mardi 30 octobre 2012

203 Le charme du tutu

Tu mets ton tutu, isabelle ?

Si tu es sages !

Mais oui, on peut aimer la discipline domestique sans tomber dans une relation ultra rigide. Laisser le ludique rester ludique pour qu'il ne devienne pas objet d'un rituel « d'élévation morale ». Mettre un tutu m'amuse et flatte mon narcissisme. A priori parader ainsi vêtue devant les yeux de mon homme ne se confond pas pour moi avec une punition.

Mais...cette petite mise en scène me donne souvent envie d'une punition. Ou du moins l'envie de voir surveillé mes exercices par un prof ultra-sévère avec une fine baguette en main. Une qui siffle dans l'air et qui provoque un impact de plus électrifiant à la « Travolta » :

('Cause the power...You're supplyin',...It's electrifyin' !)

Petite j’ai fait de la danse classique. Cela me plaisait beaucoup et j’ai rêve de devenir une danseuse d’étoiles. Seulement je n’avais ni le corps, ni la musculature pour. Et j’ai dû me faire à l’idée que la seule volonté de travailler dur n’est pas toujours suffisante dans la vie. J’ai donc décidé de passer à autre chose. Ce qui n’était pas facile du tout. Seulement j’ai bien retenu la leçon de la vie. Depuis je sais passer à autre chose sans états d’âme. Ma déception d’enfance avait donc du bon.

Puis le contact avec la danse classique avait des avantages. Comme marcher sur des hauts talons d’une manière très élégante par exemple. Une panoplie de joli gestes, des mouvements fluides etc… Bref je n’avais pas perdu mon temps. Chaque expérience dans une vie est utile.

Je garde toujours un petit programme d’entraînement datant de cette époque. Quand mon homme m’a surprise la première fois en train de m’échauffer, il était fasciné par ce que je faisais et par ma position du papillon.

Avant de me poser une question que j’ai souvent entendu dans ce contexte :

Et tu sais faire le grand écart, isabelle ?

Cela m’amuse toujours. Et j’ai répondu :

Bien sur, mais pas à froid.
Je ne savais pas que le grand écart puisse donner des idées à mon chéri. Je n’avais pas non plus pensé au fait de faire mes exercices en tutu.

Monsieur adore comme moi les brocantes. Il a su m’amener dans un endroit qui - quel hasard alors - exposait des tutus. Ah le grand gamin devant un rêve d'adolescence. Je ne savais pas que certains garçons rêvent de filles en tutu.

Quant à la fessée le tutu s’y prête à la merveille. Nous sommes dans un registre d'un grand garçon qui imagine plein de trucs avec les filles. Enfin avec une. Celle avec qu'il vit. Alors oui, il s'imagine en prof de ballet, petite cravache en main, et tap un petit coup sec sur mes fesses quand il me trouve en manque d'énergie. Rien de bien méchant. Cela reste ludique et bien que mon fessier devient de plus en plus rouge, nous ne rentrons pas dans ce que j’appellerais du douloureux. Mais ce qui ravit le plus mon homme c'est de me voir après mon « entraînement » passer le reste de la journée dans ma jolie tenue, les fesses en l'air. On dirait presque un vêtement idéal pour afficher l'état de son postérieur après la pénitence.

L'appel d’Ève qui tente Adam avec une pomme...toute rouge !



Voila, je ne suis pas la seule qui fantasme autour de la danse.

Superbe contribution de Constance parle d'autres variantes. C'est tellement rare les filles qui osent...parler de ce que les émeut quand elle se trouvent toutes seules...

Mais avant Simon, quand j'étais adolescente disais-je, j'avais, moi aussi, le fantasme de la fessée au cours de danse. Je ne me voyais pas comme la professeur de danse, plutôt comme la pianiste dans un coin de la salle -quitte à fantasmer, autant me prêter des compétences que je n'ai pas. Il y aurait alors un cours de danse avec de jeunes adolescents: plein de filles, un ou deux garçons, mais le plus souvent un seul. Ce garçon, semble parfois perdu au milieu de tous ces tutus avec son fuseau noir et son t-shirt (Noureev, reportage sur Arte, je ne m'en suis jamais remise) et il est en permanence objet des chuchotages et taquineries de filles. Ce qui perturbe, quand on est un tout jeune homme, sensible et fragile, mais qui commence pourtant à être capable de porter d'une main les jeunes filles de son âge (c'est mon fantasme je fais ce que je veux). Alors notre malheureux garçon finit par faire une erreur, puis une autre, ce qui exaspère la prof de danse. Elle lui annonce qu'il a besoin d'être remis dans le droit chemin, qu'il a besoin d'une bonne leçon. Mais on ne va pas interrompre le cours pour si peu. Elle décroche alors le martinet, la badine, ou une ceinture du mur où ils sont en permanence, et le tend à la pianiste -moi- qui, pendant que les autres reprennent leurs exercices, en silence évidemment, entraîne le jeune homme dans un coin de la salle, pour le déculotter et le fesser. 

