mardi 7 mai 2013

331 Correction conjugale


Choquée par une fessée entre époux

Il fut un temps où on regardait certaines lubies récréatives entre époux (ou partenaires tout court) sous un aspect pathologique. Et ne pas seulement les claquements sur le derrière. Bien de pratiques entrées dans les mœurs de nos jours, s’entouraient jadis d’un air de maladie mentale. La bonne morale était renforcée par des considérations proprement médicales qui lui donnaient de cette manière une justification de tonnerre. Je suis tombée sur un courrier de lecteur dans une rubrique de conseil d'un journal américain datant de juillet 1960 qui va dans cette direction sans toutefois perdre dans la réponse le bon sens on y mêlant une bonne touche d'humour. Mais plus intéressant me paraît encore l'information indirecte que ni la dame qui demande , ni celle qui répond semble avoir entendu de la discipline domestique qui soi-disant sévissait aux États Unis dans les années 50. Ce qui confirme mon opinion personnelle que cette pratique relève plus des rêves fantasmatiques que d'une réalité quelconque. Il en semble de même en ce qui concerne le fameux Plan de Spencer qui surgit subitement du néant dans les années 60 sans être mentionné avant quelque part ailleurs. Je suis encore dans la documentation sur ce sujet, je reste donc dans le suppositions. Pour aujourd'hui contentons nous de mon texte sur la dame choquée !

Une raquette de ping-pong pour garder son épouse sur la bonne voie

Chère Ann Landers

Qu’en pensez-vous d’un mari qui trouve des excuses tirés par les cheveux pour fesser au moins deux fois par mois son épouse ? Et qui garde à ce propos une raquette de ping-pong dans la chambre à coucher ? Quant à l’épouse il s’agit de ma sœur. Elle m’a avoué récemment que son mari a instauré cette pratique depuis leur lune de miel en mai dernier. Je n’ai jamais entendu de telles coutumes et croyez moi que je suis choquée. Est-ce que ce monsieur n’aurait pas un problème mental ? Ma sœur prétend que son mari est un gars formidable et admet qu’elle mérite ses fessées. Conseillez-moi s'il vous plaît !

Signé : Simplement choquée

Chère choquée

Il y a certainement quelque chose qui ne tourne pas rond chez ce monsieur. Mais avant de lui réserver une chambre chez les fous, pensez à en réserver deux. Une aussi pour votre sœur. Un homme qui adore infliger une douleur à une femme est un sadique et la frontière entre fessée et maltraitance est parfois bien mince. Certaines femmes névrotiques qui éprouvent un besoin de punition semblent attirer ce genre d’homme. Vous dites que cette histoire date depuis leur lune de miel. Pour ma part je parie que les premières fessées datent depuis bien plus longtemps.

dimanche 5 mai 2013

330 La fessée au cinéma (#8)


Cliché quand tu nous tiens !



Je suis consciente que l’excès de vitesse comporte des risques. Surtout pour autrui. Farouche adepte de la limitation de la vitesse dans la vie réelle, je sais quand même faire la part des choses avec une fiction qui date de plus de pas mal d’années. En cette époque la conduite sportive se confondait souvent avec une attitude considérée de plus viril. Et je pense que notamment les interminables courses de poursuite qui meublaient une faiblesse de scénario à mes yeux semblent s'adresser avant tout aux messieurs. Ce qui est encore peu comparé au désagrément de découvrir un côté pilote dans un à priori charmant monsieur que l'on vient de rencontrer et qui ne trouve rien de mieux pour impressionner la dame que d'appuyer sur accélérateur. Version améliorée du copain d'adolescence qui invite la copine à faire un tour sur sa mob qui semble exploser en plein déplacement car le pot d'échappement est trafiqué. Passons. J'ai toujours su trouver les bons mots et surtout la bonne intonation quand la situation ne me convenait pas.

La petite scène montré fait partie de mes corrections favorites. La punition n'est pas gratuite et largement méritée. La tension entre le monsieur et la dame monte lentement et se reflète dans la mimique du passager. Un beau cliché pour faire rire. La femme comme danger au volant. Cliché qui ne se fonde sur rien à part la mauvaise fois de certains hommes... qui généralisent apparemment. Le mien est quasiment exempt de tels raisonnements. Déjà il est très rare quand c’est moi qui conduis et encore plus rare qu’il me lance un commentaire. Ouf. De toute façon je préfère que ce soit lui le chauffeur et que moi je puisse m’évader dans mes rêveries.

Pourquoi j’aime particulièrement cette scène ?

Hein bien, parce que j'ai eu la désagréable surprise de découvrir qu'au delà des clichés le comportement dangereux n'a pas de sexe. Je suis montée une fois avec une bonne copine qui voulait m’impressionner avec sa nouvelle voiture et accessoirement par sa conduite sportive. Habitant à cette époque en zone montagneuse, j’avais l’estomac noué. Et malgré mes appels à la prudence ma copine n’a pas voulu ralentir. Et vu les routes étroites avec lacés sans fin il est impossible de s’arrêter sans devenir autrement dangereux. Sans parler du fait que dans ce no mans land on risque d'attendre longtemps pour rentrer en stop. J’étais trop heureuse une fois arrivée sain et sauf à la maison et je me suis jurée : Plus jamais je ne monterai avec elle en voiture ! Et j’ai tenu promesse. A chaque fois quand je regarde ce petit clip je pense à elle. Il m’est arrivée maintes fois d’imaginer que mon homme lui applique une bonne fessée pour la frayeur qu’elle m’a causée…avec moi comme spectatrice plus que satisfaite. Selon le mode : Le papa punit une fille détestée par moi. Et il est impressionnant de sentir la charge émotionnelle qui se libère dans un tel instant. Oh comme la joie maligne fait du bien. Meilleure joie de toutes car comme on dit en allemand, elle vient vraiment du cœur. Il m'arrive aussi de me voir comme celle qui punit. Plutôt réfléchie et lente dans mon action. Dégustant au mieux chaque instant. Ce serait une correction de plus ritualisée, mode vengeance comme plat qui se mange froid. Évidement en recourant à un instrument facile, peut-être un paddle ou une cravache et selon mes envies du moment cela se passera pour l'odieuse copine dans ma salle de bain. Pour sa belle sonorité. Et cela me changera de ma position que j'occupe habituellement pendant une santions. Bref encore un extrait qui stimule ma fantaisie sans besoin de recourir à du explicite industriel.

Ceci dit, si moi je me comportais de cette manière au volant, mon homme me rappellera à coup sur à l’ordre. Moins pudique que cet extrait d’antan, il ne se priverait pas de me remonter ma jupe et de baisser ma culotte avant. Dans un endroit discret…cela va de soi. Et dans un tel cas je ne pourrais lui donner tort.

vendredi 3 mai 2013

329 Liens de discipline domestique (60 ème édition)


La fessée thérapeutique


Encore une de ces petites fiches pratiques, très à la mode depuis quelques années. Alors peu étonnant que l'on en trouve aussi sur notre sujet favoris. Il s'agit d'une variante qui ne concerne ni une punition, ni un préliminaire et qui cherche à faire ressortir des émotions, veut dire ici une expression des impulsions instinctuelles refoulées. Sorte d'orgasme sur un mode hystérique (d’où l'effet relaxant à la fin) qui demande une certaine habilité et surtout beaucoup de psychologie de la personne qui applique. On conseille de s'y prendre avec calme, fermeté et de manière rythmique. D'encourager la dame de s'exprimer sans crainte que ce soit par des mots ou cris dans une ambiance intimiste et loin de tout soupçon de jugement. De surveiller le langage de son corps afin de trouver le bon dosage de l'intensité. De l'autre côté on suggère à la dame de se sentir à l'aise, de pédaler, sauter ou bouger à sa guise et de dire ce qui lui passe par la tête. De ne pas hésiter de s'exprimer à sa manière, de montrer ses faiblesses et de s'abandonner.

