mercredi 13 janvier 2016

819 Corriger une dame agaçante !

Voila un fantasme que mon chéri… chérit !

En fait, il est très assez pudique et ce que j'adore avec lui, c'est qu'il lui arrive fréquemment de se sentir gêné à ma place. Sans que je sache très bien pourquoi. Quand j'ai envie par exemple de faire mes achats de lingerie dans un grand magasin. Me voir avec ces petites choses en main, de les tripoter et de les tourner dans tous les sens, à la vue de tout le monde, sans pouvoir me décider, le travaille. Le rend nerveux. L'irrité ! Mais bon, vu que je souhaite porter ces choses vraiment au quotidien et non pas pour un intermezzo coquin, il m'importe beaucoup qu'elles soient adaptées à un usage intense. Pour faire la petite femme d’intérieur des années 50, hors de question que les coutures de mes bas partent dans tous les sens. Hors de question aussi que la partie transparente de ma nouvelle guêpière se craquelle après avoir fait la poussière sous le lit ou autres endroits peu accessibles. Voila qui prend du temps pour examiner soigneusement ce qui est associé de nos jours plutôt à une petite gâterie pour le conjoint. Et quand après disons... une bonne demi heure devant la même marchandise, je suis encore indécise, j'ai l'impression de l'entendre bouillonner.

Tu cherches quoi, isabelle, l'approbation des autres clientes ?

Non, il ne préférait pas une petite boutique discrète. L'idée de se trouver devant une commerçante un peu très bavarde comme moi et qui par conséquence bavardera très vite intensément et sans la moindre retenue avec moi, lui déplairait encore plus. Notamment parce que la brave dame va se douter vite que je porte des vrais bas sous ma jupe droite. Du pain bénie pour une commerçante en lingerie. Effectivement, il faut être aveugle pour ne pas s'en douter. Déjà les dames avec des talons de 10 cm ne courent pas les rues. Enfin, là où j'habite. Mais bon, il faut savoir ce qu'il veut mon chéri. Bien qu'étant plutôt discrète, j'affiche tout de même une certaine touche d'une féminité classique quand je sors avec lui. Sans tomber dans la provocation vestimentaire en restant dans une gamme de jupes droites ou parfois crayon de longueur convenable. Je soigne également mes chemisiers pour éviter tout effet décolleté qui explose.

Alors il s'inquiète quoi ?

Que l'on découvre que je n'aie pas de culotte ? Que mon string pendant des essayages ne cache pas que je n'ai pas le moindre poil entre les jambes ? Que je me suis mise encore un de ces bijoux intimes dans le derrière que les langues peu raffinées appellent un plug ? Que je coupe net une proposition de la commerçante en lui disant :

Alors là non. Cela ne plaira pas à mon chéri !

Rappellerons que le dit chéri se trouve à côté de moi et j'ai décidé sans même lui demander son avis. Toutefois il préfère cette réplique à une du style :

Cela risque de le déconcentrer dans son travail !

Suivi de mon rire le plus enchantée. Enfin, je lui en ai fait voir de toutes les couleurs. Je réussi à l'agacer quand il s'attend les moins.

Pourquoi donc accepte-t-il de m'accompagner ?

Mais c'est simple comme tout. Parce qu'en arrivant à la maison je ne lui fait pas seulement un petit défilé très sexy et aguichant dans ma nouvelle acquisition. Je me laisse également convaincre que j'aie mérité une bonne fessée pour l'avoir prodigieusement agacé... ce qui ne me semble pas faux. Que je reçois mon juste châtiment seulement habillée de mon nouveau achat est un détail. Par contre je sais que la fessée achat guêpière va être plus redoutable que celle de l'achat serre-taille. Que le nouveau string me donnera a un postérieur plus rouge qu'une petite culotte en dentelle. Bref, comme disent nos amis les anglais :

She got hers now he'll get his !

(Elle a eu ce qu'elle a voulu, maintenant c'est son tour à lui!)

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