jeudi 13 mars 2014

485 Faire perdre le calme au monsieur 1

Pourtant cela n'a pas été prévu au programme

Un joli post très personnel sur « La Secrétaire » qui me rappelle quelques souvenirs... lointains. Pour ma part j'ai beaucoup aimé ce film avec ses points forts et ses points faibles. Je l'avais pris dans une vidéothèque, il y a une dizaine d'années sans savoir de quoi cela parlait, puis visionné pendant que mon chéri était autrement occupé. J'ai eu donc une excellente surprise ! Mon choix avait été guidé par la jaquette et le titre. Par l'espoir d'y trouver de petits trucs pour surprendre mon chéri, fervent amateur de toute la panoplie qui entoure le fantasme de la parfaite secrétaire. J'avais imaginé de tomber surtout sur des idées de tenues sympas comme annonce l'affiche. J'en conviens, il faut absolument associer une telle jupe courte avec un collant couture. Sinon avec des vrais bas cela craint vraiment trop. Le ridicule ne tue pas, certes, mais je n'aime pas tomber dans un manque d’esthétisme complet qui risque de tuer le côté sexy tant voulu. Ceci dit, tel que montre l'affiche, la combinaison entre la tenue et la position de la dame suffit largement pour faire perdre le calme à bien d'hommes. Ne cherchons pas d'explications autre qu'une programmation biologique. Puis au fil de l'histoire j'ai découvert le petit détail qui tue, cette - pour le moins que l'on puisse dire - façon originale de porter le courrier (vers 2min45) en pensant aussitôt :

Voila ce qu'il faut pour scotcher mon chéri !

Les petits tailleurs jupe faisaient encore à l'époque partie de mon quotidien professionnel, donc aucune préparation particulière à effectuer, seulement me mettre en tenue de combat un jour de repos et me jeter dans la cage du fauve. Enfin, de prendre le courrier et le porter de la même manière suggestive que la jolie dame du film. Dans l'intimité je suis indifférente aux conventions sociales. Pour moi dans un cadre de couple, cette façon de porter le courrier ou de se déplacer tout court, rentre dans les petits jeux de séduction et non pas dans une panoplie dite dégradante. On n'est pas au boulot justement, mais bien à l'aise chez soi, ce qui nous permet de cultiver le vice à notre guise. Dans un couple est permit ce qui plaît aux deux. Comme j'ai pu constater cette « démarche », peu habituelle, donne un « sacré coup de fouet » au monsieur qui voit ainsi approcher sa dame. Le petit tailleur, épousant parfaitement les formes féminines ajoute un piquant supplémentaire. Puis une manière langoureuse d’avancer offre une sensualité inattendue. Aucun rapport avec la soumission pour moi. Un peu comme pour la petite claque gentillette sur les fesses entre amoureux. Pour moi de tels jeux ne font ni partie de la DD, ni du S/m. Je parlerais simplement d’aguicher un/mon homme. De lui faire un effet monstre. De lui faire exploser la brague......

Attention à ton vocabulaire, isabelle. Une dame ne dit pas de telles choses !

Effectivement, elle ne les dit pas, elle s'applique sans parler. Ce sont les hommes qui parlent le plus dans un contexte coquin. Mais peut-être écouter la dame fait partie de leurs fantasmes. Il y a un joli passage à ce sujet dans ce film. Et lire une lettre à haute voix en recevant une fessée, représente pour moi un bon d’émoustillement qui vit du fait que mon ressenti se manifeste à l'état non censuré par les modulations de ma voix. Brut de brut sous l'emprise de la sensation et les émotions. Jouer à la secrétaire devient ainsi une petite et distrayante aventure au quotidien, un peu comme jouer à la poupée, mais entre grandes personnes. Alors j'ai attendu la bonne occasion pour m'y lancer.



4 commentaires:

  1. À propos du vocabulaire, savez-vous que mon épouse n'aime pas les jurons? Au fur et à mesure qu'elle s'est améliorée en français et qu'elle s'est habituée à la façon de parler elle a tiqué... d'où panpan cucul pour moi, modèle "maman stricte".

    Il faut dire qu'elle s'emportait parfois en anglais et m'avait donné consigne de la corriger dans ce cas.

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  2. Comme je comprends votre épouse. Puis soyons clairs le côte "maman stricte" me semble faire partie du caractère de pas mal de dames, sans toutefois recourir aux sanctions. Des jurons m'échappent à de très rares occasions, mais de manière générale, ce n'est pas moi. Côté très utile car ma petite n'en utilise pas et reste indifférente envers ceux appris à l'école par les autres enfants...

