jeudi 28 janvier 2016

828 Arthur et Léonie 3/3 (Un récit d'Arthur)

(Suite de : 824 Arthur et Léonie 2/3 ;

Début de l'histoire: 820 Arthur et Léonie 1/3)

Pour amateurs de la DD Inversée

Arthur et Léonie (3/3)

Pour commencer, Léonie qui se documenta beaucoup sur le sujet, apprit à Arthur à dissocier fessée et vanille. Comme elle lui disait parfois quant elle lui expliquait ses méthodes éducatives : « il est fondamental de ne pas confondre le bâton et la carotte ». Lorsque que comme ce soir, Léonie convoquait Arthur dans le salon, il y avait deux possibilités. Ou bien Léonie était vraiment fâchée : dans ce cas, la fessée serait sévère et Monsieur pouvait être certain que la soirée était finie (pour lui du moins). Ou bien Léonie estimait simplement qu’il fallait rappeler à Monsieur les règles du foyer : dans ce cas, Léonie usait de la tawse comme symbole de son autorité. Il ne s’agissait pas véritablement de punir Monsieur mais plutôt de lui inculquer vigoureusement quelques bons principes. En fonction de son humeur et de l’enthousiasme dont faisait preuve Arthur durant la leçon, Léonie pouvait ensuite l’inviter à lui témoigner virilement sa reconnaissance. Au moment où Léonie entra dans le salon, Arthur espérait encore que ce serait la seconde solution. Debout, les mains dans le dos et le regard baissé, il attendait qu’elle prenne la parole.

Comme toujours, Léonie prenait son temps, tournant autour de lui comme une lionne autour de sa proie.

Enfin elle se plaça devant Arthur et lui demanda « Pourrais-tu me dire combien de films a réalisé Agnès Jaoui ? » Arthur ne s’attendait pas à cette question. Léonie vit la surprise sur son visage ce qui l’amusa beaucoup et l’incita, chose exceptionnelle, à reposer la question une seconde fois. Bien sûr Arthur ne savait pas répondre et il dut le dire. Ensuite il dut avouer que non seulement il ne savait pas combien elle avait réalisé de films mais qu’en plus qu’il n’en avait vu qu’un seul. « Un seul ? » fit semblant de s’étonner Léonie avant de se lamenter « moi qui croyais que tu étais si cultivé, je suis un peu déçue… » Elle qui pensait également qu’il n’était pas possible d’avoir un avis sur des choses qu’on connaissait mal, elle s’interrogea sur ce qui avait poussé Arthur à émettre un jugement aussi définitif sur une œuvre qui lui était presque inconnue. Face à son embarras, évidemment, elle insista « C’est bien toi qui tout à l’heure parlait de cinéma vulgaire ? » Oui, c’était lui et effectivement, Léonie avait raison de remarquer que s’il y avait quelque chose de vulgaire, c’était plutôt de parler pour parler et de couper la parole aux autres « Ce qui est vulgaire c’est aussi de se trouver de fausses excuses » asséna également Léonie. « Tu ne t’es pas laissé emporter par ta passion du cinéma comme tu l’as dit aux invités, tu t’es laissé emporter par ton insolence » conclut-elle avant d’ajouter ces quelques mots, quasi rituels, qu’Arthur avait entendus si souvent et qui marquaient le début de la punition :

« Maintenant mets toi à quatre pattes et baisse ton caleçon »

Léonie administra cinq coups de tawse à Arthur qui firent de longues marques rouges sur ses fesses puis elle contempla son œuvre : du beau travail. Arthur attendait dans cette posture ridicule, ignorant si la punition était terminée ou non. Léonie lui fit alors cette proposition : « Pour ce soir, je vais m’arrêter là. Demain, puisque c’est samedi, tu iras dans cette boutique où il y a tant de cinéphiles. Tu n’oublieras pas de mettre ton plug. Cela t’aidera à avoir les idées bien en place et à choisir un DVD, un seul qui sera un film d’Agnès Jaoui. On le regardera ensemble et ensuite tu m’en feras la critique. Si tu sais te montrer bienveillant et mesuré, si tu parviens à insister sur ce qu’il y a de positif et d’intéressant dans ce film, je me montrerai indulgente avec toi. Mais si tu es injuste, pédant et sûr de toi comme tout à l’heure, soit certain que je me montrerai particulièrement sévère avec toi. Maintenant embrasse mes mains, raccroche la strap et file au lit »Arthur s’empressa et alla se cacher sous la couette. Lorsque Léonie vint le rejoindre, il lui fit des massages puis elle ferma la lampe. C’était l’heure de dormir.

Arthur n’était pas en mesure de cacher son enthousiasme vis-à-vis des méthodes éducatives de sa chère et tendre.

Léonie le savait et par malice elle vint se coller contre lui. Il n’y avait aucun doute : son compagnon était dans de particulièrement bonnes dispositions à son égard. Demain, il ferait beaucoup d’effort et tenterait d’avoir un comportement exemplaire. Léonie aimait bien Agnès Jaoui et s’amusait par avance de la bonne soirée qu’ils allaient passer ensemble : Agnès, Arthur et elle. Elle se régalait aussi de leur prochain dîné entre amis, lorsqu’elle raconterait « On a vu Comme une image et Arthur a adoré ! N’est-ce pas Arthur ? »

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire