dimanche 9 mars 2014

483 La fessée au cinéma (#26)

Vase cassé...


J'affectionne surtout la première séquence de ce petit clip pour son air d'antan, l'aspect exagérément théâtral du cinéma muet et le popotin qui va être dévoilé à une époque où l'on ne s'attend pas. Je trouve la situation d'un invraisemblable à toute épreuve. Il est bien entendu déjà interdit à cette époque de châtier le personnel d'une telle manière. Je retiens que le fantasme de la soubrette punie traverse imperturbablement les décennies pour se présenter en toute fraîcheur encore de nos jours. Il me suffit tout de voir les yeux de mon chéri quand je lui sers son café pendant sa pause ... en petite robe noire, tablier blanc et coiffe blanche dans mes cheveux. Rien de plus efficace pour qu'il démorde de son travail pendant une demi heure. Et bien entendu dans ce jeu de soubrette, car là il s'agit bien d'un jeu entre adultes, j'aime me consacrer entièrement à son bien-être. Ce qui me fascine surtout, c'est l'effet bénéfique sur la capacité et la qualité du travail de mon homme. Ah ces hommes, certains sont vraiment de grands enfants. Il ne faut pas beaucoup pour les rendre heureux.

Dans ce clip, malgré mon faible pour les costumes de soubrette, il manque quelque chose pour m'y projeter. Voyons cela un peu de plus près. Datant des années 30 du siècle dernier, il s'agit d'une production du studio Biederer Ostra, essentiellement connu pour d’innombrables photos érotiques reproduites un peu partout. Cette séquence présente une singularité qui semble concorder à la merveille avec notre sujet :

Mettre la nudité autrement en scène que dans un but récréatif.

Et ce qui devrait rester caché justement sous peine de punition (la fameuse pudeur si chère au gendarme de Saint Tropez) ), est dévoilé volontairement pour donner un air plus solennel à l'acte qui va suivre. Pensons tout simplement aux émotions que génère le rituel du déculottage autant pour celui qui applique que pour celle qui reçoit. J'aime beaucoup ce contraste avec la conventionnalité qui caractérise habituellement le monde des adultes :

Se faire déshabiller pour être remise à sa place !

Veut dire : Cette fois-ci le cucul tout nu ne sert ni à l’amusement, ni à perpétuer ce monde littéralement, mais

...à t'infliger une cuisante leçon, isabelle. T'as qu'à te comporter correctement la prochaine fois !

Ce clip est un des ancêtres (peut-être l'ancêtre même) de ceux de la fessée industrielle, si nombreux de nos jours et qui restent quasiment tous, malgré une intensité parfois insupportable, dans le même registre bien chaste. Quand je regardé ce clip, j'ai eu du mal pour m'identifier. Enfin peut-être comme l'exigeante maîtresse de la petite dame qui casse le vase, mais non pas à la place de la domestique. Le charme de la dépendance matérielle n'opère pas sur moi. Je ne dis pas cela pour rester politiquement correct dans ce contexte particulier. C'est tout basiquement une question d'entrejambe qui reste indifférent. Idem pour la deuxième séquence. La domestique qui est amante de sa maîtresse et se laisse corriger par amour pour cette dernière, ce n'est pas moi. Mon romantisme ne va pas aussi loin et le frisson du sacrifice et de la dévotion sans limite n'opère pas non plus sur moi. Puis je commence à broder. Je suis mon faible pour la pure punition en choisissant à adapter le vase façon isabelle. Par exemple en fille au pair pour des études sur étroite surveillance. Et parce que je n'ai pas du tout envie d'aider au ménage, je fais semblant d'être maladroite et dans un moment sans surveillance je casse... Non, ce n'est pas moi. Je suis consciencieuse et j'aime l'effort physique utile comme le ménage. Alors, je jette par dessus bord l'idée du vase cassé. Je me contente d'un contexte éducatif entre dames. Car chez un monsieur qui me plaît cela ne restera pas chaste pendant longtemps...

C'est en jouant avec ce fantasme autour du vase cassé que je fais une étrange découverte. Au service du plaisir, le fantasme est une pensée, souvent jouissive qui se substitue à la réalité, se distinguant ainsi de la pensée classique qui sert à préparer une action. Toutefois persiste mon souci de faire concorder le fantasme le plus possible avec la réalité. Que la situation soit plausible, qu'elle pourrait se présenter réellement. Et le mieux que j'arrive à créer du plausible, le plus mon fantasme s'avère jouissif...

