas sur Paris. Je lui ai glissé: "Mais, les couples ouverts, l'amour libre... N'est-ce pas dans l'air du temps ?" Ce à quoi elle m'a répondu très vivement: "A mais non! La fidélité, c'est toujours d'actualité!"

      Et de part mon expérience personnelle (20 ans déjà), je vous confirme, Constance, que l'amour peut durer. Avec des hauts et des bas évidemment, mais j'aurais même tendance à dire qu'il se renforce avec les épreuves de la vie qu'on parvient à franchir ensemble et au fur et à mesure que l'on construit ensemble... Une communication sincère est sans doute une des clefs. Et puis, c'est aussi un choix à faire. Parce que, bien sûr, on croise du monde sur le chemin de la vie, et certaines rencontres peuvent donner envie de tenter l'expérience... Chacun sa philosophie de vie. Philosophie qui peut d'ailleurs évoluer au fil des ans...

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    9. Bah oui mais là où je me sens truffe, c'est de m'être dit "puisque tout le monde autour de moi le dit, c'est que c'est vrai"... Enfin bon, je suis pas restée trop obtuse, ça va.

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