Vrais
faits divers ou bon amusement ?
Je pencherais pour la deuxième
possibilité ! Sachant que les années 20 du siècle dernier
furent très propices à la fessée entre adultes, il en va de soi
que les humoristes se sont emparés du sujet. Notamment quand ces
publications proviennent d'un journal qui s'appelle : Le journal
amusant. Voila ce que cela donne :
FLAGELLATION
« Il ne faut pas battre sa femme,
même avec un pot de fleurs », a dit l'humoriste.
M. D... D..., riche américain,
avait complètement oublié cet axiome. Chaque fois que son épouse
faisait une faute légère, quand elle cassait une carafe ou laissait
brûler le rôti, il la prenait brusquement sur ses genoux, lui
retroussait sa robe et lui appliquait, de sa dextre vigoureuse, une
fessée retentissante.
« Et s'il me plaît à moi de
n'être pas battue ? » a dit la pauvre femme aux juges à qui elle
demandait le divorce.
Chacun son goût, les magistrats
américains ont admis ceux de la pauvre épouse, et ont prononcé la
séparation.
Le journal
amusant du 27 juin 1926
DISCIPLINE ET MARTINET
Dans une école anglaise, quelque
part dans le Suffolk, il y avait une institutrice qui faisait la
classe à des garçons.
Et les garçons rouspétaient. Ils
auraient voulu un instituteur, c'est-à-dire un homme capable de leur
administrer de bonnes raclées. L'institutrice ayant eu connaissance
de cet... état d'esprit, fit emplette d'un solide martinet et,
depuis, elle distribue des fessées à la grande satisfaction des
jeunes gens.
Il paraît qu'elle fouette si bien —
ce sont des bavards qui l'affirment — que de vieux messieurs
voudraient retourner à l'école pour parfaire leur éducation.
Leur éducation anglaise, bien
entendu, puisque cette histoire se passe en Grande Bretagne.
Le journal amusant du 20 mai 1928
Source : Bibliothèque
nationale de France
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