vendredi 11 septembre 2015

764 Liens de discipline domestique (182 ème édition)

Au menu cette semaine : A la recherche de la discipline domestique perdue...


Difficile de nos jours de compter encore les dames célèbres qui sortent du placard leur penchant pour la petite fessée. Bientôt il sera plus rapide de compter celles qui n'apprécient pas cette pratique. J'ai l'impression que nous vivons une époque extrêmement moralisante qui par le biais du politiquement correct alimente constamment notre besoin de punition, autant pour recevoir une punition que pour la donner. Un petit mot de travers et c'est le lynchage dans nos rapports sociaux. Puis, humblement il faut faire son Galilée en pensant : Et pourtant elle tourne.

Pour éviter l'impardonnable, nous (enfin ceux et celles qui ne sont pas parfaits comme moi !) devons scruter attentivement et sans relâche nos pensées en vue de nous construire une personnalité politiquement correcte qui ne laissera plus échapper la moindre réflexion douteuse. Et notre surmoi, déjà sadique vu la nature de notre passion, se régale.

Tu vas voir, je te ferai encore plus marcher à la baguette...

Il est aussi possible de considérer les choses inversement. Peut-être vivons-nous dans une société si profondément culpabilisée que nous avons créé - d'un consensus tacite - le politiquement correct comme échappatoire pour apaiser notre besoin de punition et aussi notre besoin de punir. Car malheureusement il n'existe plus les échappatoires d'antan pour la mauvaise conscience. Plus personne ne va à l'église pour se confesser. Et croire dans l'absolution par le biais psy, c'est mal comprendre le fonctionnement d'une analyse. Puis le principe d'une punition a mauvais réputation aussi. Enfin, dame Heidi reste vague sur sa conception exacte de la fessée dans le couple, mais pour avoir fait une carrière comme elle a fait, il faut certainement un fort goût pour la rigueur et...la discipline. Notons qu'elle n'a rien qui laisse supposer un faible pour la soumission. Bien au contraire.

Peut-être faudrait-il enfin comprendre que bien de dames ont une idée très précise d'une discipline domestique compatible avec leurs acquis de femmes modernes !


Une « production » qui vient à la base de ce site. Le monsieur qui applique la fessée écrit de jolis et intéressants textes avec une bonne compréhension des adeptes de la fessée.

Il me semble que la fessée fait intégralement partie de la culture française. Pas un jour cet été en sortant avec ma fille sans entendre un parent menacer son enfant d'une bonne fessée. Sans parler aussi de certaines joyeuses mises en garde, prononcées envers la compagne ou le compagnon. Bon, c'est vrai, je passe ma vie loin des grandes villes dans ce qu'appellent les mauvaises langues la France profonde.

Toutefois, on se pose la question de la place la fessée dans les couples le soir quand les enfants dorment.

Et puis je suis tombée sur ce petit clip. Mise en scène ou pas, peu importe. Je trouve le motif de la fessée valable, car comme bien connu la cigarette nuit gravement à la santé. Donc quel plaisir de se trouver en face d'un compagnon qui nous donne un solide coup de main pour mettre une terme à ce vice. Une punition sans abus, mais mémorable. Une petite histoire en couple, joliment racontée. Voila qui change agréablement des séances torture à l'anglaise.


Celle qui résonne non seulement dans les oreilles des protagonistes, mais aussi dans celles de leur entourage familial quand un mur, pourtant isolé avec grand soin, présente ne serait-ce qu'un seul pont acoustique. Et hop, le son se faufile de l'autre côté. Expérience quelque peu involontaire que j'ai fait, il y a pas mal d'années. Étant été odieuse avec ma maman, mon homme a jugé utile de me corriger le soir pour améliorer au plus vite mes mauvaises manières. Sans se douter que l'excellente insonorisation qui séparait notre appartement de vacances de celui de mes parents avait peut-être un petit défaut. Ma correction ayant porté ses fruits, je me suis levée le lendemain avec un pèche d'enfer et la bonne résolution de m'excuser auprès de ma maman pour mes insolences. Mes excuses acceptées, ma maman se doutant certainement que mon chéri se trouvait derrière cette excellente initiative, n'a pas manqué d'ajouter et ceci fortement amusée :

J'aurais dû faire pareil avec toi quand t'était encore ado, isabelle !

Sans préciser à quoi elle faisait allusion. Me demander de m'excuser ou de me baisser le jeans malgré mon âge pour se défouler sur mon derrière pour toutes mes caprices...

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !






