Un
faible pour la discipline... .
Il fut un temps où on disait qu'un
garçons ne devrait pas pleurer. En se montrant beaucoup moins
exigeant envers les filles. Enfin, depuis les choses ont changées.
Pleurer est devenu presque malfamé pour tout le monde. Pour ma part
pleureur un bon coup après la fessée avec la culotte baissée et le
postérieur tout rouge, constitue un moment fort de cette pratique.
Notons que mes pleurs se distinguent des cris de rage pendant l'acte
quand le chemin vers la contrition semble encore loin. Bref, appelons
cela du stress
relief ou comme on veut, fait est que pour moi c'est -
avec le recul - une vraie séance de bien-être qui me donne une
pêche d'enfer pendant des jours. Mais ne cherchons pas l'effet
bénéfique uniquement dans les habitudes claquantes. Pour arriver à
pleureur comme il faut, l'ingrédient primordial pour moi c'est la
tendresse. De me blottir dans les bras de mon chéri pour être
admise à nouveau dans le cercle des filles sages. Voila la grande
différence pour moi entre la fessée punitive et la fessée ludique.
L'une aspire la tendresse et l'autre des galipettes...
Comme
dirais mon homme, une
belle couleur qui va si bien à tes fesses isabelle.
Mais oui, il a la belle place. D'abord de celui qui applique, puis de
celui qui se rince l’œil. Car n'oublions pas que chez beaucoup de
personnes le plaisir de regarder l’œuvre de leur main procure
outre un plaisir émoustillant aussi des satisfactions de manière
purement esthétique. Non, je ne plaisante pas et je soupçonne fort
mon chéri de me rajouter parfois une extra-ration de claques pour
parfaire le teint de mon postérieur. Et même moi quand je me
regarde plus tard dans la glace, je ne puis m’empêcher d'éprouver
un sentiment de travail bien fait. Idem pour le martinet ou la canne
qui laissent chacun à sa manière des jolies stries. Outre
l'esthétisme, mon homme aime beaucoup aussi les aspects quelque peu
burlesque d'une bonne correction. Avec un faible pour ce qu'il
appelle la danse de Saint Guy. Sorte d’enchaînement de mouvements
non-réfléchis et parfois même involontaires pour soulager une
sacré brûlure dans mes fesses. Ce n'est pas systématique que je me
déhanche de cette façon si grotesque, car j'ai d'autres moyens en
réserve pour m'apaiser le derrière. Comme écarter mes jambes et de
me pencher bien en avant pour me masser lentement ma peau bien
tannée. Et à vrai dire je m'en tape pas mal que je me dévoile dans
les moindres détails de mon anatomie. D'ailleurs, hors effet pour
monter la tension dans un récit, je doute que les phénomènes de
honte concernent vraiment une personne en train de recevoir une bonne
correction. Même s'il y a risque de se faire surprendre. Dès que le
mal aux fesses commence à monter, le monde d’extérieur n'existe
plus. Je ne saurais dire s'il s'agit d'un phénomène de subspace que
pour ma part j'associe plutôt à une psychose artificielle qui
coupe le contact avec le monde extérieur par un puissant effet
d'endorphines. Chez moi, pas d'endorphines. Seulement une sensation
de douleur désagréable, car pour que le corps fabriques des
substances pas possibles, il faut un travail de longue halène.
Registre qui m’intéresse peu, car rien ne saurais m'ennuyer plus
que des séances interminables. Nous avons un faible pour le court et
fulgurant, longueur marche de Radetzky (trois minutes et quelque) et
déjà un boléro, même en version fessée ludique, ne correspond
pas vraiment à notre univers. Alors oui, chez nous cela claque fort,
c'est la correction qui résonne et selon les jours cela ressemble
fort à ce que montre la petite dame sur la photo. Danse de Saint Guy
y compris.
Incontournable cette semaine ce post
d'Amandine. Il m'évoque subjectivement (et là je m'éloigne du
texte d'Amandine) une citation attribuée à la danoise Dagmar
Rasmussen qui dit qu’elle aime plus la situation qui amène à la
fessée et ce qui se passe après, mais nettement moins les quelques
minutes se trouvant entre les deux ! Je me retrouve trop bien
dans cette remarque. Je pense personnellement qu’elle correspond
mieux à certaines réalités féminines que l’approche qui postule
systématiquement une conversion de la douleur en plaisir physique
sur le champ. Alors si ce dernier postulat était vrai, sommes nous
encore dans les phénomènes de masochisme ou ne serions nous pas
dans des phénomènes névrotiques de conversion ? Puis indice
important sur la psychologie de certaines dames dont moi : …
les quelques minutes ! J'ajoute également, sans connaître
quoique ce soit aux rencontres par le net, que dans la discipline
domestique un « excès de force » risque de mettre en
péril définitivement un couple, car justement nous ne sommes pas
dans un jeu épisodique, mais dans le durable. Donc l'idée de passer
sa vie avec une personne abusive, j'ai presque envie de dire brutale,
ne pardonne pas. A méditer.
Je
vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !
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