Se tenir
correctement au coin fait partie de la punition, isabelle !
So let it be written, so let it be
done. (Que cela soit écrit et accompli !) En bon « fayot »
(effet pervers d'une éducation très stricte) j'approuve pleinement
les méthodes disciplinaires de mon chéri. Par conséquence je
trouve autant
l'attitude que la posture de cette jeune dame inadmissible.
In... ad... mis... sible ! Que cela soit dit. Ce joli mot
qu'affectionne autant mon homme. J'ai presque envie de faire
la petite peste (ce qui correspond assez bien à mon naturel) qui
tire discrètement la langue à cette fille en lui disant :
Tu
te crois tout permis, toi ! Tu devrais me voir au coin moi. Moi
j'affiche une posture impeccable.
Enfin, je me donne beaucoup de mal.
Notamment après une sévère correction quand il y a beaucoup de
mouvements involontaires à cause de la brûlure dans mes fesses.
Alors j'essaye d'afficher une rigueur irréprochable, mais hélas ces
maudits tics me donnent air parfaitement grotesque. Ce qui amuse mon
homme et ce qui me met en rogne. Mon ambition se réveille et
j'essaye de me mieux concentrer. Parfois avec, parfois sans succès.
Il n'y a pas
de honte de se retrouver au coin pour méditer sur ses mauvais
comportement, mais il est honteux d'afficher un laisser aller,
isabelle !
Nous avons compris, mon homme veille
que mon passage au coin ne se transforme pas dans un grand n'importe
quoi. Certes, il n'est pas exigeant au point de m'imposer les mains
sur la tête, ni non nez collé contre le mur. Il est également très
rare que je fasse ma pénitence sur mes genoux et au cas où cela se
passe confortablement installée sur un gros coussin moelleux. Mon
passage au coin sert à la réflexion et non pour m'infliger un
désagrément physique supplémentaire. Au début chez nous le coin
était systématiquement lié à la fessée. Au fil du temps, il a
commencé à s'émanciper et dans pas mal de situations de la vie
courante qui ne méritent pas de punition corporelle, mon homme
n’hésite pas de m'envoyer au coin. Sachant pour ma part, ô
combien notre discipline maison m'est bénéfique, je m’exécute
rapidement. Il m'arrive de chipoter, de continuer à argumenter,
mais tournée vers mon coin. Avec souvent l'impression de parler au
mur. Car Monsieur ne répond plus. Il se contente de regarder le
spectacle, car...
...le
coin se fait toujours les fesses en l'air, ma culotte aux chevilles.
Et en cas de string qui m'évoque à ce
moment toujours le frisson de la vilaine fille qui malgré ses
allures de parfaite séductrice, continue à bénéficier d'un régime
éducatif le plus strict, hein bien, il doit être enlevé avant de
me mettre en position. Pour le dire tout de suite, j'adore cette
exhibition forcée devant mon homme. Mais parfois ma pudeur est mise
à très rude épreuve. Par exemple quand je me suis rendue coupable
d'insolences verbales qui vont vraiment trop loin, ma punition
consiste à devoir me pencher en avant, les mains autour de mes
chevilles et les jambes écartées. Inutile de faire un dessin. C'est
une position de plus indécente et je suis invitée de méditer sur
l'importante question pourquoi j'ai confondu ma bouche avec cet
endroit nettement moins noble, habituellement à l'abri des regards
indiscrets et qui saute maintenant aux yeux de celui qui me voit dans
mon coin.
L'effet est autre que quand il s'agit
d'adopter cette position pour accueillir la canne. Dans ce dernier
cas, je m'en tape pas mal de ce que l'on voit et de ce que l'on ne
voit pas, car mes pensées sont concentrées sur l'intense et cuisant
châtiment qui m'attend. Par contre quand je suis au coin, la peau de
mes fesses saine et sauf en quelque sorte, il m'arrive encore de
vouloir marchander une punition aussi clémente. Même si selon mon
propre estime ce qui m'arrive n'est vraiment pas à la hauteur de mon
méfait. Alors j'ai émis dans le temps, par imprudence, mon avis sur
l'indécence pour une fille bien élevée de devoir montrer aussi
ostensiblement cet endroit si peu glamour.
Mon homme, après longue réflexion et
à mon grand étonnement, a trouvé mon argument foncièrement
justifiée et donc recevable. Seulement, moi étant au coin, je n'ai
pas pu voir ce sourire du grand méchant loup qui couvre parfois son
visage quand il trouve une petite idée... vicieuse pour se rendre la
vie plus agréable. J'ai compris une semaine plus tard. Avant de
m'envoyer une fois de plus au coin, il a sorti de son tiroir de
bureau le tube de vaseline qui sert entre autres pour préparer le
thermomètre pour mes prises de température.
Puis
un objet qu'il s'appelle désormais un cache pudeur.
Une très belle chose conique,
idéalement conçue pour combler la cavité rectale, laissant
dépasser seulement une sorte de bijoux rond et brillant, façon
pierre précieuse. Concernant la partie bouchon, restant plutôt dans
un gamme ne dépassant pas le diamètre de la partie du monsieur qui
fonde sa virilité, autant l'insertion que le port s'avère de plus
agréable.
