mercredi 16 septembre 2015

766 Quand les yeux lui sortent de la tête ! (Petite fiction ou pas)

L'histoire d'une bien vilaine fille

J'aime bien surprendre mon homme. Peut-être parce qu'il ne me donne pas de directive pour notre vie amoureuse. Je me verrais mal d'ailleurs de devoir suivre un mode d'emploi pour l'exciter.

Alors, petite idée folle, toute nue, prosternée au sol, je pointe mon auguste derrière vers la porte de son bureau. Les jambes légèrement écartées, j'offre une vue intégrale et impudique sur mon entrejambe, mettant surtout à l'honneur ce petit orifice par lequel dit-on passe la discipline. Évidement j'ai procédé préalablement à un soigneux lavement, parce que mon chéri aime beaucoup, non seulement une rosette dépourvue du moindre poil, mais aussi le respect d'une hygiène irréprochable.

Pas besoin de posséder un don de la voyance pour pouvoir affirmer avec quasi certitude que...

...monsieur sera impressionné par mon petit ménage.

Peut-être sera-t-il un peu « outré pour la forme ». Il est tout de même peu commun de saluer une personne en lui exposant son trou du c...l. Ou peut-être, comme il me plaît d'imaginer, manifestera-t-il bruyamment son mécontente à cause de la dépravation des mœurs de sa petite dame et lui demandera sur le champs de se mettre en position pour une correction de taille :

Mais je suis déjà en position, chéri !

Visiblement cette coquine posture le travaille déjà. Signe que le petit vélo est correctement installé dans sa tête pour se mettre désormais à pédaler au moment où il s'y attendra le moins. Ce qui ne l’empêchera pas de me punir à la hauteur de mon audace par quelques fortes claques sur mon postérieur tout nu et tout tendu.

Avant de me montrer les conséquences de mon acte sur un homme en bonne santé.

Il me fera d'abord saliver sa virilité pendant un petit moment. Acte que j'accomplis avec soin car la suite du programme nécessite une bonne lubrification. Puis il changera de côté pour se glisser à l'endroit même qui lui a sauté aux yeux en sortant de son bureau. En douceur, comme il sait si bien faire. Un plaisir intense sera vite au rendez-vous et qui prouve que la jouissance connaît parfois des chemins peu orthodoxes.

Peut-être aussi, me voyant ainsi, il réagira avec son taquin humour habituel :

Tu t’apprêtais de jouer à vilaine fille, isabelle ! Fais comme si je n'était pas là.

Me voilà, en arroser arrosé obligée de me sucer mon indexe pendant que monsieur me fixe avec un large sourire. Préparation indispensable pour favoriser l'introduction dans l'endroit si effrontément suggéré. Et pendant que mon homme dans son fauteuil ne cache pas son intérêt pour le spectacle, je me livre à un exercice de plus rythmique et nettement moins facile à réussir que la conquête du clitoris. La jouissance par la petite porte se mérite par une laborieuse préparation.

Tiens, je me suis toujours demandé s'il y avait des filles résolument rectales, isabelle !

Je me sens un peu bête avec mon doigt dans mon derrière comme si je n'avais pas encore compris comment les choses se passent « correctement ». Mais... petit doigt, grand effet et à force de me stimuler au mieux possible, je commence à respirer de plus en plus rapidement. Je me passe de recourir au petit bouton qui facilite tant les choses. Je sais à quel point mon chéri est fasciné par ma capacité de jouir par la petite porte et à quel point il tient à ce que je fasse régulièrement mes exercices de gym rectale. Ben oui, cela ne tombe pas du ciel , mais se mérite par un entraînement sérieux. Un finale sonore - mon chéri aime le spectacle – et me voila détendue et surtout bien sage à nouveau. Un peu honteuse aussi, je ne le cache pas...

6 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle,

    Votre titre m'a fait penser quelques instants à votre compagnon dans le rôle du loup de Tex Avery face à une belle poupée aux formes affolantes. Mais la chute est plus heureuse.
    Remarquer : à défaut de se transformer en loup (bien élevé ou non, selon les situations), il pourrait porter un simple loup pour masquer le visage. Astucieux, non ? C'est une suggestion, comme ça, en passant...
    Mac-Miche.

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  2. A vrai dire, je en suis pas une fan de la bétête show dans un contexte coquin cher Monsieur Mac-Miche. Et quand je pense à la pauvreté de la sexualité de nos amis les bêtes, je me demande même comme certaines personnes peuvent faire un culte de nos pulsions animales. Bref ma passion, ce sont les êtres humains...

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  3. Bonsoir Isabelle,

    Le Bébête Show, je n'y avais pas pensé. Enfin, personnellement, le Bébête Show ne m'a jamais intéressé même si il a pris modèle sur le Muppet Show (Kermit, Fuzzy, Peggy...) que je regardais, gamin, le dimanche après-midi sur Antenne 2 (juste après le passage de "l'Ecole des Fans" animé par feu-Jacques Martin)
    Les animaux réagissent par instinct mais les hommes, aussi, et pas toujours dans le bon sens...

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    1. Je doute que la sexualité humaine peut se comparer à l'instinct d'un animal. Les animaux bien souvent réagissent d'ailleurs à une monté d'hormones. Je pense que chez l'être humain nous sommes plus dans la phénoménologie d'une compulsion de répétition que dans l'instinctuel. Et si on considère comment fonctionnent les petites pilules bleues, nous sommes dans un phénomène de dilatation de veines. Je crois qu'il serait aussi erroné de chercher chez l'être humain la "petite bête" que le romantisme dans l'acte même...

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  4. C'est intéressant, Isabelle, que vous puissiez arriver au plaisir par là par une simple insertion de l'index humidifié et sans recourir au "petit bouton".

    Mon épouse apprécie l'insertion de mon doigt, mais avec un gant ou un doigtier et de la vaseline. Quand à celle de la verge, bien préparée, elle lui procure des sensations étranges et excitantes, mais qu'elle doit accompagner d'une manipulation du "petit bouton".

    Ce sont des choses qu'elle réclame quand elle se sent "naughty". Parce que vous comprenez, Isabelle, la pénétration vaginale, en position du missionnaire, c'est le devoir conjugal le plus classique... mais le derrière c'est vilain! Recevoir un petit lavement, une petite fessée, se mettre sur le ventre jambes ouvertes, se faire doigter et vaseliner le trou et se faire pénétrer en se touchant, c'est vraiment pour les vilaines filles.

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  5. C'est une fiction avant tout, cher Monsieur Pecan. Ceci dit, à part certaines dames douées par nature, la jouissance rectale par masturbation me semble une question de musculation qui demande beaucoup de travail. Les contractions rythmiques sphinctériennes autour du doigt procurent un effet de vases communicante, si j'ose dire. Phénomène différent de l'étrange sentiment de plénitude quand c'est le monsieur qui « remplace » le doigt. Sinon, je partage certains aspects de la notion du vilain avec votre dame....

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