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messages, alors parlons un peu de...
J'aime autant dans ma vie de tous les
jours comme dans mes textes un langage bien châtié. J'aime lire et
écouter de jolis sous-entendus, soigneusement formulés qui me font
rêver et m'apportent le petit truc qui se transmet aussitôt le long
de ma colonne vertébrale direction entrejambe. Quand je parle par
exemple à ma manière comment je m'y prends en matière de sucettes
gourmandes avec recours aux aliments les plus insolites (il n'y a pas
que le nutella, la confiture ou la chantilly dans la vie) cela fait
bien rire mon entourage. Idem quand j'aborde mes idées sur la
contraception à l'ancienne en ayant recours à l'autre ouverture de
mon entrejambe et du travail de son érotisation. Ou encore comment
relaxer cet endroit si particulier juste avant les festivités pour
que le monsieur comprenne une fois pour toutes qu'entre le fantasme
d'une offrande (veut dire une proie passive) et la peur d'un
dangereux abîme « mordant » se trouver tout un monde.
J'aime que l'expérience soit de plus « tonique » pour le
monsieur.
Pas toujours sage dans une discussion,
il m'arrive aussi de m'emporter, de m'échauffer en levant ma voix,
de gesticuler et de cracher du feu avec mes yeux. Sans oublier de me
laisser aller à ma demi grossièreté favorite (parce que après
tout cela fait tellement de bien) en montrant en direction de mon
derrière :
Tu
sais ce qu'il te dis celui là !
Puis intervient mon homme. De manière
différente selon notre entourage. Et devant certains personnes il ne
se gêne pas de me montrer sa main en me disant :
Tu sais ce
qu'elle va dire celle-là à ton derrière, isabelle ?
Non pas, qu'il ne partage pas mon point
de vue, mais il ne tolère pas un dérapage sur la forme et son petit
geste qui fait tant rire les invités sera suivi plus tard dans
l'intimité par une action censée me rappeler les bonnes manières.
Enfin, malgré mon vocabulaire soigné, personne n'est pas dupe. Je
n'ai rien d'une sainte ni-touche. Par conséquence, je sais que les
activités correctives permettent une superbe gamme d'aperçues des
parties les plus intimes de la dame. Je ne suis pas gênée par les
supports visuels très explicites comme des photos et clips. Je
trouve seulement que de tels liens n’apportent pas un surplus à
mon blog. D’où l’absence d'images crues chez moi. Petite
exception aujourd’hui pour ce fabuleux dessin. Le monsieur qui
s'applique prend visiblement un sacre plaisir et n’essaye même pas
de le cacher.
Il
est loin de ces altruistes qui fessent pour rendre service à la
dame.
Je trouve une telle réaction chez un
homme tout à fait normal. Et je trouve aussi tout à fait normal
quand son pantalon commence à serrer par une réaction de plus
virile. Cela promet « durement » pour de festivités
futures. J'aime sentir l'excitation de mon homme quand je suis
allongée sur les genoux et j'adore particulièrement quand en
sautant, gigotant, implorant et surtout en dévoilant ce qui se
trouve entre mes jambes qu'une petite mésaventure lui arrive sous
forme d'une bonne tache sur son jeans. Ceci dit, cela arrive vraiment
très, très rarement. Mieux vaut pour ce résultat dans un contexte
plutôt classique recourir la stratégie « pole danse »
en ondulant, frottant et surtout en prenant des poses les plus
suggestives. Toutefois j'évite de céder à la tentation d'allumer
ainsi mon homme quand nous nous trouvons - lors d'une soirée entre
amis ou chez mes parents - isolées pendant quelques minutes. Car
dans ce cas, mon homme manque vraiment de l'humour et il en va de soi
que je paye cher ces moyens déloyaux de séduction en rentrant à la
maison.
Voila pour dire que je serai
terriblement vexée avec un homme qui tire une « gueule » de corvée
de punition. Car d’abord...
….je
suis convaincue que la fessée corrective sert à diminuer les
tensions inconscientes qui risquent de pourrir la vie de mon couple à
la longue.
