Secrétaire
très particulière
Extrait de : Californication
(saison 1 ; épisode 3)
J'ai eu depuis des années l'envie de
mettre en mots ce que cette petite scène m'évoque, d'en faire une
adaptation très libre. Je me retrouve bien dans l'attitude de la
jeune dame quand il s'agit de porter un café à mon chéri qui
travaille à la maison dans son bureau. Alors d'expérience je peux
confirmer que des telles secrétaires existent (la preuve, moi!),
mais il faut regarder le contexte. De là en trouver une vraie
secrétaire qui se prend de manière aussi ostensible avec son
patron, il vaut mieux se pencher sur un registre de films, produits
pour activité manuelle. Sinon, dans la vie de tous les jours, je ne
vois pas trop. Ceci dit, en balade maintenant, pour suivre les
mésaventures de monsieur 183 avant d'être consolé par une
secrétaire très particulière.
J'ai envie de
te donner une fessée, isabelle !
Mon homme m'a avoué qu'il y a des
jours quand il lui tarde que je m'écarte du bon chemin pour pouvoir
me punir. Hein oui, il n'est pas un éducateur parfait, gardant son
calme en tout genre de circonstances. Comme tout le monde, il est
parfois victime de fortes pulsions qui réclament leur dû. Et moi je
suis ravie de cette petite touche humaine, de cette faiblesse pour...
mes fesses qui dépasse sa raison. Toutefois ces envies subites ne le
hantent pas toujours sans une bonne une raison. Par exemple quand il
sort de son bureau pour aller au coin pour grands garçons et il me
trouve au salon, devant la verrière, sur mon vélo d'appartement, en
pédalant des toutes mes forces. Seulement vêtue d'un string et d'un
soutien-gorge de sport. Cette activité a un peu le même effet que
le coin sur moi. Cela m'inspire facilement pour écrire et en
profitant de notre belle vue, je réfléchis sur mon sujet du jour.
Fait est que son regard va être capté
par mon derrière en mouvement, situation à laquelle certains hommes
semblent particulièrement sensibles. Alors mon vaillant chéri,
encore quelques secondes auparavant en pleine concentration pour son
taf, se trouve devant ce qu'il appelle parfois une manœuvre déloyale
pour le déconcentrer.
Tu peux pas te
mettre ton short de cycliste, isabelle ?
Pourquoi
mon chéri ? Il n'y a que toi pour me voir !
J'ai gardé en couple mes habitudes
quand j'étais encore célibataire. Je suis chez moi et je ne vais
pas me gêner, tiens. Et la présence de mon homme ne me dérange pas
du tout. Donc il se peut également qu'il me trouve toute nue sur le
tapis en me mettant de la crème partout , partout. J'insiste
que je ne me mette vraiment que de la crème sans profiter pour un
petit interlude solitaire. Loin de moi de me vautrer pour me passer
un appareil de massage dans l'entrejambe par exemple (bien que le
fait en soi ne m'incommode pas). Pour dire que ma satisfaction est de
nature purement narcissique. Chaque chose en son temps.
Arrête de te
tripoter, isabelle !
Mais
chéri, je me fais la peau toute douce pour toi !
D'autres fois, je suis encore en train
de me préparer. J'ai déjà fait le choix de mon chemisier ou petit
pull du jour, en passant l'aspirateur sans avoir tranchée pour une
jupe. Alors oui je suis encore en bas et porte-jarretelles et bien
évidement cela interpelle mon homme de me voir ainsi penchée ou à
quatre pattes pour combattre la poussière dans le moindre recoin.
Comment tu
veux que je me concentre, isabelle ?
Le
fais-tu exprès de venir à chaque fois que tu entends l'aspirateur ?
Ne tournons pas autour du pot. Monsieur
a envie de moi, très envie. Notamment après certains « réveils
triomphants » sans suite matinale ». Non seulement, parce
qu'il faut préparer la petite pour l'école. Non, Monsieur est très
sérieux dans son travail. Bien que cela se passe à la maison. Pas
de petits câlins alors ces jours-là au lit le matin. Et là je
parle du temps avant notre petite! Nous prenons le petit déjeuner
ensembles et il disparaît pour bosser. A vrai dire, il y a sûrement
un lien entre mes activités matinaux et ses réveils triomphants. Et
il n'a pas vraiment tort mon chéri de me constater des attitudes
particulièrement aguichantes. C'est compréhensible, c'est humain.
J'ai envie de tripoter le gros joujou qui m'est passé devant le nez.
Même sans contrepartie quand je sais que mon chéri croule sous le
travail. Quoique j'y fasse, ces jours-là c'est ceinture, parfois
littéralement quand je me montre trop insistante. Pas une qui sert à
corriger mes erreurs de comportement, mais une qui empêche mes
mauvaises habitudes. Et inutile de dire que la poésie du prince
charmant qui raisonne ainsi sa vilaine princesse me convient autant
que l'éducateur intraitable qui m'impose un dispositif qui permet
efficacement d’apprendre à différer ses désirs et pulsions
charnels. Le plaisir ne sera que plus grand le soir. Il existe
également l'alternative que mon chéri m'annonce une journée
« martinet à table ». Ouh là, déjà sa façon de me
l'annoncer me procure la chair de poule. Pas étonnant que je fasse
une fixation sur cet instrument. Et il m'arrive de pousser la
plaisanterie loin en passant de manière sensuelle ma langue le long
du manche.