Il y a plusieurs autres variantes mais j'ai déjà suffisamment parlé comme ça. Un dernier détail cependant: maintenant que je connais Simon, je l'imagine souvent au cours de danse, la nuit, quand je n'arrive pas à dormir...

18 commentaires:

  1. Ah, le tutu... Une fois encore, nous avons en commun un début de fantasme, mais il ne se termine pas chez moi de la même façon (la diversité est une chose si merveilleuse. J'en ai les yeux remplis de ravissement).
    Je m'explique: j'ai fait aussi un peu de danse classique. Peut-être que j'aurais pu continuer, si j'avais vraiment eu envie, mais en fait non. En revanche, regarder des danseurs... Là, ça me parle. Je passe sur le fait que mon premier amour aurait pu être un danseur étoile (il était partant, mais il était bisexuel, en couple avec un très bon ami de ma mère, j'avais seize ans, il en avait trente, DONC: nid à emmerdes, j'ai renoncé très vite à l'histoire), et j'en reviens à mon premier choc esthétique concernant la danse: les fesses de Rudolf Noureev (ok, son dos et son visage aussi mais là on parle de fessée). C'est à l'adolescence que j'ai développé ce "syndrôme de Noureev", pour caractériser mon attirance pour les garçons lui ressemblant physiquement (visage tout droit sorti de la steppe, blond-châtain clair, dos puissant, fesses à tomber, grâce féline), et aussi ma grosse envie de donner la fessée à ce type de garçon. On reconnaît aisément Simon dans la description précédente, que la vie est savoureuse parfois.
    Mais avant Simon, quand j'étais adolescente disais-je, j'avais, moi aussi, le fantasme de la fessée au cours de danse. Je ne me voyais pas comme la professeur de danse, plutôt comme la pianiste dans un coin de la salle -quitte à fantasmer, autant me prêter des compétences que je n'ai pas. Il y aurait alors un cours de danse avec de jeunes adolescents: plein de filles, un ou deux garçons, mais le plus souvent un seul. Ce garçon, semble parfois perdu au milieu de tous ces tutus avec son fuseau noir et son t-shirt (Noureev, reportage sur Arte, je ne m'en suis jamais remise) et il est en permanence objet des chuchotages et taquineries de filles. Ce qui perturbe, quand on est un tout jeune homme, sensible et fragile, mais qui commence pourtant à être capable de porter d'une main les jeunes filles de son âge (c'est mon fantasme je fais ce que je veux). Alors notre malheureux garçon finit par faire une erreur, puis une autre, ce qui exaspère la prof de danse. Elle lui annonce qu'il a besoin d'être remis dans le droit chemin, qu'il a besoin d'une bonne leçon. Mais on ne va pas interrompre le cours pour si peu. Elle décroche alors le martinet, la badine, ou une ceinture du mur où ils sont en permanence, et le tend à la pianiste -moi- qui, pendant que les autres reprennent leurs exercices, en silence évidemment, entraîne le jeune homme dans un coin de la salle, pour le déculotter et le fesser.
    Il y a plusieurs autres variantes mais j'ai déjà suffisamment parlé comme ça. Un dernier détail cependant: maintenant que je connais Simon, je l'imagine souvent au cours de danse, la nuit, quand je n'arrive pas à dormir...

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    1. Superbe votre commentaire Constance. C'est tellement rare,encore de nos jours!!!, qu'une dame ose parler des ses fantasmes. Non pas ceux qu'on réalise avec son amant, mais ceux qui servent à se mettre soi-même des émotions. Alors je me permets d'ajouter vos fantasme dans mon post de départ.

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    2. Je suis vraiment touchée de voir mon petit récit de fantasme (écrit en cinq minutes) ainsi mis en évidence. Si j'ose parler, c'est en grande partie grâce à vous, il faut bien le dire. Vous parlez si fraîchement, et si bien de vos fantasmes -entre autres- que je me sens plus libre, donc, je parle de mes fantasmes à moi aussi. Donc: merci à vous.