La faute m’incombant entièrement,
mon homme a estimé que je devrais procéder moi-même comme
une grande à la mise en place de ce... maudit cache
pudeur. Et ceci une fois au coin et déjà en la position décrite
plus haut. L’exercice plutôt obscène au premier abord, m'a vite
échauffé le sang provocant ainsi un effet qu'apprécie
particulièrement mon homme : cette petite moiteur qui rend
luisant mon entrejambe dépourvu du moindre poil.
D'habitude, il n'est pas coutume chez
nous de mélanger punition et galipettes, mais pour le dire une fois
de plus, pour nous la discipline domestique est au service de l'être
humain et non l'inverse. Alors ce jour-là, ma séance méditative a
pris une autre tournure. Monsieur n'as pas su se retenir non plus et
j'ai fini ma punition (enfin ce qui était censée au départ être
une punition) à quatre pattes en faisant plus de bruits que lors de
mes corrections sur mes fesses. Inutile de dire que mon « cache
pudeur » occupe désormais une place de choix dans notre vie.
Veux-tu
que je mette mon cache pudeur pour aller au coin, chéri ?
Pas de
sarcasme isabelle, sinon...
J'aime bien la façon dont ton homme envisage le coin. C'est souvent arrivé qu'on ne comprenne pas, par exemple, pourquoi je ne mettais pas Simon au coin à genoux, ou alors, comme pour toi, avec un bon coussin pour amortir. "Si c'est parce qu'il aurait mal sans le coussin, ça n'est pas une excuse! il faut avoir mal quand on est puni!" ai-je donc lu. Oui, je suis d'accord, une punition, ça fait mal. Mais justement, si ça ne dérange pas trop, j'aimerais autant être la seule à infliger une certaine douleur, et non pas me faire voler la vedette par un plancher.
RépondreSupprimerEt puis, limiter les châtiments supplémentaires, ça permet de maintenir une sorte de pression psychologique à base de "tiens toi droit", "garde la position", "non mais, tu as déjà oublié que tu étais au coin?", et j'en passe. C'est beaucoup plus perturbant, pour moi, que de voir mon puni se relever comme un petit vieux parce qu'il a trop mal aux genoux.
(par contre le cache pudeur, je sens que pour Simon je vais avoir du mal à suggérer l'idée)
Constance
Mon homme est plutôt un gentil pervers qu'un méchant sadique. Et en vous lisant tous les deux j'ai l'impression que c'est un peu pareil chez vous. Je comprend parfaitement que tu prennes plaisir à punir Simon quand il se comporte mal (que cela soit sous mise en scène ludique ou sérieuse, peu importe), mais je ne vois pas trop pour quelle raison tu le ferais souffrir. Certes la fessée punitive implique la douleur et serait dépourvue de contenue sans, mais une fois la punition finie, il me semble qu'il faut préparer la réhabilitation du puni. Et justement de le surveiller au coin me semble un excellent moyen d'orienter cette réhabilitation dans la bonne voie. En tout cas je trouve personnellement plus inspirantes les petites piques que tu envoies que les contorsions. Quant au « cache pudeur » je pense que c'est plus facile à accepter pour une fille. Sans oublier l’agrément physique...si, si! Enfin, tout dépend des goûts qui ne se discutent pas bien évidement...
SupprimerAu fait, Isabelle, avez vous reproduit vos expériences de "figging"?
RépondreSupprimerConstance, je pense que ce genre de choses dépend de si c'est présenté par une dame gentille mais ferme. ;-)
Euh...non ! Pourtant je m'en sers souvent en cuisine, mais je trouve la sensation trop intense. Voyez à part la peau de mes fesses, je suis une toute petite nature après tout...
Supprimer@Pecan: ça doit dépendre aussi de l'envie de la dame... Je dis que Simon n'est pas très chaud pour que je lui mette un plug dans le fondement, si joli soit-il, mais dans l'absolu, je n'ai pas non plus envie de le faire. Si je n'y ai aucune motivation, ça va marcher plutôt doucement, cette histoire.
SupprimerConstance
Oui, si cela ne vous amuse pas, évidemment... ;-)
SupprimerBonjour Isabelle,
RépondreSupprimerJe trouve votre euphémisme pour cet objet qui bien souvent permet de joindre l’utile à l’agréable, absolument charmant dans sa façon d’être un excellent oxymore !
A ce propos, Je vous avez raconté comment, au matin qui suivit la « première fois », et pour symboliser de façon durable cet « événement », celui qui n’était encore que mon patron, mais aussi depuis si peu mon « amant » ( !), m’avait offert un bracelet de cheville. Il avait précisé qu’il m’appartiendrait de le porter dorénavant (lui ou ses éventuels remplaçants) de façon permanente, et que si un jour j’en venais à m’abstenir de cette obligation, cela suffirait pour lui signifier notre rupture sans qu’il soit nécessaire de faire de longs discours toujours pénibles.