20 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle,

    Je viens de vivre trois semaines plus que fatigantes, durant lesquelles je ne peux pas même dire que j’ai parcouru vos écrits, tout au plus que je les ai survolés fort brièvement. Et je fais ce petit mot juste pour dire que mon silence était d’abord dû à cela, et non pas à un quelconque désintérêt.

    Silence qui témoigne de « l’inconvénient » d’habiter une jolie demeure confortable en pleine campagne, ce qui ne peut qu’inciter l’ainée des filles de mon mari de choisir les vacances scolaires pour venir squatter avec son fils hyperactif et sa fille faisant la chochotte ! Quinze jours à se partager entre le travail à l’entreprise et être une bonne maitresse de maison (comme quoi on peut avoir un « seigneur et maître » et être une maitresse !). L’été, il y a le jardin et la piscine pour occuper les hôtes, mais en février on ne peut que s’inquiéter de ce qui peut se passer quand on n’est pas là…

    Et, cerise sur le gâteau, si je puis dire, mon mari a été absent toute la semaine dernière ! Quand je pense qu’à partir de samedi, je recommence avec fifille N°2 et son compagnon … Heureusement, il a fait un temps magnifique ce week-end, et j’ai pu flemmarder au soleil. Est-cela qui m’a fait me souvenir d’une photo (bien que prise en intérieur !) que j’avais découverte un jour grâce à vous, qui m’avait émue et que de ce fait j’avais enregistrée ? Ce n’est pas nous mais ce pourrait l’être ....
    tumblr_mdonwbs8TK1rsf520o1_500.jpg

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  2. Bonjours Christine,

    c'est gentil de votre part de me donner de vos nouvelles, malgré un emploi du temps de plus chargé. Je connais bien le travail causé par les enfants turbulents, car un de mes frères a une famille nombreuse et des enfants quelque peu insupportables. Je vois donc très clairement ce qui peut vous arriver et je ...compatis de tout mon cœur. Et pourtant j'adore les enfants avec mon seul regret de vie de ne pas pu avoir une famille nombreuse.

    Pour visionner votre photo je donne son lien :
    http://foto.libero.it/lord.of.pleasure/foto/tuttelefoto/tumblr_mdonwbs8TK1rsf520o1_500

    J'aime également ce genre de situation, moi toute nue et mon homme habillé, mais il est très rare qu'en met en lien sur mon blog. Voila qui me fait penser à votre excellent commentaire sur la nudité pendant que votre mari vous sermonne. Commentaire toujours sur mon bureau virtuel pour en donner ma version de la situation.

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  3. "Au service du plaisir, le fantasme est une pensée, souvent jouissive qui se substitue à la réalité..."
    J'avais particulièrement envie de commenter la fin de votre post car j'ai énormément joué à inventer, améliorer, peaufiner, avec délice mes rêveries concernant la fessée, dans un but purement jouissif et cela depuis petite l'enfance. Par contre ce n'est qu'assez tard que j'ai accepté de mettre enfin sur cette activité débridée le mot de sexualité. Aucun doutes, j'étais plutôt précoce sur certains émois... :s

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  4. N'oubliez pas l'aspect jouissif au service de la création, Ellie. Le plaisir de donner une forme verbale à ce qui nous passionne. A force d'élaborer ses fantasmes, il y a un travail acharné... sur le langage qui fait que maintenant vous écrivez des textes sur notre sujet d'une très grande qualité. La belle écriture ne tombe pas du ciel!

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    1. Ça c'est très gentil Isabelle :)
      Bon ça aurait été sympa que ça me donne aussi une bonne orthographe mais ne soyons pas trop exigeante et puis c'est un prétexte à punition que je ne boude pas, je n'aime pas faire une bêtise exprès pour être méritante.
      Effectivement, on dit, et j'en suis, que les femmes bandent par les oreilles. Les mots et leur intensité, comme vous le relevez, faisaient fortement parti,du travail d'affinage de mes rêveries.

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    2. Je ne connaissais pas l'expression que les femmes bandent avec leursoreilles. Je prends bonne note!

