mardi 30 décembre 2014

630 Du sérieux dans les études

Donner une réalité à ses fantasmes peut s’avérer utile

J'aime beaucoup l'idée de faire mes études sous stricte surveillance. Je ne vois pas la fessée comme punition pour mauvais résultats. Cette pratique ne rend pas intelligente, mais elle m'a permis à apprendre, angoissée comme je suis, à mieux travailler. Tout simplement parce qu'elle apporte une réponse ou devrais-je dire une satisfaction à mes traits névrotiques. A force de vouloir bien faire, il m'arrivait souvent d'en faire trop. Sans parler du fait que je me mettais dans tous mes états en devenant « infréquentablement » pénible. Heureusement mon chéri m'a vite cernée. Hyper organisé et par conséquence hyper efficace dans son travail, il a su m'impressionner dès nos débuts. Voila selon moi un solide pilier qui donne envie à la dame de se lancer dans une relation de DD...

...savoir l'impressionner par de réels capacités !

Ensuite mon chéri s'est intéresse de près à mon travail. Là je me suis dit :

« Décidément celui-là s'y connaît en femmes... »

Puis une fois le tour du sujet fait, il a su évaluer avec exactitude combien de temps il me fallait pour boucler un dossier.

Et gare à mes fesses pour dépassement inutile.

Sa méthode pour me faire travailler a été efficace. Au lieu de passer le week-end mon nez plongé entier sur mes dossiers, j'avais enfin du temps libre pour la vie en amoureux. Pour ce qui est vraiment essentiel quoi.

Une fois devenue maman au foyer, j'ai gardé mes bonnes habitudes. On ne change pas une équipe qui gagne. Alors j’emploie la même technique pour tenir mon blog à jour. Inspiration ou pas, envie ou pas envie, bonne ou mauvaise humeur, les fesses en feu et toutes rouges, je consacre tous les jours un moment à l'écriture. Je n'ai pas l'angoisse de la page blanche, je n'ai pas de but précis, j'écris ce qui me passe par la tête. Ou, le plus souvent, je note ce qui m'a émue pendant que je faisais du coin.

Et du coin j'en fait souvent...

Puis je me fixe comme objectif de traiter un sujet de réflexion dans la disponibilité de mon temps. Quand je sens que je vais dépasser ma limite, je finis ma pensée et j'ajoute un … « à suivre ». Sans forcement savoir la suite que je vais y mettre. Et surtout sans me soucier quelle sera la suite. Puis mon post sortira de ma tête jusqu’à la prochaine séance d'écriture. Souvent c'est mon inconscient qui travaille à ma place et quand je rejoins mon ordinateur, tout est déjà en place dans ma tête. Comme par enchantement. Dans d'autres circonstances, je finis mon sujet du jour au mieux que je peux. Je sais que j'y reviendrai un autre jour pour le traiter autrement. Voila qui m'évite toute prise de tête et aussi de mesures éducatives de mon chéri...

Impossible sinon d'être régulière dans mes publications.

24 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle,

    J'approuve votre méthode qui fait gagner du temps en alliant le rationnel organisé et l'émotionnel des sensations découlant de votre vie quotidienne.
    Le vieux fantasme, s'il en est, de l'étude dirigée sous surveillance (en particulier féminine, personnellement) reste aussi un élément majeur dans notre imaginaire favori en matière de DD. Ainsi Madame porte la culotte et Monsieur porte... le kilt (?). Rires. Mac-Miche

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  2. A vrai dire, cher Monsieur Mac-Miche, je trouve un côté très sexy au kilt qui réveille ma curiosité de regarder en dessous. De plus il paraît que ces messieurs n'en mettent pas de culotte en dessous...

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  3. Bonjour Isabelle,

    Le kilt évoque pour moi la nation celte et en particulier ma région natale: la Bretagne . D'où mon intérêt pour cette pièce du costume national écossais.
    D'après un article de mon quotidien local, le kilt a été supprimé des armées britanniques après le premier conflit mondial, arguant un danger pour l'intimité des soldats ainsi vêtus , en particulier pour les éclats des projectiles. Il redevint un uniforme de parade officielle. Après 1745 (bataille de Culloden), le kilt et la cornemuse, tous deux symboles de l'indépendance écossaise, furent interdits par le gouvernement de Londres. Quant à l'anecdote du "wearing nothing under", le mystère, comme celui du Loch Ness, reste... mystérieux !
    Mac-Miche.

