Cours
d'effeuillage burlesques
(Suite de : Le « journal » de Christine 1)
...je pense être devenue
incollable pour le « shimmy and shake », le « bump and grind »,
le « glove peel » et aussi le « tassel twirling », du moins en
théorie car il ne me semble pas avoir encore atteint le niveau d’une
véritable professionnelle. Mais je m’engraine, y compris chez moi
lorsque j’ai un peu de temps, car tant qu’à faire quelque chose,
autant le faire bien, mon mari m’y encourage et me le rappelle
fréquemment.
Ce stage n’est pas encore terminé car une
majorité a demandé et obtenu qu’il n’y ait pas cours pendant
les congés scolaires, ce qui me semble-t-il arrangeait aussi la
prof. Le stage est prévu de se clôturer par une « représentation
» privée fin mai ou début juin, à laquelle pourront assister nos
conjoints, et ceux qu’éventuellement il nous plairait d’inviter
avec l’accord des autres : mon mari m’a déjà dit qu’il
souhaitait que nos amis (ceux qui ont le club privé) en soient.
J’ai
beaucoup de plaisir à suivre ce stage, car en plus de celui
d’apprendre quelque chose de nouveau, de faire ce qui est
véritablement un sport, il y a également une très bonne ambiance
entre nous six et nous aimons nous retrouver. J’y trouve une sorte
de camaraderie et même d’amitié telle qu’on peut l’imaginer
dans un pensionnat de filles, avec sa joie, ses plaisanteries et ses
taquineries.
Je peux parfaitement dater quand
cela a débuté : après deux premières séances où nous avions
appris à ôter notre soutien-gorge selon les règles du burlesque,
avec un deuxième soutien-gorge pour ne pas finir topless ( !), la
quatrième fut consacrée à découvrir l’usage, et d’abord la
pose des nippies (que les américaines nomment plutôt pasties). Nous
avons toutes réalisé alors (pour moi, c’était déjà le cas
avant !) qu’il n’y avait pas lieu d’être pudiques entre nous
six et qu’il était ridicule de jouer les timides effarouchées
lorsque dans le vestiaire nous nous changeons avant et après le
cours. De se voir dans le plus simple appareil a favorisé la liberté
de parole, la possibilité de poser des questions et échanger idées
et confidences sans paraître indiscrètes, et de devenir plutôt
complices.
Inévitablement, elles ont par exemple voulu savoir
pourquoi dans la vie normale, je ne porte pas de culotte ! plus
encore où et combien avait coûté mon épilation définitive : si
les deux jeunes s’offrent l’institut, les autres en sont encore à
l’usage du rasoir, deux avaient d’ailleurs une touffe assez
abondante que la prof leur a de suite enjoint d’éliminer car par
trop apparente sous un shorty ou une culotte un tantinet sexy.
Nous ne devrions pas tarder à
commencer les répétitions des « numéros » que nous présenterons
pour notre « représentation » ! Il y en aura deux : l’un sera
celui des deux jeunes que nous avons surnommées « les gamines »,
pour lequel elles se sont offertes de belles tenues burlesques
typiques avec corsets et jupes froufroutantes et pleines de falbalas.
L’autre sera pour les quatre « vieilles » ( !), mais bien sûr
nous préférons nous nommer les « cougars »… Nous serons toutes
les quatre dans les tons de rouge (sauf les bas nylon) nuisette
longue, soutien-gorge push-up, nippies, porte-jarretelles avec des
broderies, shorty-string en dentelle que la prof voudrait que nous
remplacions par un string en dentelle pour mieux mettre nos fesses en
valeur, et escarpins avec talons de 12cm … Le secret sera d’être
parfaitement synchronisées pour que ce soit réussi !
Nous
voilà donc avec un beau programme !
...out d’abord, maintenant, je «
connais » bien Dita von Teese ( !): notre prof de notre stage de
burlesque, à chaque cours, nous montre au moins une vidéo de danse
New Burlesque pour que « nous en prenions de la graine » ( !). Pour
elle, Dita von Teese en est la meilleure spécialiste, et
elle nous incite à bien étudier tous ses gestes et mouvements.
