dimanche 22 décembre 2013

448 Fessée en tailleur

En clip et en image

Voici le clip qui diffère quelque peu de ce qui se passe chez nous. Nous aimons le rodéo, mais pas de manière aussi maladroite. Alors je recours à une image qui convient mieux. Je me retrouve pas mal de points en commun avec cette élégante dame : Un goût pour les chignons (quand j'avais encore mes cheveux longs), les chapeaux, les escarpins, les bas couture…Par contre, je n’aime pas trop les chaînettes autour des chevilles. Et pour les boucles d’oreilles je suis plutôt discrète. Le petit geste de la dame m’est particulièrement familier. Je ne pense pas que cette photo présente un lien quelconque avec notre sujet. Mais ce qui compte c’est l’émotion qu’elle m’éveille.

Avant de partir nous avons encore une petite affaire à régler, isabelle !

Monsieur sort sa grande phrase quand je viens juste de finir de me préparer. Le moment me parait un peu mal choisi. Mais dans mon couple il est important pour moi de laisser libre expression aux irrationalités de mon partenaire. C’est précisément ici que se créent les liens les plus profonds. Accepter l’autre vraiment tel qu’il est. Avec ses points forts et ses (petites) faiblesses. Là, c’est bien explicite. Il va me faire payer cher une (grosse) insolence de la journée. J'avais naïvement cru qu'il allait passer l'éponge, vue la sortie prévue. Mais non ! Il se montre pointilleux. Je dirais même consciencieux. Faisant le tour de la question je dois reconnaître le bien fondée de la correction qui m'attend. Contrairement à ce que l'on pourrait imaginer, ce trait de caractère de mon homme de ne pas passer sur mes fautes ne me déplaît pas. Je préfère l’exigence au laxisme. Une mentalité « cool » me fait plutôt fuir que fondre. Et je me sentirai volée d'un éducation de qualité, si mes petites fautes passaient inaperçues aux yeux de mon homme. Heureusement il a l’œil vif et ne se montre pas fainéant de la main.

Il se garde le droit dans un contexte éducatif pour me préparer à ma sentence. Une de ses plus grandes joies : pouvoir baisser la jupe de mon tailleur. Les yeux d'un grand garçon émerveillé, il s'attaque à la petite fermeture éclair au dos. Une jupe coupée près du corps ne se prêté pas pour un troussage. Et loin de lui l’idée de vouloir froisser ma tenue impeccable. Alors il prend son temps pour m’enlever ma jupe. Avec soin. Sans abîmer mes bas. Il pense également à mon chemiser bien repassé. Petite attention que j’apprécie. Donc pour ma fessée il applique une position penchée. Ma petite culotte trouve sa place autour de mes chevilles. Puis c’est parti. A la main pour l'occasion. C'est lui le chef à la maison et il veut que cela s'entende de loin. Et accessoirement cela fait mal. Très mal parfois. Comme il se doit pour une vraie correction.

Par conséquence il arrive un peu plus tard, hors maison que mes mains s'égarent dans mon dos pour parcourir le plus discrètement possible le long de mon derrière. Admettons qu'un regard distrait pourrait y voir naïvement une tentative pour bien lisser le tissu de la jupe de mon tailleur pour un effet impeccable. Pourtant habituellement on fait cela au petit coin ou dans un ascenseur au lieu de s'exhiber dans une posture aussi peu glamour devant les yeux de tout le monde. Mais il y a des démangeaisons qui ne peuvent attendre. Je me suis déjà rendue coupable à maintes reprises pour un tel laisser aller quelque peu impardonnable... parce que je n'en pouvais plus. Le mal dans mes fesses emporte sur ma bonne éducation. C'est ainsi que la sanction censée de me donner un comportement exemplaire, devient à son tour source de me faire remarquer négativement. La brûlure dans mon derrière se montre plus tenace que ma bonne volonté et soyons clairs, se frotter un peu la peau éprouvée fait tellement de bien. S'ajoute le regard amusé de mon chéri qui content de lui et de son travail, se réjouit de mon malheur :

Tu as été prévenue, isabelle !

