lundi 22 octobre 2012

197 Filles pas sages


Parler fessée entre bonnes copines...

...ce n'est pas bien compliqué de nos jours !

Dans une certaine manière c'est une pratique rentrée dans le mœurs. Tout de même pas de raison non plus de se réjouir trop vite quand on porte des fantaisies en ce sens. La fessée dont on parle ouvertement entre filles est avant tout ludique, au mieux bienveillante pour sa sévérité.

Pour aborder le sujet, il suffit en fait de parler de nos hommes. De leurs fantasmes. En ce qui concerne les gâteries avec la bouche, c'était déjà dans mon adolescence le grand standard. L'autre côté, ma foi, on aime ou on aime pas. Mais personne n'y apporte un regard sulfureux. En gros on y apprend rien de spécial :

J'avais envie de lui faire plaisir !

Oui, c'est mon avis aussi. Heureusement mon homme est branché braguette. J'adore sa banalité.

Et la fessée alors ?

Constat perso sur un échantillon très limité de personnes :

Celles que cela n’intéresse pas. C'est rare car la plupart de mes copines sont narcissiques comme moi. Toute « attention » venant d'autrui est au moins soigneusement examinée.

Celles qui évaluent le petit jeu pour rendre fou le compagnon. Le tout bien organisé avec l'achat d'un paddle rose, crème goût noix de coco pour les fesses etc. En gros tous ce qui horripile les vrais amateurs de la fessée. On voit bien à quel point le concept de la fessée plaisir dépend vraiment de la personne.

Et toi isabelle ?

J'aime la fessée quand je n'ai pas été sage !

Aveux qui ne gêne personne, mais la discussion prend une autre tournure  !

Une vraie ?

Mais oui, il me baisse même la culotte avant de me mettre sur ses genoux. Il claque fort et moi je me débats, enfin tu m'as compris. Je pédale avec mes jambes et je cris.

Voila de quoi pour rigoler autour d'un bon café. Adeptes de punition en couple ou pas, se faire baisser la culotte par le compagnon, c'est quelque chose d'émouvant. Quelque chose facile à imaginer. Puis la fantaisie suit, être allongée sur les genoux, de se débattre. Il y a pour tous les goûts dans cette petite mise en scène.

Je trouve que cette façon de m'y prendre aboutit à des confidences intéressantes. Elle détend le climat pour se consacrer à l'aspect sérieux du sujet. Et parfois il y a même ce petit soupir féminin quelque peu voluptueux qui associe un plaisir à l'idée de se faire corriger pour du bon. Mais là, l'info reste incomplète. Cela ne va pas plus loin. Le petit soupir marque les limites à respecter.

Mon homme passe. Nos chuchotements l'intriguent.

Alors les filles, on vous attend pas. Je parie que vous avez pas été sages.

Grands éclats de rire. Décidément la fessée met de l'ambiance.

14 commentaires:

  1. Nous n'avons jamais abordé la fessée conjugale avec nos amis "real life" ou notre famille. Peur de passer pour des gens bizarres.

    Il n'en reste pas moins que lorsque le sujet passe dans la conversation ("tu as vu maintenant les sex-toys se sont répandus, maintenant on trouve même des martinets"), nous ressentons quelque émotion que nous essayons de ne pas trop montrer.

    Mon épouse rigole à la pensée du paddle rose. Elle n'est pas totalement contre mais préfère s'en tenir aux instruments "familiaux". Elle n'est pas très "tendance": c'est martinet ("comme au temps de tes parents"), brosse à cheveux ("comme au temps des miens"), etc.

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    1. Je partage l'avis de votre épouse. J'aime ce qui est classique pour mes corrections. Je trouve que quand la fessée perds le sérieux dans ce contexte elle perds sa saveur particulière. Dans le récréatif je n'ai rien contre le rose. Au contraire.

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  2. Je n'ai jamais osé aborder le sujet... Je crois que n'est plus difficile pour moi que pour des gens qui n'y attachent pas beaucoup d'importance. Mais je me souviens de quelques échanges où des références à la fessée se sont multipliées - je suis toujours resté un peu à l'écart, peut-être un peu trop.
    En tout cas, si je ne suis pas sûr que la pratique fasse partie des mœurs, je suis sûr qu'elle touche pas mal de monde. A moins que tous les pervers de la fessée ne soient agglomérés.

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    1. Il suffit de faire abstraction de ses propres fantasmes pour pouvoir en parler de tout, Simon. Garder l'émotion de la fessée pour votre couple et la curiosité envers le sujet pour les autres. Et cela marche très bien. Par contre voir rougir une personne en parlant fessée, cela doit être charmant.

      Peut-être mon utilisation de "renter dans les moeurs" est mal choisi. J'entend par là de ne fâcher personne. Effectivement je ne pense pas que tout se mets à fesser de nos jours.