Puis c’est aussi un acte bien
ludique... du moins pour le monsieur. Petit garçon ou homme mature,
les fesses féminines exercent une attirance magique sur pas mal
d’hommes. Ce qui est interdit pendant l’enfance ne l’est plus
une fois adulte. Alors pourquoi ne pas se rattraper pour du bon. Et
il n'est certainement pas un hasard que je suis toujours corrigée
les fesses en l'air. Mon homme apprécie la belle
vue et la meilleure sonorité et moi, après tout, je peu
enfin (j'allais dire « en toute impunité ») m'adonner au
plaisir de montrer mon derrière tout nu. Gamine, j'ai eu beaucoup de
mal pour apprendre à me tenir sagement. Je me souviens encore à
quel point j'étais vexée parce que personne ne voulais regarder mon
cucul. Alors maintenant je peux m'adonner à cet exercice que je
trouve fort troublant devant mon prince charmant. Malgré plus de
quinze ans de vie commune, ma culotte descend encore environ deux
fois par semaine pour de vraies punitions, car mon homme trouver
que...
...c'est le
stricte minimum pour que je reste sur le bon chemin.
Et qui suis-je pour le contredire ?
Notamment que ses méthodes éducative me font beaucoup de bien.
Je
suis convaincue également que pour un homme chérissant ce fantasme,
mettre régulièrement sa dame sur ses genoux lui apporte beaucoup de
bien.
Évidement je parle d’un cadre par
consentement et - pour notre part – sans tomber dans une pratique
extrême. En évitant « les séance » qui dure
éternellement. Ce qui me rappelle certains messieurs qui essayent
d’une manière analogue dans la vanille d’impressionner la dame.
Cela peut être bien. Mais cela peut être aussi ennuyeux. Très
ennuyeux... Quoiqu’il en soit Monsieur est toujours radieux quand
il s’agit de me fesser. Peu importe mes bêtises.
Payer
pour une faute en procurant du plaisir à son partenaire me parait
une excellente chose pour équilibrer un couple.
Il en va de soi que je ne me retrouve
peu dans les clips et images qui montrent un monsieur, style prof
grincheux ou d’un air constipé. L’enthousiasme, synonyme pour
moi de joie de vivre, que ce soit en domaine de fessée ou autre
m’importe beaucoup. Et j'adore le découvrir dans les yeux de mon
partenaire et le sentir dans sa façon d’être.
" Petit garçon ou homme mature, les fesses féminines exercent une attirance magique sur pas mal d’hommes. (...)
RépondreSupprimerJe suis convaincue également que pour un homme chérissant ce fantasme, mettre régulièrement sa dame sur ses genoux lui apporte beaucoup de bien."
Oui! Oui!
"Idem quand j'aborde mes idées sur la contraception à l'ancienne en ayant recours à l'autre ouverture de mon entrejambe et du travail de son érotisation."
RépondreSupprimerHé hé, il me semble bien que nous avons aussi parfois plaisanté sur l'aspect contraceptif de cet acte. En effet, pour bien se dérouler, il exige sans doute plus d'"entraînement" et de dépassement des appréhensions que celui par le "vase idoine", sans parler de la petite préparation préalable si l'on veut éviter la saleté. Paradoxalement, c'est ce qui fait que mon épouse, pourtant portée sur la chose la plus classique, apprécie cet acte: parce qu'il impose, en quelque sorte, plus de discipline et une sensation qui, quand bien même elle est agréable, est légèrement inconfortable. Un peu comme la fessée, que j'applique d'ailleurs généralement en préliminaire afin de mettre toute la région dans l'ambiance...
Et vous, Isabelle?
Il suffit de demander, cher Pecan. On dit de cet endroit particulier que c'est par là que passe la discipline. Pour la sensation je dirais plutôt que cela s'associe d'abord à « l'étrange » sans être désagréable. Toutefois pour que le tout se transforme en plaisir, il faut quand même s’entraîner un peu. Comme pour les rapports plus classiques en matière de pénétration rien n'est acquis selon mes propres expériences. La jouissance se mérite à force de recommencer. Je suis satisfaite de ma sexualité classique et je considère cette autre forme de sexualité comme plaisante à petite dose, comme un événement qui dénote du habituel. Puis psychologiquement c'est un comble de virilité pour moi. Le monsieur s'impose parce qu'il peut, sorte de pouvoir à l'état brut sans être lié aux aspects négatifs du pouvoir habituel. Chez nous c'est mon homme qui porte les pantalons et qui décide du chemin à prendre et cela me convient bien. Ceci dit il est forte sensible aussi à ma manière de suggérer les chemins à prendre...
