vendredi 20 décembre 2013

447 Liens de discipline domestique (93 ème édition)

Question existentialiste !


Une petite histoire toute mignonne ! Je ne dirais pas que ce qui se passe dans ce clip est typiquement allemand. Bien que nous y trouvions quelques éléments de l'humour, de la légèreté de l'être et de l'innocence des mœurs qui me rappelle la partie de mon pays où j'ai grandie. Pour ma part j'aime beaucoup embêter mon chéri, de le mettre dans l’embarras dans des situations publiques en jouant sur sa pudicité. Tous les prétextes sont bons : soirées chez des amis ou en famille, essayage dans les magasins, au restaurant et même en pleine rue. Justement en mentionnant que j'ai oublié ma culotte ou encore qu'il faut marcher plus doucement car je me suis mise un petit bijoux intime. Avec un pic d'activité chez nous à la maison où je sais me comporter de manière particulièrement redoutable quand il y a du monde. Alors oui, cette petite histoire dans un contexte devant personnes que je connais très bien, me paraît faisable et je prend d'ailleurs bonne note pour les fêtes de fin d'année.

Chéri au cas où tu regardes mon blog prépare toi à une surprise !

Il y a quelque part pour un observateur distrait une tendance exhibitionniste chez moi. Seulement elle s'active uniquement en présence de mon chéri, tandis que dans d'autres contextes je reste sage comme une image. Souriante, agréable, mais inaccessible aussi. Alors improbable au maximum que je monte sur le fauteuil d'un monsieur que je connais à peine. Peut-être cela aurait été possible quand j'étais encore célibataire devant un charmant coup de cœur en mal de se décider. Car certains hommes, il faut bien les pousser parfois pour arriver à ses fins.

Bon, je ne saurais dire la réaction de mon chéri pour un tel coup autour de la culotte oubliée lors d'une soirée chez nous. Je pense qu'il le prendrait du moins en apparence avec beaucoup d'humour. Grand fan du film Laurence d’Arabie en déclamant :

J'ai pas la vie facile avec toi, isabelle. Heureusement ma gêne... ne concerne que moi !

Pour se mettre ainsi tout ceux et celles qui rigolent de bon cœur dans son camps. Il serait également possible qu'il m’enverrait au coin devant tout le monde comme il a déjà fait pour se venger d'un des mes affronts. Bref cela bouge chez nous sans que nous rentrions dans un registre couples libres avec soirée ouverte à tout. Nous préférons le bon enfant. Ou soyons plus clairs encore : nous faisons partie de ceux qui retombons lors de nos fêtes dans une joyeuse ambiance d'ados qui ne se prennent pas la tête.

Toutefois, prétexte idiot ou pas, vu la délicatesse de la situation et les aperçus indiscrets qu'elle apporte, l'inconscient de mon chéri va vite livrer la formidable preuve qu'il sait facilement emporter sur sa raison. Et cela  l’énerve, l’énerve... En gros un véritable disposition polymorphe qui une fois stimulée va lui faire découvrir de nouveaux épices. Voila pourquoi j'adore les polymorphes. Par contre je me verrais mal de me lancer dans ce spectacle avec un amorphe comme dans ce clip, avachi dans son fauteuil et engourdi par la bière...



Rien à voir avec notre sujet et plutôt une distraction pour des messieurs que j'appelle nostalgiques d'une image de la « femme avec un grand F » d'un autre âge. Je trouve envoûtante l'atmosphère de ce clip, mais il y a quand même une question qui se pose:

Où trouve-t-on de telles femmes de ménage ?

Et notamment habillées d'une manière aussi provocante en commençant par ses hauts talons. Voila la magie de ce petit film, sorte de conte de fée pour certains grands garçons, peut-être un peu timides. Ceux qui ne vont pas dans des clubs par exemple de « danse de table » pour se distraire. Ceux qui rêvent. Ceux qui aiment espionner les filles. Par le trou de la serrure, par une porte entrouverte, par un rideau transparents. Notons l'air du temps qui prohibe de montrer les poils du pubis et pour faciliter l'autocensure il paraît que l'on recourrait au rasage intégral chez les filles. On m'en a parlée concernant certaines magazines français aussi , comme pour Paris Hollywood par exemple. Contrairement aux coutumes de mon pays qui permettait de montrer toute forme de nudité, mais en mettant en avant un bien épais rempart naturel. Parfois retouché de manière grossière qui donne l'impression de véritables fourrures.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !

















2 commentaires:

  1. Bonsoir Isabelle !

    Votre récit m'a rappelé deux petites choses, La première concerne notre domaine onirique personnel. L'anecdote de l'absence de sous-vêtement
    pourrait être comparé au rêve désagréable d'être aux toilettes au vu et au su de toutes les personnes autour de soi. Comme si l'on était dans une cage de verre. Une sorte d'"exhibisme involontaire". La peur de dévoiler ses sentiments profondéments enfouis dans son subconscient, d'après certaines théories de spécialistes sur la question. A discuter.
    La seconde remarque est plus spontanée. Les deux dernières phrases de votre récit m'on fait penser à un titre de livre: "La Vénus à la fourrure". Curieux, non ?
    Bon WE à vous, Isabelle. Mac-Miche.

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  2. J'aime beaucoup votre associations sur les sous-vêtements, Monsieur Mac-Miche. Cela ne manque pas d'originalité. L’absence de culotte me rappelle une lecture de jeunesse, Max Frisch, un écrivain suisse qui a dit concernant son enfance: Par peur de Dieu je suis allé avec le maillot de bain dans la baignoire. Ce qui semble dire selon moi: Pour échapper au regard de Dieu sur ma nudité ! La venus à la fourrure me paraît plus facile à comprendre, ce fameux déplacement de poils du pubis, élément hautement fétichiste !

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