Me concernant ce n'est pas vraiment faux, pas vraiment vrai. Personnellement il me semble plus efficace de combiner la thérapie avec la punition, voir considérer la punition comme la thérapie ou du moins sa partie la plus importante. Enfin chacun ses goûts. Chez nous cela prend des allures d'un vrai rodéo sans toutefois que j’empêche mon homme de me corriger comme bon lui semble. Et je m'exprime et ceci à très haute voix. Un superbe psychodrame dont j'en ressort avec un fessier qui reflète par sa couleur fidèlement le dégrée de ma résistance. Mon homme est très paternaliste dans sa manière de s'y prendre et il arrive de me procurer l'agréable effet d'un apaisement nerveux ainsi que le sentiment d'une leçon bien retenue. Évidement cela a un prix et quand je vais au coin pour m’aérer le derrière j'ai les fesses en feu. Une vraie correction sans abus qui me fait du bien. Hein oui, il y a des personnes qui carburent au Ricard et d'autres comme moi qui ont besoin de sentir régulièrement le martinet. Puis effet bonus : Mon homme aussi est content et toujours en super forme le soir quand il y avait une bonne raison pour me corriger pendant la journée.


Malheureusement ce monsieur nous a quitté. Je serais tentée de dire encore un de ces hommes qui avait le même âge environ que le mien. Une petite pensée aussi à deux autres brillantes plumes du monde des forums et le monsieur qui tenait le site fesse rouge. Des jolis écrits et des positions qui semblaient déranger pas mal de monde. Enfin il suffit de regarder la photo du monsieur pour mieux comprendre son succès auprès de certaines dames.


Une charmant histoire, en téléchargement gratuit, écrite par une charmante dame. Si, si vraiment. Et comme bonus, elle tient aussi avec son mari un blog sur lequel se trouvent certaines inspirations du petit livre illustrées par de photos perso. Il suffit de s'y promener un peu. Leur univers n'est pas vraiment le mien, mais j'adore leur façon de vivre leurs fantasmes.


Ah mon homme, quand il sort ses grandes théories éducatives pour dames. Évidement il adore tous ce qui enseigne cette école du burlesque. Et sans me vanter je suis assez douée pour ce genre d’exercice. Il m'arrive alors devant la famille ou des amis proches de me produire, de danser et de chanter. En costume adapté, en restant bon enfant, bien entendu. Bon, je chante vraiment mal, ce qui ne diminue en rien le succès de mes prestations. Au contraire.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !



Mériterait bien une (en bas de l'écran)





Marques intéressantes (en bas de l'écran)






mercredi 1 mai 2013

328 Correction estivale


Petite isabelle fait son ménage du printemps !

Ou disons plutôt les mises à jour de mes pages. Voici venu le tour cette semaine pour celle de mes Anecdotes et récits. Et à moins que l'envie d'écrire ne me quitte, il y a peu de probabilité que je manquerai de sujets à l'avenir. Simple question de calcul. A raison de deux corrections par semaine en moyenne, je pourrais tenir mon blog pendant longtemps car les sujets se créent au fur et à mesure. Et si mon homme et moi, nous trouvons toujours autant d'attrait pour nos pratiques, c'est peut-être dû à notre souci d'éviter la routine fantasmatique. Enfin, je ne vais pas me perdre dans un blabla en ce printemps pluvieux et plutôt trop froid. Voici un vieux récit (fictif) revisité, léger comme une belle journée été.


Correction estivale

Il est bien connu que certaines filles aiment faire pas mal de choses en compagnie de leur meilleure copine. Par exemple quand elles disparaissent au petit coin, «justement pour filles» en laissant les messieurs entre eux. Comme c'est glamour ! Et en prenant un temps fou avant de revenir. Ce qui agace d’ailleurs prodigieusement certains hommes et ce qui intrigue d'autres. Deux réactions masculins qui vont dans le même sens. Je pense que la nuance se trouve dans la différence du tempérament.

Que peuvent bien faire deux filles pendant un si long moment ?

Enfin les belles sont de retour. C’est l’été et les deux couples décident de profiter du beau temps pour une balade sur un petit chemin en forêt. Rien que d'y penser, il y a toute une panoplie de sensations qui se réveille en moi. D’abord la légèreté du tissu des robes. Leur texture si agréable, les jolis imprimés fleuris, les petits boutons nacrés qui vont de haut en bas. Leur coupe qui rend le soutien gorge superflu. Le plaisir des jambes nues, caressées à chaque pas par la fine étoffe. Le plaisir de sandales à semelle compensé, m'agrandissent instantanément de 15 centimètres et qui me donnent impression de marcher sur un nuage.

De leur côté les hommes abordent des sujets « d’hommes ». Sans vraiment savoir comment définir la signification de cette expression, fait est que certaines filles se sentent exclues de telles discussion. Puis le sujet les ennuie franchement. Alors pour attirer l’attention de messieurs, elles font des niaiseries qui culminent en rires « bêtasses », comme aime dire mon homme. Au début les messieurs sont bien patients. Font comme s'ils ne remarquent rien. Continuent stoïquement à s’entretenir. Mais les filles ne se laissent pas décourager. Elles deviennent plus hardies en poussant le bouchon de plus en plus loin avec leur plaisanteries et allusions.

Plus haut dans la foret souffle un petit vent qui se perd sous les robes, remonte le long des jambes. Le genre de vent qui plaît aux messieurs, car il soulève parfois les robes pour des aperçus tout mignons : de petites culottes, strings ou … rien du tout comme ce jour-là !

Oh les vilaines !

Voila ce qu'elles ont manigancées en cachette. Et vu qu'il s'agit d'une histoire de fessée, personne n'a intention de s'adonner à une partie de jambes en l'air de manière classique. Certes, il y a aura des jambes en l'air, mais autrement. Exaspères par tant de mauvaises manières et un harcèlement de plus insolent, en un mot outrés, les hommes décident de se comporter en homme. De mettre une fin à ces gamineries. Alors se lèvent soudainement deux voix masculines, fermes et décidées pour un rappel à l'ordre qui pourrait ressembler à ceci :

Assez ! Ça se passera pas comme ça. Si vous arrivez pas à vous comporter en adultes, il faut recourir à d’autres moyens.

Se sentir prise... sous les bras de son homme. Sa main qui trousse ma robe. Voir ma copine à côté de moi qui subit le même sort. Pas besoin de descendre les culottes aux chevilles. Il n'y en a pas. Les fesses maintenant vraiment à l'air, échange d'un regard avec ma copine, une envie d'éclater de rire, se sentir prises... sur le fait. Sentir pris les hommes dans nos filets. Sentir pris les hommes par deux belles paires de fesses.