RépondreSupprimerMon épouse plaisante en disant que cet orifice est celui des femmes "pas sages" ("naughty"). En effet, une épouse respectable accomplit le devoir conjugal par l'orifice naturellement adapté. Par contre, une dame adulte qui se comporte comme une vilaine gamine s'expose à être traitée comme telle (fessée, thermomètre rectal, suppo...)... et une dame qui se comporte de façon "très adulte" en réclamant l'introduction par cet orifice et les sensations étranges qui l'accompagnent n'est assurément pas "sage"!
SupprimerChez nous ce n'est pas une question de virilité ou de pouvoir (sans doute parce que nous pratiquons dans les deux sans), mais une façon de démontrer une espèce de docilité, de laisser-aller. Il m'est impossible de recevoir ne serait-ce qu'un doigt par là sans avoir une sensation aiguë de l'incongruité de la posture; même avec l'habitude, cela surprend toujours.
Je comprends bien votre épouse. En fait le « naughty » reflete bien toute une gamme d'actions de plus troublantes. L'arrière pensée du « naughty » s'impose à moi par exemple quand sous prétexte d'un acte médical comme le suppo (sur l'ordonnance de mon docteur je précise!) ou du thermomètre, s'offre la possibilité de perturber mon homme dans son travail en lui montrant mes fesses toutes nues (plaisir de s'exhiber en toute impunité et pour la bonne cause), non pas seulement pour me faire soigner, mais aussi pour un petit plaisir de sensation troublante.
SupprimerL'impression naughty, dans le sens frech (insolente ) et ungezogen (mal élevée) en allemand s'est imposée a moi quand ado je n'avais pas envie de bûcher le week-end et quand je sortais à la recherche de l'intimité de princes charmant. Alors en rentrant plus tard à la maison, je m'imaginais attendue et punie.
Il y a bien évidement aussi le sentiment du naughty quand je détourne l'attention de mon homme de son travail, soit pour me faire corriger, soit pour qu'il fasse avec moi ce que font les garçons pas sages avec les filles pas sages .
Bonjour Isabelle,
RépondreSupprimerC’est le titre de votre billet « être fessée à l’âge adulte » qui m’a donné l’envie d’en faire un commentaire ! Si gamine il a pu m’arriver d’être fessée (je rassure, je ne me considère pas comme ayant été brutalisée et je n’ai pas été du tout traumatisée !), par contre, jeune fille, j’aurais été horrifiée par l’idée de l’être plus tard par celui qui serait devenu mon conjoint. Alors, comment en suis-je arrivée là ?
La lecture de toutes vos interventions sur votre blog m’incite à penser que vous avez depuis presque toujours lié votre libido et châtiments corporels sur des fessiers tant féminins que masculins, et que votre vie de couple a été en quelque sorte la concrétisation de ce qui n’avait été pendant longtemps que fantasmé. Tandis que pour moi, ce fut un événement parfaitement daté qui créa ce chamboulement, ce revirement de mon idéologie première (pour ne pas dire primitive !) et qui m’a convertie à comprendre et accepter le bien-fondé et le côté bénéfique de ce que l’on nomme « discipline domestique ».
Je vous ai déjà raconté, alors que je n’avais emménagé que depuis peu chez lui, comment je fus corrigée pour la première fois à la suite d’une faute. A dire vrai, ce fut une faute énorme de ma part aggravée pour avoir cherché à la dissimuler et ensuite pour lui avoir menti. J’ai senti sa colère rentrée, son indignation contenue, quand d’une voix glaciale, il m’a dit d’aller l’attendre à la maison, attente interminable de deux ou trois heures pendant lesquelles mon angoisse n’a fait que croitre et m’amener à penser qu’il ne pourrait que me chasser, me répudier.
Quand enfin je me suis trouvée face à lui, quand après son long monologue où il me disait combien je l’avais déçu, combien il en était indigné, je l’ai entendu entre mes sanglots me comparer au mauvais comportement de l’une de ses filles jeune adolescente et comment il y avait remédié, c’est moi qui lui ait demandé, ou plutôt supplié d’agir de même avec moi sans aucune réticence. C’est instinctivement, sans aucune préméditation, que j’avais trouvé le moyen pour qu’il me garde, qu’il me pardonne, et que je sois toujours à lui. Et c’est tout aussi naturellement qu’un moment plus tard, après avoir médité pendant ma mise au coin et en retrouvant ma place dans ses bras , nous avons compris et j’ai plus qu’accepté, j’ai souhaité que dorénavant, il n’hésite pas à me corriger, cela dans les deux sens du mot, chaque fois que je le décevrais ou l’offenserais.