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    1. Le danger des éclats des projectiles ? Cela me semble un peu tiré par les cheveux, cher Monsieur Mac-Miche. Je doute qu'un pantalon d'armée rende un meilleur service. Ceci dit, le kilt sur une dame m'évoque une arme fatale pour séduire un monsieur, peu importe son âge. Je pense notamment à cette magistrale démonstration . Pourquoi cela marche ? Mystère comme celui du Loch Ness. Rire !

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  4. Nous nous rejoignons une fois de plus chère Isabelle. Ce que vous décrivez est aussi l'état d'esprit dans lequel je pratique le coaching privé : la surveillance, le fait de devoir rendre des comptes à un tiers, les punitions, ne sont pas tant là pour "réprimer" encore moins "rabaisser" mais pour canaliser, structurer, donner une méthode qui abouti à un résultat. Beaucoup vont prendre de "bonnes résolutions" qui ne tiendrons pas jusqu'à la fin du mois de janvier et qui leur laisserons le goût d'avoir encore échoué à les mettre en œuvre et la culpabilité qui va avec. Celles et ceux qui auront un tiers pour les recadrer quand il y aura lieu et les fesser s'il le faut irons au bout et la satisfaction morale et l'estime de soi gagnées vaudront bien les moments cuisants pour l'ego comme pour les fesses par lesquels ils(elles) seront passé(e)s.

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    1. Je pense effectivement, cher Monsieur Doumik que le fantasme de la discipline utile n'est pas aussi rare que l'on ne l'imagine. On oublie souvent que le fantasme n'a pas pour seul but de satisfaire la libido, mais surtout de revaloriser la personne ou plus précisément son narcissisme.
      Malheureusement pour rester dans le « fantasmatiquement correct », bien de dames (et messieurs aussi) font alors semblant de trouver leur bonheur dans la fessée érotique...

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    2. bonjour à vous tous ... Isabelle ; monsieur Doumik et monsieur Mac-Miche ; lorsque j'étais encore en activité comme infirmiére psy
      je devais présenté au moins une fois par semaine en réunion le bilan de mon accompagnement sur un patient au cour de son séjour comme reférente ce travail demandait beaucoup d' assiduité et me prenait beaucoup de mon temps en dehors du service : il me fallait décrire son évolution ce que j'avais mis en place comme soins pour lui ( activités diverses ; entretien ; sorties accompagnée, ) comment il se comportait pendant son séjour et ce que l'on pouvait amélioré grâce à notre prise en charge et aussi savoir se remettre en question quelquefois !!
      enfin si à ce moment là j'avais eté moi aussi aidée et accompagnée par le coaching j'en aurais tiré beancoup de bénéfices car je passais bien trop de temps moi aussi aprés mon travail à redigé mes écrits et quelquefois je manquais je dois l'avoué de régularite et de discipline ; j' étais un peu paresseuse !! aprés ma journée
      bien cordialement à tous Jacqueline

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    3. Bonjour Jacqueline,

      Tout d'abord, tous mes meilleurs vœux de santé et de sérénité pour cette nouvelle année 2015 et à toutes les personnes réunies autour de nous.
      J'admire votre conscience professionnelle et votre humanisme. La Médecine , c'est un peu le "garagiste de la vie" : on lui confie nos problèmes et elle cherche la meilleure solution pour "relancer" la machine. Travail colossal ! Personne n'est parfait et l'on peut s'accorder quelques moments involontaires de relâchement.
      Difficile de faire la part des choses; il y a des métiers où l'on ne laisse pas son vécu professionnel au vestiaire comme après sa journée de travail. Un peu comme si on emportait du travail à la maison...
      Soyez indulgente avec vous même. L'important, c'est la vie.
      Bon WE. Mac-Miche.