Si
nous avons vu plusieurs vidéo de Dita, il y en a eu d’autres
danseuses telle Christina Aguilera, d’autres dont j’ai oublié le
nom, et aussi d’Arielle Dombasle citée en exemple car star et
épouse d’un philosophe people afin de nous ôter tout complexe de
nous montrer en tenue et actions sexy, mais au contraire d’être
fière d’être bien « dans notre enveloppe charnelle ». Nous
avons eu aussi quelques vidéos de groupe, puisque c’est ce que
nous aurons à faire pour notre représentation
Bien
évidemment, tout cela se passe dans ce contexte de show burlesque,
et tout comme vous, je ne peux imaginer cela dans la vie courante,
que ce soit au travail ( !) ou en vaquant à mes occupations à la
maison ou au dehors. Néanmoins, et si j’en crois mon mari car je
ne pense pas qu’il dise cela pour me flatter ou m’encourager, il
prétend que mes attitudes et ma démarche deviennent naturellement
plus gracieuses ….
En ce qui concerne ma coiffure, pas
question que je me risque à vous imiter ! Cela m’est strictement
défendu …, mais néanmoins, en gardant des cheveux longs sans
excès, il ne me semble pas passer beaucoup de temps pour me coiffer
le matin, certainement moins de cinq minutes. Pour notre
représentation burlesque, je me ferais coiffer chez un professionnel
pour arborer une vraie coiffure vintage !
...notre « spectacle » a eu lieu,
et qu’il s’est fort bien passé, devant les conjoints des «
cougars », auxquels s‘étaient joints notamment nos amis (du
club), et quelques autres amis (et amies surtout) des cougars et des
gamines. Mon trac a pu s’envoler assez vite une fois sur scène, et
mes craintes pour le cocktail d’après le show (de nous avoir vues
en tenues légères !) n’ont pas été justifiées.
Notre
prof de danse a aussi fait un numéro, en véritable professionnelle.
Est ce cela qui en a donné l’idée à nos amis avec la complicité
de mon mari, mais ils ont proposé (et décidé !) qu’en septembre
ou octobre, je ferai un numéro au club : pour cela, mon mari m’offre
une série de cours individuels, ainsi qu’une vraie tenue de danse
burlesque. Il me reste à entretenir ma forme physique ….
Quant
aux deux « gamines », elles sont très contentes d’avoir un
premier vrai contrat de « skin burlesque ».
...au club de nos amis, il n’y a
pas de scène : les numéros se produisent sur la piste de danse
libérée à cet effet. Sur trois cotés de cette piste se trouvent
les tables des (comment faut-il les nommer ?...) clients (Non, ce
n’est pas bon !) plutôt des clubbeurs, ou mieux des membres
puisque c’est un club privé avec une cotisation et un parrainage,
et où on se connaît presque tous. Le quatrième côté n’est
qu’une grande ouverture pour l’accès au bar, au bout duquel se
trouve le couloir menant au vestiaire où on peut se changer et se
préparer.
Du fait de cette absence de scène, il n’y
a pas de « distance » entre les artistes et les spectateurs. C’est
plus intime, sans chiqué, mais en même temps, j’ai peur que ce
soit plus intimidant pour moi, d’autant plus que je n’aurai pas
l’anonymat de la plupart des filles qui viennent y faire leur show.
C’est pourquoi je compterai beaucoup sur l’aide et le soutien de
notre ami du club car je ne voudrais pas décevoir mon mari. Quand ?
en septembre, ou plutôt en octobre je crois.
Chère Isabelle,
RépondreSupprimerUn mot en vitesse avant de m’absenter pour cause de congés !
Je ne sais comment vous dire combien je suis émue, étonnée, fière, rougissante, etc., de voir certains de mes commentaires mis en valeur sur votre blog, et de l’intérêt que vous leur portez. Je n’avais pas imaginé que vous pourriez les apprécier autant.
Il y aura plus tard, en octobre je crois, un troisième volet à ce que je pourrai vous dire sur ce sujet, lorsque je me serai effectivement « produite » au club de nos amis. Je m’y prépare très consciencieusement ….
Passez de bonnes vacances, chère Christine ! J'ai un faible pour les sujet très girlie parce que cela correspond parfaitement à mon naturel. Je trouve que cela va très bien avec un blog de discipline domestique. J'attends avec impatience la suite de vos aventures !
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