Et la fessée commence. Sentir un homme restaurer le respect par des claques vigoureuses de sa main sur un fessier nu. Il y a de la résonance dans cette forêt. Des oiseaux qui s’envolent effrayés par ce bruit inhabituel. Se faire claquer le derrière et entendre la copine se faire claquer en même temps. Un concert improvisé, la discipline orchestrée par un duo, à quatre mains. De la compétition masculine qui flotte dans l'air. Le son qui monte. La peau de mes fesses commence à brûler. Sur ma copine je vois, ce que je ne vois d'habitude jamais. Un fessier qui rougit et qui gagne une apparence « bonne mine ». Un duo des petits cris. La correction ne se veut pas récréative, mais punitive. Puis une main d’homme possède une sacrée force.

L’envie d’être sage commence à surgir. La discipline fait de l’effet. Deux grandes filles implorent le pardon de leurs hommes. Jurent de se comporter désormais en femmes adultes en se demandant tout de même si « l'oublie de la culotte » ne serait pas justement un comportement pleinement adulte. Et que le comportement de gamin se trouverait peut-être du côté des messieurs. Dans le fait de passer par un jeu qui leur donne l'idée de contrôler que dis-je de maîtriser pleinement une situation sans stresser sur la performance ou éventuelle contre-performance de leur conjoint dans le caleçon. Et peut-être que la poésie et l’attirance pour l'homme-bricoleur se trouve moins dans ses capacités manuelles, apprécies certes, mais dans sa polyvalence de passer d'un instrument à l'autre. De la main au martinet, à la cravache, au paddle ? Ouiiii , enfin non ! Il n'y a pas d'autres instruments ?

Mais si ma poule. Tu veux voir ce que j'ai dans mon sac ? La plus belle collection d'instruments que tu puisses imaginer.

Je me dépêche pour mettre une fin à ma vision apocalyptique du fesseur aveugle. Cette après-midi ensoleillée est trop belle pour la gâcher. Aperçu de ce qui doit être un échange de regard complice entre hommes. Le plaisir de corriger une dame, dévoilé sur le visage de l’ami de mon homme. Constater ce que doit être mon expression de visage pendant une punition sur le visage de la copine. Complicité entre hommes décidés et femmes contrites. Le monde tourne bien rond. La vie est belle.

Puis la balade continue. Comme rien n’y était. Et comme mentionné plus haut, nous ne sommes pas dans un registre libertin pour finir en part...ze sur un chemin pédestre. Les messieurs ont repris leur conversation. Le fin tissu de ma robe apaise la douleur dans mes fesses. Le vent aussi ajoute le sien. Les filles ne parlent plus, chacune perdue dans ces rêves. Chacune secrètement fière de son homme qui ne se laisse pas faire. Qui ne passe pas sur les caprices. Qui sait prendre les choses en main quand il le faut. L’envie aussi de se retrouver seul avec son homme. Se faire consoler sur ses genoux. Lui montrer aussi qu’après tout que je suis une femme. M’enivrer de l’effet viril que la fessée procure sur un homme...


D'autres récits :































mardi 30 avril 2013

327 L'utilité de la discipline domestique


Du moins pour moi !

Petit post bien tendancieux selon la devise que chacun voie midi à sa porte et qui raconte un exemple bien concret. J’ai une toute petite santé. Je ne dis pas cela pour faire la mignonne, veut dire cette forme du masochisme social qui se procure du plaisir en exposant ses faiblesses. Pour une fois je passe sur les méandres de mon âme et je me base sur des purs faits. Car dans mon cas il vaudrait mieux adopter une hygiène de vie irréprochable. Seulement en quittant mes parents et en débutant un vie de jeune femme active et autonome, je m'étais vite égarée du bon chemin sans m'apercevoir. Je ne parle pas d'un excès de fêtes ou de substances illicites. Cela n'est pas dans mon naturel. Mais disons que trop bichonnée et en évitant soigneusement les mauvaises fréquentations, je n'avais pas éprouvé le besoin d'expérimenter les limites de mon corps. Je savais que je ne supporterait pas l'alcool à part dans des quantités infinitésimales, alors à ce niveau-là aussi, je ne m'étais pas exposée à un risque. Par contre en café et cigarettes je faisais un bonne consommation.

Mon anecdote date du tout début de la relation avec mon homme. Nous étions invités chez des amis un dimanche matin. Fidèle à mes habitudes de cette époque, je me passai du petit déjeuner en démarrant ma journée donc par du café et des cigarettes. Tout allait bien jusqu’au moment où on me proposa un petit verre de blanquette de Limoux. Me connaissant j’ai insisté pour deux petits doigts à peine. Et ne pas une goutte de plus. Quelques minutes plus tard, je fus prise par une irrésistible envie d’aller au coin pour petites filles. Rien d’anormal jusque là. Sauf qu’après trois petits pas dans la pièce, je me souviens seulement d’un vertige pas possible. A mon réveil j’étais allongée sur le sol. Il y avait pas mal de sang et mon homme, très inquiet, se tenait à côté de moi. Je n’avais qu'une seule envie, qu’il m’accompagne aux toilettes pour faire pipi. Détail important selon le docteur qui arriva plus tard. Bref comme résultat, mon nez avait fortement saigné, ne nécessitant toutefois pas une admission immédiate à l’urgence d’un hôpital. Par contre il y avait des radiographies à faire rapidement. Mon homme était plus soulagé que moi. Il avait eu vraiment peur pour moi.

Le lendemain matin je me suis réveillée ayant presque oublié cet incident. Par contre quand j’ai vu l’expression du visage de mon homme, je me rendit compte que quelque chose n’allait pas du tout. En me regardant dans la glace j’ai eu peur aussi. Des yeux au beurre noir et un nez qui avait triplé de volume. J’avais des authentiques allures d’une victime de violence conjugale. Je passe sur la pénible visite dans le cabinet de radiographie où mon homme se vit exposé à une hostilité non dissimulé.

Ce petit incident le préoccupa intensément. Pas au niveau de la réaction des gens. Ni dans le cabinet médical, ni par la suite au quotidien. Car les marques mirent du temps à disparaître. Il n’avait rien à se reprocher et gardait la tête calme. Et heureusement - dans un certain sens - j’étais tombée dans les pommes devant plusieurs témoins. Au cas de soupçons mal placés.

Mon homme commença à s’intéresser de très près à mes habitudes alimentaires en prenant des renseignement supplémentaires chez des divers docteurs. Verdict après quelques examens: surcharge de travail, manque de sommeil et une très mauvaise hygiène alimentaire. Doublé par une mauvaise foi hors pair de ma part et une absence de volonté pour y remédier. C’est ainsi qui est né un de nos plus importants piliers de notre discipline domestique. Notamment que j'ai failli avoir quelque temps plus tard un accident similaire en pleine rue. Heureusement mon chéri était là, pour m’attraper en pleine chute.

