vendredi 26 octobre 2012

201 Liens de DD (33ème édition)


Les temps changent, la fessée reste indémodable.

Du moins en ce qui concerne mon pays de naissance. Mais il y a tout de même un détail qui évolue : Là où s'appliquait dans le temps « der Herr Papa », « Le monsieur Papa » comme on dit affectivement « chez nous », c'est maintenant le prince charmant qui devrait reprend le flambeau si on se fie au comportement de la jeune dame. Et souvent notre cher prince a du mal à s'y prendre correctement. Voila donc trois petits films dans ce sens. Notons la jolie position suggérée en apesanteur dans les années 68 et 82.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !

























16 commentaires:

  1. Quand le fétiche fait tache.
    Lors de la sortie récente en France d'un livre dont je ne dirai rien, ne l'ayant pas lu, mais dont il faut bien remarquer qu'il porte un titre magnifique, un brin ésotérique, subtil même, surprenant pour un objet de consommation promis à un grand succès de vente, on a pu se plaindre, à cette occasion, d'une banalisation de la fessée-chic. Sur le site ami de Stan/E, une certaine So disait à peu près: mon univers érotique réclame des chemins écartés, voire escarpés ou même franchement scabreux, loin des voies à grande circulation. Also sprach So. Ainsi So parlait-elle, manifestant un sentiment d'élitisme qui peut conduire à la ségrégation. Voir ce qu'il en est du ghetto gay.
    En effet, du Gotha au ghetto, il n'y a qu'un pas, ce fameux premier pas qui est réputé être le plus difficile et qui coûte le plus à faire.
    Retour à Melville qui a publié, à ses frais, quelques mois avant sa mort, en 1896, une quarantaine de poèmes, recueil intitulé: Timoléon, Etc. et qui n'a été tiré qu'à 25 exemplaires, difficile de faire plus rare et plus élitiste. Voici un vers, un peu difficile, qui résume à lui seul toute la philosophie de Hegel: réconciliation des contraires indissociables par le travail du négatif; un système d'idées qui ne se borne malheureusement pas à justifier la tyrannie mais qui fait du despotisme la condition nécessaire à toute forme de cohérence.

    Transcendence such as shares transgression's fate?

    (en développant un peu) Faut-il que … là où l'effroi fait naître
    Une vertu transcendant la nature humaine,
    Celle-ci apparaisse comme un effort défendu –
    Une transcendance qui partage le lot de la transgression?

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    1. Cher Jules,

      Je n'ai pas lu non plus le livre dont vous faites allusion. D'ailleurs il me semble très peu probable que je le lise un jour car outre le magnifique titre, l'univers des fantasmes sadomasochistes qu'il semble raconter ne m'attire pas. Ceci dit ce livre a reçu une excellente critique de la plus célèbre de toutes féministes allemandes :Alice Schwarzer, une dame sans complaisance. Selon elle, ils s'agit d'une histoire d'amour, une femme écrit sur le sadisme de l'homme qu'elle aime. Elle n'a pas envie de réaliser ses fantasmes, mais le fait par l'amour. Elle n'est pas réduite à l'état d'objet, elle reste sujet pensant.

      Pour ma part j'y verrais une belle histoire dans le sens d'Anna Freud, une gentille se livre à un (faux) méchant avant de trouver un compromis qui satisfait tout le monde. De plus quoi que l'on essaye de faire croire, peu de femmes s’intéressent à la poésie d'un univers cru qui sert seulement à assouvir des fantasmes. Et très peu d'hommes aussi ceci dit. Voila la preuve par le succès de ce livre, rien ne vaut une belle histoire d'amour.

      En ce qui concerne les univers fantasmatiques élitistes, il existe un très beau texte de Joyce McDougall : Créativité et déviation sexuelle (vers 1972), dans lequel elle parle de la solution sexuelle personnelle érigée en secret ésotérique.

      Vraiment intéressant comme Melville met en rapport transcendance et transgression. J'ai toujours eu du mal avec la transcendance à part chez Plotin d'Alexandrie...