Mets pas du
rouge à lèvres partout, isabelle. Je veux du respects pour les
instruments !
Quand il me dit un truc aussi ridicule,
je me mets en garde-à-vous en claquant mes talons. Fallait pas me
chercher. Notons que le tout se passe dans une ambiance joyeuse.
Certes j'ai l'habitude de bonnes corrections pour raisons valables et
qui font mal. Mais je n'ai pas pour autant peur de taquiner mon
chéri. Mes fesses sont résistantes et ont la mémoire courte.
La fascination du martinet opère aussi
sur mon homme. Il m'a avoué que la première chose le matin, en
s'installant sur son lieu de travail, c'est d'ouvrir le tiroir de son
bureau pour regarder notre martinet. Bien usé par de nombreuses
corrections. Nous avons parfois la nostalgie tous les deux du bon
vieux temps quand la discipline restait accrochée bien visiblement au
mur (avant l'arrivée de notre petite ; un enfant cela change la
vie !) comme mise en garde et pour afficher l'esprit régnant
chez nous.
Il n'y a pas
de honte de recevoir encore la fessée à l'âge adulte quand besoin
y est !
En principe non. Mais pour cela il faudra une reconnaissance sociale du besoin de punition. Comprendre qu'il n' y a pas que les récréatifs qui se languissent de se faire claquer le popotin. Comprendre aussi qu'il ne s'agit nullement de maltraiter sa dame. Et peut-être viendra un jour que les mœurs permettent que la fessée fasse sa sortie du placard pour montrer clairement à son entourage : Voila comme cela se passe chez nous quand je ne suis pas sage. Style :
Tu viens faire
les boutiques, isabelle ?
Heuh
non, j'attends ma correction au martinet !
Alors bon
courage pour tes fesses. Tu me raconteras ça demain !
Je reviens à mon chéri. Il veut
bosser et sans le moindre doute sans la tentation d’Ève serait-il
en train de bosser sans faille. Mais hélas ses pulsions lui jouent
un sale tour. Difficile de les différer et autant plus difficile
quand on tombe sur sa femme en petite tenue. Pourtant je lui avait
proposé à plusieurs reprises des séances régulières de
maintenance de mon popotin pour me rappeler qui porte le pantalon à
la maison. Hélas cela contredit son éthique d'éducateur. Le pauvre
se trouve coincé entre une envie urgente et son intégrité de ne
pas punir sans faute de ma part. Il n'a pas envie non plus de se
récompenser par une petite séance récréative sans avoir fini son
travail. Alors il fait le fier, il essaye de différer et il s’énerve
encore plus. Et la tension devient de plus en plus palpable.
Pour ma part j'ai de la compassion de
voir mon pauvre chéri si affreusement tendu. J'aurais presque envie
pour afficher un comportement « mériterait bien une »
pendant les courses entre midi et deux en me baissant un peu
maladroitement au magasin pour dévoiler le haut de mes bas et mes
jarretelles sans aller plus loin. Pour bien comprendre cette
situation, il ne s'agit pas de sacrifier les excellents résultats de
mon éducation pour me faire punir. La provocation se passerait sur
un terrain de fautes minimes et d'inattentions intentionnelles. Mais
le tout restera dans un registre de passer du faux pour du vrai.
Voila tout cela pour dire que le besoin de punir pour de bon peut
devenir aussi harcelant que le besoin de punition. Puis quand le
besoin de punir essaye de chasser, remplacer ou masquer l'envie de
sexualité, cela promet des corrections particulièrement ardentes.
Il vaut mieux attendre que l'orage se calme. Ce qui arrive fort
heureusement assez rapidement avec mon chéri. Car je me tiens sage,
très sage quand il est nerveux. Pendant les courses j'affiche un
comportement exemplaire et je ne pousse pas mon vice naturel au point
de me parer de mon uniforme de collégienne. Je n'ai plus 25 ans.
Dans des telles conditions la séance de travail de l'après-midi de
mon homme est fructueuse. Je le vois quand il me demande à une
certaine heure de lui porter un café. Et c'est le cas de le dire que
je saute sur l'occasion. Nous voilà au cœur du petit clip en haut
de ce post avec dialogues variables. Concert de copieuses claques qui
font du bien à monsieur et à madame. Inutile de dire que à un
moment ou un autre, Monsieur s'excuse de son emportement de la
matinée et ainsi finissons-nous la soirée en beauté. Voila pour
dire que la DD n'est pas forcement un jeu de prétextes. Il y a le
travail (d'éducation) et le loisir. Il faut bien distinguer les
registres.
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