Ou encore :

On voit bien que le passage au coin te manque ! La prochaine fois on prendra un peu plus de temps...


Exactement. Car dans mon coin, je peux me masser mon postérieur à ma guise. Je peux accomplir cette danse quelque peu involontaire qui soulage tant une fille bien corrigée. De plus nous sommes à la maison, entre nous et étant habituée aux réflexions moquer de mon chéri, il m'importe plus de faire partir la douleur que de faire bonne posture. Pas étonnant alors que mon homme reste souvent derrière moi dans son fauteuil en visionnant le spectacle qui le passionne tant. Et sans avoir un don divinatoire, il me semble clair que mes mouvements et étirements font passer en revue les moindres détails de mon anatomie. Car bien évidement ma nudité partielle est de rigueur et fait intégralement partie de ma punition. Bref, ce qui se passe dans mon coin sans la moindre possibilité de recourir à un geste pour préserver ma pudeur, devient hors maison et selon mes habits un spectacle « autrement intéressant » selon mon chéri. Enfin, il est bien placé pour savoir...

6 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle !!

    Une petite tranche de vie de tous les jours ! L'illustration photo vient tout à fait à propos de votre récit. Et j'apprécie. "L'élégance punie" serait un autre titre pour votre récit. . Mais bon. Vous êtes souveraine en votre palais. La simplicité sobre émerveille toujours un grand amateur du glamour. Cf. la mode des années 1950/60... Point n'est besoin de chercher aux Antipodes ce qui se cache à portée de mains ! Perso, le dames en tailleur ont ma préférence (reliquat de mon éducation, of course) Chassez le naturel...
    Bonne journée. Mac-Miche.

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  2. Cher Monsieur Mac-Miche, je retiens « L'élégance punie » comme titre pour un texte. IL est très suggestif et va sûrement plus à la source de ce besoin de claquer le popotin d'une dame pomponnée de A à Z que le mien. Ah ces grands garçons que j'aime tellement voir évoluer dans leur quotidien. La fessée comme faisant partie du couple et non comme l'extra préparé à longue haleine...

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  3. Bonjour Isabelle !

    Merci pour ce compliment. Très touché. J'espère que tout ce passe comme vous le voulez. Noël : la plus grande fête qu'on est "inventé". Une nuit de paix universelle ! J'imagine toute la maisonnée en fête et en chansons.
    Bonne Fête de Noël à vous et à tous les vôtres.
    Respestueusement. Mac-Miche

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  4. Bonne fête à vous aussi Monsieur Mac-Miche. Bien que avec pas mal de retard.Hein oui, cela chante à la maison et notre petite a même appris sa première chanson de Noël en allemand.

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    1. Bonsoir Isabelle !

      Bonne Fête de fin d'année à vous ! Merci beaucoup de votre attention. "Schöne Heilligennacht !" comme l'on dit traditionnellement de l'autre côté du Rhin, j'imagine (les fautes d'accord en moins évidemment. Mes souvenirs de LV2 remontent à plus de 20 ans...)
      La fête de Noël est un peu comme la lumière d'un phare qui luit dans la nuit hivernale. Une lueur d'espoir à laquelle tout le monde s'accroche, coûte que coûte. Les traditions, y'a que cela de vrai. Quoiqu'on en dise. Solides comme le granit, imperturbables. Et le très classique "Petit Papa Noël" de l'inoubliable Tino Rossi reste au top des chansons traditionelles commercialisées chaque année. Le vieux monsieur au traîneau a toujours la cote... En attendant les Etrennes proches, bon WE à vous, Isabelle. Mac-Miche.

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    2. Comme vous pouvez vous en douter, cher Monsieur Mac Miche, nous sommes très attachés aux traditions. Fêtes en famille, sapin décoré, couronne d'advent. Et même la porte de la maison ne manque pas d'un air festif. J'ai l'impression parfois que certaines personnes considèrent notre penchant allant de paire avec un train de vie quel que peu bohème. Peut-être ! Mais disons que les personnes plutôt classiques comme moi, peuvent trouver leur compte dans le côté « traditionnel » de la fessée...

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