Il a suffit d'un seul regard de ma part, pour arrêter Georges-Henry
dans ses élans et j'ai su aussitôt que le moment d'agir était
venu.
Et depuis il à dû apprendre, petit à
petit, à se plier à mes principes d'éducation. Je garde toujours
un souvenir ému de sa première punition au martinet. De voir mon
tendre mari, rougissant de honte, baisser son pantalon, se plier sur
le dossier de son fauteuil de foot et de recevoir - au lieu de sa
habituelle bière et des ses éternel chips - une belle série
corrective sur son auguste postérieur à faire honneur à un manuel
d'éducation traditionnelle. Dommage qu'il n'y ait pas de groupes de
supporteurs féminins qui se déplacent pour ce genre de spectacle,
avides de ne pas louper la moindre miette. Filles décomplexées qui
applaudissent claque coup à sa juste valeur et qui discutent le
bienfait de l'éducation masculine. Compétitions internationales
avec des messieurs, les shorts aux chevilles qui chantent l'hymne
nationale de leur pays en exhibant la nudité de leur derrière avant
de chanter l’internationale de ceux qui n'en peuvent plus tellement
ils ont mal aux fesses.
Cette première correction avait eu un
superbe impacte sur comportement de mon mari. Il s'est tenue au
carreau pendant des semaines! Et il a suffit seulement que je
mentionne de temps en temps le martinet pour qu'il cesse aussitôt
tout genre de contrariété à mon égard.
J'ai trouvé cette expérience fort
agréable et elle a largement alimenté mes petites rêveries en
prenant une tournure qui me donna sueurs et frissons à la fois. Au
point de me montrer particulièrement demandeuse de câlins conjugaux
au grand étonnement et plaisir de mon mari. Sans manquer
d'encourager dignement mon tendre époux à chaque fois :
Tu vois
mon chéri comme les grands garçons sages m'inspirent. Il serait
vraiment dommage que tu me déçoives par des incartades, non ?
Et lui, tout feu tout flamme comme à nos
débuts, ne manqua pas de me souffler dans l'oreille :
Tu
n'as qu'à me corriger sévèrement quand je le mérite, Éléonore.
J'ai pris
alors pleinement conscience aussi qu'il me ne tardait rien de plus
qu'un nouveau faux pas de la part de mon mari. Et
qu'alternativement rien mis à part d'une conduite irréprochable de
mon chéri ne s'opposait pour recommencer cette … jouissive
expérience éducative.
A chaque
fois que je décroche le martinet, je suis donc bouleversée par une
multitude d'émotions contradictoires. Il y a une sorte de déception
par exemple quand je me trouve devant un écart de comportement
recourant, déjà puni à maintes reprises. Je me sens volée des
fruits d'une longue et rigoureuse éducation. Situation qui sent de
loin le roussi pour les fesses de Georges-Henry. Car c'est ma fierté
et mon ambition personnelle qui se réveillent avec véhémence. Je
me pose des questions sur mes méthodes punitives.
Quel
entraînement lui faudrait-il pour éviter les récidives ?
Quel nouveau châtiment appliquer pour mieux souligner mes
exigences ?
Je me pose
aussi -parfois inquiète, parfois amusée, parfois enthousiaste - des
questions sur cette petite voix intérieure qui me suggère un
règlement de plus en plus strict que Georges-Henry doit respecter
scrupuleusement. Et bien que je sois une personne méthodique qui
progresse généralement avec la tête au calme, dans ce contexte
précis je me heurte à mes propres limites. L'idée de faire la fête
au postérieur de mon homme me procure un effet de plus aphrodisiaque
auquel je ne peux que difficilement mes soustraire. Car effectivement
Georges-Henry avec l'éducation qu'il à déjà reçu de ma part,
commencé à se montrer très friand d'apports réguliers de
discipline comme d'autres se montrent très friands...
...de
bonbons !
Le martinet
en main, je marque un temps d’arrêt et j'essaye de pratiquer une
fulgurante autocritique. Vaine tentative devant un envahissement de
cette excitation, surgissant de partout et de nulle part que je ne
saurais qualifier autrement à ma grande confusion que de nature
profondément perverse. Impuissance avouée qui a pour effet de me
mettre en colère. En principe contre moi, mais j'ai peur que cette
dernière s'ajoute à mes ardeurs pendant la correction à venir et
que ce soit le fessier de mon mari qui paye les frais comme on dit.
D'où mon
habitude (ce n'est pas la première fois que je me sens aussi
nerveuse) de confesser mon mari avant sa punition. Ce jour-là sa
mauvaise conscience lui pesait particulièrement et j'ai ressenti son
réel besoin de la soulager. J'ai appris alors bon nombre de
méconduites, chacune à elles valant une correction exemplaire !
Chère Isabelle,
RépondreSupprimerMerci pour ce joli texte que je commente seulement maintenant mais que j'ai lu - comme le précédent - avec beaucoup de plaisir dès sa publication. Il me tarde désormais de lire le récit de la confession de Monsieur dont chaque détail devrait conduire Madame à se montrer plus sévère. Quelle riche idée que de punir Monsieur pour ses fantasmes plutôt que pour ses actes (ceux-ci étant devenus irréprochables suite aux précédentes corrections). Il va de soi que les pensées sont plus difficiles à réfréner que les actes. Et on imagine déjà un Monsieur confus d'avouer qu'il fantasme sur sa secrétaire ou qu'il s'imagine troussant la boulangère. Et on imagine Madame horrifiée apportant la réponse appropriée. Une manière pour elle de réaliser un coup double : satisfaire son gout pour la discipline mais aussi obliger son mari à désormais penser à elle - de peur d'une correction - chaque fois qu'il fantasme sur une autre ! Ce qui devrait pourtant se produire, et aboutir aux mêmes conséquences...
Cher Hector
RépondreSupprimerJ'avais une idée très précise sur ces confessions, en partie écrites déjà, leur attribuant seulement quelques lignes. Je vient de me rendre compte grâce à votre commentaire qu'il serait peut-être plus intéressant de rentrer un peu plus dans les détails J'ai oublié quelque peu le confort d'un format petit roman à épisodes qui permet de narrer ce que l'on condense habituellement sur un blog.
Alors oui, je prends bonne note de vos suggestions.Peut-être suivra-t-il à cet feuilleton-ci un autre qui se penchera sur les fâcheuses habitudes de Georges-Henry de manifester un intérêt particulier pour les jolies dames de son entourage et les efforts d’Éléonore pour le ramener dans le bon chemin. J'ai déjà pas mal d'idées éducatives dans ce sens, mais ce ne sera pas avant les mois de novembre.
Nous avons souvent pratiqué la confession, soit face à face, soit déjà en position, éventuellement après un "échauffement". Mon épouse a bien ri avec le jeu de mot "confesse" vs "qu'on fesse" (surtout qu'en américain, on omet souvent le "con" initial).
RépondreSupprimerAu sujet des câlins... Il est amusant pour moi de constater comment chez mon épouse les perversions (fessée et autres activités postérieures) se conjuguent avec d'autres désirs tout ce qu'il y a de plus « vanille », dont elle attend une satisfaction quotidienne sauf problème d'emploi du temps.
Voila qui rejoint ma propre conception d'un couple amoureux. De la vanille quotidienne...
RépondreSupprimer