mercredi 2 mars 2016

842 Prise de température... rectale 1 (petite fiction ou non)

Petite pratique pour le plaisir du déculottage ?

Quand j'ai rencontré mon homme, je ne connaissais la prise de température... rectale que par les on-dit. Puis un jour, après une terrible colère de ma part, prétextant un état fiévreux, il a juge utile de sortir de son tiroir non pas le martinet, mais notre tube de vaseline et un...thermomètre.

Nous allons examiner la source de ce mal !

Je fus donc invitée de trousser ma jupe et de baisser mon string autour de mes chevilles. Et comme si cela ne suffisait pas, il a fallut en plus que j'écarte et fléchisse mes genoux, me penchant largement en avant en bombant mon fessier. Position particulièrement adaptée pour que mes fesses ne présentent plus aucun secret de mon anatomie intime. Je me suis sentie subitement très gênée, ce qui m'arrive rarement. Mon homme s'en est rendu compte, en m'expliquant jovialement de ne pas faire la pudique, car les présentations de ce côté étaient déjà faites depuis un moment. C'est indéniable, ce qui me paraît excitant dans une situation vanille quand mon homme me montre qu'il sait se servir de sa virilité avec détermination et sans tabou, peut se révéler gênant dans une autre. Toujours le mot qui tue sur ses lèvres, il a essayé de me détendre.

Allez arrête de froncer, isabelle et fais moi un clin d’œil amoureux!

En bonus j'ai reçu comme encouragement une fort sonore claque sur mon fessier. Toutefois j'ai commencé à éprouver du plaisir, beaucoup de plaisir à ce qui m'arrivait. J'ai eu droit à un long massage avec de la vaseline pour préparer mon examen médical. D'abord par des mouvements rotatoires pour me décontracter, puis en lubrifiant les parois intérieur. Mon homme a un excellent coup de doigt et je n'ai pas pu me retenir de pousser des gémissements de volupté. Surtout quand il a commencé à m'appliquer des langoureux et rythmiques va et viens. J'ai très vite calé mes soupirs sur les va et on nous aurait cru en pleine séance câline. Seulement toutes les bonnes choses prennent une fin et il n'était pas le but des efforts de mon chéri de vérifier mon érotisation rectale, mais ma température, soupçonne d'être à l'origine de ma violente colère de tout à l'heure. Colère pour un rien d'ailleurs. Car si je me sens tant attirée par une féminité ostensible, ce n'est que pour mieux cacher le garçon manqué en moi. Qui d'ailleurs est vraiment manqué dans les sens d'un flagrant manque de débrouillardise. Bref sans mon homme, je suis vite perdue, mais gare à celui qui me le fait entendre au mauvais moment. J'explose aussitôt.

Voici venu le moment de la vérité !

Avec ces mots j'ai senti le thermomètre mis en place.

Jeune dame, si ce thermomètre indique rien d’anormal, ton exécrable comportement n'aura pas d'excuse et nous allons le traiter de la manière habituelle.

A suivre...

19 commentaires:

  1. Nous pratiquons également la température rectale avant la fessée pour cause de comportement énervé ou irritable, ou attribué au mal de tête ou de ventre ou autre inconfort! Si fièvre il y a (c'est arrivé mais peu souvent), c'est un suppo et au lit, sinon fessée.

    Par contre chez nous, pour une prise de température comme ça, il y a moins de cérémonies. C'est lubrification du thermomètre, fesses écartées, "pousse!" et hop dedans. Si nous n'avons guère de temps, c'est au thermomètre électronique, sinon à celui en verre, ce qui donne le temps pour un peu gronder pour mauvais comportement.

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  2. Disons qu'il faillait d'abord convaincre la cliente du bienfait de cette pratique, cher Monsieur Pécan. Evidemment avec le temps, c'est devenu un petit geste amusant et agréable qui ne dure que quelques minutes...