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    3. Je ne connaissais pas non plus. Mais je ne pense pas que ce soit un trait réservé aux femmes, autrement, les petites histoires qu'on se raconte avec Constance n'auraient pas autant d'effet sur moi.
      Il paraît que les hommes son visuels. Certes, je le suis aussi, mais Constance pas moins que moi...

      Simon

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    4. Pour ma part aussi je doute que ce phénomène concerne exclusivement les dames. Mais disons que certains messieurs, surtout les pressés ont horreur des mots, du blabla comme ils disent... Enfin je ne les fréquente pas (conseil ô combien utile de mon papa )...

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  5. Bonjour Isabelle,

    Votre article évoque au moins à deux reprises que la nudité peut avoir de multiples significations. Je ne vous contredirai pas et il y aurait tant à dire sur ce sujet. Mais aujourd’hui, il m’incite à vous narrer trois historiettes.

    La première remonte au tout début de mon adolescence, lorsque mon corps a laissé entrevoir les premiers signes de son inévitable transformation. Je n’en fus pas du tout heureuse, je n’eus qu’envie de dissimuler tant que je pus ce qui se produisait, et sans doute à cause de cela, je devins d’une extrême pudeur, je dirais plutôt d’une pruderie maladive. Ce n’était que dans la salle de bains, après être tout à fait sure que le verrou était mis, que j’osais me mettre nue et constater les changements en cours ! Et bien sûr, je faisais tout ce que je pouvais pour que les regards des autres ne perçoivent pas les amorces de volume de ma poitrine …

    Un jour, évidemment, il fut clair pour ma mère qu’il me fallait avoir mon premier soutien-gorge. Elle m’emmena voir une amie vendeuse d’une boutique de lingerie. Après le choix de deux ou trois modèles, ma mère me donna l’ordre de me mettre torse nu pour les essayer. J’ai refusé par excès de pruderie, vite ramenée à la raison par une magnifique paire de gifles, et c’est humiliée et en larmes que je me suis exécutée ! Mais il me semble que la leçon porta suffisamment pour que je devienne moins stupide et excessive …

    Ma deuxième histoire démontre que ma mère n’avait pas eu le même enseignement que mon beau-père, qu’il nous a quelques fois conté avec une verdeur toute militaire. Si mes calculs sont exacts, cela eut lieu en 1948 ou 1949, une époque plus stricte mais moins hypocrite me semble-t-il, en cours de ce que l’on nommait alors les sciences naturelles. Une jeune prof, fraichement émoulue de la fac, en voyant un des garçons taper vigoureusement dans le dos d’un de ses camarades en signe d’amitié, leur fit une longue leçon pour les dissuader de tels gestes (risque de décollement de la plèvre ?), tout comme des gifles (risque pour le cerveau ?), en précisant : « il existe une partie charnue de votre individu pour cela, et qui est sans risque ! » . Mon beau-père avait conclu en disant que c’était pour cela qu’il n’avait jamais giflé ses enfants …

    Ma dernière histoire est beaucoup plus récente, elle date d’il y a 18 mois environ : à l’entreprise, après 17h30 et le départ de la standardiste, c’est moi qui en règle générale décroche le téléphone. C’est ainsi qu’un soir, j’ai pris un message pour la standardiste, reportant une intervention de sa fille, et que de ce fait, j’ai su que celle-ci (elle avait 19 ans) posait nue professionnellement pour des cours de peinture et de sculpture. J’ai pu convaincre sa mère que je n’y voyais pas malice, que cela ne me choquait en rien, mais que je garderai cette information pour moi. Depuis je la sens beaucoup plus confiante envers moi, et il m’a plu de pouvoir lui faire des compliments mérités sur la beauté de sa fille !

    PS : Qu’y a-t-il de plus embêtant, un gamin hyperactif, ou une gamine qui fait sa chochotte ? ……….
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  6. Chère Christine,

    pour répondre d'abord à votre question, je n'ai pas encore eu le douteux plaisir de recevoir une gamine faisant sa chochotte chez nous. Mais si cela se passe dans le calme je préfère nettement un tel comportement au bruit et aux dégâts matériels de l'hyperactivité.