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    2. Julesdesp, je ne sais pas quelle galerie vous essayez d'épater à name-dropper à tout va, mais je serais tentée de vous suggérer de penser par vous-même et d'exprimer votre propre ressenti. Cela rendrait probablement vos écrits moins indigestes et plus intéressants.
      Peut-être vous prenez-vous pour Nietzsche, mais soyez certain que je ne suis pas Zarathoustra. Le seul point commun que l'on pourrait trouver en cherchant vraiment bien, c'est que.... je bois de l'eau (Stan aussi au passage, Zarathoustan, pas mal, non?!)! Je n'ai rien d'un surhomme, et pas seulement parce que je suis une femme, hein! Et les commentaires que je me permets de laisser chez Stan n'ont pas vocation à servir de référence. Je ne prétends pas détenir un savoir particulier, ni aucune vérité. Aussi suis-je bien étonnée de me voir citée ici, d'autant que manifestement, vous n'avez pas bien lu et mal interprété. Où ai-je parlé de chemins "escarpés" voire "franchement scabreux"? Vous avez vu de l'élitisme là où j'exprimais simplement le "sentiment de faire quelque chose de différent, de spécial, d’insolite" comme l'écrit fort bien Amandine puisqu'on en est à citer la blogosphère. Quant à votre extrapolation, elle me parait aussi maladroite que mal à propos. J'avais d'ailleurs eu également du mal à suivre votre rapprochement d'un de mes petits récits au Portrait de Dorian Gray (Avec un a et pas un e, Gray. Quand on choisit d'étaler sa science, les fautes, ça fait tâche.), si ce n'est à la rigueur le mot miroir contenu dans le pseudo employé ce jour là...

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    3. Bonsoir So,

      merci pour votre commentaire et le lien vers votre intéressante analyse chez Stan. Ce dernier, je le répète encore une fois est d'ailleurs à l'origine de mon activité de blogueuse.

      Je viens de lire le commentaire de Jules chez Stan. Alors, pour ma part j'ai beaucoup de mal pour comprendre pourquoi je suis citée en rapport avec le texte. Ceci dit personnellement je pense, vu que j'expose mes textes sur le net que chacun qui se donne le mal de me lire est libre d'exprimer son opinion où bon lui semble et à la manière qu'il le souhaite. Mais ceci n'engage que moi...

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    4. Bien évidemment, ce que l'on écrit sur le net peut être lu et utilisé par tout un chacun.
      Ce que je reproche à Julesdesp est de s'appuyer sur des propos qu'il déforme pour construire ses raisonnements quelque peu douteux.
      Et puis, tant qu'à utiliser le name-dropping, autant citer des gens qui font figure d'autorité sur le sujet. Citer So, illustre inconnue d'Au fil des jours (parce que d'ordinaire, je ne commente pas ailleurs), permettez-moi d'en rire !

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    5. And so what? Et alors? Pourquoi tant de hargne? Aurais-je visé assez juste?
      Quant au livresque recouvrant le vécu, je ne peux que vous dire, à la façon de l'espiègle et facétieux Lacan: le ressenti ment; un Lacan pouvant affirmer péremptoirement: "la femme n'existe pas", en parfaite conformité, cette fois-là, avec Freud qui jugeait "injustifiable, l'association des mots libido et féminine".
      Oui, je donne de tout cœur raison à Svenja Flasspöhler reconnaissant un progrès chez E. L. James (l'auteur du livre en question – qu'il est aussi question de livrer aux flammes! (le livre, pas l'auteur), sans crainte du ridicule, l'autodafé est prévu pour bientôt, un progrès dans le seul fait de pouvoir "exprimer un désir féminin", c'est aussi la revendication d'Isabelle, soit dit en passant, faire reconnaitre un désir proprement féminin qui ne relève "ni de la haine de soi (...), ni de la réprobation morale"; comment se fait-t-il, demande Svenja, qu'on ne trouve "pas d'équivalent masculin au mot traînée?"
      Ca n'est tout de même pas de ma faute si l'on doit à un jeune mathématicien, Norvégien qui plus est, Niels Abel, grâce à sa correspondance avec son ami Holmboe, d'avoir appris que les parisiens tenaient à table des propos scatologiques et que les courtisanes du Palais-Royal étaient aussi réputées sous le nom de "femmes de bonne volonté"; l'auteur de la saga, les hommes de bonne volonté, Jules Romains - plus porté sur le canular que sur l'émotion, eût été enchanté d'apprendre cela –fût-ce de la bouche d'un mathématicien .

