vendredi 6 décembre 2013

441 Liens de discipline domestique (91 ème édition)

Certaines grandes filles aussi attendent la visite ...


Je me souviens à un moment de mon adolescence plus rien n'était comme avant. Mes gentilles rêveries de discipline stricte et claquantes punitions pour me maintenir sur le bon chemin commençaient à vouloir s'intégrer dans le monde des adultes, dans ma vie de femme. Cette prise de conscience se fit grâce au folklore du père fouettard qui, muni d'un fagot de verges de bouleau et comme le raconte la tradition, accompagne le Saint Nicolas le 6 décembre chez les enfants et ados. Le saint homme ouvre son grand livre pour vérifier si l'enfant a été sage au cours de l'année. Si la réponse est oui, il a droit aux cadeaux et si la réponse est non c'est le père fouettard qui s'en charge d'appliquer la sanction méritée. Étant un petite fille plutôt sage et peu agitée - sans vouloir trop me vanter - j'imaginai la punition surtout à l’égard de mes grands frères et j'aurais certainement avec beaucoup de joie - que dis-je : volupté - assisté à leur châtiment sous forme d'une belle déculottée devant mes yeux. Car comme beaucoup de petites filles j'étais bien curieuse pour espionner la différence entre filles et garçons et autre la thématique de la correction j'avais déjà bien compris que le déculottage permet de poser le regard là où d'habitude il ne peut pas se poser. Cette curiosité ne m'a pas quittée.

Devenue ado, j'ai pris les choses en main pour mieux explorer cette différence. Adoptant une attitude quelque peu provocante envers les princes charmant en faisant de jeans très moulants et jupes très courtes mes meilleurs allies. Voila donc en attendant le Saint Nicolas cette année-là, j'ai eu pour la première fois de ma vie vraiment l'impression de me trouver mentionnée pour écarts de comportement dans le grand livre. Et j'ai pris pleinement conscience, ce que cela implique réellement de se faire réprimander devant sa famille. De voir faire surface tous ces petits trucs que l'on garde précieusement pour soi et dont l'on n'est pas vraiment très fière : Comme la vilaine main, mais aussi toutes ces situations où l'on permet sous prétexte d'inattention aux garçons des aperçues des plus indiscrètes de son anatomie. N'en parlons pas du fait d’encourager par un comportement invitant son prince charmant de glisser sa main dans la culotte de la fille.

Et bien que mes parents n'aient jamais eu un mot déplacé à mon égard pour mes tentatives de découvrir comment perpétuer ce monde, ils trouvaient cela plutôt normal et de mon âge (longues discussions et aide active sur la contraception y compris), je ne me sentais pas à l'aise de voir quelqu'un déballer devant eux ma vie... privée.

La poésie du père fouettard va encore plus loin. Car une fois les péchés énumérés, s'ensuit leur digne sanction. Veut dire de devoir baisser son jeans et sa culotte « devant tout le monde ». Non pas pour séduire un éventuel prince charmant, mais pour expier, les fesses en l'air, ses fautes par une bonne fessée publique. Ayant suivi la logique de cette tradition jusque là, je me sentais fort gênée, bien que tout se déroulât dans ma fantaisie, de m'imaginer de recevoir une claquante fessée sur mon derrière tout nu de la part d'un homme que je ne connaissais pas et ceci par dessus du marché devant ma famille. Je précise que ma honte concernait moins le fait de me retrouver fautive punie, mais plutôt que quelqu'un puisse se rendre compte à quel point la situation me procurait d'intenses émotions. J'ai donc « délocalisé » mes fantaisies dans un cadre plus intime où les choses pouvaient se passer en toute tranquillité entre le père fouettard et moi. Je n'ai eu aucun mal pour me choisir un modèle de ce personnage dans mon entourage. Et j'étais plutôt difficile. De préférence de séduisants papas de mes princes charmants ou copines. Ou encore des amis beau parleurs de mon Papa. Mon plaisir principal, après avoir été grondée, consistait à imaginer cet acte clef, de devoir baisser mon jeans et ma culotte pour présenter mon postérieur tout nu. De me trouver sous le regard d'un homme qui m'attirait physiquement, mais qui déjà par la différence d'âge rentrait dans une catégorie « interdite ».

Si on lit attentivement la théorie de la séduction on se rend vite compte de sa subtilité. En fait, celle qui est censée d'être séduite se trouve nullement dans une situation de passivité à laquelle elle apprend à prendre plaisir. Bien au contraire ! Ce qui crée le besoin de punition c'est la partie active, qu'elle soit imaginée ou réelle, cet acte de séduction dont on peut constater l'effet et la réussite sur autrui, veut dire le monsieur en question. Au niveau de notre sujet cela veut dire pratiquement de voir le monsieur s'énerver, ce qui est interprété comme un acte d'excitation de sa part. De le faire perdre son calme, veut dire de nous menacer de sanctions si on n’arrête pas nos caprices. Et finalement de le voir succomber à notre tentative de séduction. De nous ordonner à voix ferme (le pauvre, il n'en peut plus) de nous déculotter. Sentir sa respiration augmenter dans la mesure que baisse notre fameux jeans, sentir sa fascination devant notre petite culotte, sentir son envie de la voir baisser aussi. Apprendre sur ses préférences comme la culotte blanche petit bateau en coton, sa désapprobation devant un horrible string qui semble presque une raison pour une punition encore plus sévère. Vérifier la propreté de la petite culotte. Adepte de l'épilation intégrale, du maillot brésilien ou de la forêt vierge. Voila un monsieur qui se dévoile par sa respiration, par ses mouvements et gestes, par son silence, par ses mots, par sa maîtrise de soi. Le tout prouvant que notre séduction active est de plus concluante. Et pour rester dans un registre de plus sensuel, rien ne vaut - en écoutant la peau de mes fesses - une solide main masculine qui sait m'imposer enfin - après tant de travail préparatif – une belle cadence, joliment sonore. Hein oui, l'oreille aussi cherche son plaisir. Rencontre d'une sensualité brûlante, ardente dans laquelle se mesurent la main du monsieur et le derrière bien rembourré de la dame. Ô comme j'aime dans cette situation, sentir la virilité à vif du monsieur. Sentir que mes sautillements sur ses genoux entretiennent l'éternel masculin. Et soyons clairs, j'adore quand dans pareille situation c'est mon partenaire qui se « mouille le slip ». La théorie de la séduction, pauvre dame victime, car elle n'arrive pas à cerner ce que lui arrive ? Enfin il y en a aussi qui croient au père Noël … au pardon … au père fouettard !

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !















Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire