Je
l'ai senti, il avait envie de causer à mon derrière.
Un bras autour de ma taille, il s'est
tourné ostensiblement vers la partie de sa convoitise en me lançant
un lapidaire :
En
espérant d'y trouver meilleur écho pour mes paroles !
Cela fait presque deux décennies qu'il
essaye vainement de me inculquer une soi-disant pudeur. Dès qu'il
fait bon, dès que l'été pointe son nez j'aime retrouver une nudité
paradisiaque. Évidemment je choisis des endroits directs pour ne pas
m'attirer le courroux du gendarme de Saint Tropez. Comme tout les
allemands j'adore Louis de Funès et même en connaissant ses films
par cœur, il me font toujours rire. Seulement je n'avais pas compris
avant de venir en France qu'il ne s'agissait pas d'un gendarme
particulièrement moraliste, mais d'un gendarme consciencieux qui
applique strictement la loi en matière de nudisme. J'étais donc un
peu déçue !
Heureusement
j'ai mon gendarme personnel qui ne badine pas avec la morale !
Il sait répondre avec brio à mes
irrationalités et parfois il est tellement tatillon en me faisant
rire aux larmes. Lui aussi rationnellement il n'est pas convaincu du
bien fondé de ses restrictions, mais cet autre moi qui nous dicte
les lois de notre jouissance le pousse parfois jusque la caricature.
Par conséquence, de plus étant fort pudique, il n'en revient pas
comment je peux accommoder ma nudité à tous les plats. Comment je
peux m'en servir de manière aussi éhontée comme moyen de
séduction. Il n'en revient pas certes, mais il raffole quand
extériorise la vilaine fille qui sommeille au fond de moi.
T'as dépassé
les bornes isabelle. Tu as pas honte ?
Je sais que le comble de l'impudeur
consiste pour lui quand je lui présente sagement mes fesses toutes
nues à ses corrections éducatives. Et là justement il a parfois
tellement bien préparé le terrain avec son sermon que ma nudité me
devient subitement pesante, honteuse.
Je raffole de
cet état qui m'aide à expier voluptueusement mes fautes
imaginaires.
Il aime se lancer par de solides
claques qui résonnent dans la pièce. Affirmer bruyamment son
autorité pour me montrer que chez nous règne la discipline. Le
connaissant comme la peau de mes fesses, je sais quand il a envie de
s'enivrer de sonorités. Je serai donc assiégée par de brûlantes
stimulations pendant quelques très longues minutes.
Nous allons te
mettre ta culotte rouge, isabelle!
Un joli rouge vif, je sais. Un rouge se
limitant sur mes globes. Cette culotte me va très bien. J'adore la
porter. Seulement ce n'est pas un parcours de plaisir de la mettre.
Il faut
souffrir pour être belle!
Parfois j'ai l'impression que mon chéri
se paie ma tête. Il sait garder son sérieux en toute circonstance.
Il sait donner un air si authentique à mes corrections que je me
sens entre de bonnes mains pour expier ce qui me pèse. Comme ses
yeux brillent quand je lui avoue que sa sévérité me procure des
frissons partout. Comme il rayonne quand je lui dit que martinet est
le meilleur allié des vilaines filles. Ce jour-là monsieur est
particulièrement en forme. Un bouquet sonore qui n'a rien à envier
à la manière dont j'imagine le bon vieux temps quand les filles
comme moi filaient encore droites. Puis pour finir ma punition, la
remarque du chef !
Pas besoin de
t'habiller. Tu peux rester dans ta culotte rouge, isabelle !
Subitement ma nudité prend une autre
allure. Avec la culotte rouge je ne me sens plus à l'aise comme
avant. Il y a une joli crispation que quelqu'un pourrait me voir, ce
qui va mettre mon ménage émotionnel à vif. Émoustillement et gêne
qui cohabitent. Mélange explosif qui va me de très vilaines
idées... plus tard. De toute façon je sais que mon homme aussi aura
la sensibilité à vif.
* * * * * * * * * *
Ps :
Je profite pour mettre à jour (du moins partiellement) ma rubrique« Anecdotes et récits » :
Une
fessée mémorable (suite et fin)
Mise
à jours de ma rubrique « Faits divers »
Divorce
pour raison de fessée (vers 1930)
Une
gouvernante corrigée par son employeur (vers 1920)
Souriez
quand vous fessez votre épouse (vers 1960)
Bonjour Isabelle,
RépondreSupprimerJ'imagine bien pour la circonstance, puisque vous évoquez la figure légendaire du plus célèbre gendarme de France, votre compagnon coiffé pour le fun d'un képi (dans les accessoires de farces et attrapes) et un sifflet à la main, en train de vous interpeler au volant d'un coupé sport rutilant. Dialogue :
- (truuuttt ! ) le représentant de l'ordre s'approche...
Etc, etc. etc...
J'imagine la situation et les quiproquos autour de ce léger sous-vêtement... Une tenue de camouflage ?
Demain c'est la Fête Nationale et j'espère que votre charmant popotin ne prendra pas une tournure tri-co-lore !
Bonne Fête
Mac-Miche
Je dois être la terreur des automobilistes. Déjà plus que respectueuse des limitations de la vitesse, je ne suis jamais pressée. Donc j'ai souvent du monde derrière moi. Enfin, je prend le volant très rarement. J'attend que l'on m'ouvre la porte à l'ancienne et que l'on m'amène à la destination de mes rêves. Mais l'idée de me faire arrêter par mon chéri déguisé en gendarme me plairait beaucoup...
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