lundi 28 septembre 2015

771 Avoir peur pour la peau de ses fesses (Lundi cinéma)

Ben oui, la force de frappe n'est pas une prérogative des messieurs !

Madame n'en manque pas non plus en donnant des airs de plus méthodiques à cette fessée... punitive en se fiant aux plaintes de la dame qui subit les conséquence. Je comprend cette dernière, car je ne fais pas partie de celles qui essayent dans pareille situation de garder fière allure. Moi aussi, je préfère évacuer d'une manière sonore la tension dû à la douleur des brûlures. Que ce soit dans la fessée comme dans la vanille, j'aime laisser libre cours à mes émotions, sans retenu. En continue, je précise et non pas calées sur le rythme de la main comme dans ce clip. S'il y a au niveau de l’énergie un air de famille qui s'impose avec mon clip de la semaine dernière, ce n'est pas un hasard. La maison de production est la même. Ajoutons également que la dame qui s'applique me rappelle étrangement « mon fesseur » métronome de cet été. Chronologiquement parlant, ce monsieur semble s'avoir inspiré de l'astucieuse technique.

D'habitude quand je regarde un clip, j'ai l'impression d'assister à la scène, confortablement installée sur mon canapé, comme si l'action se passait dans mon salon. Conflit entre filles, une constellation que j'affectionne particulièrement. L'une copine n'a pas été sage et l'autre se charge de lui inculquer les bonnes manières.

Comme si la fessée avait cours entre adultes, de la manière la plus naturelle.

Je m'y plais dans un rôle de l'odieuse spectatrice, n'étant pas avare de commentaires et en fervente partisane de méthodes traditionnelles au service de grandes filles. Mauvaise langue un peu comme dans la vraie vie quoi. Avec toutefois une grande différence. J'ai une approche moins « conventionnelle » de la fessée punitive. Je la considère comme un moyen efficace d'apaiser certains besoins de punition et non pas comme une méthode pour veiller sur le respect d'une morale peu importe sa nature et orientation.

Un jour, perdue dans mes rêveries disciplinaires, en regardant des clips pour mon blog, je ne me suis pas aperçue que mon chéri était sorti de son bureau pour faire je ne sais pas quoi. Me voyant comme un  lapin hypnotisé qui fait le choix de sa carotte, avec mon air de plus sérieux de la cliente exigeante crainte des commerçants, une main posée sur mes lunettes, il n'a pas pu s’empêcher de rigoler et de me prévenir :

La prochaine ce sera toi, isabelle !

Depuis, quand je regarde un clip particulièrement intense (et non pas insoutenable ; là je zappe !), je pense à ses mots. Aussitôt je perds mon assurance de l'odieuse spectatrice qui en arroser arrosée se voit à son tour menace d'une bonne correction « ex manu » sur son popotin tout nu. Évidement il y a un joli frisson qui se communique, mais disons que dans cet exemple concret j’aurai plutôt peur pour la peau de mes fesses. Donc je me sauve vite pour aujourd'hui !

2 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle,

    Je n’ai pas eu le loisir ces derniers temps de faire quelques commentaires, et pourtant, en parcourant vos billets, j’aurais, par exemple, voulu expliquer pourquoi, une correction corporelle n’est pour moi ni un jeu, ni un plaisir, mais essentiellement la conséquence physique d’une faute, d’un manquement, d’une erreur que j’aurais dû pouvoir éviter, et qui peut me servir de leçon : j’aurais sans doute l’occasion d’être plus claire (plus prolixe ?) !

    Mais je voulais sans attendre vous raconter que nous venons de passer ce week-end à Paris, et surtout, que vendredi soir, nous avons fêté, comme il se doit (et comme je vous avais dit que cela avait été projeté pour débuter la saison après les vacances d’été), l’Oktobeerfest au club de nos amis. Nous y avons parfaitement joué le jeu en ce qui concerne nos tenues, ainsi que nos amis évidemment, et un autre couple. D’autres avaient quand même fait un petit effort, bien que partiel.

    Même mon s-g push-up et mon jupon étaient parfaitement dirndl, ainsi que mes chaussures !

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  2. Chère Christine,

    j'aime beaucoup lire vos argumentations. Vous avez une pensée indépendante et originale qui tombe bien dans la ligné « éditoriale » de mon blog que je souhaite atypique. Enfin il y a des priorités dans la vie.

    Je me souviens bien de notre discussion sur la mode bavaroise, hélas méconnue en France. Et bien que j'adore les foires agricoles qui se passent en ce moment, il me manque toutefois le sens de la fête à l'allemande...

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