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  3. Hi hi hi! Moi j'étais habitué depuis l'enfance à ce que l'on me passe le thermomètre, mais je n'avais plus souvenir de me le faire insérer... Quant à ma femme, elle se rappelait l'humiliant mode de la température pour les petits enfants, les plus grands ayant droit à l'orale! Ça lui a fait tout drôle la première fois...

    Avant que votre mari ne remette la température rectale à l'ordre du jour pour vous, vous vous la preniez oralement, c'est bien cela? Et ce depuis l'enfance?

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  4. J'ai uniquement des souvenirs de prise de température sous le bras. L'érotisation en version rectale m'est venue très tard en jouant « au docteur » avec mon homme. C'est grosso-modo un plaisir sans contexte pour moi. Il n'y a aucune gêne et j'adore tendre mon popotin. J'aime la sensation et surtout l'attention que mon homme me prête. Mais disons que je assez impudique de base...

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  5. Ah ah.. Dans la famille de mon épouse, comme c'est courant aux États-Unis, on prenait la température rectale jusqu'à l'âge de raison environ, puis la température orale. Je crois que c'est parce qu'à l'époque des thermomètres en verre au mercure (nous ne sommes plus si jeunes, hélas) il fallait que l'enfant soit suffisamment raisonnable pour le tenir dans la bouche fermée sans parler et sans risquer de le faire tomber... et puis les jeunes enfants sont censés avoir moins de pudeur et "rectal, c'est plus précis". Si l'enfant était plus jeune, on lui mettait dans le derrière avec de la Vaseline. C'est pourquoi pour mon épouse la température rectale était associée à l'enfance, et à "moi maintenant je suis une grande maman me met un thermomètre dans la bouche et plus dans les fesses".

    Je lui ai pris la température rectale pour la première fois quand elle était bien malade. Ça l'a un peu surprise, mais elle a trouvé en quelque sorte agréable de retrouver le dorlotement de l'enfant malade... elle s'est revue petite fille fiévreuse montrant ses fesses à maman.
    Depuis, quand elle est bien malade, il est naturel pour elle de me montrer ses fesses... par exemple le matin au réveil, en cas de maladie fiévreuse, elle se tourne spontanément sur le côté et se déculotte (si culotte il y a). C'est "la procédure".

    Ce qui par contre la fait encore bien tiquer, c'est quand je sors le thermomètre en disant "tu es vraiment énervée, on va vérifier" ou "tu es bien casse-pied". Elle prend alors une mine boudeuse. Il faut dire que la température précède alors le plus souvent une fessée et/ou une purge, et qu'elle peut me voir préparer les instruments de traitement... La vue d'un thermomètre en verre, d'un pot de vaseline, d'un peu de coton, d'un flacon d'alcool... et d'une brosse à cheveux au dos bien large et bien plat (ou, plus anciennement, d'une planchette à découper) lui donne déjà des papillons dans le ventre! Le martinet fait aussi son effet!

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  6. Le vécu n'est pas le même , mais je comprend votre dame. Je pense aussi que la magie de la prise de température rectale tient à une effet de retour enfance. Ce sont la maladie et la fièvre qui provoquent une sorte de régression involontaire avec l'envie que quelqu'un s'occupe de nous. Je pense qu'au fond la fessée aussi vit en grande partie de l'idée sous-entendu que quelqu'un s’occupe de nous. Toutefois, il n'y a pas que la pudeur qui entre en jeu. C'est également un acte de pénétration qui évoque à l'adulte évidement une partie de sa sexualité. Après bien évidement une fois un rituel mis en place avec ses ingrédients et son déroulement il me semble « normal » que le cinéma de tête se mette en route et transmet la sensation d'émoustillement partout dans le corps..

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  7. Un petit détail amusant: quand madame boude, elle prend souvent une mine en "cul de poule". Lorsque c'est le moment de la température, je lui dis que ce n'est pas sa bouche qu'elle doit présenter ainsi, mais un autre orifice...

    De toute façon difficile de faire la maligne une fois en position!

