Petite
tentative d'un récit (feuilleton peut-être ; tout dépend du
nombre de lectures !) pour ma rubrique « Fictions ». Un
couple, Éléonore et Georges-Henry qui vivent à leur façon une
relation de discipline domestique dans laquelle c'est Madame qui
impose ses idées de bonnes manières. Sans rapport avec ma propre
vie, je me laisse aller au gré de mes fantasmes et surtout au gré
des éléments apportés par le courrier que je reçois. De la
fiction sans prise de tête pour se délasser au travail (Tsss, tsss
meriterait bien une fessée, non?)ou après le travail. Retour aussi
à ma vocation première, distraire sans parler de moi !
Dans
notre couple c'est mon époux Georges-Henry qui porte les pantalons.
Littéralement ! Précision nécessaire, car sans le moindre
rapport avec le sens transposé. Dans notre quotidien c'est moi qui
les acheté pour lui, fait déjà révélateur en soi et c'est moi
aussi qui les lui baisse quand je ne suis pas satisfaite des ses
comportements.
Georges-Henry
tu me mets encore dans l'obligation de te corriger...
Couple
très uni et quelque peu nostalgique, nous avons su garder une place
pour le bon vieux temps quand les châtiments corporels étaient
encore à l'ordre du jour pour grands garçons en manque de bonnes
manières.
Il
en va de soi que son caleçon aussi est descendu aux chevilles.
Parfois c'est moi qui s'en charge, d'autres fois Georges-Henry est
appelé d'accomplir cet acte lui-même sous mon regard amusé. Je
vois bien à quel point cela le gêne et une bonne partie de mon
plaisir consiste dans le fait de me faire obéir. Il est assez
inhabituel de nos jours pour un homme de se montrer dans une telle
posture, si peu glorieuse et de se faire rappeler que le martinet
fait encore intégralement partie de sa vie. Cependant il lui arrive,
déjà déculotté pour recevoir sa correction, d'essayer de
marchander le coté impudique de sa peine.
Éléonore,
je t'en prie...
Soulignant
ses troubles et sa honte par une belle rougeur de ses joues.
Malheureusement pour lui, je reste intraitable.
Non,
nous avons déjà abordé le sujet. Jusqu'à nouvel ordre une bonne
fessée s'applique cul nu chez nous !
Et
je ne vois aucune raison pour qu'un adulte bénéficie d'un
traitement de faveur à ce niveau. Pour moi la honte fait autant
partie de la punition que la douleur.
Ce
n'est pas mon mari qui va me contredire quand je l’envoie après
son châtiment au coin pour que ces globes rouges prennent de l'air.
Cette éducation traditionnelle lui réussit bien et rien que
l'évocation d'une bonne séance de discipline stricte suffit souvent
pour le rappeler à l'ordre. Il me semble qu'il a compris son besoin
de fermeté féminine quand il le faut. Ce qui n'exclue pas la
tendresse quand il a sagement payé pour sa faute et ainsi mérité
mon pardon.
Au
début il avait un peu de mal à s'y faire. Mais ma détermination et
ma persévérance ont porté leurs fruits. Bien sur, il ne fait pas
fier quand une magistrale correction lui pend au nez et il ne se
vante pas non plus devant ses copains des méthodes que je lui
resserve. Par contre il me fait des jolies confidence sur
l'oreiller :
Merci
pour ta sévérité, Éléonore. Je t'aime.
Dernièrement
je me suis aperçue que mon mari avait de plus en plus de mal pour
rentrer dans ces pantalons. Cette prise de poids m'était
inexplicable et malgré ma surveillance de sa façon de s'alimenter
et d'intenses
séances de sport en ma présence, rien n'y fit. Puis
en vidant les poches d'une de ses veste, avant de la porter au
pressing, j'ai enfin trouvé la clef de l'énigme.
Des
bonbons !
Visiblement
mon homme se moquait ouvertement de ma bonne cuisine diététique
pour se gaver en cachette d'ignobles produits de sucrerie. Largement
de quoi pour me mettre en colère.
Ah
si j'avais eu à ce moment là Georges-Henry sous mes mains.
Malheureusement pour moi et heureusement pour lui, il était encore
au travail. Je n'ai pu m’empêcher de lui envoyer un SMS :
Chéri,
prépare tes fesses pour ce soir. J'ai à te parler sérieusement.
Bien chère Isabelle
RépondreSupprimerJe suis dans le même cas. Est ce les bonbons, dont maintenant tout le monde sait combien je suis friand, ou bien l'âge, ou bien la sédentarisation de mon travail .. mais il est certain que j'ai pris du poids. Et là il n'y a pas cinquante manière pour en perdre. Faire attention à ce que l'on mange et faire du sport. Or si, curieursement, je fais assez attention à ce que je mange - hormis les bonbons - je tire la jambe pour faire du sport et c'est surement là que le bas blesse et que la discipline pourrait m'aider pour le bonheur de mes articulations, de mon cholestérole et bien évidement de ma douce Maîtresse Femme ... qui; hélas, n'adore pas voir mes fesses rougies au coin du feu, pantalon sur les chevilles ....
Graham
Cher Graham!
RépondreSupprimerJe pense que si le fantasme de la fessée plaît tant, notamment aussi aux personnes qui ne cherchent en aucun cas des aventures récréatives, c'est peut-être parce que derrière les éléments excitants se cache un coté imaginé comme constructif. Je suis prudente avec mes mots, mais il me semble que la fessée pourrait apporter beaucoup de bien à certaines personnes qui ont des fantasmes dans ce sens.
Je ne saurais trancher pour vous, mais l'idée d'un régime sport fessée me semble un excellent sujet pour un petit récit. Alors je vous lis avec autant plus d'attention.
Tiens, les bonbons... Chez nous c'est plutôt arrivé avec le chocolat!
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