jeudi 28 juillet 2016

914 Le « journal » de Christine 2

Cours d'effeuillage burlesques


...je pense être devenue incollable pour le « shimmy and shake », le « bump and grind », le « glove peel » et aussi le « tassel twirling », du moins en théorie car il ne me semble pas avoir encore atteint le niveau d’une véritable professionnelle. Mais je m’engraine, y compris chez moi lorsque j’ai un peu de temps, car tant qu’à faire quelque chose, autant le faire bien, mon mari m’y encourage et me le rappelle fréquemment.

Ce stage n’est pas encore terminé car une majorité a demandé et obtenu qu’il n’y ait pas cours pendant les congés scolaires, ce qui me semble-t-il arrangeait aussi la prof. Le stage est prévu de se clôturer par une « représentation » privée fin mai ou début juin, à laquelle pourront assister nos conjoints, et ceux qu’éventuellement il nous plairait d’inviter avec l’accord des autres : mon mari m’a déjà dit qu’il souhaitait que nos amis (ceux qui ont le club privé) en soient.

J’ai beaucoup de plaisir à suivre ce stage, car en plus de celui d’apprendre quelque chose de nouveau, de faire ce qui est véritablement un sport, il y a également une très bonne ambiance entre nous six et nous aimons nous retrouver. J’y trouve une sorte de camaraderie et même d’amitié telle qu’on peut l’imaginer dans un pensionnat de filles, avec sa joie, ses plaisanteries et ses taquineries.


Je peux parfaitement dater quand cela a débuté : après deux premières séances où nous avions appris à ôter notre soutien-gorge selon les règles du burlesque, avec un deuxième soutien-gorge pour ne pas finir topless ( !), la quatrième fut consacrée à découvrir l’usage, et d’abord la pose des nippies (que les américaines nomment plutôt pasties). Nous avons toutes réalisé alors (pour moi, c’était déjà le cas avant !) qu’il n’y avait pas lieu d’être pudiques entre nous six et qu’il était ridicule de jouer les timides effarouchées lorsque dans le vestiaire nous nous changeons avant et après le cours. De se voir dans le plus simple appareil a favorisé la liberté de parole, la possibilité de poser des questions et échanger idées et confidences sans paraître indiscrètes, et de devenir plutôt complices.

Inévitablement, elles ont par exemple voulu savoir pourquoi dans la vie normale, je ne porte pas de culotte ! plus encore où et combien avait coûté mon épilation définitive : si les deux jeunes s’offrent l’institut, les autres en sont encore à l’usage du rasoir, deux avaient d’ailleurs une touffe assez abondante que la prof leur a de suite enjoint d’éliminer car par trop apparente sous un shorty ou une culotte un tantinet sexy.


Nous ne devrions pas tarder à commencer les répétitions des « numéros » que nous présenterons pour notre « représentation » ! Il y en aura deux : l’un sera celui des deux jeunes que nous avons surnommées « les gamines », pour lequel elles se sont offertes de belles tenues burlesques typiques avec corsets et jupes froufroutantes et pleines de falbalas. L’autre sera pour les quatre « vieilles » ( !), mais bien sûr nous préférons nous nommer les « cougars »… Nous serons toutes les quatre dans les tons de rouge (sauf les bas nylon) nuisette longue, soutien-gorge push-up, nippies, porte-jarretelles avec des broderies, shorty-string en dentelle que la prof voudrait que nous remplacions par un string en dentelle pour mieux mettre nos fesses en valeur, et escarpins avec talons de 12cm … Le secret sera d’être parfaitement synchronisées pour que ce soit réussi !

Nous voilà donc avec un beau programme !



...out d’abord, maintenant, je « connais » bien Dita von Teese ( !): notre prof de notre stage de burlesque, à chaque cours, nous montre au moins une vidéo de danse New Burlesque pour que « nous en prenions de la graine » ( !). Pour elle, Dita von Teese en est la meilleure spécialiste, et elle nous incite à bien étudier tous ses gestes et mouvements.

