lundi 21 avril 2014

503 Lexique isabellien de la fessée

Nouvelle rubrique sur mon blog !

Prévu depuis le début, mais resté à l'état de projet, j'ai envie de mettre enfin au point mon lexique isabellien. Il y aura au programme des définitions provenant de la psychanalyse pour mieux comprendre ce qui se cache derrière certaines expressions « techniques ». Également de tout petits textes traitant un sujet précis. Avec nom de l'auteur et source, cela va de soi. Parfois assez complexes qu'il faut du temps de méditation pour se familiariser avec. Ensuite certaines définitions plutôt personnelles, donc proprement isabelliennes Puis de jolies citations plus ou moins littéraires concernant notre sujet.

Je commence par un petit texte pour rompre avec les idées reçues sur la psychanalyse. Non, l'analyste n'est pas un chirurgien de l'âme qui projette d'amputer les vilains fantasmes de son client. Croire cela, c'est tomber au bon milieu d'un œdipe freudien qui exprime ses peurs/désirs d'un père castrateur. Non, l'analyse n'est pas non plus un rendez-vous régulier où l'on disséqué plus où moins honteusement pendant des années ses petites fantaisies masturbatoires. Mais surtout l'analyse a une utilité, un but.

Psychanalyse : Le but de la psychanalyse est de faire naître le fantasme, c'est-à-dire une élaboration du Moi exprimant son besoin inconscient et par là de le rendre maniable dans une organisation mentale consciente et préconsciente. Un tel fantasme naît dans un transfert par rapport à un objet significatif. Celui-ci est reconnu comme but de la pulsion qui se fonde dans le fantasme en déchargeant partiellement les tensions, ou en se préparant à les décharger.... On peut dire qu'une fois que le fantasme est apparu dans la conscience avec ou sans l'aide de l'interprétation, une difficulté essentielle est franchie et une nouvelle position du Moi s'instaure avec des possibilités d'investissement et de désinvestissement des fonctions liées au fantasme. Il peut s'agir d'un fantasme refoulé, anciennement conscient où d'un fantasme nouveau, jamais expérimenté par absence d'évolution du Moi...

Extrait de : Pierre Luquet ; Art et fantasmes ; 1964


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