Non,
elle n'est pas de tout repos, la discipline domestique !
C'est la première fois que je tombe
sur un clip qui met en scène aussi explicitement le fantasme du ménage punitif. Mon chéri aime beaucoup
cette forme de punition. Toutefois nous allons pas aussi loin. Hors
de question que mon homme reste dans mon dos pour surveiller mes
efforts ménagères ou pour m'imposer une cadence de travail à coup
de martinet. Cela ne rentre pas dans notre vision de la discipline
domestique.
Pour
que ce mode de vie fonctionne, il vaux mieux rester dans une juste
mesure !
Mais pourquoi pas dans un jeu de rôle
alors. Je me retrouve plutôt dans la présentation et les allures de
femme moderne et dynamique de celle qui applique. Mais les apparences
sont trompeuses. A vrai dire, dotée de peu de patience, il vaudrait
mieux que je reste à ma place de celle qui se fait éduquer. Au
cours de ma vie, je n'ai pas reçu d'une initiation à l'art de la
parfaite ménagère. Quand j'étais petite, il n'existait plus à
l'école les cours de cuisine ou autres travaux ménagères pour les
filles. Ni du bricolage pour les garçons d'ailleurs. C'était tricot
pour tout le monde. Personnellement je considère la cuisine comme
une connaissance utile au quotidien. Le bricolage aussi. Que l'un
soit associé aux dames est l'autre aux messieurs est discutable à
juste titre. Mais j'ai du mal à comprendre pourquoi on a remplacé
dans les années 70 ce qui est utile par ce qui est plutôt
secondaire. Enfin, les hivers sont rudes en Allemagne...
Ma maman n'a jamais était une reine du
ménage. J'ai du donc tout apprendre toute seule quand j'ai pris mon
premier appartement. Je ne trouve pas cette activité dévalorisante
et à vrai dire j'aime bien m'occuper de mon foyer.
Sur
un niveau fantasmatique, j'adore l'ambiance dans le clip et l'idée
d'apprendre de cette manière exerce un certain charme sur moi.
Significativement je ne manque ni des
petits tabliers, ni des chaussures à haut talon, ni de la bonne
volonté pour faire briller ma maison. Elle brille d'ailleurs trop
pour pouvoir cacher mon rapport névrotique pour lustrer meubles,
parquets, carrelage ou vitres. Voila qui réveille les soupçons de
mes copines que je trouve ma jouissance plutôt dansle ménage coquin version Bree van de Camp que dans
les provocations « vinyle et cravache en main »
de madame Solis.
Malgré mon faible pour la discipline
domestique je ne suis pas dupe quant à la nature du ménage punitif.
Quand mon homme me demande de passer l’aspirateur, de faire briller
les carreaux ou autre taches ménagères, le tout habillée
uniquement d'un petit tablier et des escarpins de 10cm (10,5
précisément), il ne s'agit pas d'un but purement éducatif. Je l'ai
agacé. J'ai pris une copieuse fessée. Et maintenant nous sommes
dans un registre de le dorloter par un spectacle sexy qui de plus est
hautement utile pour toute la famille.
Lui même considère son attirance pour
le ménage coquin, les fesses à l'air comme la réalisation d'un
rêve de petit garçon qui observait sa maman faisant le ménage et
se demandait ce qui se trouve sous ses jupes.
Déjà vicieux à cette époque, il dut
se contenter au mieux d'un bref aperçu d'un haut de bas et les
attaches du portes-jarretelles. Vivement l'âge adulte ! Mon
chéri, arrivé au bout de ses désirs œdipiens, roi à la place du
roi, se délecte de se rincer l’œil pendant que moi je transpire
sous l'effort.
Comme chaque année à cette époque je
suis en train de mettre notre maison au top. Qui s'étonne alors que
j'avais déjà consacré pour la rentrée, il y a deux ans un post
sur les joies du ménage et la poésie de la vase cassée...
… qui
se paye comme bien connu par la fessée !
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