dimanche 27 avril 2014

506 Une double punition 1

Une fille bien éduquée range l'instrument...


Mise en évidence très tôt le matin pour mauvais comportement, j'avais rendez-vous dans le étude de monsieur pour faire le tour de la question. Formulation quelque peu moyenâgeuse qui implique mon mea culpa en costume d'Eve sous un regard attentif. Cette nudité me semble adapté à la situation. Cela me met en condition pour ce qui m'attend. Cartes sur table ou comme on dit en allemand pour laisser parler...

...die nackten Fakten (« les faits tout nus »)

En gros, je baisse virtuellement une deuxième fois ma petite culotte, celle qui couvre ma vraie pudeur. Ainsi j'expose non pas que mon derrière, mais tout mon être à un rude épreuve psychologique. Toutefois, il y a quelque chose de libératoire dans le fait de devoir parler de ces choses qui se confondent avec mon besoin de punition. Surtout devant une personne qui sait représenter à la merveille une bonne écoute, qui pose de bonnes questions quand il le faut et qui guide mon introspection vers l'essentiel. Conclusions  et surtout verdict :

Je n'ai pas volé celle qui allait suivre !

Reste donc pour expier dignement mon faux pas une solide application de la méthode allemande qui se résume à une sagesse quelque peu cynique :

Klaren Kopf durch roten Po (Un fessier rouge clarifie les idées).

J'ai horreur d'entendre cette phrase, déjà parce que mon visage rougit quasi simultanément. Et aussi parce que mon homme dans une agréable soirée entre amis ou en famille aime bien sortir des allusions en version modifiée:

Elle a des idées bien en place ,isabelle !

Ce qui entraîne l'inévitable question :

Comment tu fais, isabelle ?

Là aussi je rougis fortement sans que personne ne se doute de la raison !
Bref en intimité cette maudite phrase s'accompagne d'un usage de notre Rohrstock (la badine), censée de me rougir les fesses et par extension de clarifier mes idées. Et cela... marche parfaitement !

Voila qui est le plus dur à admettre.

Non pas une éventuelle jouissance sexuelle par cette voie, de pousser des soupirs de volupté entre doigts indiscrets et l'action d'une main sévère. Non, le fait de se sentir remise sur les rails pour de bon après une correction qui n'a rien d'értique.

La badine est entretenu avec amour par mon homme  pour qu'elle conserve son sifflement si caractéristique et cette sensation d'une brise d'air qui touche mon derrière juste avant l'impacte principal. Vu que chaque fessier féminin est joliment enrobé à sa manière, le son de la badine provoque sur moi une sorte de musique personnalisée qu'aime tant entendre mon homme. Et pendant qu'il se régale par la belle acoustique, mon fessier tendu prend bonne note de la manière si spécifique que chez nous se « règlent mes dettes ». Après chaque impacte (5, 6 ou 10, parfois 12 selon mes méfaits) ma voix devient plus aiguë, car sous l'emprise de la brûlure, la modulation m'échappe de plus en plus. Voila qui souligne encore plus la notion d'un concert privé à l'attention de mon chéri. Cri, gémissements et soupirs, la palette est large et à vrai dire il n'y a aucun système dans ce qui sort de ma bouche. C'est du non-réfléchi, guidé seulement par l'expérience qu'articuler (enfin on se comprend) à haute voix soulage sacrément un postérieur en détresse. La fessée, méthode infaillible selon mon homme pour entendre du vrai de la bouche d'une fille sans s'exposer au risque d'une simulation. Puis j’entends enfin... enfin sa voix:

Allez, frotte toi bien ton derrière, isabelle, il en a grand besoin !

A suivre...

2 commentaires:

  1. Superbes ces expressions, ces tournures de phrase franco Allemande que vous nous mélangez Isabelle : Faire le tour de la question - Pour laisser parler les faits tous nus... Quand a la double nudité, comme j'ai du mal encore... Et ce n'est pas faute d'être coachée dans ce sens là :)

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    1. J'en plein d'autres expression allemandes. J'aime bien les entendre dans un contexte cuisant. Je crois que la double nudité demande un partenaire dont on se sent vraiment très proche. Il n'est pas facile de se lancer, mais une fois le pas fait, ce n'est que du bonheur.

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