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    6. Pas de la hargne, Julesdesp, mais indéniablement un certain agacement à voir donner à mes propos un sens qui ne reflète pas mon idée.
      Alors non, justement, vous n'aviez pas visé juste, raison pour laquelle je suis venue rectifier le tir et, par la même occasion, vous signifier à quel point je trouve difficile de suivre un étalage superficiel de connaissances (peut-être tout autant superficielles, car après tout, nous n'en pouvons pas juger puisque vous vous contentez d'un saupoudrage).
      Plutôt que de vous gargariser de tant de noms de philosophes, psychanalystes, mathématiciens et autres érudits de renom, il serait plus utile à la simple lectrice que je suis que vous approfondissiez chaque point abordé en vous l'appropriant par votre expérience, votre ressenti aussi menteur puisse-t-il être. Il ne s'agit pas là d'entamer un débat sur la sincérité, mais de pouvoir vous comprendre. Parce qu'à vous lire, je n'ai pas le sentiment de m'enrichir, mais simplement de constater l'immensité de mon ignorance dont j'avais déjà conscience ceci dit, hein! Mais là, face au puits de science qui nous en met plein la vue, wahhh!!!...
      Par chance, je me sens moins seule au pays des ignorants, car Stan semble avoir eu, lui aussi, du mal à saisir le sens de votre commentaire évoquant une héroïne de Nabokov au teint de porcelaine dont les joues s'empourpraient pour un rien...

      Vous parlez, Monsieur, du livre d'E.L. James sans l'avoir lu. Vous déformez mes quelques lignes qui ne me semblent pourtant pas sibyllines. Quel crédit apporter, du coup, au reste de vos écrits qui font constamment référence à une masse connaissances nous n'avons hélas pas? Si le but de vos commentaires n'est pas uniquement de vous faire valoir, mais va davantage dans le sens d'un partage, pourriez-vous avoir l'obligeance d'expliciter les choses sans noyer l'idiote du village que je suis?

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    7. Oups, quelque chose s'est dérèglé dans l'avant dernière phrase, mes doigts se sont emportés à propos de la masse DE connaissances QUE nous n'avons hélas pas.

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    8. Pour les connaissances, chère So, si vous aussi vous voulez nous en sortir de belles tartines, rien de bien compliqué: un bon manuel de base sur le XVIII° siècle (allez, prenez le XVII° aussi), retenez les noms propres, deux ou trois anecdotes, et paf! Vous aurez la prose de Jules.
      (Garantie un an, service après vente si j'ai envie.)
      Attention bonus! Jusqu'au 2 novembre, promo exceptionnelle sur les citations en latin.

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    9. Ah ah, j'apprécie votre offre, Constance, mais vous ne ferez pas recette avec moi, j'ai déjà les Lagarde et Michard ainsi que le Gaffiot. Et puis, tartiner, c'est pas bien difficile. Mon problème est la compréhension. Et là, malgré les manuels et moteurs de recherche, les propos de Jules restent assez obscurs pour mon humble cerveau. Z'auriez pas plutôt quelques neurones supplémentaires en promo? Rire! Même mon matheux de mari (manifestement, même en sortant de l'X, à côté du grand Jules, on ne tient pas la route) n'a pas lu son com du 25/10/12 18:02 jusqu'au bout!

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    10. Voyez vous, si je disposais de neurones supplémentaires (déjà, je m'en servirais pour combler ce qui manque à mon cerveau mais passons), étonnamment, ce n'est pas à vous que je les proposerais en premier... (pareil pour des connections logiques)

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    11. Souhaiter combler ce qui manque... Je crains, Constance, que nous n'en soyons tous là (Jules faisant peut-être figure d'exception). Ceci dit, votre petit duo me semble plutôt bien loti et percutant. En vous lisant tant l'un que l'autre en divers lieux je me marre bien souvent et rien que ça, c'est très précieux. Je glane aussi quelques connaissances ici et là, c'est toujours ça de pris. Et je tire régulièrement, de vos interventions, matière à réflexion.