La gourmandise punie (petite série)



















28 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle,

    Votre récit me semble mettre en valeur le besoin de fessée d'une femme moderne aux prises avec les "contradictions" de son temps. A ce titre, la DD entre t-elle en conflit avec les idées "féministes" d'aujourd'hui qui réclament pour chaque femme le droit de décider pour elle-même ?
    Je vous donne l'impression de parler d'un sujet exclusivement maitrisé par les femmes mais vous êtes mieux placée que moi dans ce domaine. Ca fait un peu Hors-sujet...Mais si la DD est librement acceptée, et non imposée, par les partenaires, le problème ne se pose pas. Evidemment.
    Mac-Miche.
    (Les images dans le sous-titre "j'aime bien imaginer..." me semblent provenir du site appelé "Shadow Lane" et même certaines extraites du magazine US
    "Chelsea Pfeiffer")

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  2. Il y a féminisme et féminisme. Personnellement je ne vois pas de problème dans le sens de Simone de Beauvoir qui pense que peu importe les acquis de la cause féminine, le vice ne disparaîtrait jamais. Ceci dit je pense aussi que notre pensée est enfermée dans des stéréotypes qui associent automatiquement en entendant le mot punition une situation subie et une soumission à une autorité, au lieu de comprendre certaines natures de la punition qui s'apparentent à une satisfaction désirée. Regardez rien que dans le milieu de la fessée comme le mot punition fait peur à pas mal de personnes...

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  3. Bonjour Isabelle,

    Je suis bien d'accord avec Madame de Beauvoir (NB : Beauvoir est aussi le nom d'une petite localité située en Vendée. J'y passais en vacances. Mais c'était avant). Tant qu'il y aura des hommes... tous ces mauvais côtés seront présents.
    C'est juste. Punition fait toujours référence aux mauvais comportements répréhensibles d'un point de vue moral. Et là encore, on retombe, comme vous le dites justement, dans les stéréotypes classiques. Du style : T'as été vilaine ? T'es puni/e !". Ca reste du domaine du "sérieux" . Presque le genre : "On ne joue pas à la fessée, c'est pour les vicieux/vicieuses !! ". Alors pour exprimer ce désir de fessée, eh bien... faut s'accrocher !!
    Même chose un peu pour le BDSM (qui ne m'attire pas du tout ! Mais c'est selon...) qui garde une connotation malsaine : château et oubliettes humides, avec fouet et tutti quanti...Derrière lesquels se profilerait presque l'ombre inquiétante du Marquis bien connu...
    Par "fessée", on n'entend aussi " personnes adultes en "phase régressive" avec bouillie, baby-grow et nounou.
    Les mentalités sont difficiles à faire évoluer. Mais bon ! Be happy !
    Mac-Miche

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    1. Simone de Beauvoir utilisait le mot vice dans son sens noble, cher Monsieur Mac-Miche. Il y a plus de 70 ans elle mettait en garde des limites de l'égalité, pensant que l'on peut aussi se passer d'elle dans un contexte intime. Et pour ma part, je serais bien triste si on nous réglementait aussi en ce domaine de notre vice personnel.

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    2. Bonjour Isabelle,

      L'égalité des droits hommes/femmes est nécessaire pour l'équilibre du couple et ,par extension, de la famille. Est-ce que l'égalité s'impose d'elle même ?
      Dans l'intimité, c'est autre chose car ce ne sont plus les lois qui régentent, mais les sentiments réciproques qui , eux, n'obéissent à aucun règle imposée. Mais rien ne vaut "l'improvisation ". dans la chambre à coucher. Et puis, le propre de l'homme n'est -il pas, aussi, d'obéir, par instinct, à ses propres envies ? A méditer...
      Mac-Miche.

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    3. Bien sûr qu'il est dans la nature de l'homme de suivre ses envies, cher Monsieur Mac-Miche. Voila qu'appelle Freud le principe du plaisir. Seulement nous vivons en société qui n'entend pas de la même oreille et qui nous impose le principe de la réalité. Le processus de passer du principe du plaisir au principe de la réalité s'appelle... éducation. On comprend donc facilement où intervient la discipline domestique. Quand il y a trop d'écart du principe de la réalité , il y a punition qui elle satisfait le principe du plaisir. C'est avec une sorte de provision de plaisir que l'on sort du coin et qui se consume petit à petit... jusqu'à ce qu'il ait besoin d'une nouvelle punition.