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    4. merci monsieur Mac-miche j'ai beaucoup de plaisir à vous lire " vraiment" vous étes plein de ressource et avec vous on apprend
      toujours quelque chose de nouveau car vos connaissances sont trés étendues sur divers sujets
      bien cordialement Jacqueline

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    5. bonjour à vous monsieur Doumik
      je suis comme Isabelle, je partage complétement le méme état d'esprit,; le coaching privatif que vous pratiquez est quelque chose de trés" positif " et permet de pouvoir se remettre en question;; et de mener un projet à son terme quelques en soient les contenus et les objectifs grâçe à votre accompagnement qui d'ailleurs ressemble beaucoup à la discipline domestique ; écoute bienveillante ; sévérité quand celà est nécessaire ;. pour canaliser :et accepter d'étre sous votre autorité .... mais enfin de compte celà apporte beaucoup de bénéfices et revalorise ++
      " la punition" permet un recadrage et une remise en question du comportement lorsque celà s'avére nécéssaire
      en dehors de la fessée pratiquez vous d'autres formes de punitions,? oui la féssée est bénéfique et apporte beaucoup et permet de se
      déculpabilisé

      trés amicalement Jacqueline


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    6. Bonjour Jacqueline,

      Tout est positif dans la vie tant que cela ne prend pas une tournure négative. Ma grand-mère comme beaucoup de mamans de sa génération disait souvent "qu'une bonne fessée était parfois salutaire et qu'elle remettait les idées en place". Sagesse immuable des Anciens. Il arrive parfois des moments où l'on "réclame" presque implicitement une fessée par son propre comportement sans vraiment l'avouer et la personne en charge de notre "éducation" comprend qu'il est temps d'intervenir. On apaise ainsi les tensions après la fessée un peu à la manière d'un soufflé qui retombe dès la sortie du four. On transpose cette culpabilité sur la personne qui administre la punition. Rires. Mais c'est un avis très personnel, bien sûr et peut être discutable.
      Bon Dimanche. Mac-Miche.

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    7. Pour Jacqueline

      Situation assez proche de la mienne, du travail à finir à la maison. Entre trop faire et se réfugier dans la procrastination, difficile de trouver le juste milieu. Terrain par excellence pour la discipline domestique. Nous sommes là loin d'un jeu coquin qu'imaginent certaines âmes romantiques sous la dénomination DD. Merci pour ce témoignage chère Jacqueline !

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    8. Pour Monsieur Mac-Miche

      J'ai entendu à plusieurs reprises dans des discussion avec mon homme ou avec ses amis de ce phénomène de « réclamer une fessée ». Il s'agit sans exception de personnes non traumatisées par leurs fessées d'enfance. Je ne saurais apporter quoique ce soit à cette thématique de par mon propre vécu, de plus ce n'est pas vraiment le sujet de mon blog, mais je trouve le phénomène intéressant et il correspond assez bien à mon vécu de fessées à l'âge adulte...

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    9. bonsoir chére Isabelle... oui je témoigne ; les féssée que j'ai pris étant enfant et adolescente ne m'ont pas traumatisée devenue adulte... malgré leurs sévérités car pour moi celà a éte toujours méritée ; mais sur le moment un épisode difficile et douloureux le papa avait la main lourde avec le martinet !!
      amicalement Jacqueline

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    10. A se demander, chère Jacqueline, comment un acte effrayant et redouté se glisse subitement du côté de rêveries voluptueuses?

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    11. Chére Isabelle je sais celà est un vrais paradoxe !!; mais la féssée a toujours représenté pour moi une vrais façon de se sentir déculpabilisé surtout aprés de grosses bétises , des l"adolescence donc plutot réparatrice et me permettait de regagné l' estime de mes parents et celà etait trés important pour moi

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    12. chére Isabelle voilà pourquoi en tant qu'adulte la féssée est devenue qq chose de cadrant et plutot rassurant pour moi , mais celà n' engage
      que moi Jacqueline

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    13. Je pense aussi qu'il y a un côté déculpabilisant, réparateur et rassurant dans la fessée , chère Jacqueline. Toutefois je trouve qu'il s'ajoute à l'âge adulte aussi un aspect de désinhibition qui fait du bien sur tout point de vue.