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    1. J'en conviens avec vous sur le comique involontaire de bien de situations dans la discipline domestique. Les rituels étant rodés, nous nous trouvons devant des vraies réactions. Il arrive souvent que je défende la peau de mes fesses de manières tout à fait sérieuse par exemple...

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  8. Vous avez raison d'insister sur la différence de vécu... Contrairement à ma femme, je n'ai pas de souvenir que l'on m'ait inséré le thermomètre, mais j'ai vu faire sur mon petit frère, donc ce geste reste associé à l'enfance, au dorlotement maternel. Et puis, ma femme et moi, même passé l'âge de la température rectale, avons eu à subir elle le lavement, moi le suppo, de nos mamans respectives (sans parler, pour moi, du doigt de la doctoresse recherchant l'appendicite).

    Parfois ce geste était attendu comme un soulagement, parfois on s'en serait bien passé. L'air boudeur de madame recevant le thermomètre pour "méforme" fait écho à l'air boudeur qu'elle me dit avoir parfois pris quand sa maman lui annonçait qu'elle prendrait un lavement pour faire passer son "upset stomach"...

    Bien entendu, cet acte, comme la fessée, a des effets secondaires, tant pour celle ou celui qui subit que celle ou celui qui administre! Madame s'est vite aperçu que me donner la fessée lui provoquait des émotions intimes... d'où, après "une fessée et au lit" pour attitude un peu casse-pied, madame conclut souvent par "il n'y a pas de raison de se priver, hop, devoir conjugal même pour les maris ronchons" et commentaires sur mes fesses rougies pendant l'acte. (Si c'est une fessée pour un problème vraiment sérieux, par contre, il faut attendre, nous ne sommes pas d'humeur.)

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  9. A vrai dire je ne trouve rien de mal dans les jeux de suppo ou les lavements entre adultes. Ce sont après tout des pratiques médicaux à la base. Donc inoffensives. Par exemple je fais deux fois par année une cure X...antis sans que cela me pose de problèmes métaphysiques. C'est une pratique que j'ai découverte à mon adolescence et c'est vrai je la trouve fort agréable. Seulement je le fais par ma propre décision car je suis adulte.

    Pour un enfant la situation est différente. Ce sont d'un côté des actes qui font entrave à la pudeur de l'enfant qui s'installe vers … disons les 6 ou 7 ans, mais de plus - vu que ces actes sont liés à des attouchements et sensations - il se peut qu'il y ait des effets secondaires. Toutefois je pense que la nostalgie du suppo nécessite un terrain favorable qui est une caractéristique personnelle. De tous les enfants qui ont reçu des suppos, peu gardent un souvenir au point de vouloir réintroduire cette pratique à l'âge adulte. J'ai eu une piste par un ami de mon homme, qui pour des raisons médicaux à du prendre des suppos. I trouvait cela difficilement conciliable avec sa virilité...

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    1. Oui... dans mon cas on a cessé de m'insérer le thermomètre vers 5 ou 6 ans, je pense, de sorte que je ne m'en rappelle pas. Par contre, pour des raisons que j'ignore, ma mère m'a mis les suppos bien plus tard, je pense jusqu'à la fin de l'école primaire. Quant à mon épouse, elle pense qu'on est passé au thermomètre oral vers 7 ans, suffisamment vieux en tout cas pour que, comme vous le notez, à cet âge l'enfant voie sa pudeur offensée par l'acte... surtout si en plus il sait que "pour les grands" on ne procède pas ainsi, et que c'est la méthode pour les bébés! Et les lavements se sont poursuivis plus tard... elle ne se rappelle pas de l'âge précis du dernier mais elle se rappelle d'avoir tout d'abord obtenu de sa mère l'utilisation d'une position moins embarrassante (sur le côté en chien de fusil sur le lit, plutôt qu'à genoux fesses en l'air sur le tapis de la salle de bains) puis l'auto-administration.