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    3. Chère Constance

      Comme vous dites, je parle de mes fantasmes. Sans prendre le moindre risque en restant bien derrière mon pseudo. Et j'en ai besoin. Je ne suis pas faite pour une exposition comme vous le faites. Merci pour votre joli compliment. Je vous le retourne avec Rimbaud :

      ... ils commenceront par les horizons où l’autre s’est affaissé !

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  2. « Je ne savais pas que certains garçons rêvent de filles en tutu »
    OH ! Que si ! Et la danse classique, ce mélange de féminité et de sévérité. J’adore la tenue des danseuses, leurs chignons très hauts. Et puis les pointes !
    Mais cela doit rester « correct », la danse classque n’est pas un numéro de strip stease. C’est pour cela que je n’apprécie pas tellement, moi qui adore la vue d’une femme en talon aiguille, les « ballet shoe », pour moi c’est un peu le carnaval.
    Il y a deux types de tutus, au moins. Le tutu long romantique et le tutu classique puis le tutu « plateau », le plus émoustillant . Lequel avez vous utilisé ? Je suis sur que c’est le dernier.

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    1. Merci de confirmer Bertrand qu'il existe d'autres messieurs qui aiment le tutu. Bon, mon homme n'aime pas du tout la danse classique, lui c'est spectacle de danse style cabaret, donc pas vraiment du sévère. Alors quoi de mieux qu'un tutu plateau avec des escarpins à talons très haut, évidement!

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  3. On sent que là, on touche à une corde sensible chez vous! C'est vrai que les tenues des danseuses m'ont toujours paru très troublantes, même si je n'en dirais pas autant des chignons (je comprends que c'est pratique pour elles, mais ça leur donne une apparence dure... pour la même raison, je n'aime pas trop les gros plans sur les danseuses ou les gymnastes). Parfaitement d'accord pour les "ballet shoe" - mais il a fallu que Constance me montre ce que c'est... Pas mon délire, c'est sûr.
    Oui, je crois bien qu'Isabelle utilise le tutu plateau, puisque apparemment tout se voit. Mais mon préféré (c'est peut-être le "classique"? je ne connais rien en danse classique) c'est celui qui retombe quand même un peu. Juste assez pour qu'on soit tenté de le soulever.

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    1. Ah, je vous vois bien coquin Simon. Comme vous décrivez bien le tutu plateau: "tout se voit".

      Par contre faites attention de ne pas trop montrer votre enthousiasme pour des telles tenues. Sinon Constance aurait une idée pour un nouveau reportage punition.Et ceci dit essayez de suivre votre travail d'écriture avec un tutu plateau. Ce n'est pas facile du tout.

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    2. Guten Abend, Isabelle !!!


      En parcourant les récits de cet engouement pour le tutu des danseuses ( Cf. les ballets "Gisèle" et "Le Lac des Cygnes", les ballets russes de le Belle Epoque, le danseur russe Nijinski...) je ne peut m'empêcher de penser au fétichisme qui s'y rattache et bien connu de nous tous : l'uniforme !!!
      Dans un domaine plus ludique,je citerais la mode des panoplies qui était très en vogue au tout début des années 1970. Qui d'entre nous n'a pas un jour reçu un déguisement de Zorro, de Pompier ou de Policier (Rappelez vous, Messieurs !)ou encore une tenue d'infirmière ou un costume de Fée pour la fête de Noël ?? Peut-être le fantasme des uniformes a-t-il pris racine à cette époque-là ?
      Emblême d'une profession ou encre un simple accessoire de "mode" comme dans ses soirées appelées "dress-code", l'unforme ne laisse aucun(e) d'entre nous indifférent(e). Il a son charme et fait briller notre pupille de plaisir.
      Qui, d'entre nous, Messieurs, quant il était ado (ou lycéen), n'a pas flashé sur sa professeure de français, ou d'anglais ???
      (Ou d'autres matières, au choix, bien sûr) Toujours impeccablement sanglée dans leur tailleur-jupe et souvent coiffée d'un chignon sévère ou d'une mise-en-plis parfaite, ces élégantes enseignantes ont illuminé nos années d'étude. Qui n'a pas fantasmé un jour ou l'autre sur le scénario d'une leçon privée dans le rôle, évidemment, de l'élève indiscipliné et inculte ?? De même, je vous retourne la question, Mesdames et Mesdemoiselles...
      Perso, j'ai gardé de cette époque du collège, une petite préférence et une certaine attirance pour les Femmes habillées, dirais-je, "à l'Anglaise". Ce qui déjà me semblait être le summum de l'élégance vestimentaire. Aujourd'hui encore, je garde cette petite nostalgie, si je puis dire. L'adolescence coïncide pour chacun/e de nous avec l'éclosion de nos sens et nos premières "confrontations" avec les représentant(e)s du sexe opposé. Et dans ce domaine, nos professeurs/res y comptent pour beaucoup dans nos "rêveries d'adolescent/e solitaire", pour paraphraser un écrivain bien connu du Siècle des Lumières.
      Sur ce petit intermède, je vous souhaite, chère Isabelle, une bonne soirée. Bien Respectueusement. Georges.