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  3. Bonjour Isabelle,

    Si je savais l’existence de ce film « The secretary », je ne l’ai jamais vu. Aussi, me suis-je précipitée pour lire votre billet et celui de Lee-funambule et visionner le court extrait vidéo, avec la pensée d’y voir des points communs et peut être même des explications philosophiques avec mon parcours personnel.

    Je vous avoue avoir été déçue. Peut être aurais je une opinion plus favorable si je voyais le film en entier ? Mais le peu qui m’a été possible de lire et de voir m’a donné l’impression, et même si je sais qu’on pourrait justifier cela par ce qu’on appelle « la licence poétique de toute œuvre », d’être par trop fantasmatique et fantasmagorique.

    Les différences fondamentales sont légion avec ce que j’ai vécu et que je vis. En citant quelques unes en vrac et sans ordre préférentiel :
    - l’esthétique du bureau de mon mari est tellement plus simple et fonctionnelle !
    - ma tenue n’a rien à voir avec celle de la photo. La plupart du temps, j’ai une simple robe ou une jupe avec un haut tel qu’un sweater, un sweat-shirtt ou un pull. Je ne mets un véritable tailleur du genre « femme d’affaires » que lorsque j’ai mission de représenter mon mari pour une réunion type « patronale » ou que je suis conviée à participer à un repas avec un client ou un fournisseur important. Mais surtout, par dessus mon jupon, quelle que soit la jupe, celle-ci n’est jamais au dessus des genoux par souci de décence.
    - Rares ont été les « rapports » qui ont pu avoir lieu dans son bureau, jamais évidemment avant cette soirée parisienne lorsque je me suis donnée à lui corps et âme, essentiellement durant la courte période entre cette soirée et mon emménagement chez lui, et même s’il arrive parfois que lors de certains retours tardifs de voyage et s’il me trouve encore présente à l’entreprise, je puisse me retrouver courbée sur son bureau ou la table de conférence et troussée pour un plaisir furtif, plaisir pour moi plus intellectuel que physique généralement …
    - Je n’ai jamais été corrigée physiquement au bureau (j’ajoute qu’il n’y avait jamais eu le moindre signe « équivoque » avant d’être à lui), cela ayant toujours lieu dans notre chambre, ainsi que je vous l’ai déjà décrit. Certes, il peut arriver, par exemple tandis que signant le courrier et y voyant une faute, une main qui serait venue englober mon postérieur, transforme la caresse en un pinçon pouvant même être fort douloureux !

    Je pourrais encore continuer ! Mais au fond, n’est ce pas tout simplement le choc des différences entre la réalité quotidienne et le rêve, la nécessité impérative d’être d’abord et surtout efficace sur le plan professionnel, la contrainte de devoir faire la part des choses, et d’admettre qu’il y a un temps pour tout ?

    PS : Pour rester sur un plan « professionnel », j’ai découvert que le directeur commercial qui, je le sais, ne m’aime guère (peut être par jalousie, lui qui a plus d’ancienneté ?), m’a surnommée « La voix de son maître », inspiré sans doute par cette marque de vinyle disparue. Il serait sans doute surpris de savoir que je n’en suis pas dépitée, car cela me paraît plutôt démontrer ma loyauté totale à mon mari ….

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  4. Chère Christine,

    quand j'ai loué ce film à la vue de la jaquette, j'ai compris tout de suite qu'il s'agissait de fantasmes sous forme de film divertissant. Car à vrai dire, je n'ai jamais vu une secrétaire dans une telle tenue. Alors je me suis laissée porter par l'action sans me poser la question du vraisemblable. Je doute que ce film pourrait vous apporter un enrichissement de votre connaissance sur vous et sur votre parcours personnel. Ni sur le mien d'ailleurs. Mais cela reste tout de même un jolie histoire d'amour et d'où mon agréable souvenir. Je n'ai vu ce film qu'une seule fois.

    Comme vous dites, il ne convient pas de mélanger fantasme et réalité. Ayant un homme qui travaille à la maison, cela permet de mélanger à petite dose (la vie n'est pas qu'amusement et réalisation de fantasmes) les deux registres. Mais il serait hors de question pour nous aussi, dans un cadre comme le vôtre de sortir du cadre strictement professionnel. Je pense également que je n'aurais pas accepté par un patron des avances comme la secrétaire dans ce film. Des telles « familiarités » restent pour moi réservées à l'homme avec lequel je vis. Par contre, je peux facilement envisager une situation comme la vôtre dans laquelle le monsieur se déclare avant d'entreprendre des habitudes punitives. Je vous rejoins également pour la loyauté envers votre mari. C'est une qualité rare de nos jours. Soyez en fier. Je constate avec plaisir une grande proximité desnos approches mutuelles sur la vie !

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