      C'est là toute la difficulté de laisser de l'autonomie à l'enfant et de ne pas offenser inutilement sa pudeur, tout en ne lui demandant pas de gérer des gestes dont il n'est pas capable... Je ne pense pas qu'un enfant de 6-7 ans puisse s'administrer un lavement, qu'en pensez-vous?

      La plus grande prise en compte de la pudeur des patients, notamment des enfants, est sans doute une raison de l'abandon des températures rectales, des suppositoires et des lavements (nous n'avons d'ailleurs jamais donné de lavement à nos enfants, même en cas de forte constipation, même si nous nous sommes posé la question). Comme vous dites, une bonne partie de ceux qui ont eu à subir ces actes en parlent avec dégoût. Mon épouse et moi-même n'aimions pas cela (même si nous apprécions parfois le soulagement apporté) et ce n'est qu'à l'adolescence que ces souvenirs, par un processus mystérieux, se sont transformés en attrait. Même chose pour la fessée, d'ailleurs: comment cet acte embarrassant, humiliant et un peu douloureux de l'enfance a pu devenir un fantasme quand j'avais 17 ans?

      Et oui, en effet, subir une pénétration anale, même d'un doigt ou d'un suppositoire, est souvent considéré comme une atteinte à la virilité! Pensez-vous que les femmes soient plus "ouvertes" à ce sujet?

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    2. Concernant la fin de la pratique du thermomètre, peut-être oubliez vous un détail important ? Votre refus de cette pratique. Mon homme qui étant né à la fin des années 50 a connu petit aussi le thermomètre dans le derrière, puis le suppos jusqu'à 9 ou 10 ans environ. Tout simplement parce que à l'époque certains médicaments étaient infects pour le goût. Alors on recourait au suppos.

      Quant au lavement, à part pour certains examens, il s'agit pour moi d'une pratique de confort qui devrait être réservée aux adultes. Quand j'étais ado le lavement avait la côté chez les adeptes surtout féminines de la nourriture bio. Pour un enfant je ne vois aucune utilité. Ceci dit la question qui me semble vraiment importante concerne les motivation de votre belle-mère pour l'appliquer à sa fille.

      Concernant le mystère de l'adolescence, selon la psychanalyse, c'est à cet âge-là que se réactive après la période de latence, la sexualité pré-génitale. Passent alors en revu toutes les possibilités de se procurer des sensation. Agréables ou non agréables, peu importe. Seulement elles passent sous la tutelle de la génitalité. Un exemple simple : un petit enfant qui se met le doigt dans le derrière le fait parce que c'est là que se trouve son centre de plaisir. Un adulte qui le fait est génitalement excité par cette pratique. Pour ce il faut un lien psychique qui établie la connexion. On analyse donc en quoi consiste ce lien. Idem pour la fessée c'est un lien personnel qui la rend génitalement attirante.

      Étant à l'aise dans ma féminité biologique, j'aime les pénétrations. Il m'importe peu l'endroit pourvu qu'il y ait pénétration... en douceur.

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    3. "Concernant la fin de la pratique du thermomètre, peut-être oubliez vous un détail important ? Votre refus de cette pratique."

      Ce dont je me rappelle, c'est qu'enfant et jeune adolescent ma maman (ou l'infirmière, lors de mon hospitalisation pour appendicite) me passait le thermomètre et c'est moi qui le mettait dans le derrière, sous les draps. C'était à l'époque la méthode la plus courante en France. Il est possible qu'elle soit passée de l'insertion maternelle à l'insertion par l'enfant parce que j'ai protesté, ou qu'elle ait jugé que j'étais assez grand. Je n'ai aucun souvenir de la transition.

      Comme votre mari, j'ai subi le suppo jusque vers 9-11 ans (pas d'idée de l'âge précis, je dirais la fin de l'école primaire). J'ignore pourquoi j'étais assez grand pour prendre ma température mais pas assez pour me mettre un suppo. Comme vous dites, il y avait des suppos à l'eucalyptol et autres produits camphrés qui n'existaient pas en médicament oral en raison de leur goût... J'ai aussi eu droit aux suppositoires de glycérine, j'étais constipé de temps en temps à l'école primaire.

