Question
existentialiste !
Une petite histoire toute mignonne !
Je ne dirais pas que ce qui se passe dans ce clip est typiquement
allemand. Bien que nous y trouvions quelques éléments de l'humour,
de la légèreté de l'être et de l'innocence des mœurs qui me
rappelle la partie de mon pays où j'ai grandie. Pour ma part j'aime
beaucoup embêter mon chéri, de le mettre dans l’embarras dans des
situations publiques en jouant sur sa pudicité. Tous les prétextes
sont bons : soirées chez des amis ou en famille, essayage dans
les magasins, au restaurant et même en pleine rue. Justement en
mentionnant que j'ai oublié ma culotte ou encore qu'il faut marcher
plus doucement car je me suis mise un petit bijoux intime. Avec un
pic d'activité chez nous à la maison où je sais me comporter de
manière particulièrement redoutable quand il y a du monde. Alors
oui, cette petite histoire dans un contexte devant personnes que je
connais très bien, me paraît faisable et je prend d'ailleurs bonne
note pour les fêtes de fin d'année.
Chéri
au cas où tu regardes mon blog prépare toi à une surprise !
Il y a quelque part pour un observateur
distrait une tendance exhibitionniste chez moi. Seulement elle
s'active uniquement en présence de mon chéri, tandis que dans
d'autres contextes je reste sage comme une image. Souriante,
agréable, mais inaccessible aussi. Alors improbable au maximum que
je monte sur le fauteuil d'un monsieur que je connais à peine.
Peut-être cela aurait été possible quand j'étais encore
célibataire devant un charmant coup de cœur en mal de se décider.
Car certains hommes, il faut bien les pousser parfois pour arriver à
ses fins.
Bon, je ne saurais dire la réaction de
mon chéri pour un tel coup autour de la culotte oubliée lors d'une
soirée chez nous. Je pense qu'il le prendrait du moins en apparence
avec beaucoup d'humour. Grand fan du film Laurence d’Arabie en
déclamant :
J'ai pas la
vie facile avec toi, isabelle. Heureusement ma gêne... ne concerne
que moi !
Pour se mettre ainsi tout ceux et
celles qui rigolent de bon cœur dans son camps. Il serait également
possible qu'il m’enverrait au coin devant tout le monde comme il a
déjà fait pour se venger d'un des mes affronts. Bref cela bouge
chez nous sans que nous rentrions dans un registre couples libres
avec soirée ouverte à tout. Nous préférons le bon enfant. Ou
soyons plus clairs encore : nous faisons partie de ceux qui
retombons lors de nos fêtes dans une joyeuse ambiance d'ados qui ne
se prennent pas la tête.
Toutefois, prétexte idiot ou pas, vu
la délicatesse de la situation et les aperçus indiscrets qu'elle
apporte, l'inconscient de mon chéri va vite livrer la formidable
preuve qu'il sait facilement emporter sur sa raison. Et cela
l’énerve, l’énerve... En gros un véritable disposition
polymorphe qui une fois stimulée va lui faire découvrir de nouveaux
épices. Voila pourquoi j'adore les polymorphes. Par contre je me
verrais mal de me lancer dans ce spectacle avec un amorphe comme dans
ce clip, avachi dans son fauteuil et engourdi par la bière...
Rien à voir avec notre sujet et plutôt
une distraction pour des messieurs que j'appelle nostalgiques d'une
image de la « femme avec un grand F » d'un autre âge. Je
trouve envoûtante l'atmosphère de ce clip, mais il y a quand même
une question qui se pose:
Où
trouve-t-on de telles femmes de ménage ?
Et notamment habillées d'une manière
aussi provocante en commençant par ses hauts talons. Voila la magie
de ce petit film, sorte de conte de fée pour certains grands
garçons, peut-être un peu timides. Ceux qui ne vont pas dans des
clubs par exemple de « danse
de table » pour se distraire. Ceux qui rêvent. Ceux qui
aiment espionner les filles. Par le trou de la serrure, par une porte
entrouverte, par un rideau transparents. Notons l'air du temps qui
prohibe de montrer les poils du pubis et pour faciliter l'autocensure
il paraît que l'on recourrait au rasage intégral chez les filles.
On m'en a parlée concernant certaines magazines français aussi ,
comme pour Paris
Hollywood par exemple. Contrairement aux coutumes de mon pays qui
permettait de montrer toute forme de nudité, mais en mettant en
avant un bien épais rempart naturel. Parfois retouché de manière
grossière qui donne l'impression de véritables fourrures.
Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !
Bonsoir Isabelle !
RépondreSupprimerVotre récit m'a rappelé deux petites choses, La première concerne notre domaine onirique personnel. L'anecdote de l'absence de sous-vêtement
pourrait être comparé au rêve désagréable d'être aux toilettes au vu et au su de toutes les personnes autour de soi. Comme si l'on était dans une cage de verre. Une sorte d'"exhibisme involontaire". La peur de dévoiler ses sentiments profondéments enfouis dans son subconscient, d'après certaines théories de spécialistes sur la question. A discuter.
La seconde remarque est plus spontanée. Les deux dernières phrases de votre récit m'on fait penser à un titre de livre: "La Vénus à la fourrure". Curieux, non ?
Bon WE à vous, Isabelle. Mac-Miche.
J'aime beaucoup votre associations sur les sous-vêtements, Monsieur Mac-Miche. Cela ne manque pas d'originalité. L’absence de culotte me rappelle une lecture de jeunesse, Max Frisch, un écrivain suisse qui a dit concernant son enfance: Par peur de Dieu je suis allé avec le maillot de bain dans la baignoire. Ce qui semble dire selon moi: Pour échapper au regard de Dieu sur ma nudité ! La venus à la fourrure me paraît plus facile à comprendre, ce fameux déplacement de poils du pubis, élément hautement fétichiste !
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