A partir de ce vécu, il devient plus compréhensible pourquoi Monsieur m’envoie parfois au lit. Je n’ai pas intérêt à le contredire. Il devient plus compréhensible aussi la réglementation de ma nutrition. Que cela me plaise ou pas, il veille que je finisse mon plat. Un « je n’aime pas » est hors de question concernant les fruits, légumes, céréales et laitages. Quand j'allais en déplacement, il lui arrivait de me préparer un en-cas. Il sait que je n’ai pas forcement envie de perdre mon temps dans un resto toute seule. Et gare à moi si j’oublie de manger mon goûter. Dans le temps, il m'arrivait de me soustraire à cette obligation. Malheureusement pour moi, mon comportement fut rapporté par le plus grand des hasards. Alors Monsieur a pris son temps pour réviser avec moi le programme. Il s’est montré persuasif dans les méthodes. Cette éducation très spéciale sur un bon bout de temps m’a fait reconsidérer mes positions. Il m’arrive encore à des très rares reprises de faire des écarts parce que je suis trop absorbée par une activité. Dans ce cas c’est la canne qui ressort du placard pour se promener sur mes globes. Et grosso-modo cela me fait beaucoup de bien. J’ai d'ailleurs déjà exprimé à maintes reprises toute gratitude que j'éprouve envers cet instrument. Puis merci, ma santé va bien mieux depuis que mon homme est entrée dans ma vie et s’occupe de moi. Sans parler du fait que tant d'attention de sa part me touche toujours autant qu'à nos débuts...

dimanche 28 avril 2013

326 La fessée au cinéma (#7)


Le feu au derrière ou...



Pour le dire tout de suite, je n'ai pas envie ici de faire de la critique sociale. Il en va de soi que je ne cautionne en aucun cas les méthodes éducatives d'un autre âge. Et si on les a abandonné, c'est peut-être pour leur manque d’efficacité. Par contre - et ceci est entre autres le sujet de mon blog- c'est d'essayer de mieux comprendre pourquoi un acte qui offense la raison, arrive à provoquer des puissantes émotions chez certaines personnes. Bon soyons clairs, rares sont les dames adultes qui rêvent de passer sur les genoux de leur papa. Je pourrais l'imaginer de manière ludique pour rire, lors d'une soirée de fête en famille, mais disons que dans ce cas le frisson reste absent. Aucune comparaison avec les fortes émotions qui me traversent dès que je remplace dans le scénario mon Papa par mon homme. Et même en remontant le temps, on trouve rarement le souvenir d'un fantasme élaboré de se retrouver sur les genoux paternels. Par contre il est possible de trouver le souvenir d'un malaise qui s'empare de certaines personnes dans leur enfance ou adolescence à la pure évocation d'une telle constellation. Entre en action le sens pratique, la fameuse économie libidinale, qui cherche à trouver un compromis envisageable et surtout dans la facilité. Première étape : Et si c'était le séduisant Papa de ma meilleure copine, le monsieur qui tient la boutique de vêtements, le prof de l'histoire qui intervient dans mes rêveries sur mon derrière. On a compris, il est plus agréable de construire ses histoires autour d'une personne qui n'appartient pas à la famille. Mais on peut encore plus se faciliter l’accès au plaisir. Et si ce n'était pas moi, mais par exemple ma meilleure copine, la peste du lycée ou un autre plus ou moins jeune femme qui va s'en prendre une bonne. Et voilà, nous y sommes pile poil dans l'extrait de ce film. Aucun risque que cette correction paternelle se prenne au sérieux. C'est pour rire et cela saute aux yeux.

Ah, la fille à Papa qui connaît trop bien son géniteur. Qui sait ses réactions, ses petites manières et surtout même s'il s'énerve un peu, cela ne sera pas bien méchant, car le charme de la fille opère. Je sais de quoi je parle. Il suffit que le fasse des yeux doux pour que mon Papa à moi fonde. Celui de notre film est visiblement dépassé par les caprice de la jeune dame. Trop c'est trop et il semble tellement habitué à ce cirque qu'il ne se sépare plus du « Razor strap », lanière en cuir qui sert à la base pour aiguiser le couteau pour se raser. Et analoguement à notre martinet bien français qui servait au début à dépoussiérer les vêtements, nous y trouvons encore un détournement d'objet. Ceci dit le strap est un instrument redoutable et pour ma part je réfléchis deux fois avant de ne faire d'autres bêtises quand mon homme me menace de sortir le notre. Notons la barbe du monsieur. Peut-être se sent-il si usé par le comportement de sa fille qu'il n'a plus d'énergie pour se raser. La langue allemande qui est la mienne connaît un petit diction qui s’adapte parfaitement à la situation :

Les disputes des uns font le bonheur des autres !

Car dans ce véritable concentré de fantasmes autour de la fessée, le spectateurs ne manquent pas. Le tout en mettant joliment en relief l’expression « le feu aux fesses ». Bien entendu cela reste dans le « bon enfant ». La constellation père/fille adulte me semble …un simple prétexte pour dévoiler une panoplie assez complète d’approches humaines de pratiques cuisantes. Tout est minutieusement arrangé pour que le spectateur puisse s’amuser de bon cœur et aussi pour se retrouver éventuellement dans un des nombreux personnages. Puis commence un rituel qui semble être bien rodé. La punition qui ensuit se veut plus symbolique qu’éducative. Mais au lieu de rester dans un scénario qui vit d’un simple « tape fesse moderne », il y a des surprises qui s’enchaînent. Petite discussion entre fille et père sur la fessée, ses origines et son bien-fondé. Un spectateur involontaire qui passe devant la fenêtre, s’arrête pour regarder et part avec le sourire. Et enfin, comme clou du spectacle, ce ne sont pas seulement les fesses de la dame qui chauffent mais celles du père. Bref, une des corrections les plus originales de l’histoire du cinéma que je connaisse qui tient compte bien que sous forme symbolique des différentes « émotions » et approches des messieurs envers cette pratique. Exemple malheureusement très rare...

vendredi 26 avril 2013

325 Liens de discipline domestique (59 ème édition)


Fessez-vous encore votre épouse ?

« Peut-être n’auriez-vous dû jamais arrêter. Ce livre joyeux, provocant et d’un brin éducatif vous explique pourquoi corriger votre épouse ! Écrit par un éminent pratiquant de cet art.


Je ne doute pas une seconde de l’authenticité. J'ai déjà vu de l'hallucinante pub d'antan pour des lunettes qui traversent les jupes et culottes des dames, des manuels comment devenir un hypnotiseur /draguer /tombeur /amant hors pair etc. Des petits conseils payants ou produits miracles qui adressant aux hommes seuls et... crédules. Et cela existe encore. Par contre pour les dames, malgré l'égalité des sexes de nos jours, je pense que pour vendre du rêve, il vaut mieux leur proposer des produits de beauté. Enfin là j'extrapole surtout ma propre approche.


Restons pub et regardons cette superbe campagne pour du ketch-up bien rouge. C'est un produit qui conviendrait parfaitement à mon homme, grand amateur des jolis rouges et des hamburgers maison ou non maison.


La petite histoire croustillante du week-end. Cela se passe lors d'une course de voitures qui semble visiblement agacer une dame dont l'appartement donne sur la rue utilisée comme piste. Elle ne trouve rien de mieux pour aller sur son balcon, remonter sa jupe, baisser sa culotte et puis s'appliquer quelques claques sur ses fesses. Effectivement ce spectacle devant plus de 200 personnes, hommes, femmes et enfants confondus, semble voler la vedette au voitures et fut apprécié avec enthousiasme par les public. Alors la dame revient pour deux rappels. Au procès elle nie d'avoir baissé la culotte, mais s'en tire tout de même avec une amande de 400 dollars australiens. Ce fait divers qui s'est passe dans le Queensland, une partie de l'Australie qui semble selon les commentaire une région particulièrement arrière pour activer un tribunal à cause d'une telle affaire. Sans être une spécialiste du sport, je me demande comment cela se passera chez nous, si lors du Tour de France par exemple un tel divertissement se produisait. Nous sommes loin de la philosophie Woodstock ou de la psychothérapie des années 70 qui faisait un lien étroit entre nudité et honnête. Je connais d'ailleurs des personnes allemandes, ayant maintenant un certain âge, adeptes des telles idées et qui aiment particulièrement des séances de sauna pour... les grandes discussions existentialistes. Moi aussi ceci dit, héritage familial et j'adore aussi parler de mes fantasmes dans un sauna... privé, cela va de soi.