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    2. Je suis d'accord qu'en compagnie polie (pas le genre à avoir des rires gras), on peut parler de tout, y compris de fessée ou d'autres actes "pervers". Cela m'est arrivé (rarement), mais l'instinct de prudence est pour moi de m'en tenir à une conversation qui évite les soupçons en m'en tenant à un juste milieu entre l'enthousiasme pour le sujet et le refus de la discussion (qui dans les deux cas semblent signaler certains sentiments). J'aurais peur, sinon, de laisser transparaître des émotions, des penchants.

      Je ne pense pas que la fessée soit rentrée dans les mœurs. Oh certes, dans des milieux un peu "branchouilles" ça doit pouvoir se dire, un peu comme on parle d'avoir essayé des sex toys, mais je ne pense pas que cela se fasse d'admettre "je me suis retrouvé cul nu sur les genoux de mon épouse et elle m'a fessé comme un garnement de 8 ans après m'avoir pris la température".

      Au fond, même ceux qui se croient libérés sont très, très conventionnels.

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    3. J'ai parfois l'impression, notamment dans un milieu « esprit ouvert, mais... » que ce qui rend la fessée indigeste, c'est le besoin de recevoir une vraie correction. En fait cela implique quelque part une notion de l'être humain guidé par la rationalité, une interdiction d'être soi-même quand cela ne correspond pas aux codes sociaux.

      Je comprends parfaitement vos réticences. D'où un choix plus que judicieux de mon entourage.

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    4. Très juste, chère Isabelle! Et je comprends assez bien qu'on soit dérangé par ce besoin de recevoir une correction. Ce qui aurait pu me poser problème (mais en pratique, la question s'est réglée toute seule), c'est plutôt l'aspect hiérarchique, celui de la soumission que la fessée semble impliquer.
      Mais je crois que vous touchez à quelque chose de très intéressant an parlant de la rationalité. c'est vrai, cette idée est très répandue (je me retiens de dire "de nos jours", je n'ai pas encore l'âge à dire ça). La représentation commune place en effet la rationalité du côté de l'extérieur, et l'oppose à l'idée d'"être soi-même". Et c'est ce que je refuse: comme si pour "être soi-même" il fallait fuir la raison pour se retirer dans l'informe de la spontanéité, associée à quelques autres termes galvaudés comme "authenticité". Mais non, plutôt qu'être soi-même, je préfère le vieux "deviens ce que tu es", qui s'obtient par un effort conscient. Je ne suis jamais aussi "moi-même" que dans mon travail. Et la rationalité ne passe pas par la contrainte: une de premières choses que j'ai appris en Terminale est qu'on ne peut obliger quelqu'un: on ne peut que contraindre quelqu'un d'autre, mais l'obligation ne peut venir que de moi-même.
      C'est un peu dommage de constater qu'on fait de la rationalité la soumission aux codes sociaux.
      Merci de cette observation... Mais - serions-nous des réacs?

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    5. Cher Simon

      comme vous j'ai beaucoup de mal avec la notion de la soumission en rapport avec la fessée. Faire évoluer la pensée sur ce point ne me semble pas gagné. Puis quel plaisir de vous voir réticent envers des concepts comme l'authenticité. Et effectivement, votre dernière remarque de se poser la question sur fait d’être réac, je me retrouve aussi.

      J'ai souvent l'impression que les adeptes de la vraie fessée, celle qui se veut punitive sans faire de chichi, font fuir les personnes qui prêchent la fessée hédoniste. A lire attentivement ces derniers, il y a alors l'argument d'une escale dans le fantasme qui semble ressortir. Or chez certains adeptes de la punition on y trouve...des termes comme amour, tendresse , bonheur en couple...réac, je pense que oui aux yeux de certains et certaines.

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    6. Chère Isabelle,

      En effet, une partie de la difficulté est peut-être que l'on admet (au nom de la modernité, de la libération sexuelle, de la mode des sex toys, etc.) que quelqu'un dise qu'il a voulu une fessée parce que cela est pour lui une "coquinerie", mais pas qu'il en voulait une parce que, tout simplement, il pensait avoir besoin d'une correction.

      Les milieux "libérés" pensent s'être affranchis des diktats des codes sociaux. En réalité, c'est pour les remplacer par d'autres conformismes. Ainsi, chère Isabelle, vos sentiments concernant la fidélité conjugale seraient certainement considérés comme dépassés, mais vos goûts postérieurs seraient sans doute vus comme bizarres.

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    7. Cher Pecan,

      ma fidélité conjugale surprends, elle intrigue car fort heureusement il existe chez les personnes libérées celles qui n'ont pas l'esprit borné. Sinon, il est vrai que je ne suis pas vraiment fréquentable. Et à vrai dire mes fantasmes de fessée, tels que j'en parle, passent mieux chez les personnes vanille que dans certains milieux de fessée...pour vous dire !

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  3. Il y a eu des occasions - au moins une - où un des copains de Simon a mis une fessée à un autre convive lors d'une soirée. Et ça avait l'air, pour le fesseur d'un instant, de quelque chose de très naturel. On aurait pu rebondir là dessus, mais c'était plus le gag d'un moment qu'autre chose.
    (et surtout, c'était l'occasion pour Simon et moi de nous regarder tendrement en se rappelant comment on s'était connus...)