      Il est possible que ma mère ait continué de me mettre les suppositoires afin de d'assurer que je ne les jetais pas et que je respectais les conditions d'hygiène de leur emploi.. Mais c'est vrai que, pourtant, ça ne demande pas une grande maturité de s'en mettre un dans le derrière!?

      Il est vrai aussi que les mères ne voient pas leur enfant grandir: bébé il y a si peu de temps, il se baladait tout nu et tout d'un coup il se met à faire des chichis incompréhensibles!

      J'étais un enfant fort docile: je me rappelle avoir fait la tête chez le médecin à l'annonce d'une prescription de suppos, mais je ne me rappelle avoir les avoir refusés!

      "Ceci dit la question qui me semble vraiment importante concerne les motivation de votre belle-mère pour l'appliquer à sa fille."

      Le lavement était, dans les années 1950, un remède très largement appliqué dans les familles aux États-Unis, pour constipation, maux de ventre voire simplement au cas où en cas de fièvre. J'ai cru comprendre que ma belle-mère y avait eu régulièrement droit étant enfant. Dans les années 1970, quand ma femme était enfant, c'était une pratique sur le déclin mais pas non plus exceptionnelle.

      Ma belle-mère donnait donc des lavements à ses enfants si ceux-ci avaient des selles difficiles, en cas de sensation de "bouchon", ou, parfois, s'ils avaient l'air "barbouillés". Dans l'ensemble, ma femme appréciait le soulagement en cas de constipation, et ne se rappelle avoir objecté sur l'acte (et pas seulement la position) que quand sa mère voulait lui en donner pour "upset stomach".

      Ma belle-mère est un mélange curieux de conservatisme américain et d'idées plus "hippies" sur ce qui est "naturel". Je pense que le lavement est un parfait exemple de cette attitude: elle en avait reçu enfant, donc c'était traditionnel donc bien, et en même temps, contrairement aux lavements jetables ("Fleet") et aux laxatifs oraux, ce n'était pas "chimique". Il me semble aussi qu'à l'époque les laxatifs oraux utilisés aux États-Unis étaient un peu violents (on utilisait encore l'huile de ricin!).

      Je pense donc qu'il ne faut rien lire dans les actes de ma belle-mère à part le souci de soulager de façon simple et naturelle ses enfants.

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  10. Puisque nous en sommes à psychanalyser nos penchants pour la fessée et l'analité, y compris la prise de température...

    Dans mon cas, il y a un épisode qui a certainement joué. Comme je vous le disais, enfant, sauf si petit que je ne m'en rappelle pas, je prenais moi-même ma température rectale. Il y a eu toutefois une exception...

    Pour une raison que je ne me rappelle pas, j'avais voulu simuler une fièvre imaginaire. Me croyant inventif et original, j'avais voulu chauffer le thermomètre sur la lampe de chevet (j'ai appris bien plus tard que cette "astuce" était classique). Pour une raison que j'ignore, ma mère est revenue et m'a surpris dans une posture peu compatible avec ce que j'étais censé faire (rester sur le côté sous les draps avec le thermomètre dans le derrière).

    Elle est revenue avec la vaseline et m'a pris la température comme pour mon petit frère, puis m'a donné une fessée...

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  11. Détrompez-vous, cher Monsieur Pecan, nous ne faisons pas de la psychanalyse. C'est un domaine réservé aux professionnelles et pour ma part je n'ai aucune compétence en la matière. Nous évoquons des souvenir en essayant à partir de cette base de comprendre un fantasme. Cela s’appelle une rationalisation. L'analyse c'est autre chose, c'est comprendre quelque chose présent dans l'inconscient. Or l'inconscient, peu sensible à la logique et au raisonnement construit, se sert d'une langue qui lui est propre. Nous décodons pas un fait réel de la vie, mais une construction fantasmatique qui n'a pas besoin de se baser sur un fait réel.