Un petit moment de pur bonheur et visiblement cette mariée est tout feu tout flamme pour initier le monsieur.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !















jeudi 25 avril 2013

324 Souvenirs d'adolescence 2


Un mari qui impose la fessée !


N'étant moi-même à cette époque pas encore à l'aise dans mon fantasme de discipline conjugale, je me retrouve dans les tribulations du monsieur. Moi aussi je tente d'oublier ou du moins de mettre de côté ces rêveries qui se montrent si insistantes. Et en partageant le même « mal », je trouve quelque chose de touchant et de pathétique à la fois à ce mari. Ceci dit ce combat s'avère vain. Plus que j'essaye de passer sur cette partie de mon désir, plus que je me sens harcelée par un besoin de punition de plus en plus féroce. Je constate également qu'augmenter ma cadence de vanille, n'efface en rien mes besoins cuisants. A croire que les pulsions partielles dont parle Freud agissent comme les différents mouvements en cinétique, veut dire en parfaite indépendance l'une à l'autre. Et donc inversement, satisfaire une urgence fessière, ne calme pas non plus une envie de vanille. Sur le coup oui, peut-être, mais pas pendant longtemps. En ce sens l'article du journal arrive bien à donner une illusion d'authentique car il reproduit des effets subtils du fantasme. Mais le côté héroïque et pathétique va encore s'accentuer quand la dame décrit ses sentiments ambiguës à chaque fois qu'elle voit le monsieur sortir le soir la canne. Sans dire un mot, visiblement mécontent de lui-même et perdu dans ses pensées il se met à frotter l'instrument avec un oignon, en vue d'augmenter la flexibilité et surtout pour annoncer son emploi pour le lendemain. Passons sur la légende urbaine bien connue qui dit que frotter la canne avec un oignon risque de la briser au premier coup. Ce qui n'est pas vrai du tout ! Tiens, j'ai essayé pour vérifier.

J'imagine l'ambiance pesante dans le couple ces soirs-là. Sans prévenir le monsieur arrive avec la canne au salon et commence à la préparer. Inutile d'expliquer quoique ce soit. La dame sait que le lendemain ce sera sa fête. Et il lui reste une longue nuit pour se préparer mentalement à ce qui l'attend. Connaissant bien cet instrument trop allemand, il faut admettre que l'effet est mémorable. Mais contrairement à ce que montrent certains clips du net, il est tout-à-fait possible de le manier sans gros dégâts. Ce qui semble se passer dans ce couple. Le monsieur apparemment ne cherche pas de prétexte pour sévir. Il n'est pas question de fautes, mauvais comportement etc. Difficile de dire si cela tangue vers un sadisme pur, ce plaisir de faire mal en tapant sur les fesses de la dame. Il en de soi que je ne vais pas commencer à chercher une éthique. Si j'aime les corrections pour motif, c'est simplement parce que cela fait partie de mon fantasme. Ce n'est pas un choix pour « anoblir » mes pratiques ou pour leur donner une allure justifiée. Et le but de mon blog c'est justement de montrer le vrai visage du fantasme.

Je ne garde aucun souvenir sur un passage qui décrit les modalités de l'acte même. Il me semble que cela était abordé très vaguement, en quelques mots. Peu importe, il y avait assez de matière à rêver pour moi dans les descriptions de l'ambiance et très vite j'ai transformé cette histoire en scénario personnel. Mais plus que des simples mises en scène pour jouir, je me perdais plutôt dans les projections d'une future vie de couple avec un mari qui sortait de temps en temps le « Rohrstock ».

L'impacte de cet article sur ma vie ?

Mon homme s'est toujours passionné pour ses épisodes de mon monde fantasmatique. Grand amateur de la poésie du Rohrstock pour ramener les vilaines filles sur le bon chemin, j'ai vu ses yeux s'allumer. Et l'idée d'introduire la discipline allemande à l'ancienne dans notre ménage lui a mis dans un état remarquable en jugeant sa prestation plus tard au lit. Ayant le sens pratique et une philosophie proche du « carpe diem », il n'a pas tardé quelque jours plus tard d'aller dans son magasin de bricolage pour trouver une baguette magique à la hauteur de mes attentes. Nous avons faits quelques essais pour « voir » ou plutôt pour sentir. C'est une saveur très corsée qu'il en suffit très peu de coups pour un authentique effet « punition réussie». L'essentiel se trouve dans les alentours, la préparation, le rituel, tandis que l'acte est bouclé en trois minutes. Je pense ce qui plaît le plus à mon homme c'est la réaction de mes fesses. Mon déhanchement au ralenti après chaque impacte de manière de plus sensuelle pour gérer au mieux la douleur. Bon, je n'essaye même pas de faire allusion à un plaisir. Mais notons que pour ma part après une bonne application maison, je me sens efficacement punie pour les plus graves de mes méfaits. Car contrairement au couple du journal, nous aimons les activités claquantes pour travailler sur mon comportement. La canne sert pour les grandes occasions comme l'insolence envers des personnes très proches ou récidives tenaces, déjà punies à maintes reprises. Notons aussi que je suis fière de ma bonne éducation et plus particulièrement quand quelqu'un sans se douter comment cela se passe chez nous me fait un compliment en ce sens. Et finalement notons aussi sans même qu'il ait des traces le lendemain, la douleur peut se révéler de plus tenace. Ce qui confirme une phrase de la dame du journal :

Si seulement cela ne faisait pas aussi mal... après !

mardi 23 avril 2013

323 Souvenirs d'adolescence 1

Mon mari m'impose la fessée !

Et ne pas n'importe laquelle. Comme explique cette dame allemande, amoureuse et bien consentante, à chaque fois que monsieur son époux sort le Rohrstock (la canne), elle a aussitôt des frissons. De plaisir ou d'appréhension ? Difficile à dire. Il faut lire entre les lignes. Mais l'article se finit sur une note bien étrange :

Si seulement cela ne faisait pas aussi mal... après !

Encore une de ces histoires que j'ai découverte dans la collection de vieux journaux à très grand tirage de mes parents quand j'étais adolescente. Malheureusement de nos jours cette collection n'existe plus, mais j'ai lu l'article en question si souvent que je me souviens parfaitement de son contenu. Et dès la première lecture, moi aussi j'avais des frissons en me voyant à la place de la dame. Ce fut en quelque sorte un déclic: Oui, mon monde fantasmatique est conciliable avec une vie conjugale.