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    4. Bonjour Isabelle,

      C'est un peu "le renard qui tourne en rond pour se mordre la queue". Plus il tourne vite et moins il y parvient.
      C'est un peu ce que la morale a tenté de réprimer à toutes les époques : l'excès de(s) plaisir(s). Tant que le plaisir ne dérange pas l'ordre social établi, il est toléré. Au delà , il est combattu. Tels les déboires du Divin Marquis avec la justice du Roi. Il fut interné à l'hôpital/asile pour malades de Charenton. Ces excès étaient dictés par un esprit malade, selon les dires de l'époque. Au choix. Mais c'est un autre débat. Revenons à notre fantasme très intime. Rires.
      Mac-Miche.

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    5. Personnellement il me semble souhaitable dans l’intérêt de tous de limiter les excès de plaisir. Sinon notre structure sociale risque de s'effondre. D'ailleurs pour ma part je suis très méfiante envers toute personne qui se revendique hédoniste, le plus souvent c'est au détriment des autres. Toutefois, tout est question de la nature du plaisir. Pour ma part j'aime beaucoup ceux qui demandent un effort comme la connaissance par exemple qui restera le grand interdit de la bible...

      Quant à Charenton le roi avait déjà perdu sa tête depuis longtemps et ce sont les enfants de la révolution qui tenaient le pouvoir, non ?

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    6. Bonjour Isabelle,

      Ah la connaissance !!! "Tenez le peuple dans l'ignorance des choses et vous gouvernerez mieux, Votre Majesté" avait suggéré, parait-il, un familier de la Cour de Versailles au Roi-Soleil. Enfin, c'est dans cet esprit-là, l'ai-je lu dans un magazine.
      Le fameux "Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal", le Paradis Terrestre, et son premier couple humain bien connu...
      Mon père, ancien marin, me répète parfois : Dans l'Armée, chercher à comprendre, c'est désobéir !".
      Vous aviez raison quant au Marquis. Né en 1740, il fut emprisonné sous l'Ancien Régime. Puis, il fut libéré et mourut en 1814, donc quasiment à la fin du 1er Empire.
      (D'ailleurs, les Révolutionnaires voulaient aussi libérer les animaux, fauves compris, qui étaient rassemblés dans la "Ménagerie du Roi". Mais Mr Buffon, le conservateur du lieu et plus tard théoricien de l'Evolution Animale (avant Mr Cuvier), les en empêcha arguant le danger que certaines bêtes, souvent des cadeaux diplomatiques, représentaient pour la population... Ils se ravisèrent. Je digresse encore une fois. Mille excuses)
      Mac-Miche.

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    7. Je ne connaissais pas cette anecdote concernant les révolutionnaires, mais j'aime beaucoup ce genre d'histoires. Je ne savais pas non plus que le Roi Soleil avait compris l’intérêt de garder le peuple en état d'ignorance. Enfin, ma fille de six ans semble l'avoir déjà compris. Elle s'est plainte ce matin qu'après deux semaines d'école elle n'a pas eu encore un seul cours de lecture. Voila qui m'a fait sourire le bon matin !

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    8. Bonsoir Isabelle,

      Votre petite est impatiente d'apprendre et il s'agit de ne pas les décevoir. Mon petit neveu est un peu dans le même cas. Mais il n'y a que les bons élèves qui s'en soucient ! Rires. Un peu comme les réunions parents/profs où ces derniers s'étonnaient de n'y voir très souvent que les parents des élèves relativement bons dans leurs matières respectives. Et rarement les autres.
      Mac-Miche.

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    9. Ma petite a largement compris l'indépendance que lui apporte la faculté de de lire et écrire. Elle pourrait enfin faire elle-même les recherches sur l'ordinateur qui l’intéressent au lieu de devoir demander à son papa ou a sa maman de lui épeler le sujet de recherche. Enfin, elle est déjà très forte en suggérant quoi taper pour une recherche efficace. Elle saura faire de la bonne documentation comme sa maman...

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    10. Bonjour Isabelle,


      Votre petite est un véritable petit génie. Rire. A son âge, déjà une future pro du clavier ! L'instruction, c'est l'indépendance . L'illettrisme frappe encore de nos jours. C'est être enfermé dans son moi. Mais tout est aussi dans les rapports avec les parents : les éveiller au monde proche qui les entoure, les animaux, les gens...Et si elle est aussi espiègle et cultivée que sa maman, eh bien, son papa devra, j'imagine, redoubler d'attention. Rire. Telle mère, telle fille ? Voilà de quoi être fier !!!
      (NB : vous avez travaillé dans le milieu de la Doc' ?)
      Mac-Miche

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    11. C'est surtout son papa qui instruit la petite. Je suis nettement moins patiente que lui. De manière générale nous mettons l'accent sur la « physis », sur ce qui objectivement constatable, l’explication et la compréhension de ce monde qui nous entoure, tandis que pour la culture
      et les « moyens techniques » pour acquérir de la connaissance nous laissons faire l'école...

