mercredi 30 mars 2016

854 Les fesses rouges pour celle qui aguiche (Petite fiction ou non)

Arrête de m'aguicher, isabelle, sinon tu va te prendre une bonne fessée !

Par aguicher mon chéri entend une nudité intégrale ou partielle de ma part, mise en scène de manière particulièrement provocante ! Ma nudité au service de la séduction, censée de lui provoquer une excitation sexuelle. Généralement cela marche très bien. Il n'est contre les petits extras de la vie conjugale, seulement parfois quand j'aguiche comme il aime dire ce n'est pas le bon moment. Par exemple quand il a une surcharge de travail. Me voir en petite tenue, bougeant mes fesses devant son nez le déconcentre. For heureusement ! Cela prouve bien l’intérêt qu'il porte pour mon auguste personne.

Tu m'agaces, isabelle !

C'est sa conscience professionnelle qui parle. Puis chez certains hommes un petit stress n'est pas vraiment ce qu'il y a de mieux pour qu'il profitent pleinement de leur libido. Mon chéri en fait partie. Alors on peut se poser la question sur mon comportement.

Pourquoi cette isabelle emme...de ce brave homme quand il a besoin de se concentrer !

Voila l'impression qui est sortie à quasi unanimité en présentant cette situation avec beaucoup d'humour lors d'une joyeuse soirée au jugement de nos amis. J'ai même poussé le vice de répéter sa menace à mon encontre.

Ben, il aurait dû...

Subitement je me suis rendue compte combien de personnes me souhaitent une fessée parce qu'elles me trouvent un comportement de princesse capricieuse pour ne pas dire de « sale gamine ». Moi je dis qu'elles ne comprennent rien du tout. Voyons un peu le non-dit de cette histoire.

J'ai vu très vite au début de notre relation que mon chéri en cas de débordement professionnel pour se détendre avait besoin de pauses manuelles. Il laisse tout sur place pour aller bricoler un truc. Petite réparation par-ci ou par-là pour revenir ainsi ressourcé dans son bureau pour se jeter à nouveau avec une féroce énergie sur les impératifs de la vie.

C'est à une telle occasion qu'il est tombée un matin sur moi en train de faire la poussière... les fesses en l'air.

Un peu comme lui, j'ai besoin d'une activité pour me détendre quand je ne sais pas trop comment finir de m'habiller. En gros je suis déjà pomponnée, veut dire coiffée, maquillée, en sous-vêtements et bien souvent en chemiser ou petite laine. Manque encore le bas et vu que je porte quasi exclusivement des strings cela donne une impression de fesses nues. J'ai eu la mauvais idée de commencer à raconter mes malheurs vestimentaires à mon chéri, toute en lui tournant le dos et en continuant à bouger mon plumeau en digne reine de la poussière. Mettant tout mon désespoir dans mes paroles. En espace de dix minutes j'ai su agacer mon pauvre chéri pour de bon. Frappé par mon égoïsme sans bornes, il m'a menacée d'une fessée. Je ne me suis pas dégonflée et j'ai poussé le vice de le traiter de papy pervers (nous avons 16 ans de différence d'âge!) qui ne peux pas passer à côté d'un fessier féminin sans vouloir le taper. Bref mon chéri m'a chopée par la taille (j'adore mon mâle quand il prend l'initiative!), il m'a renversée sur ses genoux et à commencé à me donner une solide fessée. Sans se presser en savourant chaque claque. Cela a duré peut-être deux ou trois minutes, puis il m'a relâchée.

Voila qui fait du bien !

Puis il m'a laissée toute seule avec mes fesses rouges au milieu du salon. Ce jour-là il n'avait pas besoin de bricoler. Il a dû super bien travailler, car en fin de l'après-midi quand je l'ai revu, il était d'une excellente humeur. Idem pour ma part. J'avais grandement apprécié cette fessée à l'improviste, plutôt basée sur un prétexte, ce qui ne lui arrive quasiment jamais. Puis la chaleur dans mon bassin m'avait procuré des sensations de plus agréables. Ajoutons que mes plus vieux fantasmes tournent autour d'une punition pour abus de nudité, justement pour aguicher le monsieur. Depuis je sais comment détendre mon chéri quand son travail lui pèse.

Je l'aguiche effrontément... pendant sa pause !

4 commentaires:

  1. Bonsoir Isabelle,

    Je proposerais un titre dans le même esprit :
    "Après l'effort, le réconfort ". Rires.
    La perspective ou l'opportunité d'un bon moment décuple l'énergie et permet ensuite de "recharger les batteries" en quelque sorte. Après "avoir fait relâche ", comme l'on dit dans la Marine, on se ravitaille et c'est reparti pour un autre voyage. Après le "brain-storming", place au "quick-spanking".La tension nerveuse apaisée, on retourne à ses occupations plus sereinement. On ressent parfois ce besoin de lâcher prise à n'importe quel moment de la journée.
    Curieusement, votre texte m'a fait penser au "réflexe conditionné" comme dans l'expérience du "chien de Pavlov".
    Vous connaissez cette expérience du chien, de la clochette et de la pâtée, menée par le médecin russe Pavlov. Au final, le chien finit par associer le bruit de la cloche à la pâtée qu'on lui présente. Une forme de récompense qu'il reçoit à chaque fois qu'il agite la clochette. Mais, je me trompe peut-être. Je m'égare, je m'égare...
    Mac-Miche.

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  2. Vous me faites rire là avec votre reflex de Pavlov cher Monsieur Mac-Miche. Je crois qu'il est inutile de prendre le temps pour » conditionner » une homme de réagir à la vue d'un fessier nu de femme. Ceux qui sont attirés par les filles réagissent sans exception (en parlant de mes propres expériences au fil de ma vie) au quart du tour. C'est une information génétique, installée à partir du plus jeune âge. Et si dame commence en plus à se déhancher un peu, il est perdu le pauvre monsieur... rire !

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  3. Bonsoir Isabelle,

    En effet, quant on réfléchit une seconde, c'est naturel dans l'attitude et Dame Nature y joue son rôle. Oui, au final, cette idée de "réflexe conditionné" m'est venue à l'esprit à la lecture du 6ème paragraphe. Comme vous le savez, en lisant un texte , il arrive que plusieurs associations d'idées viennent parasiter plus ou moins la réflexion et cela donne des réactions un peu saugrenues. Voire amusantes, d'une certaine manière... Vous connaissez mon côté rêveur et artistique s'il en est, donc, parfois, ma logique se prend en quelque sorte les pieds dans le tapis... Rires.
    Mac-Miche.

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  4. Sentez vous libre cher Monsieur Mac-Miche d'associer comme bon vous semble. Il y a évidement un côte répétitif et compulsif dans la sexualité humaine et le réflexe de Pavlov ne manque pas. Il suffit que je voie peu importe où un martinet pour mettre en route tout en programme.

    Je ne fais pas partie de ces personnes qui se prennent la tête ou se fâchent à l'interprétation d'un de mes textes. Mon estime de soi est auto-régulé et je distingue entre ce que je suis et ce que je fais. Alors ne vous privez pas d'exprimer vos idées librement.

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