Il s'agit à la base de banals quotidiens ou hebdomadaires, dotés de petits articles assez basiques qui ont tendance de se coller dans la tête. Et il y a de temps en temps une rubrique qui parle de bizarreries de la sexualité humaine. Il existe une manière bien particulière d'aborder de genre de sujet en Allemagne pour que cela reste du tout public et sans que personne ne crie au scandale. Je pense que l'on comprend aisément ma motivation pour me plonger dans ces piles au grenier familial (comble de poésie ; il y avait dans la cave aussi ) et de feuilleter journal par journal qui se trouvait là. Malgré le fait de posséder déjà à cette époque des solides et agréables connaissances sur les plaisirs essentiels possibles avec les jeunes « hommes » de mon âge. Alors dans ces journaux souvent la bizarrerie n'est pas grand chose, comme se promener sans culotte, mettre une tenue exotique, se raser le pubis, s'amuser sous la table entre les jambes du monsieur, sensations étranges en utilisant un bouchon médical, mais aussi - quel bonheur- récréation punitive appliquée sur le derrière. Avec comme point en commun que cela se passe sur l’initiative du monsieur. Suggérant en cette période qui suit la libération sexuelle que les dames sont libérées (ben voyons), c'est à dire disponibles aux aventures, mais « vierges » de toute originalité fantasmatique qui dépasse la vanille. Chose étonnante, car à la même époque un célèbre hebdomadaire allemand pour ados parle déjà d'une activité charnelle beaucoup plus imaginative que celle censée de se passer entre adultes. Style : je rêve qu'un garçon me mette toute dévêtue sur ses genoux et me donne des claques sur mon derrière en me faisant vraiment mal. Là j'ai des références. C'était « emprunté » à Nancy Friday ; My secret jardin (mon jardin secret) ; Fantasmes sexuels des femmes.1973.

Enfin il règne dans ces journaux le cliché d'une sexualité d'antan avec un monsieur actif et viril qui fait goûter à la dame des délices bien particuliers. Et comme bien entendu la dame « par ses dispositions polymorphes » apprécie le plat. Seulement elle se pose quelques question sur le bien-fondé de cette nouvelle manière d'éprouver du plaisir qu'elle n'hésite pas à communiquer à la rubrique conseil de certains journaux par exemple. Sur un mode de déculpabilisation qui se retrouve dans le vocabulaire employé : il veut que..., il m'impose que..., il aime que... On y trouve aussi la confession intime, le médecin gynécologue qui parle de ses consultations, le juge qui aborde certains cas de divorce etc. Voila donc tant d'habiles constructions qui rendent la situation crédible, non vérifiable et servent à créer du plaisir... chez le lecteur.

Revenons à notre histoire. La dame parle d'abord de sa vie de couple. Mariée à un homme qu'elle aime et qui est attentif à elle, il semble que tout va bien dans son ménage. Seulement au bout de quelques mois de vie commune, le mari avoue à sa dame un désir assez particulier qu'il souhaite réaliser de temps en temps. Lui passer quelques coups de Rohrstock sur son derrière dénudé. La dame peu enthousiaste et pour ne pas perdre son mari accepte après longue hésitation. Elle ne rentre pas dans les détails pour parler de sa première rencontre avec la canne. Elle raconte plutôt les alentours concernant cet élément de la vie conjugale. Le mari n'est pas présenté comme abusif. Il se passent pas mal de semaines entre les séances et l'impression s'impose qu'il mène à un dur combat avec ses démons intérieurs. Il semble essayer de repousser l’échéance le plus loin possible, mais cède au bout du compte...


dimanche 21 avril 2013

322 La fessée au cinéma (#6)

James Bond partagerait-il notre penchant ?


Extrait de : Bon baisers de Russie (1963)

Un petit travail de documentation de faits divers insolites. Car dans ce clip ne se trouve rien de spectaculaire, seulement la poésie de la petite tape sur les fesses. Celle que même moi je me permet d'appliquer en passant sur le derrière de mon homme. Celle qui est malfamée en couple car soit disant un acte sexiste ! De quoi je m'en mêle ? Il y a vraiment des gens qui mettent leur nez partout. Il semble presque que certaines personnes se sentent gênées par un trop liberté en ce pays ou ailleurs pour discréditer les petits actes affectueux. Et il suffit de regarder la censure populaire, exercée par des internautes sur youtube ou daillymotion par exemple et qui classe le moindre geste tendre comme « contenu pour grands ». Mais qui laisse passer des clips trafiqués pour enfants en œuvre de violence inouï en trouvant cela fort rigolo. Enfin il y a des fe... qui se perdent.

Avec cet extrait je m'offre d'abord une petite fantaisie. J'adore Sean Connery, notamment quand il avait atteint un certain âge, dans la phase Highlander et Indiana Jones. Et l'idée de passer sur ses genoux était bien au rendez-vous dans mon adolescence. J'ai appris beaucoup plus tard que cette passion pour les plaisir cuisants semble partagée par ce grand acteur. Et on lui attribue la citation suivante :

On devrait fesser une femme de temps à autre... . Certaines l’adorent…

Je ne sais pas si ce monsieur a vraiment prononcé cette phrase. En tout cas moi depuis cette découverte je lui trouve encore plus de charme. La probabilité est tout de même grande comme prouve le document en haut de cette page :

Certainly I believe in spanking women ! (J'approuve certainement la fessée pour les femmes)

Poursuivons les on-dits à son sujet. Il paraît qu'il avait fait une autre remarque désobligeante, mettant en rapport les femmes et le fait de les fesser. Ce qui lui a valut une demande de présenter des excuse publiques pour ne pas compromettre une distinction que le parlement écossais souhaitait lui attribuer. Il a refusé de s'excuser et il n'a pas eu sa distinction. Quel homme! Sa remarque était déplacée et inconciliable avec l'éthique moderne, certes, mais au moins il ne retourne pas sa veste. Qualité rare de nos jours et qui correspond à l'image purement subjectif que je me fais de lui.

A peu près à la même époque (2006) paraissent des articles dans les journaux anglais qui parlaient d'un célèbre acteur écossais de 70 ans qui s'était fait pincer pour avoir corrigé une jeune dame de 21 ans. Assis sur une chaise, il l'avait tirée sur ses genoux et en murmurant quelque chose comme « tentation », puis lui avait appliqué 5 claques sur le derrière. Sans oublier de préciser qu'il s'agissait d'une...

...fessée légère … que devrait recevoir chaque jolie fille une fois par jour. (...light spanking ...all pretty little girls deserve to be spanked once a day.)

A vrai dire, même pour une amatrice du genre comme moi, une fois par jour me semble un peu trop et relevant plus d'une obsession qu'un surplus pour le couple. Je crois que je me lasserais vite d'un tel homme.

Évidement beaucoup de personnes pensaient à Sean Connery qui semblait bien correspondre à la description. Mais non, ce n'était pas lui comme montre cet article de BBC News.

Notons que le créateur de James Bond, l'écrivain Ian Fleming qui a travaillé d'ailleurs pendant la deuxième guerre mondiale comme brillant agent secret, semble avoir été particulièrement attiré par les bizarreries de la chair et plus particulièrement par le spanking. Il avait une longue affaire extraconjugale qui est décrit par un proche de la manière suivante :

Ils aimèrent se fesser mutuellement et se firent parfois très mal ! (They enjoyed spanking each other and there were instances when they hurt each other)

Ils finirent même par s'épouser. Car en bon fils à Maman Flemming avait rompu ses fiançailles précédentes justement sur l'insistance de sa mère.

