jeudi 11 décembre 2014

619 Deux faits divers sur la fessée

Vrais faits divers ou bon amusement ?

Je pencherais pour la deuxième possibilité ! Sachant que les années 20 du siècle dernier furent très propices à la fessée entre adultes, il en va de soi que les humoristes se sont emparés du sujet. Notamment quand ces publications proviennent d'un journal qui s'appelle : Le journal amusant. Voila ce que cela donne :


FLAGELLATION

« Il ne faut pas battre sa femme, même avec un pot de fleurs », a dit l'humoriste.

M. D... D..., riche américain, avait complètement oublié cet axiome. Chaque fois que son épouse faisait une faute légère, quand elle cassait une carafe ou laissait brûler le rôti, il la prenait brusquement sur ses genoux, lui retroussait sa robe et lui appliquait, de sa dextre vigoureuse, une fessée retentissante.

« Et s'il me plaît à moi de n'être pas battue ? » a dit la pauvre femme aux juges à qui elle demandait le divorce.

Chacun son goût, les magistrats américains ont admis ceux de la pauvre épouse, et ont prononcé la séparation.

Le journal amusant du 27 juin 1926


DISCIPLINE ET MARTINET

Dans une école anglaise, quelque part dans le Suffolk, il y avait une institutrice qui faisait la classe à des garçons.

Et les garçons rouspétaient. Ils auraient voulu un instituteur, c'est-à-dire un homme capable de leur administrer de bonnes raclées. L'institutrice ayant eu connaissance de cet... état d'esprit, fit emplette d'un solide martinet et, depuis, elle distribue des fessées à la grande satisfaction des jeunes gens.

Il paraît qu'elle fouette si bien — ce sont des bavards qui l'affirment — que de vieux messieurs voudraient retourner à l'école pour parfaire leur éducation.

Leur éducation anglaise, bien entendu, puisque cette histoire se passe en Grande Bretagne.

Le journal amusant du 20 mai 1928

Source : Bibliothèque nationale de France

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