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    3. Cher Georges

      Pour ma part j'adore le uniformes et surtout j'aime en porter. Alors outre la soubrette, la danseuse, la secrétaire et l'écolière, j'ai une grande panoplie pour ravir mon homme. Quand il est malade , il m'arrive de lui faire l'infirmière. Quand il faut l'épiler, je me déguise en esthéticienne. J'ai un peu de tout dans ma penderie...

      Le déguisement est une coutume allemande qui se pratique à l'occasion du carnaval. Gamine j'étais soit princesse, soit petite fée. Plus tard j'ai participé activement au rassemblements et au défilé et ceci en uniforme de majorette. Alors oui, les uniformes je les ai dans la peau.

      Je n'ai jamais fantasmé sur mes profs, ni masculin, ni féminin, n’empêche en pleine époque féministe il n'était pas toujours évident de distinguer entre homme et femme, mais concernant les messieurs c'était aussi un grand n'importe quoi en Allemagne. Des cheveux longs, la barbe, des pulls difformes et surtout les discours « cool » du bon copain.

      Par contre j'ai remarque que l'allure de l'anglaise comme vous dites, semble particulièrement propice en matière de rencontre. Voilà en fait pourquoi je choisis très prudemment l'endroit pour me promener ainsi vêtue. Heureusement mon homme m'a trouvé une ville où cela est possible.

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    4. Guten Abend, Isabelle !!!


      Vous êtes décidément une jeune femme aux multiples talents et aux facettes surprenantes!
      C'est certainement un vrai plaisir de faire partie de votre cercle intime. Vous passez sans problème du rôle de l'épouse à celui de l'infirmière (fétichisme n° 1 parmi la gent masculine et ex-aequo avec l'étudiante ) avec un crochet par la danseuse, et tout cela avec une souplesse déconcertante.
      Concernant nos voisins d'Outre-Rhin, je n'ai entendu parler souvent dans la presse que du fameux Carnaval de la ville de Cologne qui a lieu une fois l'an (je crois). Peut-être me trompe-je ?
      Vous êtes naturellement mieux placée que moi, Isabelle, pour en parler. Et comme beaucoup de fêtes du folklore germanique, je l'imagine sûrement très coloré !!!!
      Un écrivain dont le nom m'échappe disait que le déguisement permettait à son propriétaire d'un moment de laisser libre cours à sa fantaisie sous couvert d'une identité
      "empruntée". Fantaisie qui comportait quelques risques de débordements. Mais que les circonstances exceptionnelles excuseraient son comportement quelque peu cavalier . A posteriori.
      La tenu vestimentaire joue à double sens. Le premier reste l'apparence stricte, très "British" renvoyant à l'image peut-être de la "strict Governess" avec kilt et lorgnons. Image qui peut faire frissonner d'effroi et de plaisir mélangé. Le deuxième sens renvoie, quant à elle, à l'image émouvante de la jeune étudiante britannique, timide et maladroite, venue parfaire sa connaissance de la langue de Molière, de ce côté-ci de la Manche! Et l'attrait de son uniforme joue pour beaucoup dans le fonctionnement de ce fantasme.
      En somme, une personne fragile qu'on a très envie de prendre sous son aile! Of course !!
      Il y a quelques années, le magazine "Taboo" avait publié une série d'articles concernant les fantasmes de l' uniforme chez les adultes des deux sexes. Peut-être l'avez-vous feuilleté ?
      Sur ces bons mots, je vous souhaite, chère Isabelle, unbonne fin de soirée. Respectueusement. Georges.