« C'était un homme de 28 ans, sûr de lui avec les femmes, mais dès que sa mère arrivait il se transformait aussitôt en écolier. » (Source : The Irish Sun)

Conclusion : Imaginons un James Bond allongé sur les genoux de sa maman, déculotté en recevant un bonne correction pour trop d'affaires avec les bondgirls, ou mieux encore une belle correction pour ses propos vraiment trop machistes ! Ceci dit dans l'intimité, prononcés avec un certain humour, pour ma part cela risque de passer . Car subitement il ne s'agit plus d'une généralité à la noix sur le femmes, mais il y a possibilité de me considérer comme archétype de ce qui est « la femme fantasmatique » pour le monsieur. Enfin le terrain est délicat et glissant et la chance que je donne une gifle est vraiment grande...

Ajoutons également que la petite claque sur le derrière d’une dame c’est tout un art qui réside dans le bon choix de la cible si j’ose dire. En général –hormis de mon homme - je n’apprécie pas du tout cette forme d’attention. Notamment par un inconnu ou pire encore dans un cadre professionnel je la vois sous forme d’agression. Pas moins que cela. Il ne vaut mieux pas s’aventurer avec moi. Sous peine de se prendre au mieux un baffle. Encore!

vendredi 19 avril 2013

321 Liens de discipline domestique (58 ème édition)


Épicer le quotidien …


Un fait divers qui date de 2007 et qui me fait rire. Alors cet employeur qui passe par la suite au tribunal (ben oui!) menace la nounou d'une fessée en cas de mauvaise prestation. Il lui propose en contrepartie de voir son épouse, vêtue d'une tenue de soubrette (quel fabuleux marché !), ainsi qu'une assurance maladie et l'usage d'une résidence de vacance (les enchères montent) si le service est parfait. Petit bonus de 40 livres sterling pour une culotte en soie et un magazine concernant les punitions sur le derrière. Toutefois pas de jugement, mais un arrangement à l'amiable entre les protagonistes. Mouais, cela sent un peu l'histoire bricolée et je me pose tout de même la question sur les enfants du ménage. Difficile de concilier un rôle de nounou comme souhaite le monsieur et le but primaire de ce travail. Mais oui, j'ai un enfant en bas âge et de plus un sens très pratique. Sans être pudique je ne souhaiterais pas que mon enfant devienne témoin involontaire de...


Avez-vous dit révélateur, la façon de s'asseoir ?


...il faut d'abord l'aborder. Et comme montre cet article de 1950, l'âge d'or (supposé) de la discipline domestique ceci dit, rien de plus facile. Il suffit de bien interpréter la façon de la dame de s'asseoir pour savoir si cela vaut le coup de tenter sa chance avec elle. Voila un joli mode d'emploi pour réveiller chez un ado crédule le scout, l'indien, l'amateur du jeu de piste etc. Car ce genre de magazine faisait ravage bien souvent auprès des ados. Autant mon papa que mon homme aussi, assez mal à l'aise dans leur peau, chacun à son époque, sont passes devant la dame avec le regard sévère qui tenait le kiosque à journaux pour acheter un tel magazine en vue de ...découvrir les secrets des filles. Et plus précisément pour étudier ce qui se trouve sous leurs jupes. (C'est pour mon Papa ! - Ben voyons !).

Pour ma part je suis sceptique envers ce genre de mode d'emploi. Je donne d'abord mes interprétations personnelles

1 J'suis prête chéri !
2 Tu me gonfles...
3 J'attends....
4 Mais encore...
5 On va voir...
6 Passe à l'action...
7 Je m’ennuie

Puis je me mets à la place de la dame. Exercice facile. Bon, pour mettre une telle tenue, aucun problème. Et quand aux positions je les ai toutes dans mon répertoire. Seulement cela s'adresse à un public très sélect. En général exclusivement à mon homme et à certains de ses amis qui se comportent comme un papa avec moi. Alors je me laisse aller, car malheureusement nous vivons une époque qui ne permet pas de sortir ainsi vêtue sans compagnie masculine. Je me demande d’ailleurs comment cela se passait jadis. Est-ce que les photos pin-up relèvent d'une mise en scène ou a-t-il existé un âge d'or du « habillement de pure séduction » ? Ma maman a encore connu l'époque porte-jarretelles. Seulement, quand elle était jeune ce petit rien du tout se prêtait déjà à l'usage récréatif et pour le quotidien on mettait une gaine...

Main non, ce n'est pas inédit d'un célèbre dessinateur, tellement bien caché en bas de l'écran que l'on risque presque de rater cette petite merveille.


13 minutes c'est long. Non seulement il existe des clips qui montrent des activités claquantes de cette durée, de plus il y a des personnes qui coïncidèrent cela juste comme un échauffement. Pas moi. Contrairement à la vanille je préfère mes corrections courtes et intenses. Voici une jolie compilation que tout le monde puisse trouver son bonheur :


Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !
















jeudi 18 avril 2013

320 Le plaisir dans la discipline


Ferme les yeux et pense à l’Angleterre !

Un monsieur qui selon ses propres dires fesse pour le plaisir de la dame, me rappelle un peu ce discours très british de la jeune épouse qui suit les conseils de sa maman pour se plier au rituel du devoir conjugal. Alors serait-ce que cela le fameux british spanking  ou s'agit-il d'une erreur de compréhension ? En fait, en y réfléchissant à tête reposé sur cette sornette masculine, j'ai l'impression que l'égalité n'est pas pour demain. Imaginons une dame dire de nos jours qu'elle fait ceci ou cela pour faire plaisir au monsieur. Elle risque de se faire lyncher, verbalement au moins par les autres femmes pour outrage envers la condition féminine. Car effectivement il faut toujours garder son propre plaisir devant ses yeux pour correspondre à l'image de la femme moderne. Et si le malheur de certaines femmes modernes venait de ces messieurs qui essayent à tout prix faire plaisir à la dame ? N'en parlons pas des messieurs qui voudraient comprendre la jouissance féminine. Rêve qui date de plus de deux milles ans au moins et qui agaçait déjà à l'époque prodigieusement les femmes. Pas étonnant alors que le plus perspicace et hardi parmi eux, le divin Thirésias fut privé de la vue par Héra, la compagne de Zeus pour avoir trahi un secret de filles.

Pour ma part, un homme qui prétend s'occuper de mon plaisir, je ne trouve pas cela très sexy et plutôt mollasson. Cela m'évoque une belle anti-virilité et il y a aussitôt une image qui me vient à l'esprit, me voici en train de de lire un bon journal sur les maquillages à la mode pendant qu'un monsieur me titille l'entrejambe. A ce niveau je suis aussi banale que le monsieur qui m'a avoué un jour de fantasmer sur le fait de lire le journal « Equipe » pendant qu'une adroite dame s'adonne à l'art de la sucette. Dommage pour lui que ce fut l'Equipe... Comme quoi qu'un simple détail peut tout gâcher. Mais revenons à notre fessée. Quel genre de comportement de la part du monsieur pourrait la rendre particulièrement émouvante à mes yeux ? Regardons encore chez les grecs. Le premier amateur des pratiques cuisantes qui en parle semble être Aristophane. Dans sa pièce Plutus il fait dire à La Vieille  (qui parle de son amant) :

Un jour que je me rendais en char aux grands mystères, quelqu'un me regarda ; il en fut si jaloux, qu'il me battit toute la journée.