      Quant à la docu, je n'ai pas de formation spécifique, mais j'ai glissé là dedans...

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  4. Vous dites chère Isabelle : "Peut-être vivons-nous dans une société si profondément culpabilisée que nous avons créé - d'un consensus tacite - le politiquement correct comme échappatoire pour apaiser notre besoin de punition et aussi notre besoin de punir."
    Je le crois volontiers. De même qu'à l'époque de Freud, le puritanisme ambiant entrait en conflit avec nos pulsions naturelles, de même aujourd'hui, où le puritanisme sexuel n'existe plus officiellement, nos désirs, nos fantasmes et nos "fantaisies" entrent en conflit avec le politiquement correct.
    La banalisation du goût pour la fessée tend d'ailleurs à affadir considérablement cette pratique, c'est toujours présenté comme un caprice de la personne fessée et non une véritable "punition" donnée par la personne qui fesse, et il est vrai que ce mot est mal vu.
    En fait pour dire le fond de ma pensée, je n'ai pas tellement envie que les mentalités changent sur la fessée. Nous ne sommes pas une minorité opprimée que je sache et le secret fait partie du charme de cette pratique.

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  5. Je me pose parfois des questions justement sur le fait de pratiquer notre passion en secret, cher Bertrand. Quand je suis mes fantasme, l'idée qu'une bonne partie de mon entourage sache ce qui m'arrive quand je ne suis pas sage me plaît (m'émoustille plus précisément) beaucoup. J'ai l'impression que le besoin de punition s'accompagne plus facilement d'un besoin d'un constat d’extérieur que la punition a effectivement eu lieu.
    De l'autre côté le besoin d'appliquer une punition (à part la vantardise pure et simple peut-être) n'a pas besoin de cette extériorisation. Par exemple mon homme saurait facilement et sans regret garder le silence. Il le fait d'ailleurs. Rire. Il ne se manifeste pas sur mon blog. Voila qui laisse supposer que besoin de punition et besoin de punir ne sont pas deux aspects d'une même pulsion.

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  6. Ah je ne sais pas justement, même si cela semble être le cas de votre mari. Je pense qu'on peut être aussi émoustillé à l'idée de laisser quelques indices à un tiers en tant que fesseur qu'en tant que fessé(e). Ce qui est commun c'est de passer du privé au moins privé (pas le crier dans la rue évidemment) et l'excitation qui en résulte. Prendre un ton un peu dominateur, "grondeur" devant d'autres personnes peut-être très excitant, justement notre époque politiquement correct rend cela encore plus dangereux et le danger c'est très excitant.

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  7. Là, j'en conviens avec vous,cher Bertrand. Mon homme aime s'exprimer dans bien de circonstances de manière « directive »,. Cela peut surprendre certaines personnes, mais nous ne vivons pas pour eux. C'est d'ailleurs très important pour moi qu'il ne se fasse pas « bouffer » par moi. J'aime aussi, dans des circonstances qui me prennent la tête, pouvoir dire : Voyez cela avec mon compagnon qui lui ne se laisse pas faire du tout. Mais disons il n'aime pas trop que l'on connaisse dans notre entourage proche certains détails très intimes comme son dada de m'éduquer « façon pensionnat pour jeunes filles ».

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  8. Nous tenons à rester discrets devant des tiers, à la fois pour ne pas les embarrasser et pour ne pas faire jaser (pour ceux qui nous connaissent). Il me semble donc hors de question de faire cela chez mes parents ou beaux-parents! Même s'il arrive parfois à ma mère ou ma belle-mère de faire allusion aux fessées données jadis...

    Par contre ce qui est arrivé, c'est l'achat embarrassant. Le regard et la réflexion d'une caissière surprise par l'achat d'un martinet, mes balbutiements... je me demande depuis si elle s'est doutée que c'était pour mes fesses. Ou encore cette fois où j'avais été pénible lors d'un trajet, mettant ma mauvaise humeur sur le compte d'un mal de ventre (réel mais fort exagéré), et que madame m'a dit devant le caissier du drugstore qu'elle me donnerait mon traitement dès l'arrivée à l'hôtel alors que nous achetions une poche à lavement, un thermomètre rectal et de la Vaseline.

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  9. Il en va de soi que nous non plus, cher Monsieur Pecan, nous ne souhaiterions embarrasser personne. Ceci dit, me parents ayant évolué dans des milieux libertins (et d'où sans le moindre doute mon aversion contre ce monde), il est quasiment impossible de les embarrasser. Bien au contraire...