Aujourd’hui, à la réflexion, je pense, ou plutôt je sais, que j’ai eu beaucoup de chance que les événements aient ainsi amendé notre façon d’être vis à vis l’un de l’autre !
Chère Christine,
RépondreSupprimervotre intervention est fort intéressant à lire. Elle tombe en quelque sorte à pic. Je suis en train de préparer une publication sur la faute, le pardon et sur le fait que l'emploi de la fessée peut se révéler très sécurisant, rassurant pour la dame. Vous arrivez à exprimer parfaitement cet aspect qui montre un consentement beaucoup plus subtil que celui habituellement présenté au service de l’excitation sexuelle. Vous avez raison, ma libido depuis toute petite, approuve la fessée comme châtiment. Ce qui n’empêche pas que je partage vos émotions en cas de faute. Et quand je suis prise en flagrant délit, loin de moi d'y voir une aventure sexuelle. Je me vois plutôt dans un authentique cadre punitif et ma correction sert avant tout d'être réhabilitée. Votre texte est parfait pour une publication comme sujet à part entière. Comme d'autres témoignages de votre discipline conjugale qui se perdent un peu dans mes archives. Étant très occupée en ce moment ce sera certainement au cours de la semaine prochaine.
Ceci dit, faute, dissimulation et mensonge, cela fait beaucoup à la fois. Il m'est également arrivée à nos débuts de me comporter de telle manière. Évidement je ne m'en vante pas et j'ai été punie à la hauteur des mes méfaits. Je me sens soulagée en quelque sorte à ne pas être la seule pour être tombée dans un comportement que je trouve personnellement très déplorable. Pourtant je suis habituellement comme vous une personne de plus sérieuse...
Quelques petites remarques :
Supprimer- Je reconnais que j’avais fait « fort » en cumulant faute, dissimulation et mensonge ! Ceci explique sans doute pourquoi la sanction fut une volée de 20 coups du vieux martinet familial assénée avec vigueur tandis que je devais les compter à haute voix, et qui donnèrent une teinte écarlate à mon postérieur.
- Je suis persuadée que j’ai eu beaucoup de chance (ou de présence d’esprit ?) en lui suggérant d’agir ainsi envers moi, car je le connais suffisamment pour ne pas douter que son idée première fut de me bannir.
- Mais il n’a pas fallu moins de cette hantise et de cette punition pour que s’opère dans mon esprit cette conversion et admettre dorénavant comme utile et nécessaire cette discipline.
- Peut être est-ce cette sanction initiale de 20 qui lui a donné l’idée de la notation de mes fautes ? J’ajoute que depuis, je n’ai atteint 19 qu’une fois, et suis généralement en dessous de 10 …
- Il n’y a pas si longtemps qu’en tapant « fessée » sur Google, j’ai découvert cette appellation de « Discipline domestique » : je suis comme M. Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir !
Chère Christine,
Supprimerj'ai l'intime conviction que la discipline domestique répond à un besoin de certaines dames et son application leur apporte une satisfaction. Sans bien entendu considérer le terme satisfaction dans un sens simpliste en rapport avec un jeu de rôle en but d'apaiser une excitation sexuelle. Évidement il est très mal vu de nos jours d'admettre d'avoir besoin d'une certaine discipline, notamment quand on sait par expérience qu'elle porte ses fruits sur soi-même. Il me semble également lié à cette pratique qu'il s'installe un rituel spécifique à chaque couple qui concerne les modalités de la punition. Le rituel structure la communication et harmonise le couple. Je trouve beaucoup de bon sens dans le rituel de votre couple et j'aime beaucoup lire vos confidence à ce sujet.
Je suis très étonnée de votre allusion à Molière. L'idée m'est venu aussi à plusieurs reprises. Pour ma part il m'importe beaucoup d'afficher un comportement impeccable et de respecter les bonnes manières. Seulement cet idéal de moi n'est pas facile à atteindre. Et mes dérapages involontaires qui s'opposent à ce que j'essaye de représenter habituellement me parent vite du sceau du ridicule aux yeux des spectateurs. Alors je demande à mon homme de travailler plus intensément avec moi mes comportements pour que de tels événements ne se produisent plus. En gros il y a une réelle envie de travailler sur moi. Enfin difficile de parler de tels choses en public. Pour ceci je tiens mon petit blog pour dire aux personnes qui se trouvent avec de semblables aspirations: Cela existe et ce n'est pas pour autant une raison d'avoir honte de soi !