Sacré Aristophane ! Un monsieur jaloux, je trouve cela touchant. Je dirais point que nous ne sommes plus dans l'Antiquité, car la raison ne correspond pas à une approche aux fantasmes. Je dirais tout simplement, pas mon monde émotionnellement. Bon, je mets les citations de côté, je parle de ce qui me passe par la tête.

Alors moi j'adore recevoir une fessée par un monsieur qui se bat vaillamment contre son vice. Qui se desserre la cravate, tellement qu'il à chaud. Un grand garçon qui se trouve enfin ou à nouveau devant le derrière dénudé d'une dame en chair et en os pour réaliser son vœux le plus cher depuis l'enfance. Qui se délecte du travail qui l'attend et qui retourne ses manches, façon bricoleur. Qui ne compte pas faire dans la dentelle. Qui transpire, tellement la perspective d'intervenir en bon et solide disciplinaire s’empare de tout son être. Tache si noble qu'elle libère le meilleur en lui. Malgré le fait qu'il crevé d'envie de passer un doigt, voir la main dans les endroits stratégiques de la dame. Malgré une tentation de tonnerre, au lieu d'apprendre à la dame les bonnes manières et de donner soi-même l'exemple d'une moralité irréprochable, rêve de l'entraîner dans un tourbillon de débauche. Mais il sait que cela se mérite durement. Et malgré tout, il arrive à rester ferme et irréprochable selon la devise :

Discipliner n'est pas tripoter.

Oh comme c'est vexant de ne pas réussir de plier ce monsieur à ma propre loi de la chair. Me sentir envahie par cette colère de la séductrice qui pour une fois n'arrive pas à ses fins. Colère et douleur qui se mélangent, sentiment d'impuissance devant un monsieur qui sait imposer sa loi à lui. Tout en continuant à se battre contre ses envies. Parce que les agitations involontaires dans son caleçon m'indiquent clairement que cette correction ne se motive pas exclusivement en vue d'une améliorer de mon comportement. Non ce monsieur n'est pas un serviteur à la solde de mon plaisir. S'il savait à quel point son comportement me rassure, m'excite... Car comme il sait imposer en ce moment une correction de taille, autant il donne l'impression de savoir s'imposer aussi dans la vie de tous les jours, dans les petits et grands détails du quotidien. Un compagnon solide pour affronter l'imprévu. Un qui ne flanchera devant son but à cause d'une démangeaison caleçonnaire. Un monsieur qui arrive au bout de ma cuisante leçon sans un geste déplacé. Une punition rondement menée, douloureuse à souhait pour me faire réfléchir, appliquée avec une fermeté qui promet une suite dans ses idées. Et quand il me dit d'aller au coin pour finir ma pénitence, la question de le contredire ne se pose même pas ... j'y vais sagement !

mardi 16 avril 2013

319 Appâter le monsieur


Quelques petites anecdotes qui datent...

Personne ne peut jamais au dernier degré connaître les méandres d'autrui. En aucun domaine. La pensée, le fonctionnement, les intentions et le but d’autrui ne nous sont pas accessible. Au mieux on peut faire confiance à l’autre, mais plus relève de l’impossible. Autant que ma vision de la fessée est imbibée de romantisme, autant je ne perds jamais de vu l'étendu de la phénoménologie, veut dire qu'il existe une très large palette d'approches humaines concernant notre sujet. Je ne connais pas toutes, mais je suis attentive et de bonne écoute et j’en découvre toujours des nouvelles. Il se peut alors que notre partenaire bien aimé (ou pas), garde un jardin secret fantasmatique avec quelques éléments qui risquent de nous effrayer ou qui risquent de nous déranger. C'est un peu comme si la fessée remplissait la fonction d'un bouclier qui cache ce qui est vraiment gênant à raconter et ce qui est par ce fait la bonne raison qui transforme notre innocente fessée en une de bien méritée. Voila qui ressort de mon expérience personnelle et d'une attentive écoute. Et des fantasmes qui poussent en toute discrétion à l'ombre des désirs cuisants ne manquent pas. Alors quand quelqu'un me parle de ses passions cuisants, je ne m'emporte pas et j'essaye de cerner où se trouve le vrai désir.

Quoi qu’on en dise, la bonne vielle déculottée remis au goûts des adultes est entrée dans le mœurs des gens d'esprit ouvert. Elle s'est popularisée quelque part comme témoignaient de nombreuses articles dans des journaux féminins à grand tirage au fil des dernières années. Voila, il faut toujours que les dames fassent le travail pour pousser les messieurs. Alors enfin fini le temps (du moins en théorie) où la femme adepte de la sexualité libre était associée à une dévergondée, l’amatrice du SM à une vicieuse et l’adepte de la fessée à une idiote enfantine. Et maintes femmes perspicaces qui connaissent les hommes à fond, les séductrices en un mot éloquent, ont intégré les pratiques claquantes depuis très longtemps dans leur attirail.

Je me souviens quand j’étais encore très jeune. Quand j’essayai de réaliser mes premiers pas sur le terrain cuisant avec des messieurs qui me tapaient dans l’œil. C’est là, où je fit une étrange découverte. Ceux qui n’étaient pas à l’aise dans leur monde fantasmatique, se démarquaient des autres par une vulnérabilité particulière en matière de sexualité. Je vais me restreindre ici uniquement sur la fessée pour ne pas me disperser dans le sujet. Il suffisait tel que éros d’envoyer une flèche bien ciblée, une petite allusion, un sous-entendu de ma passion pour la fessée pour que certains perdent leur sang froid. Des hommes solidement enracinés dans la vie sociale, du double de mon âge voire plus fondaient devant mes assauts de post ado. A partir du moment que la machine à imagination était mise en route, je ne manquais pas d’invitation pour des rendez-vous galants, des petites attentions, des fleurs et j’en passe.

Je n’ai pas vu le lien de suite, j’avais peu d’expérience à cette époque. Mes petites allusions émises avec fausse timidité pour orienter le monsieur en face de moi sans l'effrayer sur mon terrain favori se relevèrent d’une efficacité redoutable. Je n’ai jamais été une croqueuse d’homme. Je préfère les sentiments à l’aventure. Mais quand on est jeune, la curiosité et le goût pour les expériences peut facilement s'amalgamer. J’ai compris donc que l’univers des fantasmes est une arme redoutable qui donne à une femme habile du pouvoir sur certains hommes. Je n’ai pas poussé le vice à profiter des messieurs dans un jeu malsain qui vise mes avantages. Mais le compte est vite fait. Lancer l’appât, éviter le sujet, laisser venir le monsieur, faire semblant de ne pas comprendre ses allusions etc , etc… Si le monsieur ne fait pas un lien entre fessée et sexe, son inconscient le fait pour lui. Et son inconscient est le meilleur allié de la femme.

Pourquoi ces réflexion cyniques ?

J’avais entendu, il y a quelques années, des collègues du travail qui parlaient « d'un homme très bien ».

Parle lui de la fessée. Tu verras il est fous de ça.…

Et s’il veut vraiment me fesser… ?

réfléchis. Ca fait pas si mal que ça. Puis tu verras comme il va te gâter après…

Ma foi. Le darwinisme sexuel se porte à la merveille. J’ai vu le pouvoir de la «lingerie française» dans mon pays au début des années 90. J’ai vu le pouvoir suggestif de l’épilation intégrale un peu plus tard. Et maintenant serait-ce que le tour de la fessée ?