Si nous avons vu plusieurs vidéo de Dita, il y en a eu d’autres danseuses telle Christina Aguilera, d’autres dont j’ai oublié le nom, et aussi d’Arielle Dombasle citée en exemple car star et épouse d’un philosophe people afin de nous ôter tout complexe de nous montrer en tenue et actions sexy, mais au contraire d’être fière d’être bien « dans notre enveloppe charnelle ». Nous avons eu aussi quelques vidéos de groupe, puisque c’est ce que nous aurons à faire pour notre représentation

Bien évidemment, tout cela se passe dans ce contexte de show burlesque, et tout comme vous, je ne peux imaginer cela dans la vie courante, que ce soit au travail ( !) ou en vaquant à mes occupations à la maison ou au dehors. Néanmoins, et si j’en crois mon mari car je ne pense pas qu’il dise cela pour me flatter ou m’encourager, il prétend que mes attitudes et ma démarche deviennent naturellement plus gracieuses ….


En ce qui concerne ma coiffure, pas question que je me risque à vous imiter ! Cela m’est strictement défendu …, mais néanmoins, en gardant des cheveux longs sans excès, il ne me semble pas passer beaucoup de temps pour me coiffer le matin, certainement moins de cinq minutes. Pour notre représentation burlesque, je me ferais coiffer chez un professionnel pour arborer une vraie coiffure vintage !



...notre « spectacle » a eu lieu, et qu’il s’est fort bien passé, devant les conjoints des « cougars », auxquels s‘étaient joints notamment nos amis (du club), et quelques autres amis (et amies surtout) des cougars et des gamines. Mon trac a pu s’envoler assez vite une fois sur scène, et mes craintes pour le cocktail d’après le show (de nous avoir vues en tenues légères !) n’ont pas été justifiées.

Notre prof de danse a aussi fait un numéro, en véritable professionnelle. Est ce cela qui en a donné l’idée à nos amis avec la complicité de mon mari, mais ils ont proposé (et décidé !) qu’en septembre ou octobre, je ferai un numéro au club : pour cela, mon mari m’offre une série de cours individuels, ainsi qu’une vraie tenue de danse burlesque. Il me reste à entretenir ma forme physique ….

Quant aux deux « gamines », elles sont très contentes d’avoir un premier vrai contrat de « skin burlesque ».


...au club de nos amis, il n’y a pas de scène : les numéros se produisent sur la piste de danse libérée à cet effet. Sur trois cotés de cette piste se trouvent les tables des (comment faut-il les nommer ?...) clients (Non, ce n’est pas bon !) plutôt des clubbeurs, ou mieux des membres puisque c’est un club privé avec une cotisation et un parrainage, et où on se connaît presque tous. Le quatrième côté n’est qu’une grande ouverture pour l’accès au bar, au bout duquel se trouve le couloir menant au vestiaire où on peut se changer et se préparer. 

Du fait de cette absence de scène, il n’y a pas de « distance » entre les artistes et les spectateurs. C’est plus intime, sans chiqué, mais en même temps, j’ai peur que ce soit plus intimidant pour moi, d’autant plus que je n’aurai pas l’anonymat de la plupart des filles qui viennent y faire leur show. C’est pourquoi je compterai beaucoup sur l’aide et le soutien de notre ami du club car je ne voudrais pas décevoir mon mari. Quand ? en septembre, ou plutôt en octobre je crois.

2 commentaires:

  1. Chère Isabelle,

    Un mot en vitesse avant de m’absenter pour cause de congés !

    Je ne sais comment vous dire combien je suis émue, étonnée, fière, rougissante, etc., de voir certains de mes commentaires mis en valeur sur votre blog, et de l’intérêt que vous leur portez. Je n’avais pas imaginé que vous pourriez les apprécier autant.

    Il y aura plus tard, en octobre je crois, un troisième volet à ce que je pourrai vous dire sur ce sujet, lorsque je me serai effectivement « produite » au club de nos amis. Je m’y prépare très consciencieusement ….

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  2. Passez de bonnes vacances, chère Christine ! J'ai un faible pour les sujet très girlie parce que cela correspond parfaitement à mon naturel. Je trouve que cela va très bien avec un blog de discipline domestique. J'attends avec impatience la suite de vos aventures !

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