lundi 11 janvier 2016

818 Ces fessées ratées (Lundi cinéma)...

...celles dont on ne se vante pas !

A priori je ne suis pas une fan de la fessée rigolote, mais ce qui ce passe dans ce petit clip est trop mignon. Je ne rentre pas plus dans les détails...

...déjà trois lignes, isabelle et pas encore le moindre ...j'adoorrrreeee !

Tais toi, je suis en train d'écrire. Il n'est pas gentil de me regarder par dessus de l'épaule.

Contrairement à mon tempérament plutôt joyeux, «  l’insoutenable légèreté de l'être isabellien » (selon mon chéri en faisant référence à un grand écrivain), j'aime pour mes punitions une ambiance solennelle avec un certain air de gravité. Il faut savoir s'y prendre avec moi pour être sérieux de manière convaincante, naturelle, car j'ai horreur que l'on essaye de me jouer un truc. A ce niveau je suis un peu comme certains messieurs qui n'aiment pas les filles se laissent aller de manière stepfordienne. Justement je n'aime pas non plus que ma correction prenne les allures d'une aventure sexy-érotico-p*rnoextatique. Mes fantasmes sont autrement vilains pour en faire de la fessée un remake customisé de la scène primitive.

Pour moi la fessée intervient pour apaiser une étrange sensation de mal-être dans ma peau (nom de code : la faute) qui me procure un sentiment d'insécurité.

Alors quand mon homme me prévient, le martinet déjà en main :

Je saurais te soigner, isabelle !

il n'est pas très loin d'une vérité dans la quelle la satisfaction se confond avec un sentiment de sécurisation. Cher payé certes, parce qu'avec des petites tapes ce mécanisme ne se met malheureusement pas en route.
Toutefois comme semblent me prouver nos fessées ratées, il existe un autre chemin vers l'expiation, un chemin autre que les larmes hystériques. L'autre chemin c'est le fou-rire. Manifestation hystérique également qui met en relief de façon édifiante la charge... d’excitation sexuelle que sous-entend la fessée. Fou-rire devant cette canne qui se casse (oh le beau symbole de castration) pendant que j’attends déjà mon châtiment et mon chéri pour tester le matériel a fait un dernier essai sur un coussin du canapé.

Ouf, j'ai eu chaud !

Car dans ces circonstances, il n'insiste pas. Ma sanction est levée. Idem quand une lanière se détache du martinet. Alors mon fou-rire est vraiment libératoire ! Fou-rire surtout à cause de la tête que tire monsieur. On dirait un gamin auquel on pique la sucette. Enfin, avec moi pas la peine de désespérer. Il aura sa sucette. Une pour grands garçons...

Ne soit pas trop déçu mon chéri. Tu me corrigeras une autre fois !

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