    Concernant mon adolescence je garde surtout un souvenir de curiosité envers le changement de mon corps. Un sentiment de quelque chose de positif et revalorisant aussi, car proportionnellement aux changements ma côte avec les garçons montait en flèche. L'époque se prêtait très au fonctionnel pour les soutien-gorges. Pas de jolies imprimés en coton comme de nos jours. Il y avait également le « sans «  très en vogue, mais ma mère à très juste titre à su me convaincre de l'utilité d'en mettre un.
    J'ai lu avec intérêt votre anecdote à ce sujet. Je comprend mieux l'importance pour vous de devenir « apudique », guidée par votre mari. J'aime beaucoup le sujet de la pudeur et de la nudité qui est très complexe. Donc merci pour votre contribution.

    Quand à la fessée, à vrai dire, remis dans le contexte de l'époque, je rejoins votre beau-père. La gifle est dangereuse, car la tête est précieuse et très sensible aux chocs, tandis que les fesses par leur disposition naturelle, bon pas besoin de faire un dessin pour comprendre la logique d'antan.

    Enfin pour la file de votre standardiste, je trouve que vous avez bien réagi. La discrétion paye toujours et c'est ainsi que l'on récolte les plus belles confidences.

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    1. J'ai l'impression qu'une période de pudeur exagérée revient souvent dans les souvenirs des gens attirés par notre fantasme. J'en ai bien traversé une, mais, à moins que mes souvenirs soient faussés, ce qui est possible, il me semble qu'elle précédait l'adolescence.
      Une paire de gifles me semble d'une violence inutile, j'espère que cet épisode ne vous a pas trop traumatisé, Christine - je sais que quelque chose de semblable aurait été un traumatisme pour moi.
      Mais ta remarque, Isabelle, me rappelle que j'ai du sauter pas mal des aspects de l'adolescence. Je me souviens de mon incompréhensions croissante à l'égard de mes camarades qui découvraient leur sexualité, alors que j'avais pour mon corps toujours la même indifférence, à part dans le moment où il n'arrivait plus à fournir l'effort demandé, auquel cas il m'agaçait. Je crois que cette indifférence intriguait un peu mes parents qui étaient plutôt décomplexés et peu portés sur la pruderie, elle a certainement fait l'étonnement du psychologue qui, en seconde, me livrait les résultats d'un test de personnalité: "alors, les indicateurs pour la sexualité sont très bas chez vous... et on dirait que vous n'en avez rien à faire...".

      Simon

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    2. Dans mon cas, ce qui me revient, c'est une période d'enfance ou pré-adolescence où je me sentais devenir pudique, mais où ma maman continuait d'agir à ce sujet comme si j'étais un bébé, que ce soit en gestes ou en paroles.

      Cela a donné quelques épisodes embarrassants un peu celui cité par Christine, à part que ma maman ne m'aurait pas giflé pour cela. J'étais assez docile et il lui suffisait en général de me faire les gros yeux, même si de temps en temps, elle me donnait la fessée. Quand j'y repense, en effet, pas de souvenir de gifle, mais des fessées déculottées, oui.

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  7. @Simon : Mon homme aussi m'a parlé de cette période de pudeur exagérée, puis de toutes les phases induites par la puberté qui ont précédé à un changement. Sans toutefois vouloir (ou pouvoir!) renoncer à une pudeur que je trouve personnellement encore trop envahissante. Mais d'où son plaisir de m'exposer par exemple au coin de manière de plus impudique. Alors oui, notamment chez les adeptes du coin je suppose de fort vestiges d'une pudeur extrême à la base. Je me souviens aussi d'un passage chez l'écrivain suisse Max Frisch qui allait à un moment de sa puberté avec une maillot de bain dans la baignoire. Comme toi, mon homme m'a également parlé d'une sexualité démarrant assez tard sans toutefois oublier de mentionner un très riche contexte de rêveries, en bonne partie en rapport avec notre sujet. Je soupçonne ce travail de sublimation de reléguer la sexualité « charnelle » aux deuxième rang... pendant un temps au moins avant que les hormones n'exigent leur dû.

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    1. Ce qui s'est passé, c'est que je suis passé vite du stade d'enfant impudique, qui ne voit aucun inconvénient à se mettre nu dans la maison (je me rappelle m'être fait disputer quand je suis sorti de la salle de bain en tenue d'Adam alors que nous avions de la visite) à un stade très pudique. Forcément, ma maman, qui avait l'habitude de me voir dans n'importe quelle tenue avant, n'a pas compris ce qui arrivait et pensait que je faisais des "chichis".