    Je vais essayer de vous donner quelques pistes de manière schématique. Les suppos et lavement sont pour le petit enfant à partir d'un certain âge une source d’inquiétude, car il sent une violation du droit de disposer librement de son corps. Il se peut donc qu'il se révolté contre ce traitement ou essaye de s'y soustraire. Même s'il ne comprend pas le sens de la manœuvre, il comprend très bien que sa mère y tient et peut en cas de refus recourir à un châtiment. L'enjeu est donc le sentiment de sécurité. Si on se plie à cet acte, on a droit à être dorloté, si on ne se plie pas on est puni. Le sentiment de sécurité précède la morale qui n'existe pas encore au stade anal. Le bien est toute action ce qui procure une sentiment de sécurité et le mal est ce qui risque à exposer à un sentiment d'insécurité. C'est donc la réaction de ma mère qui détermine ce qui est bien ou mal.

    Maintenant considérons l'appréciation de mère envers le dressage à la propreté. Selon son comportement elle peut lier l'acte d’exonération à un sentiment de dégoût ou à un sentiment de honte.

    S'il persistent à l'âge adulte des traces de comportements acquis à cette époque le suppo peut exprimer le goût à être sollicité à un acte sexuel. Il se peut que la sexualité génitale soit considère sur un mode anal, veut dire comme un activité musculaire dont on trouve par exemple la trace dans une expression comme « lâcher prise ».

    Voyez, des pistes de compréhension il y en a. La thématique bien complexe, je reste bien évidement à la surface et dans les généralités.

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  12. Tout à fait, Isabelle. Permettez-moi à mon tour de tenter une explication.

    Le petit enfant n'est guère pudique, se promène facilement nu et est fort peu gêné par la miction et la défécation. D'ailleurs, parents, nounous, maîtresses ne se gênent pas pour le déshabiller si besoin (salissures...).

    Pourtant l'enfant comprend vite que la dignité, c'est d'être habillé et de faire ses besoins en privé. C'est ainsi que font "les grands", et d'ailleurs, s'il ne fait pas comme cela (par exemple, s'il fait pipi contre un arbre ou se montre déshabillé, pire, se "touche" en public), après un certain âge, on le gronde. Il en est de même s'il est malpropre. D'une façon générale, on lui inculque que son sexe et ses fesses sont sales et qu'il est mal de les montrer.

    Malgré cela, des adultes, notamment sa mère mais aussi, parfois, une infirmière, un médecin etc. se permettent des actes qui vont à l'encontre de cette dignité que l'on cherche à inculquer à l'enfant: on lui met un thermomètre, un suppositoire, un lavement, un doigt dans le derrière, parfois on lui demande de se déshabiller pour montrer son intimité voire on la manipule, et l'enfant n'a pas le choix. Souvent on ne lui explique pas ces actes, voire on le châtie s'il résiste.

    Mais en même temps, ces actes, la plupart du temps, sont accomplis avec une certaine tendresse, une certaine douceur. L'enfant se trouve donc à les associer avec un mélange de soin, de tendresse, et pourtant d'humiliation, de honte.

    Il en est de même, je pense pour la fessée. Je ne parle pas ici de mauvais traitements et de brutalités, mais de la simple fessée, administrer avec une force et des conséquences limitées, en punition de transgressions réelles et avec proportionnalité. L'enfant va en même temps la considérer comme désagréable et l'associer à l'idée que le parent qui l'administre tient à lui et tient à le protéger de ses bêtises en veillant à ce qu'elles ne se reproduisent pas.

    Comme vous le dites, à l'adolescence, alors que la sexualité s'installe, des associations peuvent ou non se former entre ces souvenirs et des sensations plus sexuelles.