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    5. A mon humble avis, Georges, le carnaval de Cologne doit avoir lieu tous les ans... Je dirais au moment du carnaval. Et le flklore germanique est coloré, à peu près autant que n'importe quel folklore.
      Quand à l'écrivain dont le nom vous échappe, je ne sais pas si c'est celui auquel vous pensiez, mais il y a une nouvelle de Colette, dans La Naissance du Jour (il me semble) sur le déguisement, justement. Un mari se rend à un bal costumé, où il espère pouvoir séduire une autre femme que la sienne, sans être reconnu. Il finit par être attiré par un Arlequin, dont il ne sait rien, à part que sous le costume, il y a une femme. Et tout se passe bien jusqu'à ce qu'elle sorte un boîte qu'il reconnaît: c'est celle de sa femme. Il est évidemment, fou de rage, d'autant qu'il a essayé de la séduire sous son costume mais elle l'a repoussé en se moquant de lui, et là, il voit l'Arlequin, en discutant avec d'autres personnes, faire un geste éminemment obscène. Sa colère s'atténue: il s'est trompé quand il a vu la boîte, sa femme bien-aimée ne peut pas faire quelque chose d'aussi obscène avec autant de naturel.
      Et toute la nouvelle joue sur cette ambivalence: il finit par se dire que oui, c'est sans doute sa femme, mais il se demande quand elle est là plus déguisée, finalement: quand elle est la femme au foyer douce et aimante sans un accroc, ou quand elle est cachée par son costume. Il se demande aussi pourquoi il est allé chercher un amour adultère, alors que, de toutes ces femmes déguisées, il en a choisi une, celle qui était déjà sienne, et quel reproche il pourrait lui faire, sachant que lui aussi a menti pour aller à ce bal seul, et qu'il l'a vue repousser tous les hommes déguisés qui ont tenté de la séduire, à commencer par son mari qu'elle n'a pas reconnu.
      Une petite anecdote littéraire que je conclurai par une anecdote personnelle: j'aime beaucoup me déguiser aussi. Mes tenues de la vie de tous les jours sont autant de rôles que j'endosse (celle du "rat de bibliothèque" n'est pas la plus sexy), cependant, quand j'étais petite, point de fée ni de princesse. Moi, j'étais Robin des Bois.

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    6. Bonjour à vous , Ma'me Constance !!


      Concernant l'écrivain dont j'ai perdu le nom, il est fort possible qu'il s'agisse de la célèbre écrivaine Colette (dont j'avais appris un texte en classe de CM2 intitulé: "le chat devant le feu" où elle faisait un rapprochement entre la beauté féline et la sensualité féminine. Mais cela remonte à pas mal d'années maintenant).
      Vous semblez malgré tout avoir gardé votre âme d'enfant et vous avez la chance aujourd'hui de faire peut-être renaître tous vos rêves inassouvis. Et c'est tant mieux car cela met de la lumière dans ce quotidien de moins en moins rasssurant ! "Carpe diem !". Profitons de la vie
      et... amusons-nous tant que nous le pouvons!!
      Question fétichisme, personnellement, la tenue portée par une femme jeune ou moins jeune (Aah, le charme de la maturité !)qui me fait le plus fantasmer reste... le tailleur-jupe (droite ou plissée) qui ajoute la rigueur à l'élégance ! Le balancement des plis au rythme de chaque claquement de talons sur l'estrade... Tout suggérer sans révéler... Aah, mes années
      Collège... Toutes ces femmes en pantalons, c'est d'un triste !

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    7. Cher Georges,

      si je regarde les stats de mes blogs successifs sur presque 5 ans, je ne crois pas que l'infirmière soit le fantasme n°1. En matière de fessée c'est... l’adultère puni. Ce qui m'étonne personnellement pas du tout. Suivi de très près par...le déculottage et la fessée pour la mariée. Voyez comme notre fantasme semble être bien moraliste.

      Pour l'instant, peu de personnes osent s'exprimer sur la vraie nature de leur fantasmes. Les dames me semblent beaucoup plus ouverts à la libre parole que les messieurs. Rien de nouveau en fait. Il suffit d'aller sur n'importe quel forum en rapport avec la sexualité pour s'en rendre compte. Reflet de la vraie vie, trouver un monsieur avec qui parler de ses propres fantasmes est très facile. Dès que la dame ouvre la bouche, les messieurs se taisent et écoutent. Par contre trouver un homme courageux qui se lance, ma fois ce n'est pas gagné.