    L'achat embarrassant fait intégralement partie du plaisir selon moi. Toutefois le risque avec un martinet c'est de passer pour un bourreau d'enfants. Et là c'est vraiment gênant. Par contre dans les pharmacies je suis à l'aise. Le registre reste toujours médicale et quasi aucun pharmacien osera des remarques déplacées ou indiscrètes, enfin...

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  10. Oui, la caissière surprise par le martinet m'a jeté un coup d'œil surpris... mais à l'époque je faisais vraiment jeune et pas "père de famille" et j'ai dû rougir jusqu'aux oreilles. Elle m'a dit quelque chose comme "il y a quelqu'un qui va avoir mal", et je ne sais pas si elle pensait à un enfant ou si elle voyait bien que c'était pour mes fesses. Peut-être avait-elle subi cet instrument, vu sa réaction.

    Notez qu'elle a dit "quelqu'un" alors que son magasin vendait cet instrument au rayons animaux...

    Le caissier du drugstore n'a pas fait de réflexion, mais il me semble qu'aux États-Unis cela passerait très mal de la part d'un employé de se livrer à des commentaires. En France, en pharmacie, j'ai eu parfois droit à des réactions lors de l'achat de suppositoires:
    Négative: "Je voudrais des Pholcones. - Ce sont des suppositoires. - Euh oui, je le sais. - Ah? Je demandais parce que souvent les gens n'aiment pas." (mine un peu dégoûtée... mais là encore peut-être avait-elle de mauvais souvenirs)
    Positive: pharmacienne qui revient avec un grand sourire et une boîte de Doliprane rectal en annonçant "et voilà les suppos!".

    Une différence est qu'un caissier de drugstore n'est pas un "professionnel médical" mais un simple employé mal payé, tandis qu'en pharmacie les préparateurs, et encore plus les pharmaciens, peuvent vouloir donner des conseils.

    Je n'ai jamais essayé d'acheter, par exemple, un bock à lavement en pharmacie, je me demande quelle réaction cela suscite.

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    1. Mon homme a déjà à plusieurs reprises acheté en pharmacie du tuyaux pour relier un joli bock émaillé à l'ancienne à un embout « particulier ». C'est un excellent bricoleur qui ne badine pas avec la sécurité. Disons qu'il a une façon d'être qui soit ne sollicite pas la moindre réflexion, soit beaucoup de rire quand il a envie de parler. Mais vu que nous effectuons nos achats toujours dans la même pharmacie, ils savent très bien à quoi sert le tuyaux. Surtout que je suis une bonne cliente pour des suppos sur ordonnance.

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    2. Je lai fait une fois (acheter un bock à lavement) : échec total!! Le pharmacien a ouvert les yeux, en a parlé à d'autres au fond du magasin, est revenu disant que ça ne se fait plus du tout.

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    3. Peut-être une question de pharmacie, cher Bertrand. Toutefois je ne saurais dire si les bock se vendent en pharmacie. Par contre j'ai eu une esthéticienne qui m'a vivement conseillé la cure Xantis...

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    4. Je pense qu'il est plus simple et plus discret de commander en ligne ce genre de matériels.

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    5. Plus simple oui.Mais disons que j'aime bien voir ce que j'achète. Puis pourquoi la médecine naturelle ne devrait pas avoir un côté physiquement agréable. C'est justement pour cela que l'on la choisit, non?

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  11. Bonjour,
    Je l'ai certainement évoqué : L'achat du martinet est toujours un moment spécial. Quand nous avons acheté le notre, nous sommes allés ensemble avec ma femme, à l'époque les martinets étaient vendus dans les "bazars". La vendeuse a effectivement dit un petit mot lorsque nous avons payé l'objet, et vu la couleur des joues de ma femme qui en plus connaissait les patrons du magasin, il ne faisait pas aucun doute que le martinet était destiné a ses fesses.
    Elle s'en souvient encore maintenant, plus que de la fessée qui a suivi le soir même, m'avouant que cela avait été une des plus grandes hontes de sa vie de femme. C'est d'ailleurs toujours le même martinet qui est accroché dans le placard de notre chambre et qui sert de temps en temps.
    Milu

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  12. Je pense aussi, cher Milu que l'achat d'un martinet dans les « bonnes » conditions, celles qui permettent de mettre à vif nos sentiments de honte, peut se révéler plus mémorable que la fessée qui ensuit. Je crois que quand on achète un martinet, il est toujours troublant d'imaginer que la caissière se doute de son usage exact...

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