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  5. À propos d'organisation et de temps libre, j'ai entendu dire que faire des heures supplémentaires est mal vu en Allemagne et dans les pays du nord de l'Europe car cela montre que l'on est pas organisé. Peut-être tenez vous de l'Allemagne cette habitude d’arrêter à un moment donné, pour jouir du loisir l'esprit libre et dégagé de tout soucis. C'est une excellente méthode en effet.

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    1. Je me souviens surtout de mes études en Allemagne qu'il est très mal vu d'appartenir à ceux et celles qui ont besoin de bûcher pour arriver à des résultats. Ou du moins de le dire. C'est une sacrée pression sociale de faire croire que l’intelligence toute seule permet d’accéder aux diplômes. Heureusement il y avait mon papa qui m'a dit : Il ne faut pas tout croire ce que l'on te raconte, isabelle ! Sinon, effectivement, un bon rapport travail /loisir permet une grande régularité sans se lasser de ce que l'on fait...

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    2. Bonsoir Isabelle,

      Votre père avait tout à fait raison. "Les conseilleurs ne sont pas les payeurs" disait mon grand-père. C'est vous qui comptez, votre labeur, vos efforts, avec succés ou échec et "remettre l'ouvrage sur le métier" comme l'on dit. Certains jouent les dilettantes en façade mais en privé, ils sont acharnés à vouloir toujours être au top,... au détriment des autres. Tout ne s'acquiert pas d'un coup de baguette magique (il ne faut pas croire au Papa Noël, non plus. Même si c'est la période. Rire):
      Mon parcours scolaire a été émaillé d'absences contraintes par mes problèmes de santé, et j'ai passé mes temps de repos à rattraper les cours manqués et les exercices pour avoir un niveau convenable en classe, Les matières littéraires étaient mes préférées mais le "rationnel"(maths, physique, chimie) restait pour moi une source d'échec.
      Le système scolaire allemand semble plus juste : les "matières pensantes" en matinée, car "les neurones tournent mieux " en début qu'en fin de journée, me semble-il. Mais je me trompe peut-être...
      En tout cas, bon Réveillon à vous, Isabelle. Mac-Miche

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    3. Mon Papa a toujours raison, cher Monsieur Mac-Miche. Rire. Il me semble difficile de comparer les système scolaire français et allemand. En France l'accent est mis sur l'éducation (nationale), en Allemagne l'accent est mis sur l'instruction/formation (Bildung). Disons, en me référant à ma petite, que je trouve le système français physiquement épuisant pour un enfant. Et pourtant ma fille est très solide. J'ai également l'impression que ce système est physiquement fatiguant pour les instituteurs. Enfin, il me semble qu'il faut considérer l'école à sa juste valeur, avant tout comme un lieu d'adaptation sociale...

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  6. Je pense également que beaucoup d'hommes et de femmes n'osent pas assumer le versant punitif de leur fantasme de fessée, que cela va bien plus loin que quelques tapes sur les fesses pour se mettre en train avant les choses sérieuses. Le désir pour une femme chez beaucoup d'hommes, même s'ils n'osent pas l'avouer, est mélangé à toute une constellation de pensée qu'on range sous le terme de "domination" mais qui est beaucoup plus compliqué que cela, peut-être parcequ'il n'y a pas que la libido mais aussi le narcissisme comme vous dite dans votre réponse à Doumik. Vous avez l'art de trouver les mots justes sur toutes ces choses qui me taraudent depuis si longtemps...
    Passez un bon réveillon, et j'espère qu'on vous retrouvera toujours aussi pertinente l'année prochaine!

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    1. Merci cher Bertrand pour ce beau compliment. Je tiens beaucoup à trouver les mots justes pour tous ces phénomènes psychologiques qui se passent en nous. Peut-être ce domaine trouvera un jours sa place à côté du discours (un peu conformiste) du plaisir/jouissance. Je vous souhaite également une belle et heureuse années 2015 !

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