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  4. Alors là, moi aussi je vois une fessée dans ce sens comme un amusement. Cela fait rire. Très difficile de là en déduire un fantasme quelconque. Toute fois je pense que le geste ne soit pas innocent. Selon une personne qui comprends bien ce genre de situation, j'ai eu l'explication suivante: C'est la seule manière de pourvoir toucher les fesses d'une fille que l'on n'aura jamais.Pas si faux à mon avis.

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  5. Il y a une image qui vient à l'esprit avec les récits et spectacles de séants striés, séance tenante ou annoncée, de fesses marquées, balafrées, de culs rayés, de bandes colorées, de lamelles, de rainures, de sillons, de cannelures, et cette image, c'est celle d'un zèbre.
    Or - on va encore se moquer de moi, me traiter de pédant et sans doute n'aurait-on pas tout à fait tort, mettre en doute ma parole aventurée, si je vous dis que la langue anglaise ignore cette simple conjonction de coordination, si utile pourtant dans l'établissement de tout syllogisme, modus ponens: s'il est vrai que la proposition B dépend de la proposition A et à condition que A soit vraie, alors B est aussi vraie; le modus tollens garde l'implication (A=> B), mais suppose que c'est le contraire de la proposition B qui est vraie, rendant vraie la proposition contraire à celle de A; enfin, ouf! le principe de transitivité ou modus barbara ajoute l'implication de C à B, B étant déjà impliquée par A.
    Or - je le répète, et c'est ici que cela risque de devenir intéressant, quels plus beaux zèbres a-t-on jamais dessinés que ceux de Victor Vasarely? dans ses deux séries de 1938 et 1944; on peut les trouver et les voir facilement en cherchant zèbres et Vasarely sur Google; on en voit un à la dernière page (p127) d'un merveilleux petit livre de la collection Que Sais-Je? (n°3235): Une histoire des structures dissipatives (Rythmes et Formes en Chimie). Plusieurs de ces zèbres ont la particularité d'étendre leurs zébrures jusqu'aux limites du cadre, nouvel exemple de l'indistinction du dedans et du dehors, déjà évoquée ici avec la bouteille de Klein et la bande de Möbius.
    Or, il se pourrait encore que Vasarely impliquât Buren, prénommé Daniel, dont le dispositif sculptural dit des Deux Plateaux, mais plus connu sous le nom de colonnes de Buren, s'étend sur quelque trois hectares, dans le cadre strict du Palais-Royal, à Paris, faisant dire à son créateur si contesté qu'il a oeuvré "in situ", dans un lieu (topos), perspective d'un paysage ou cadre architectural, auquel la sculpture ne peut rester étranger.
    Or, c'est tout ce qu'il y a de plus sûr, la topologie, géométrie molle pour certains, dite aussi de situation, s'est d'abord appelée - grâce à Leibniz, "analysis situs" avec la notion de limite comme principe de base. Je doute malgré tout que le principe de transitivité (A=>B=>C)), déjà chahuté par Condorcet et son problème des trois candidats, sorte indemne de notre nouvelle chaîne d'implications et de dépendances relatives: stries, zèbres, Vasarely, Buren, Leibniz.
    Toile à matelas est une injure qu'on ne peut aboyer, elle est venue enrichir notre vocabulaire, à côté des cannelures propres aux colonnes ou des rayures propres aux stores ou des bayadères propres à elles-mêmes.
    On aurait vite fait de me reprocher de n'avoir pas mentionné "l'aire striée" pouvant être, certes, la peau des fesses, mais aussi celle du cortex occipital, zone où la rétine effectue ses projections visuelles.

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    1. Cher Jules

      J'ai comme très souvent beaucoup de mal à vous suivre. Ce qui ne me gêne nullement tant que je vois un rapport avec le sujet. Au lieu alors de me chercher de la culture, là où il n'y pas trop, je parle de ma petite tête, j'essaye de regarder plus loin que le bout de mon nez.

      Entonnant votre monde fantasmatique !

      Je m'explique. Depuis que je fais du net j'ai constaté une certaine interactivité entre fessée et math. Il y a en a d'autres. Fessée et orthographe, enseignement ou fessée et métier médicaux. Quant aux maths il y a donc ceux qui les détestent (oui, oui je lis et lisais bien les forums) et ceux qui s'en passionnent. Il y a ceux qui aiment les comptes. J'ai par exemple un document dans lequel l'auteur livre des savants calculs pour déterminer la bonne taille de canne pour nursery, senior ou discipline. Des modes de calcul aussi pour une discipline qui correspond aux différentes fautes etc.

      Chez j'ai l'impression d'4ne sublimation particulièrement complexe, notamment concernant les formes géométriques. J'ai déjà entendu des « théories » sur la bonne couleur des fesses après punition par des personnes qualifiées en dessin et peinture. Mais de trouver une allusion à la fessée chez Vasarely fallait y penser !

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