lundi 23 février 2015

660 La fessée entre copines (Lundi cinéma)

Se défouler sur le derrière de sa meilleure copine...


Je pense outre de la découverte que la fantaisie est capable de procurer une forte excitation au corps, il reste également comme étape importante dans une vie le passage à l'acte. Et bien que les situations punitives ont toujours hantées mon imaginaire, mieux vaut se lancer dans « la fessée pour de vrai » après avoir expérimenté la sensation de fortes claques.

Parfois le décalage entre fantaisie et réalité s'avère frappant !

Non, ce n'est pas typiquement allemand de faire des jeux entre ados pour se taper sur les fesses. Et il n'est pas typiquement allemand non plus de se claquer les derrières entre copines avec des verges de boulot dans le sauna de ses parents. En absence de ces derniers bien sûr. Donc quand je parle de certains de mes souvenirs il s'agit plutôt d'un concours de circonstances. Loin de moi de sortir ici le genre d'histoire, censée d'expliquer les méandres de ma libido de A à Z par un événement survenu à un moment de ma vie. Pour ma part je n'y crois pas dans de telles histoires. Leur but me semble avant tout que la personne qui la raconte essaye de se rassurer soi-même.

Se rassurer sur quoi d'ailleurs ? Que cette vilaine fantaisie vienne de l’extérieur !

Que autrui nous ait initié au vice, entraîné dans la perversion ? On comprend mieux pourquoi les analystes de la première heure se sont penchés sur la théorie de la séduction. Parce que cette théorie est en fait comme son nom indique bien séduisante. Prenons comme exemple mes rêveries de jeune ado dans lesquelles je m'enfermai dans une passivité sécurisante. En attendant mon tour. Concernant la fessée, je me suis vue séduite par tant de personnes de mon entourage. Chacune d'elle avait une bonne raison dans ma fantaisie pour m'apprendre les bonnes manières. Pour me remettre dans le droit chemin. Il y avait certes une mise en scène de séduction, mais sans un terrain favorable de ma part, jamais j'aurais abordé de telles constructions jouissives.

Alors si on veut mieux comprendre son fantasme de fessée, mieux vaut se pencher sur un soigneux examen de son terrain favorable !

Puis sont arrivés les jours froides dans mon pays. Quelqu'un a eu l'heureuse idée de faire du sauna entre copines. Une fois sur place, il a vite germé l'idée d'utiliser le fouet du sauna. Voila qui montre que le fantasme de la fessée ou disons dans un sens plus large de la flagellation hante bien l'imaginaire collectif et peut-être en particulier celui des filles.

Bref subitement on ose, car c'est pour la bonne cause, stimuler la circulation sanguine.

Certes cela n'a rien à voir avec une vraie fessée. Mais cela suffit pour se rendre compte que la sensation provoque un sacré remue-ménage dans l'entre-jambe. Qui reste imperceptible, car tout le monde transpire fortement … à cet endroit aussi. Phénomène purement physique à la base qui donne l'impression par l'aspect luisant que tout le monde se trouve dans un état secondaire. Et il se peut que l'excitation envahit vraiment certains esprits quand on se fie à l'intensité de l'application du fouet de sauna.

A vrai dire j'aurais préféré une situation plus intimiste comme montre le clip, se chauffer mutuellement les fesses entre filles. Avec ma meilleure copine et pour de bon. Se claquer mutuellement et surtout fortement sur les fesses pour voir si cela fait mal. Si cela se révèle aussi excitant que la fantaisie punitive. Un peu à l'image de ce magnifique extrait de Venus Erotica d'Anaïs Nin :

Leila saisit sa cravache et la laissa retomber, pas trop fort, sur Bijou.
Bijou dit :Ça donne encore plus chaud.

-C'est ce que je veux ; je veux que tu sois brûlante, si brûlante que tu ne puisses plus le supporter.

Bijou ne bougeait pas. Leila se servit de la cravache une nouvelle fois, et laissa une marque rouge. Bijou dit : C'est si chaud, Leila.

- Je veux que tu brûles à cet endroit - que tu brûles jusqu'à ne plus pouvoir le supporter.

On s'imagine quand j'ai rencontré mon homme, je voulais à tout pris faire du sauna avec lui. Lui, assez pudique avait peur que mes parents arrivent à l'improviste. Mais quand je lui ai parlé de me donner une très vigoureuse fessée, il a changé d'avis. Ce fut un moment plaisant. Tous les deux nus, il n'a pas ménagé mon derrière. Plaisir de sueur qui fait glisser. Plaisir de sentir réagir le corps de mon homme. Sentir que le fait de me fesser lui provoque une belle érection. Se sentir sur la même longueur d'onde. Il en va de soi que nous avons profité de l'instant et de nos corps si glissants pour enchaîner sur autre chose...

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