Petit
tout et rien pour ce week-end du 22 septembre
Étrange
sensation d'avoir à nouveau du temps pour soi.
Ma petite
est à l'école et je peux enfin faire toutes ces choses que j'ai dû
mettre aux deuxième plan pendant plus de trois ans. Je redécouvre
ma belle vie pénarde de femme au foyer. Je me vautre sur mon canapé,
je lis, j'écris et je me bichonne...une fois mon petit foyer dans un
état impeccable ...cela va de soi. Tiens j'ai lavé les rideaux de
la chambre ce matin.
Puis en fin
de mâtine, je vais déranger mon homme, pour sa grande pause, avec
moi à son entière disposition, pomponnée à souhait comme il aime.
Je ne suis pas avare de petites gâteries dont raffolent certains
hommes, mais...je le questionne avec des gros yeux...comment faire
pour remettre mes rideaux sur la tringle ?
Au début
il tente de me l'expliquer. Alors je monte sur l'échelle, en
essayant de suivre ses conseils tandis qu'il se rince l’œil sous
ma jupe courte.
T'as
déjà mis des bas, isabelle ?
Mais
oui, mon chéri, j'avais si froid ce matin. Tu étais en train de
travailler et j'étais toute seule...
Puis il
comprend...enfin et remets -lui - nos rideaux.
Il y a
énormément de contresens dans ma vie à rapport des idées du
féminisme, de la deuxième génération je précise. Je me laisse
même aller à penser au plaisir de mon homme, suivi d'actions,
blasphème suprême, au lieu de cultiver mon individualisme en ne
considérant que mon propre plaisir. Et pendant que je repasse les
chemises de mon homme, je réfléchi pour comprendre comment le
féminisme fort efficace de la deuxième génération à pu
dégénérer. Efficace, parce que « l'homme macho » était
déjà une espèce extincte quand j'étais enfant. Dégénéré, car
quand je vais en Allemagne, on y trouve parfois à perte de vu des
places de parking réservées aux ...femmes, non, non pas enceintes
ou avec des enfants en bas âge, des femmes voilà tout, tandis que
pour les personnes handicapés, hein bien, on y fait rien pour eux.
Ou disons on leur trouve un coin bien éloigné du guichet ticket et
de la sortie. Voila les petites choses qui me révoltent.
Je vous
parlerai la semaine prochaine de l'ennui de mon homme avec les
toilettes féministes en Allemagne.
Je
vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !
Ps :
J'insiste une fois de plus sur le caractère hautement périssable de
mes liens.
J'aime en particulier le 4° lien en partant de la fin. La semaine prochaine, pour varier, je lui cherche une toge.
RépondreSupprimerOn prend facilement gout à suivre les "Malheurs de Simon". Parce que cela reste de bon gout justement.
RépondreSupprimerJe ne veux pas savoir combien de messieurs envient Simon pour sa belle place auprès de vous et combien de dames regardent ce jeune homme avec un intérêt qui risque de dépasser les aspirations purement artistiques.
Moi non plus. D'autant que Simon est avant tout quelqu'un de très pudique (si). Moi beaucoup moins mais je suis méga complexée donc ça rattrape.
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