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    12. Je pense que l'introduction du sujet était maladroite par le fait de citer une personne qui s'est exprimée sur un autre blog. Il faudrait peut-être distinguer entre personnages publics (écrivains, philosophes, journalistes, etc) et donc « citables » et personnes privées qui s'expriment quelque part et qui ne désirent pas que l'on les ressorte ailleurs. Personnellement je pense qu'il ne faut pas forcement être célèbre pour dire des choses qui méritent citation. D'ailleurs il y a pas mal de blogueurs qui citent d'autre blogueurs sans leur demander leur avis. Comme déjà dit, je m'expose au public, alors qu'on interprète mes pensées comme on le souhaite. Par contre je ne cite jamais des personnes privées sans leur demander leur accord préalable.

      En suivant les liens de So, j'ai eu l'impression d'une tension sous-jacente qui s'est glissée dans le post du départ. C'est humain, mais il vaut mieux éviter ce qui risque de fâcher inutilement.

      Ceci dit quel dommage pour un excellent sujet qui se perd, mais qui demande malheureusement trop de connaissance du féminisme allemand (mea culpa de l'avoir introduit) qui en fait ne cherche pas forcement la qualité de la formulation, mais le simple fait qu'une dame (de capacité d'écriture plutôt modeste d'après ce que j'ai lu et peut-être même malgré elle) arrive à faire passer un important message sur le désir féminin en mettant enfin le stéréotype du plaisir à sa juste place. En fait mettre en avant le plaisir me semble peut-être pas la bonne solution en matière de fantasmes si on souhaite de les considérer sous l'angle de l'épanouissement humain et surtout de l’épanouissement féminin. Je vois midi à ma porte, tiens. Et j'ai écris des textes qui parlent du plaisir comme un lot de consolation pour détourner les femmes modernes de leur propre désir. Comme également le plaisir ne permets pas à pas mal d'hommes bien sous tout l'aspect de considérer la question du désir féminin à tête reposée car le petit conjoint dans le caleçon empêche vaillamment la constructivité. Beaucoup de fils à développer, mais il me manque aujourd'hui le temps.

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  2. Des précisions qui manquaient – à l'attention de So.
    Pour ce qui est de Nabokov, Ada ou l'ardeur (page 160 de l'édition de poche n°4902): "Le reflet du sinistre envahit les joues d'Ada. Van n'avait jamais vu de fille (aussi blanche et transparente de peau) ni personne au monde à vrai dire, pêche ou porcelaine, rougir aussi souvent et substantiellement. Cette disposition l'affligeait comme une infirmité bien plus inconvenante qu'aucun des actes qui pouvaient la produire."
    Si aucune raison de rougir, action, comportement, n'est davantage blâmable que le fait de rougir par lui-même, alors, en effet, on peut se représenter qu'une leçon de morale se change en attentat à la pudeur par la seule vertu de la fessée.
    Mme de La Fayette (Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, 1634-1693) a aussi répandu ses rougeurs dans La Princesse de Clèves (1678 - sans doute a-t-elle écrit son roman rue Férou), colorant ainsi sa passion du repos dans le devoir, en réponse à "la vocation de tranquillité" que lui reconnaît Bernard Pingaud. Un peu abscons? J'en conviens. Tournons-nous vers le fondateur, en 1677, du Mercure de France, Donneau de Visée (1638 - 1710) qui écrit dans L'amour échappé, et de manière à se faire comprendre facilement: "Hypéride a la taille agréable et beaucoup d'agréments dans le visage, surtout lorsqu'elle ne peut s'empêcher de rougir."
    Pour faire bonne mesure, on peut encore se reporter à la deuxième épître de saint Paul à Timothée, son "enfant chéri": cette nouvelle épreuve [Paul est enchaîné]," je n'en rougis pas." (2Tm 1,12).
    C'est mon côté Bouvard et Pécuchet, je prends plaisir à recopier, c'est souvent exaspérant, mais il m'arrive aussi de trouver du plaisir à mettre en rapport des choses paraissant à première vue étrangères les unes aux autres.
    Les règles du calcul propositionnel - j'en ai rappelé trois: modus ponens (le syllogisme ordinaire), tollens et barbara, figurent au nombre de 11 théorèmes fondamentaux … qu'un X pressé peut se permettre d'avoir oubliés: tiers exclu, non-contradiction, double négation, contraposition, distributivité (2), De Morgan (2), si je compte bien! on devrait arriver à onze au total et c'est indubitablement indigeste. Comme c'est la notion de 'transitivité' dont je veux souligner l'importance, amusons-nous avec un jeu qui remonte à la nuit des temps: feuille-pierre-ciseau, la feuille enferme la pierre qui broie les ciseaux … qui coupent la feuille! f>p>c …>f C'est contrariant pour le principe de transitivité, comme l'a montré Condorcet avec son problème des 3candidats, soumettant à l'Analyse des décisions prises "à la pluralité des voix" (majorité).

