Ce
n'est pas gagné d'avance …
… à moins de recourir à la ruse
féminine. Je pense que chaque dame dispose de sa façon
particulière, bien à elle. Toutefois il y a des petits trucs qui me
semblent une clef quasi universelle pour que notre chéri nous parle
de ses fantasmes et rêveries frissonnantes. De son vécu aussi. Non
pas de celui concernant d'autres dames - qu'il le garde soigneusement
pour lui - mais de celui qui inspirait, quand il était ado, ses
activités manuelles sous la couette. Et les inspire encore. Ces
petits détails de rien du tout, parfois vestimentaires ou dans la
présentation d'une dame qui lui font tilt. Quand on est curieuse
comme moi, rien de mieux que des jolies confidences pour me rendre
encore plus pétillante que d'habitude. Le but ? Le même que
celui de la discipline domestique, un couple heureux et uni sans que
cela implique pour moi du fusionnel.
Je viens de tomber sur
cet article qui parle de la méthode de la
psychologue Sarah White pour faire parler les hommes de leurs
sentiments. Elle se déshabille devant ses patients au fur et à
mesure que le monsieur se découvre. Je cite :
"L'objectif
est de montrer aux patients que je n'ai rien à cacher, pour les
encourager à être plus honnêtes. Pour les hommes, voir une femme
nue peut vraiment aider à se concentrer, à regarder profondément
en eux-mêmes et à dire ouvertement leur opinion."
Selon mes expériences personnelles je
doute de l’efficacité de cette méthode pour qu'un monsieur ait
envie de confier ses sentiments. Enfin, je ne suis pas une
psychologue. Par contre, encore selon mes expériences personnelles,
cela marche à la merveille pour délier la langue d'un monsieur pour
lui faire parler de ce qui le titille en dessous de sa ceinture. Je
me souviens vers le début des années 90, quand en Allemagne
apparaissaient timidement les premiers
cours de déshabillage avec une publicité de plus
simpliste : Strippen lernen (apprendre le strip-tease). C'était
une gentille dame du double de mon âge avec laquelle j'avais
sympathisé qui m'en a parlée. Contrairement à ce que l'on pourrait
imaginer ces cours s'adressent à madame tout le monde. Chacune
trouve sa place, peu importe son physique et peu importe son âge.
Voila qui donne une ambiance agréable et détendue. Mais ne nous leurrons pas. Un sens de
rythme n'est pas donné à tous le monde et les mouvements fluides et
gracieux sont parfois le fruit d'un dur labeur préalable pendant
l'enfance dans les cours de danse classique. Il est un atout de se
sentir bien dans son corps. L'imagination également est
indispensable et aide beaucoup pour se laisser aller loin dans la
suggestion. Et un visage expressif, car ce truc vit paradoxalement du
contact des yeux, un sens théâtral et un certain savoir pour se
mettre en scène améliorent considérablement le résultat final.
Outre travailler sa souplesse, s'impose aussi une petite visite au
zoo pour observer le félins et d'en prendre bonne note.
Venant déjà de la danse, je me suis
trouvée dans mon élément. Quand la prof nous a parlé des
préparations du corps, se raser les jambes, aisselle et
éventuellement aussi la zone bikini comme on dit en allemand, il y
avait pas mal de rires dans la salle, car en ces temps-là, s’épiler
constituait encore une sorte de tabou dans quasiment tous les
milieux. Bien évidement avant de faire un spectacle pour mon prince
charmant du moment, je passais toute une journée de préparation.
Quant à mon entrejambe, je gardai un triangle impeccable, façon
gazon anglais. Parfois aussi je me montrai beaucoup plus audacieuse
pour l'époque. N'oublions pas non plus, pour laisser
un souvenir impérissable chez les monsieur, de se passer un huile de
corps avec effet brillant et qui sent bon et dont les mouvements de
danse diffusent agréablement l'odeur dans toute la pièce. Très
important aussi de choisir des vêtements qui glissent facilement,
comme des vrais bas et non les auto fixant. Au fil de quelques année
j'ai pu considérablement améliorer ma technique.
Par ce fait j’étais au « top
de mon art » quand je me suis mise en couple avec mon chéri.
Sachant son faible pour ma tenue de travail avec
mon look de parfaite secrétaire, (notons l'effet
torride d'enlever ses lunettes lors d'une séance de déshabillage !),
je ne me suis pas embêtée pour créer une ambiance feutrée avec
lumières rouges et bougies un peu partout dans la pièce. J'ai donc
profité, un jours de mes vacances pour me glisser dans le bureau de
mon homme à un moment de la journée où l'exposition naturelle
était favorable à mon entreprise. Il a fait des grands yeux, style
surprise réussi, (car je lui ai fait vraiment plaisir), pendant que
j'ai mis un peu de musique adapté. Sachant mon chéri
confortablement installé derrière son bureau, j'ai pris mon temps
pour m'appliquer avec soin et on ne négligeant aucun détail. Bref,
ce fut vraiment un événement inoubliable, selon les dires de mon
chéri. Par la suite, je lui ai demandé de me parler des ces
fantasmes pendant mes petites performances maison. J'avais envie
qu'il se laisse aller à fond et en ajoutant quelques éléments de
lap
j'ai bien réussi. Mon chéri, farouche au début, a pris ainsi
habitude de me confesser une multitude de jolie rêveries. Je trouve
que c'est très important dans un couple. J'ai pu comprendre ce qui
le travaille, ce qui le titille, ce qui les stimule et ainsi de
suite.
Bref en 15 ans de vie commune, je n'ai
découvert rien de bien méchant comme fantasmes, bien qu'ils soient
parfois délirantes, parfois rigolotes.Mais je pense tout dépend du seuil de
tolérance personnelle à ce niveau. Par exemple j'ai beaucoup de
facilité pour vouloir surprendre avec des tenues y compris fétichistes qui
flattent mon narcissisme. Style craquantes robes en vinyle, bustiers
à lacets, sans toutefois vouloir aborder la tenue du plongeur et les
(très dangereux) jeux de privation de respiration. Et loin de moi
les jeux de caves sombres ou les endroits pour se montrer plus ou
moins dévêtu, pour draguer en couple, voir plus si affinités.
Pour finir, nous avons également instaurés un rituel pour délier
ma langue, s’apparentant plutôt à une cérémonie de confession.
J'en parlerai une autre fois.
Bonjour Isabelle !
RépondreSupprimerLes Américains inventent toujours des concepts originaux et ils restent les rois dans ce domaine. Cette jeune psychologue utilise ce que j'apellerais une méthode d' "hypnose sensuelle" (rires) qui "plonge" le sujet , masculin en majorité, dans une dépendence ,par le sens visuel, qui reste propice aux confidences très intimes. A savoir si c'est très efficace, cela est une autre histoire. Et ce d'autant que les comptes-rendus médicaux sont sauvegardés par le sempiternel... secret médical !! Mais tant mieux si cette méthode peut résoudre les conflits et autres problèmes. "Peut importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse!" dit-on. Dans ce cas...
Merci à vous, Isabelle. Respectueusement. Mac-Miche.
Merci Monsieur Mac-Miche pour ce point de vue d'homme. Bien évidement, je me verrais mal de faire des confidences à un monsieur qui se déshabille devant une webcam ou dans son cabinet. Bien au contraire -rire- je me méfierais beaucoup en pensant :Qu'est-ce qu'il me veut celui-la? (Excusez-moi pour avez réussi à me procurer un fou-rire.) Ceci dit je prend bonne note de l'idée de la dépendance visuelle. Il me semble que vous soyez dans le vrai...
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