      Je connais bien le carnaval de Cologne ayant grandi à une 50taine de kilomètres de cette ville. Mais par attachement sentimental je préfère celui de Düsseldorf. Il est assez édifiant de se trouver au milieu du cortège et d'une foule de facilement 500 000 personnes et de produire son numéro de danse en jupette (et collant) en plein froid du mois de février et en faisant un chemin de plus de 10km dans la journée en levant les cuisses bien hautes. Croyez moi, cela muscle.

      Alors quand plus tard quand je faisais Brigitte et la Harley Davidson devant nos invités c'était le repos à côté.

      Figurez vous que je connais Taboo magazine...par un de mes frères, grand collectionneur de ce genre de publications devant le seigneur. On y trouve des séries de Suze Randall (et de sa fille aussi) je crois qui comme aucune autre à su mettre en image la fessée chic. Il n'y a aucun blog de fessée qui a publié ces images à ce jour. J'ai donc une idée assez précise sur la qualité des images concernant les uniformes. Ce sont des productions à très gros budget.

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    8. Vous faites bien de rappeler que la danse est un gros effort musculaire. Je trouve ça assez frappant chaque fois que j'en vois, et pourtant on s'attache tellement à la cacher (et je me souviens que dans mon enfance, une sorte d'interdit pesait, pour les garçons, sur la danse: au primaire, les enfants s'imposaient une division des sexes assez étanche, et tout garçon se croirait déshonoré à apprécier la danse. C'est dommage, quand on les voit bouger, on sent qu'ils ne savent pas porter leur corps, et on voit une masse de dos courbés, de genoux qui partent vers l'extérieur ou encore de bras ballants piteusement. En fait, parmi mes camarades de classe de primaire il y avait pas mal de ces lémuriens.
      Passons. J'adore les déguisements (vous me diriez, vous étiez au courant...), mais pour ce qui est des tenues de filles, j'avoue que je n'ai jamais été attiré par les infirmières, et encore moins les pom-pom girl (je n'ai jamais apprécié des filles qui étaient ou se faisaient passer pour des cruches). et les majorettes, je n'y ai jamais pansé... Mais pour moi, l'intérêt principal de l'uniforme, c'est qu'en réalité, c'est bien l'habit qui fait le moine: le déguisement me permet de me projeter dans un personnage (voire une "personne" sociale).

      Et je n'ai jamais flashé sur une prof... Pour moi, les profs appartenaient en bloc à un genre asexué. Ce qui ne m'empêchait pas de jouer la complicité.

      Mais je vais me renseigner sur le carnaval de Düsseldorf!

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    9. Cher Simon

      Décidément vous avez des connaissances très diversifiées. Peut-être puis-je vous surprendre par une petite citation qui lie la danse à notre sujet favoris, ce passage des « Mémoires d'une danseuse russe » :

      … à l'Académie Impériale de Danse, où la chorégraphie
      s'enseigne le fouet en main, comme si l'art de la danse
      devait entrer par les fesses...

      Je ne saurais dire s'il y a une vérité historique où s'il s'agit simplement de l'imagination d'un « pervers » comme nous qui avait abordé le sujet, il y a plus de 130 ans.

      Mais ce qui est plus intéressant encore, c'est la conclusion de la danseuse qui voit un rapport entre fessée et belles fesses. Je crois que je vais en faire un post un de ces jours.

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    10. Elle est très belle, cette citation! Vous avez l'art de dénicher le détail qu'il faut.
      C'est vrai qu'on peut se demander si dans la phrase il s'agit vraiment des fessées ou juste du fait que c'est dur (j'ai souvent entendu des expressions qui prenaient la fessée comme métaphore... j'ai toujours trouvé ça particulièrement dérangeant). Mais je penche pour de vraies fessées.
      Le rapport entre la fessée et les belles fesses mérite certainement un post! C'est à explorer, d'autant plus que la danseuse doit savoir de quoi elle parle.

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  4. Je peux déjà vous dire qu'il ne s'agit pas de métaphores. Il s'agit bien d'une dame (peut-être fictive) qui raconte entre autres ses souvenirs de fessées. Je n'ai malheureusement pas pu trouver à ce jour le texte en entier.J'ai cru percevoir des parallèles avec une danseuse citée par Simone de Beauvoir et qui (la danseuse) parle également de fessées il me semble. Ah si j'avais le temps de vérifier tout cela...

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