      Comme en plus elle était fana de propreté et d'hygiène, et que de mon côté j'ai un temps pris la mauvaise habitude de "zapper" la toilette, cela a provoqué quelques conflits et épisodes peu glorieux pour moi.

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    2. L'apprentissage de la pudeur, en fait, faire comprendre à la l'enfant ce qui est socialement (arbitrairement) permis et ce qui est interdit, est une étape la plus difficile de l'éducation. Selon le vécu et selon les enfants surtout, il y a toujours possibilité que des petites « préférences » se forment. Bien entendu je reste sur mon blog surtout dans un constat émerveillé de ce qui existe. De toute façon j'aborde des thèmes pas bien méchants...

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    3. Chère Isabelle,

      Je ne pensais pas que mon petit commentaire le 13 mars en ferait venir tant d’autres !

      Pour répondre à Simon, je crois pouvoir affirmer que la paire de gifles que m’asséna ma mère ne m’a pas « traumatisée » ! Je crois surtout que j’en fus sur le moment fort humiliée, parce qu’il y avait un témoin avec cette vendeuse et qu’elle me voyait traitée comme une gamine irresponsable alors que je me croyais déjà devenue une adolescente, ce qu’en toute bonne foi, je peux dire aujourd’hui, je n’étais pas encore.

      Je réalise même maintenant que cet incident me fit prendre conscience ( ?), ou plutôt inconsciemment, que mon attitude à l’égard de la pudeur était alors excessive, donc stupide. Il me semble aujourd’hui que cela me mit du « plomb dans la cervelle ». Et même si les fois suivantes avec cette vendeuse, je rougissais au souvenir de la première fois, je n’eus plus de réticence à me déshabiller devant elle.

      Cela dit, ce n’est quand même que sous l’impulsion et l’autorité de mon mari que la jeune fille sage et réservée durant toute son adolescence est devenue une femme a-pudique, à qu’il peut dicter son attitude et son comportement sans que je n’en éprouve dans ce qui pourrait être considéré comme peu « classique » de la gêne : je lui fais confiance et cherche surtout à lui plaire. De plus, si certains s’attachent à vêtir leurs compagnes d’atours affriolants pour y trouver un surcroit d’excitation, mon mari, peut être est-ce là son fétichisme, répète souvent que c’est nue que je lui plais le plus et que c’est ainsi qu’il me préfère : aussi, je pense que vous ne serez pas surprise en vous disant que lorsque la température le permet et que nous ne sommes que tous les deux, il m’arrive de passer tout un week-end sans passer un vêtement ….

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    4. Je crois que vous avez touché quelque chose que beaucoup de gens ont vécu, Christine. Voila qui permet facilement de se mettre dans la situation. Je me souviens par exemple pendant nos vacances nudistes en famille de mon appréhension de devoir me mettre sous les yeux de tous le monde les transformations de mon corps. En parlant de personnes me connaissant depuis toute petite. Je me souviens également de certains blocages et inhibitions envers la nourriture qui me sont restés quand j'étais déjà adulte et auquel mon chéri à mis un terme en me donnant une bonne fessée et en disant : On mange ce que l'on a dans l’assiette. En gros je fus littéralement soulagée qu'il a mis terme à un comportement que je ne savais pas corriger moi-même. C'est donc en ce sens que j'ai compris l'anecdote avec votre mère, comme un coup de pouce.

      Quant au goût de votre mari pour la nudité intégrale, je ne trouve rien à critiquer. Ayant un homme plutôt fétichiste du affriolant, je me dis seulement chacun ses goûts. Cela ne se discute pas à condition d'être sur la même longueur d'onde en couple...

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    5. "Je soupçonne ce travail de sublimation de reléguer la sexualité « charnelle » aux deuxième rang... pendant un temps au moins avant que les hormones n'exigent leur dû."
      Je ne soupçonne plus, j'en suis convaincue aillant eu le même type de développement par rapport à ma propre sexualité. Merci Monsieur Cerveau ;D !

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    6. Merci pour la confirmation, Ellie ! Je ne le dis pas souvent, mais je suis d'une nature très curieuse.

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  8. @Pecan

    Très intéressant votre remarque sur le « devenir pudique ». Là encore, je peux citer mon homme qui lui aussi avait continué à revoir un traitement de plus petits. Mais je pense qu'il s'agit d'un phénomène courant de l'époque. Pas de gifles pour lui non plus, mais des corrections sur le derrière.

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