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    1. Un côté Bouvard et Pécuchet, hein?! Ahemmm, la ressemblance s'arrête-t-elle à l'aspect copiste? Rire!
      Ces énumérations dont vous nous gratifiez si généreusement à chacun de vos commentaires pourraient laisser penser qu'il n'y a là qu'un vernis de culture prêt à s'effriter si l'on gratte pour ne laisser place qu'à une misère. Mais je me demande plutôt si cette propension à ne vous exprimer que par citations (avec tout le travail d'association que cela comporte, je vous l'accorde) n'est pas, en fait, une façon de vous retrancher derrière les propos des autres pour éviter de dévoiler vos propres idées malgré l'anonymat du net. Car, bien que vous commentiez régulièrement et longuement, nous ne savons toujours pas ce que représente pour vous la fessée (et tout ce qui tourne autour dont il est question chez Isabelle183 ou chez Stan que vous qualifiez de blog ami). Un simple fantasme? Quelque chose que vous vous autorisez à vivre, et le cas échéant, de quel côté du manche vous placez-vous si instrument il y a? Une pratique étrangère à votre univers érotique?
      A bien y réfléchir, me semble que si je suis venue ici avec une certaine véhémence relever votre méprise sur le sens de mes mots, c'est qu'il s'agissait de la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Comment?! Encore cet individu dont on ne sait ce qu'il pense (adepte ou simple curieux ou encore critique...??) qui vient m'épingler pour la 3ème fois en l'espace de si peu de temps, et précisément là où je me mets à nu! Ben oui, même caché derrière un pseudo, parler de soi n'est pas un "Je"/jeu d'enfant (d'où certains récits à la 3ème personne)...
      Alors, cher Jules, au fil des prochains billets, si vous nous parliez un peu de façon authentique, en laissant de côté tous ces gens célèbres qui vous servent habituellement de paravent?...
      Vous avez d'ailleurs timidement fait un pas en ce sens, hier, en expliquant que vous preniez plaisir à recopier et à mettre en rapport des choses paraissant à première vue étrangères les unes aux autres. Et votre comparaison avec les compères Bouvard et Pécuchet m'a même amusée, laissant percevoir chez vous un certain sens de l'autodérision. Merci donc pour ces précisions.

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    2. Très pertinente votre remarque, So !

      Effectivement malgré un pseudo, parler de soi, notamment de ses fantasmes, n'est pas facile. Il faut le rappeler et je pense que vous touchez à la raison pourquoi les forums sur la fessée restent souvent bien superficiels pour leur contenu.

      Je n'avais jamais évalué le rapport je/jeux et récits à la troisième personne. Cela mérité plus ample réflexion, mais voyez cruel dilemme, si un jour j'avais envie de parler de ce sujet, il me semblera tout naturel de mentionner la personne qui m'a inspiré cette pensée. Disons par pudeur je n'impliquerais par votre pseudo, mais je parlerai des personnes qui s'expriment des idées intéressantes sur le net.

      Mais restons encore au sujet de la pudeur. Sans vouloir me vanter j'ai pu aborder très souvent le sujet de la fessée dans ma vie privée. De l'expérience il faut une grande patience, surtout avec de personnes pudiques, non pas dans un sens général, mais pudiques envers leur propre fantasme de fessée... Il est vrai, moi aussi j'ai souvent du mal à comprendre le message que Jules essaye de faire passer. Alors je décroche de ce qui est dit en surface et je cherche l'émotion qui lie les différentes citations. Il existe également des esprits assez étonnants qui peuvent ressentir l'émotion d'un corps féminin au travers d'une formule mathématique... Sensibilité assez extrême et soyons clair parfaitement incompréhensible le plus souvent...

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