    Je pense que l'ambivalence des souvenirs (soin, tendresse contre honte) est importante dans cette transformation. Je ne sais pas si pareilles associations pourraient se former avec des souvenirs entièrement négatifs.

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  13. Attention au lien systématique entre le rapport propreté/saleté et les fesses et la sexualité. Cette question dépend des personnes qui éduquent l'enfant. Si eux-même ont un tel lien, il me semble probable qu'il soit transmis à l'enfant. Mais nous n'en avons pas besoin pour que la pudeur se développe. Je le vois avec ma fille qui installe en ce moment sa pudeur. Selon mes observation c'est un phénomène surtout induit par l'école et le contact avec les autres enfants. Enfin, nous avons toujours respecté l'intimité de notre enfant. Je crois que c'est très important pour que la pudeur restera raisonnable. Ceci dit et sans vouloir faire du prosélytisme. J'ai pu observer que les phénomènes décrites par Freud sur la petite enfance ne manquent pas de fondement. Et je vois bien comment en observant ses propres enfants il y a pu comprendre la psychogenése.

    Je découvre également à quel point l'attouchement par une personne extérieure (docteur, dentiste etc) peu inquiéter un enfant. Mais disons dans pareille situation l'adulte n'a pas le choix non plus s'il veut guérir.

    Je vous trouve un peu trop optimiste votre approche de l'enfant envers la fessée. Je doute que l'enfant conçoit que l'adulte lui veux du bien. D’ailleurs l'adulte pense-t-il réellement au bien de l'enfant ou réagit-il parce qu'il est exaspéré ? Enfin, ce n'est pas en ces termes que raisonne un enfant. Il verra peut-être un côté juste châtiment en ce qui lui arrive.
    C'est au moins ce que ressortait des études dans le 60 auprès des ado. Donc un âge qui permet une pensée construite. Je crois que l'argument « pour ton bien » c'est plutôt une béquille pour essayer de mieux comprendre ses propres parents à l'âge adulte...

    Par contre je vous rejoins pour les phénomènes de l'ambivalence. C'est sûrement un clef importante à la compréhension de la genèse de bien de fantasmes..

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  14. Je suis bien d'accord que l'installation de la pudeur, vertu sociale, n'est pas seulement du fait des parents mais de tout l'entourage (école, camarades). En maternelle, l'enfant qui ne remonte pas sa culotte se fait dire de le faire par la maîtresse, parfois moquer par les camarades...

    D'où d'ailleurs le contraste ressenti entre ces "manières de grand", pudiques, que tous inculquent à l'enfant, et les exigences de certains examens ou traitements... L'enfant se rend bien compte qu'on lui impose des actes qui sont normalement considérés comme indignes, car offensant sa pudeur.

    Vous évoquez le fait que l'adulte non plus n'a guère le choix quand il doit se faire examiner s'il est malade. C'est vrai, mais il a plus le choix que l'enfant, à qui souvent l'on tait la nature exacte de l'examen ou d'une opération, j'en ai fait l'expérience...

    Vous avez raison que le ressenti de l'enfant fessé sur le moment n'est sans doute pas la rationalisation qu'il fait devenu adulte. Pour ma part, même si j'excuse les fessées maternelles au motif que c'était de son époque, je n'applique pas de fessées à mes enfants.

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  15. Ce qui me semble important sont les réels progrès concernant la compréhension de la psychologie enfantine. Et, malheureusement on y trouve pas grand choses accessible sous forme de livre avant le début des années 70. Les parents de cette époque sont donc excusables à mes yeux. Ceci dit le meilleur des parents ne pourrait empêcher des originalité fantasmatiques. Voyez, sans avoir connu de près ou loin la fessée dans mon enfance, mes fantasmes vont dans ce sens. Je partage l'opinion de Freud qui voit dans la fessée archétype de toute un famille de fantasmes faisant partie du développement humain. Avec deux familles majeurs, celle de la sensation et celle de la honte, bien que tous les degrés de mélange soient possibles...

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