Tandis qu’il m’aidait à le fermer, il m’a expliqué toute la signification que les femmes indiennes lui attachent religieusement en le recevant lors de leurs épousailles selon certains rites bouddhistes, avoir choisi ma cheville gauche car symbole du don total de soi envers son conjoint, et enfin parce que c’est le bijou intime par excellence qu’une femme peut porter en permanence à la vue de tous, tout comme une alliance, même si beaucoup en ignorent le sens indien.
Depuis, chaque année, mon mari matérialise l’anniversaire de cette « première fois » en m’offrant un bijou intime que je sais choisi avec amour pour moi. Les années passant, je pense avoir maintenant un échantillonnage assez complet de ce qui peut se faire en ce domaine. Souvent déterminés par mon mari, ils parent ma nudité durant les journées sans vêtement. Egalement, lorsque nous sortons en couple, ils peuvent être un élément de mes dessous, parfois le seul, invisible et pourtant si présent, ou être un de ces colliers dont la chaine du pendentif va ensuite disparaître dans l’encolure de la robe et trouver la place qui lui est dévolue.
Chère Christine,
RépondreSupprimermerci pour vos mots si élogieux pour ma façon de parler de ce petit objet qui tient la vedette de mon post. Je n'aime pas les stéréotypes et visiblement vous non plus. Le monde des « seigneurs et maîtres » m'a toujours paru suspect, mais avec vous j'ai le plaisir de le découvrir sous des angles inédits et attachants. Ce qui comble mon plaisir d'échanger nos différences. A aucun moment je trouve dans les descriptions de votre mari ou de votre couple ce que je qualifierais comme un manque de respect envers la dame. Votre mari me semble fort exigeant, avec lui comme avec vous, donnant le bon exemple. Ce qui est une grande qualité à mes yeux et je ne demande pas moins à l'homme de ma vie. Voila qui dénote avec les textes où le monsieur se montre seulement exigeant envers la dame pour son propre plaisir (ou celui de la dame, enfin cela reste discutable à mes yeux), des textes qui parlent seulement d'une relation intime en excluant la vie de tout les jours. Vous arrivez donc a changer ma vision sur le fait d'afficher son don de soi par un objet, ces bracelets de cheville dont vous parlez si bien. Cela change du collier en cuir autour du coup qui sort de maints textes et qui me donne subjectivement l'impression d'une dame reléguée au rang d'un animal domestique. Puis cette jolie philosophie indienne pour combler tout mes aspirations de romantisme, ma soif d'apprendre.
Chère Isabelle,
SupprimerJe crois que vous avez trouvé le mot juste pour qualifier la principale caractéristique de mon mari : il est « exigeant » ! Il l’est dans l’entreprise en voulant que chacun donne toujours et tout le temps le meilleur, n’hésitant pas à intervenir chaque fois qu’il le juge nécessaire. Il est exigeant avec moi depuis toujours sur le plan professionnel, et aussi sur le plan privé depuis le premier instant où je me suis donnée à lui. Mais celui envers qui il est le plus exigeant est lui-même. Cela me fait me souvenir d’une réflexion de mon beau-père racontant quelques moments critiques de sa vie d’officier et nous disant « lorsque le risque, le danger sont là bien palpables, l’ordre le plus facile à donner, c’est ‘suivez-moi’ ». Mon mari m’a dit un peu plus tard qu’il en avait toujours retenu le principe !
Mais être exigeant à mon égard, ce n’est jamais pour me diminuer, m’humilier, me violenter, bien au contraire. Je sais qu’il a toujours à l’esprit de m’encourager, de me « booster », de chercher à me mettre en valeur. Au fond de lui, et bien qu’il ne me l’ait jamais dit, je crois qu’il cherche à être fier de moi. Mais ce que je sais, c’est que non seulement je l’aime, mais que je suis heureuse qu’il me guide et me protège
Merci pour ce joli commentaire, Christine. Je ne peux qu'approuver l’exigence de votre mari qui vous convient visiblement à la merveille. Ce que vous décrivez semble à mes yeux la base de la discipline domestique. Je m'explique. J'ai souvent l'impression que certaines dames (dont je fais partie) qui vivent une relation de discipline domestique cherchent en leur partenaire de réels qualités humaines. Qualités qui leur sautent au yeux, les impressionnent et qui se remarquent aussi par l'entourage.
RépondreSupprimerCette fierté pour son mari (ou homme) pour ce qu'il est capable de faire de sa vie. Pour ma part je dirais que mon attirance sexuelle se fonde sur de telles qualités. Étant très peu impressionnable par les messieurs qui vantent leurs capacités au lit, élément presque éliminatoire chez moi, mon attirance s'est toujours créée suite à l'observation de celui qui sait gérer au mieux une situation complexe, un travail, une entreprise etc. De telles preuves faites, j'ai pu constater que le reste aussi se révélé d'un aussi haut niveau. Dans ces conditions-là j'ai envie de me surpasser. Il en va de soi que je ne suis pas sensible au discours qui propose à la dame de se surpasser sur un niveau de réalisation de fantasmes...